LA LETTRE CATHOLIQUE N°9
SOYEZ FIERS D’ETRE DE L’EGLISE CATHOLIQUE APOSTOLIQUE ROMAINE
SOMMAIRE :
Qui sommes-nous … ?
p.2
La Société Chrétienne au
Troisième Siècle p.3
De La Propriété p.9
Le Péché Originel p.10
La Didachè p.11
Les Belles Lettres p.12
Bref : Un Projet De
Malédiction p.13
La Tribune Du Canigou
p.14
Témoignage sur la Passion
du Christ p.16
E.MAIL :
lalettrecatholique@yahoo.fr Le Site : lescatholiques.free.f
MAI 2004 DIFFUSION GRATUITE FAITES LA CONNAITRE
PIERRE
- PAUL LE TOMBEAU DE St. PIERRE
Qui sommes-nous ?
Ce
site héberge La Lettre Catholique qui est une petite revue crée par un petit groupe d’amis,
catholiques convaincus, donc pratiquants. Ses membres, rédacteurs et
techniciens, en assument la charge bénévolement et mettent gracieusement cette
lettre à la disposition des catholiques, de tous les chrétiens et de toutes les
personnes qui le souhaitent sans aucune exclusive.
Les
raisons qui nous ont amenés à cette décision procédèrent d’un constat :
une dilution de l’identité catholique, dilution spirituelle, doctrinale,
culturelle… Le constat d’une gêne à affirmer son appartenance à l’Eglise
Catholique Apostolique et Romaine. Le but est de faire prendre conscience de
cette identité et de l’assumer tranquillement dans le respect des autres, mais
sans complexe. Pour atteindre ce but, nous proposons une diffusion doctrinale
aussi abordable que possible pour tout le monde, la découverte des richesses
culturelles qu’elle recèle, son patrimoine artistique, la redécouverte de son
histoire propre qui est en grande partie celle de l’humanité, un éclairage
évangélique et doctrinal des événements d’actualité. Les acteurs de ce site se
proposent de constituer des dossiers thématiques qu’ils mettront à votre
disposition également gracieusement.
L’esprit
de leur démarche s’inscrit dans une longue tradition chrétienne et dans le
mouvement du Concile Vatican II. Nous rejetons toute appartenance ou allégeance
à des sensibilités tel que : intégrismes, traditionalismes,
néo-traditionalistes, progressistes, néo-libéraux. Nous adhérons d’esprit et de
cœur au magistère à qui nous reconnaissons le droit d’intervenir dans les
domaines de la foi et de la morale au cœur de notre travail.
Nous
proclamons notre union au Saint Père Le Pape Jean-Paul II et à ses successeurs
légitimement élus selon le droit canon. Nous affirmons notre communion avec les
évêques et l’ensemble de la hiérarchie pour autant que ses membres soient
respectueux et défenseurs de la doctrine et sont unis au Saint Siège.
Conformément à la plus ancienne tradition, nous nous réservons le droit de
remontrance et de dispute à l’encontre de toute démarche qui ne nous semblerait
pas conforme à la doctrine ou à la rigueur intellectuelle.
Nous,
membres fondateurs de La Lettre Catholique, nous nous mettons sous la garde de
Notre Dame.
Nous,
membres fondateurs de La Lettre Catholique et de son site
‘lescatholiques.free.fr’ consacrons notre démarche à Marie Immaculée Reine de
l’Univers et nous la supplions à genoux de triompher et de régner sur notre
travail, dans nos esprits et nos cœurs.
« Ô
Marie Immaculée Reine de l’Univers, Toi qui siège dans la Sainte Trinité, nous
Te supplions d’intercéder pour nous afin de nous obtenir la grâce de pauvreté
de l’esprit et du cœur et qu’ainsi, que tout notre travail contribue au
Triomphe de Ton Cœur Immaculé et au Triomphe du Cœur Glorieux de Ton Fils,
Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai Homme. Amen ! » LA REDACTION
L’HISTOIRE DE L’EGLISE
La Société Chrétienne au IIIe Siècle
La
chrétienté dégagée de l’influence juive se développe dans l’empire
gréco-romain. L’expansion de l’Eglise est considérable, elle doit faire face à
des impératifs d’organisation interne, mais elle se doit de former, de
structurer la société chrétienne.
L’organisation :
Celui
qui postule au baptême doit impérativement suivre un cheminement de formation
intellectuelle, mais aussi une formation des vertus chrétiennes mises en
pratiques, elles vont témoigner de la réalité des motivations du postulant à
devenir chrétien. Une fois cette étape achevée, il passe à la préparation au
baptême.
On
apprend que le baptême des enfants est pratiqué dès les temps apostoliques,
plus tard il y eut des réserves pour les enfants issus de parents païens.
Dans
ce même siècle se posa le problème de la réconciliation. Quel rite ?
Comment l’accorder ? Ce sera l’objet de très durs débats où les passions
s’emporteront. Tertullien se montrera intransigeant, avec Hippolyte ils
poseront la question du renouvellement de ce sacrement : ils s’opposeront
au renouvellement, ce qui sera pour Tertullien l’un des motifs de rupture. Le
rigorisme est une vision désespérée de l’homme face à Dieu et l’aveu d’une
incompréhension de l’histoire ou de sa méconnaissance.
L’organisation
hiérarchique est fixée : l’évêque est élu par le peuple, consacré par les
évêques, le prêtre est ordonné par l’évêque et les autres prêtres, le diacre
n’est ordonné que par l’évêque, car il est appelé pour son seul service.
Il
y a dès le IIIe siècle l’ordre des diaconesses, elles sont assignées
au service de l’évêque et en complémentarité de l’action des diacres. Elles
reçoivent une forme de consécration, mais n’ont aucun pouvoir sacerdotal. Elles
remplacent l’ordre des veuves. Ce sont les futures religieuses.
Les
origines de l’art chrétien :
Jusqu’au
IIIe siècle les chrétiens offrent tout ou partie de leur maison pour
l’assemblée du culte. Mais à partir du IIIe siècle on trouve des
textes faisant allusion à des constructions consacrées au culte. Tertullien
écrit : « Notre colombe habite dans une maison simple, toujours sur
un lieu élevé, à découvert et au grand jour. » La colombe, ici, symbolise
l’église. La plus ancienne de ces constructions est celle de Dura-Europos,
antérieure à 256. Il s’agit d’une habitation transformée en église. La
basilique d’Aquilée, construite sous Constantin, succède à une maison aménagée
en lieu de culte. On retrouva des mosaïques datant du IIIe siècle.
Ce n’est que dans le seconde moitié de siècle que l’on vit apparaître les
premières fresques chrétiennes, dans les cimetières, les cryptes privées, le
baptistère ainsi que des sarcophages décorés.
En
son début la décoration chrétienne emprunte beaucoup à l’art antique païen, des
sujets bibliques sont exprimés à partir d’éléments mythologiques. L’art
chrétien a deux rôles importants souligner l’identité spécifiquement
chrétienne, surtout sur les tombes et sarcophages, puis le souci d’enseigner
par l’image, comme pour le Moyen-Age avec les cathédrales. L’art chrétien entre
dans le souci pédagogique du moment.
Les
chrétiens et la société païenne :
La
civilisation chrétienne commence au cours de ce IIIe siècle. Les
chrétiens ne se différencient pas de leurs concitoyens que par leurs pratiques
religieuses, mais aussi par leur vie morale, leur vie familiale. Le chrétien
s’investi entièrement dans la vie sociale de son temps tout en rejetant ce qui
s’oppose aux exigences de sa foi.
La
richesse n’est pas condamnée, mais il est recommandé de ne pas vivre dans le
luxe.
Les
auteurs multiplient leurs conseils moralistes, mais très vite se confrontent
deux visions celle mesurée de l’évêque de Rome et l’intransigeance de
Tertullien peu respectueux de la liberté de conscience.
Progressivement
la pensée religieuse chrétienne investit tous les rouages de la société pour en
écarter toute forme d’idolâtrie.
Eusèbe
de Césarée
Dans
ma campagne flamande, mai se distingue par une floraison généreuse, la victoire
sur le long hiver. Les jonquilles, les narcisses jettent leur dernier feu,
alors que les premières roses grimpantes s’imposent en promesse de joie dans la
haie fleurie de l’aubépine qui enclot les jardins floraux tracés au devant des
maisons qu’humidifie le fossé qui les longe. Les pâquerettes éparses osent se
parsemer sur les près, les tulipes, les glaïeuls s’impatientent, la pivoine se
laisse désirer sachant que son éclosion est fille de l’éphémère.
Mai
est aussi le mois des petites gens qui posent de petits gestes. Ils remplissent
les mains de leurs petiots pour aller fleurir la Maman des Sourires.
Le
jour prend le temps de s’arranger pour la nuit et, ces dames, revêtues de leur
robe-blouse à carreaux que recouvre leur capeline des champs, convergent d’un
pas égal vers l’image de la Mère de Dieu.
Pourquoi
ces dames, en cette période de l’année, si avenantes à mes yeux de gamin, se
dressent-elles mystérieuses et sévères en cohorte ? Alors, je les crains,
mais je ne peux m’empêcher de me laisser attirer…
Et
voilà, elles se réunissent en demi-cercle protecteur au tour de la statue de
Marie adossée au mur extérieur de l’église, au centre d’un petit enclos fleuri
que cadre une basse haie de troènes ou de buis. Et bientôt, on n’entend plus
qu’une seule parole, un seul souffle que rythme cet étrange objet qu’elles
appellent chapelet.
Pourquoi
le dernier chariot des champs ralentit-il en passant devant-elles ?
Pourquoi
les hommes, si fiers d’eux et de leur travail, lancent-ils des regards inquiets
et fugitifs ? Et les ivrognes, pourquoi font-ils un détour ?
Que
peut-il y avoir de si important pour qu’elles se réunissent malgré les charges
de la journée ? Elles donnent du temps à un mystère incompréhensible.
Qu’y
a-t-il entre ces mères et cette Mère ? Une histoire commune
d’enfant ? … Une communion d’espérance et de larmes ? Un absolu de
vie, un absolu d’amour… Oui, mais pour mon regard d’enfant, ce n’est rien
d’autre qu’un étrange secret, inviolable. Cette expérience périphérique du
sacré, du divin m’investit déjà. Je ne comprends rien, mais je sais, mon âme
fait tressaillir l’être de ma personne…
Dans
ma ville de Douai, quelques années plus tard, dans mes douze ans, rue de la
Cuve d’Or, je revois passer ces dames qui, d’un pas égal, convergent à nouveau
vers la Maman des Sourires.
Alors
que rien ne m’y contraint, je ne résiste pas à les suivre, je veux en être de
ce mystère. C’est ainsi que je me retrouve seul enfant au milieu d’elles. Et,
avec elles, je récite le chapelet aux pieds de Notre Dame de Lourde adossée au
mur extérieur de l’église, Notre Dame de l’Assomption, encore en ruine, depuis
la seconde guerre mondiale.
Certes,
je suivais le catéchisme paroissial, la liturgie me captivait. Je n’y
comprenais rien, mais elle me portait dans un lieu mystérieux, interdit, elle
m’enlevait aux autres, au désespoir.
Moi,
comme le brigand, j’entre au cœur d’une bien étrange relation. Au milieu de ces
dames, je suis chez moi. Je n’avais aucune conscience de ce que je vivais …
Mais si on m’avait interdit de m’y rendre, je n’aurai sûrement pas obéis, car
sans n’y rien comprendre, je savais qu’il me fallait y être.
Ce
n’est que quinze ans plus tard, que je comprendrais ce que j’avais vécu au
milieu de ces dames et auxquelles jamais ma mère ne se joignit …
Dieu,
en m’inspirant cette démarche, me confiait à sa Mère. Il renouvelait pour moi
ce qu’il avait fait avec Jean au pied de la Croix. Il le fit parce que,
quelques mois après, j’entrerai dans une période dangereuse et, ni ma mère ni
mon père ne pouvaient m’aider, ils étaient trop défaillants pour cette charge.
Cette
période dura quinze ans et prit fin dans la nuit du 17 mai 1977 à Nice, ma
conversion commençait. Cette ouverture se fit dans la demeure d’une dame qui
devait se révéler plus tard être un authentique suppôt des enfers. Elle mourut
sans sacrements quelques jours après avoir prononcé des paroles de blasphème
sur la Vierge Marie. Ce fut pourtant par elle, chez elle que je décidais de
répondre à la grâce qui m’était objectivement proposée, mais qui s’était
progressivement forgée dans le pas égal de ces dames qui les faisait converger
vers la Maman des Sourires…
J’ai
souvent entendu de braves personnes, y compris des prêtres dire :
« Marie refuge des pécheurs repentants … », avec la conviction que
les autres pécheurs en étaient interdits. Quelle sottise !
La
Vierge Marie n’aurait pas un amour de prédilection pour ses enfants les plus
égarés, les plus blessés ! Certes, Marie Médiatrice, Mère du Rédempteur,
Corédemptrice, est le roc tendre et viril des convertis, mais Marie est une
Mère réelle. C’est une Maman. Et, qu’elle est la maman qui n’ira pas chercher
son enfant au bord de l’enfer ? Quelle mère qui n’a pas reçu l’aveu de
l’enfant terrible et qui l’encouragera à faire de même envers le papa ?
Quelle mère n’ira pas vers le père pour obtenir une mesure clémente et qui
n’encouragera pas son enfant dans l’exécution de la punition ?
Si
Marie n’est pas le refuge et la Mère des pécheurs où demandera-t-on les secours
pour oser aller à son Fils ? Et par où passera-t-elle la clémence d’un
Dieu qui est Père ? Il n’y a qu’une mère pour faire admettre le remède
amer du médecin.
Il
n’y a que Marie pour aider à passer du péché au confessionnal.
Dans l’Evangile tel qu’il m’a été révélé de Maria Voltorta, on lit le passage qui relate le moment où Judas revient d’assister à la séance chez Caïphe. Il arrive au Cénacle où se trouve la Vierge Marie, ils se croisent : « Il sort. Il se trouve face à Marie, […]Elle a des yeux que la douleur rend encore plus semblables à ceux de son Fils. Judas rencontre ce regard [...] et avec un Oh ! Effrayé, il s’adosse au mur. « Judas !» dit Marie ; « Judas qu’es-tu venu faire ? » […] Judas s’en souvient et pousse un cri : « Judas ! » Répète Marie. « Qu’as-tu fais ? A tant d’amour, tu as répondu en trahissant ? » […] « Judas ! Judas ! Arrête-toi ! Arrête-toi ! Ecoute ! Je te le dis en son Nom : repens-toi, Judas. Lui pardonne … » Judas rejeta l’amour d’une Mère qu’il venait de blesser pour l’éternité.
Si Marie a été capable d’offrir
son aide ultime pour le salut de Judas, comment ne pourrait-elle pas accueillir
une femme, un homme chargé de toute une vie de péchés ?
La foi chrétienne, surtout
orthodoxe et catholique est une foi de proximité, d’intimité. C’est une foi si
unie de l’homme à Dieu et de Dieu à l’homme que le ciel respire avec le souffle
de l’humanité. C’est une foi où Dieu pleure avec l’affligé, il rit avec le
joyeux et même rigole avec l’insouciant …Car ce Dieu d’Abraham, d’Isaac et de
Jacob est un Dieu Incarné, un Dieu qui s’est donné une Mère, … Un Dieu de
tendresse. Comment un tel Dieu pourrait-il fermer toutes les voies de
l’Amour ? La Mère qu’il s’est donné n’est pas une Mère de parade, ce n’est
pas un simple rêve … Ce n’est pas un rêve du tout ! Alors écoutez,
entendez : » Venez les bénis de mon Père…
Venez à moi par ma Mère que je
vous ai donnée dans l’avant dernier souffle de ma vie terrestre … »
Allons ! Allons !
Reprenons le pas égal de ces dames, convergeons vers la Maman des Sourires …
Allons-y avec tout ce que nous sommes … La Vierge Marie est comme toutes les
épouses et mamans, une bonne blanchisseuse …
Pierre-Charles
Aubrit Saint Pol
… ta laïcité, France, n’est qu’un mensonge …
La chute
du bloc communiste a permis la démystification des idéologies révolutionnaires,
même s’il reste encore des dictatures, l’affaire est entendue. Le mensonge
dénoncé, l’horreur s’est rendue au jour : des millions de cadavres ;
des hommes, des femmes et des enfants seront morts pour rien. Un sacrifice inutile, dénué de tout
sens…
Malgré
tous ces évènements, la culture révolutionnaire persiste, son action
destructrice est multiforme, elle reste très active. D’autant plus redoutable,
qu’elle est non-sanglante. On assiste à un recentrage progressif de sa
démarche, elle revient à ses sources, elle vise les religions et
particulièrement l’Eglise Catholique. Il est vrai que c’est tout ce qui lui
reste de son fond de commerce et que ce fut
là toujours son objectif, qu’elle réussit plus ou moins à masquer
derrière des principes de justice et de solidarité, mais qui n’étaient que
prétextes. Ils le sont toujours.
L’acte
révolutionnaire ne fut jamais pensé en termes de droite ou de gauche, car à son
origine la révolution fut pensée selon un axe d’opposition à la religion, pas
seulement aux institutions religieuses, mais bien en terme d’opposition à Dieu.
Dieu, en tant qu’il est la référence de l’usage de la liberté de conscience. C’est
ce qu’avait parfaitement compris le cardinal Pie, évêque de Blois, sous
Napoléon III : « …la révolution n’est ni de droite ni de
gauche… » Elle est partout et en tout, rien ne lui échappe. Nous la voyons
à l’œuvre à l’occasion du film produit par Mel Gibson.
En effet,
ce film a fait sortir quelques têtes de l’hydre monstrueuse, surtout en France.
Dans les autres pays, il y a eu débat, mais un débat non idéologique et un
débat propre. En France, ce film obligea le mensonge de ceux qui votèrent la
loi de laïcité à se découvrir. Nous avons eu la preuve de l’incapacité à
délivrer le concept de laïcité de son aliénation idéologique dans lequel
restent empêtrés les politiques et les intellectuels de gauche comme de droite.
En France, la laïcité est bien un concept résolument anti-religieux et
haineusement anti-chrétien.
Au tour de
ce film, sur le fond, on entendit des propos haineux contre les chrétiens.
Certes, pour cette fois, les politiques n’ont pas chanté, ils ont laissé cela
aux autres : les associations anti-ceci, anti-cela ; ce sont surtout
les télévisions et les autres médiats qui s’en sont chargés. Les chaînes comme
M6 qui a le devoir de veiller à sa survie, ARTE qui ne semble avoir qu’une
seule constante, la médiocrité intellectuelle avec une dose vertigineuse de
mauvaise foi et une évidente dextérité dans la manipulation des esprits – elle
est une sorte de ‘fort Chabrol’ de tous les poncifs idéologiques avec un fort
concentré de membres éminents de sociétés secrètes ; que dire des deux
autres chaînes, la 2 et la 3, elles n’ont jamais brillées par un zèle
d’intégrité intellectuelle, elles restent très fortement inféodées à des sensibilités politiques qui rendent
difficile leur devoir d’objectivité, ceci est d’autant plus inacceptable
qu’elles assument un service public.
Au sujet de ce film, elles ont délibérément
dissimulé des informations qui n’auraient pas permis de polémiquer sur lui et
si elles ne les avaient pas reçues, il l’eut été dès plus sérieux qu’elles les
cherchassent puisque d’autres les ont obtenues. Informations
communiquées : « Dans le judaïsme contemporain, orthodoxe ou réformé,
on trouve de nombreux partisans du film de Gibson. Au nom de la vérité !
L’actrice qui interprète Marie est une juive pratiquante, de nationalité
roumaine, Maïa Morgenstern. Medved et Matt Drudge, journalistes réputés
défendent le film. David Klinghoffer, éditorialiste, vient de signer un article
tonitruant dans le Los Angeles Times, où il explique que les anciennes sources
juives comme le Targum de Babylone, revendiquent une part des responsabilité
dans la mort du Christ. Il cite également Moïse Maïmonide, qui revendique la
même chose dans sa fameuse Lettre aux Yéménites.
Pendant le
tournage, au sud de l’Italie, il y eut à deux reprises un accident sur le même
technicien, Jan Michelin, il fut victime de la foudre et s’en releva indemne.
On dit également qu’une petite fille sourde et muette se mit à entendre et à
parler. »
Ces
chaînes ont tout essayé pour fomenter une confrontation anti-sémite, voyant
qu’elles n’y parvenaient pas, elles s’efforcèrent de tourner ce film en
dérision et laissèrent entendre qu’il pourrait s’agir que d’une affaire de gros
sous. Hors, Mel Gibson disait il y à un an : « Ce film devra sortir.
Tant pis s’il ne peut être vu que dans des cinémas paroissiaux, fautes de
distributeurs. » Est-cela des propos d’homme mercantile ? Mais ces
mêmes chaînes, à l’occasion des films : Les Dernières Tentations du Christ
ou Je vous Salue Marie, ont tourné en dérision les chrétiens qui s’en
indignèrent…
Où se
trouve le respect de l’autre dans ces chaînes si peu soucieuses de vérité et du
sens du bien-commun ?
Depuis les
dernières élections présidentielles, il n’y a pas un jour où l’on nous parle de
citoyenneté, de tolérance, de respect et des pseudo-valeurs républicaines, mais
leur utilisation est toujours fort bien ciblée, sournoisement manipulée afin
d’entretenir un foyer de confrontation latent, il faut fortifier son
électorat ! Mais depuis des lustres, je n’ai jamais entendu parler de
respect, de tolérance envers les églises chrétiennes et surtout pas envers les
catholiques, n’est-ce pas messieurs et mesdames les animateurs de ‘L’on a tout
essayé’, je n’ai pas oublié lorsque vous sévissiez sur France Inter.
Aucune
autorité politique, judiciaire, culturelle ne s’est indignée de ce qu’aucun
distributeur français n’ait voulu distribuer le film. Il a fallu Monsieur Tarak
Ben Ammar pour que ce film soit enfin distribué, il le fit : « …Pour
lutter contre l’intégrisme… » Personne ne lui a demandé de quel intégrisme
il était question.
Comme elle
est belle la démocratie en France !
Esprits
hypocrites, sans vertu ni honneur, vous êtes les prédateurs des espoirs du
peuple. Ce peuple que vous flattez dans ses zones les plus mauvaises, ne vous
saura gré de rien… Déjà s’entend sa rage désespérée à laquelle cette fois, vous
ne pourrez peut être pas échapper.
France, ta
laïcité n’est qu’un abominable mensonge !
…de l’art
de la défausse…
Le comité
permanent de l’épiscopat de France a signé une déclaration fort troublante. Il
reproche au metteur en scène d’avoir centré le film sur la Passion, mais il n’y
a rien d’étrange là-dessus ! C’est un choix. Il n’avait nul nécessité de
refaire une vie du Christ qui peut être découverte par la lecture des
évangiles. C’est un argument de défausse,
à moins, qu’il ne s’agisse d’un aveu indirect d’échec d’une pastorale
initiée depuis 40 ans.
Il y a 25
ans, la télévision commandait un téléfilm sur la Passion de Jésus, certes il
n’était pas sanglant et il était de gauche, ce qui à l’époque faisait bon
genre, c’était rassurant, mais pour autant, on n’en fit pas tout un fromage.
Dans ce
communiqué, on lit la préoccupation d’une dérive anti-sémite. – A la demande
des frères Benlolo, le Tribunal de Grande Instance de Paris est saisi en référé
pour une interdiction de diffusion, ces frères accusent le film d’être
anti-sémite et de véhiculer des thèses révisionnistes, le juge des référés a
rejeté la plainte. - Il y a bien eu
quelques rabbins et représentants des communautés juives qui ont grondé, mais
il s’agissait de rabbins progressistes et de représentants peu pratiquants ou
athées.
Le droit
de mémoire n’est pas une exclusivité juive. Tous les hommes ont accès à ce
droit et nous chrétiens nous y avons une
obligation. Nous n’avons plus à avoir de complexe, ni à nourrir de culpabilité.
D’autant que nous ne dissimulons pas les fautes de nos ascendants et nous avons
même demandé pardon pour eux et sans rejeter la responsabilité sur les autres…
Nous ne
recouvrons pas les erreurs de nos ancêtres par un parking automobile, comme le
commanda Sharon pour le réservoir de Mamilla aux abords de Jérusalem. – En 614,
les juifs demandèrent aux Perses de les aider à reconquérir la Palestine à
cette occasion, il y eut beaucoup de victimes, pour Jérusalem, il y en eut
entre 60 000 et 90 000, il y eut beaucoup de prisonniers, que les juifs de
Palestine rachetèrent aux Perses qu’ils
massacrèrent au nombre de 60 000 tous enterrés au Réservoir de Mamilla. Pour
eux l’archéologue juif, Ronny Reich, écrit : « Ils ont été
probablement vendus au plus offrant. Selon certaines sources, les captifs
chrétiens du réservoir de Mamilla furent achetés par des juifs et mis à mort
sur-le-champ. » Le professeur d’une Histoire Juive d’Oxford, Henry Hart
Milman, d’écrit la même chose en termes plus rudes. Monsieur le Premier
ministre Sharon s’opposa aux fouilles archéologiques et fit couvrir le site par
du goudron, un parking. Nous chrétiens et, surtout les catholiques, nous
n’avons pas peur d’affronter l’histoire.
Dans le
communiqué de l’épiscopat, il se dégage cette impression bien connue qui
consiste à botter en touche aux dépends des catholiques, comme si nous devions
nous excuser d’être chrétiens, qu’il nous fallait minimiser notre identité
religieuse, rougir d’avoir pour honneur d’être du Christ et de l’Eglise.
Quand donc
se lèvera-t-elle cette nouvelle génération de pasteurs et de clercs qui ne
rougiront plus d’être ce qu’ils sont ? Qui ne nous jouerons plus le grand
air des vieilles filles, au passé incertain, subitement exposées à la lumière
d’une fête paroissiale ?
Pourquoi
s’étonnent-ils de la violence du film, n’ont-ils jamais lu les textes sacrés,
les livres des prophètes ?
Entrer
dans la vie n’est pas rassurant, croire en Dieu non plus, être chrétien encore
moins et être de l’Eglise Catholique c’est totalement inconcevable…Si vous en
êtes encore là, messieurs les évêques, clercs et laïcs, c’est que peut être
vous devez encore sucer votre pouce ! A moins que vous ne soyez si
compromis avec l’esprit du monde et ses sociétés secrètes anti-chrétiennes que
vous ne pouvez plus parler, que très modérément, ni vous réclamer avec force
d’être du Christ. Certes, il serait plus confortable d’être d’un Christ qui ne
soit pas crucifié et surtout pas Ressuscité et encore moins dans l’Eucharistie
et si possible pas d’une Mère Immaculée et Vierge avant et après, ce serait
tellement plus rassurant. Le monde vous en saurait gré. Vous qui l’aimez à ce
point que vous en acceptez les considérations honorifiques. Vous n’avez guère
de scrupules à échanger la Croix du Christ contre la Croix de la Légion
d’honneur des mains d’un personnel politique qui ne survit que par la
multiplication de lois contre nature, contre Dieu et donc contre la dignité et
la liberté de l’homme. Comment faites-vous pour dormir ? Que faites-vous
des martyrs et des confesseurs d’aujourd’hui ? Vous souriez sans
doute !
Ne vous
étonnez pas que votre témoignage soit aimablement ignoré de ceux qui vous
décorent et rejeté sans ménagement par le peuple qui ne croit plus en la sincérité
de vos paroles. Que vaut votre témoignage, vous qui, en acceptant ces
décorations trempées dans le sang des enfants à naître, cautionnez ce personnel politique et sa
politique ? De quel prix paierons-nous vos décorations nous, simples
membres du corps de Christ ? Vous êtes de moins en moins identifiables de
l’esprit du monde.
Que
faut-il que nous fassions pour mériter des pasteurs et des clercs humbles,
pauvres en esprit, au service de l’Evangile sans compromission ?
Quand
aurons-nous enfin des évêques soucieux d’êtres simplement de Bons
Pasteurs ?
Que de
souffrances nous faudra-t-il encore supporter pour obtenir cette grâce ?
Puisse Marie, Mère du sacerdoce, en ce doux
mois de mai, vous obtenir la grâce de la conversion de vos intelligences et de
votre cœur. Amen ! Théodulf
Soplataris
Les sites recommandés :
catholiquedu.net
eschatologie.ifrance.com
mauditepedophilie.free.fr ; jesusmarie.com
St. Joseph Travailleur
DOCTRINE SOCIALE
« Tu
gagneras ton pain à la sueur de ton front … »
Le travail est une action de grâces pour un chrétien
qu’il adresse à Dieu pour le don de la vie. Il lui est reconnaissant de
l’appeler à participer librement à sa gloire.
Le
travail est un élément constitutif de la dignité de l’homme. Sa pénibilité est
liée au péché originel, événement historique.
Le
péché originel a blessé toute la création, tout de l’humain, donc sa société.
On n’ échappe pas à cette blessure. Les épreuves induites par le travail sont
une école d’humilité, des occasions de sanctification. C’est tout le contraire
d’une aliénation comme on veut nous en persuader.
Le
travail permet d’affirmer notre personnalité, de surmonter le sentiment natif d’insécurité qui se trouve aggravé par
le boulevard des appétits, la conjonction de ces données a fait naître le désir
d’appropriation, le besoin de posséder…
La
propriété n’existe pas, dans l’absolu du moins, pour nous chrétiens, car nous
considérons que tout ce qui existe est de la main de Dieu et nous percevons
donc l’homme comme un gérant de propriété plutôt qu’un propriétaire. Cette
perception est d’autant plus forte que tout ce qui est soumis aux lois du
volume, de l’espace et du temps est appelé à disparaître, tout comme notre vie
charnelle. La matière n’est en aucune façon une fin en soi.
Dans
cette logique, la propriété n’est pas une nécessité, mais elle n’a rien de
fautif et il n’est pas immoral de posséder.
L’homme
du péché originel a perdu une certaine qualité de perception physique et
spirituelle, face à l’immensité de la création, aux espaces dont il n’a plus
qu’une perception parcellaire. Il a un besoin obsessionnel de se rassurer, de
se limiter dans l’espace, un espace souvent visuel et affectif. Et comme il
importe que l’homme ne joue pas faussement à l’ange et que Dieu tient compte
des faits, il admet et La propriété est un mal, moindre selon sa place,
mais elle reste un mal même si elle peut
être momentanément nécessaire.
Dans
la perspective de l’homme en marche vers sa rédemption, la propriété est toutefois légitime, elle est partie
intégrante des besoins naturels auxquels on doit avoir accès. La possession est
une contribution élémentaire à la nécessité de l’affirmation de soi face à
l’autre. C’est un facteur d’équilibre, une protection défensive, un repère
constitutif du tracé géographique à l’intérieur de l’univers proche que l’on a
besoin de définir. La propriété, dans l’ordre de l’esprit d’écrit plus haut,
contribue à la maîtrise des angoisses liées à l’existence… La remettre
autoritairement en cause, selon le mode culturel de la société, est
attentatoire à la dignité de l’homme, dans la mesure où cette propriété sera
dans l’ordre de la nécessité et le fruit du travail ou d’un héritage
qu’entretient le travail.
Je
travaille, avec le fruit de mon travail j’acquière une maison, ce bien est
légitime et ne devrait pas m’être enlevé, une fois acquis de plein droit. Il ne
devrait pas être aliénable par des activités vénales comme les spéculations et
les jeux…
J’hérite
de la maison de mon père que je maintiens en ma propriété par le fruit de mon
travail, ce bien là est légitime de la même manière que si je l’avais acquis
par le travail.
J’accrois
le fruit de mon travail par pratique spéculative, boursicotage et autres… Cette
par là de fortune n’a pas la même légitimité que l’autre, elle peut m’être
enlevée, taxée, car même si cette part de mon bien est légale, elle est une
défaillance morale, car il ne convient pas, de cette manière, de s’enrichir de
la sueur d’autrui.
J’hérite
de ma tante Ursuline, c’est un bien légal mais à la légitimité relative, il
peut et doit être taxé, aliéné en partie, car il n’est pas un lien directement
lié pour moi au travail. Sauf, s’il entre directement dans la vie économique et
sociale.
Il
est dans les attributions du législateur de réguler l’accession à la propriété
et de limiter l’accumulation des biens à moins que ces biens soient directement
impliqués dans la vie économique et sociale.
L’accès à la propriété impose un ordre de priorités qu’ordonne la nécessité toujours relative des besoins. Etre propriétaire d’une maison principale, d’un bijou, d’une voiture, d’un outil de travail, d’un bien de rapport n’est pas d’un même ordre de priorité et qu’importe si, sur le plan légal, toutes ces propriétés sont légitimes. Tout le monde, par le fruit de son travail, devrait pouvoir accéder à la propriété de sa maison principale et de son outil de travail qui va du simple marteau au diplôme le plus élevé.
Je
suis riche, j’investis dans l’immobilier, je loue des appartements, des
maisons, le locataire, dans un cadre juridique déterminé, devrait pouvoir, s’il
le désir, se rendre acquéreur de l’habitation qu’il loue sans préjudice du
capital investi par le loueur. Ce mode de partage des richesses est
parfaitement compatible avec la notion de propriété et l’exigence des
équilibres sociaux-économiques.
Dans le cadre spécifique des
H.L.M. cette approche de la propriété devrait favoriser le respect des biens,
et une stabilité dans le travail d’insertion. Les milieux les plus fragiles
devraient pouvoir en bénéficier, ce qui pourrait apaiser bien des peurs
empiriques, détendre les tentions sociales. L’accession à la propriété de la
résidence principale pour tous est un palier de justice sociale plus important
et plus impératif que les 35 heures.
Cet
exposé démontre, s’il en était encore besoin, que l’exigence de justice est un
impératif qui n’a besoin que de bon sens, donc de courage et surtout pas d’idéologie…
A
suivre… Sully-Colbert
… JE SUIS LE
CREATEUR …
RIEN DE CE QUI
EXISTE,
N’EXISTE EN DEHORS
DE MOI
(
L’Eternel Dieu dit au serpent : « Puisque tu as fait cela, tu es
maudit entre toutes les bêtes et tous les animaux des champs ; tu ramperas
sur le ventre ; tu mangeras de la poussière pendant tous les jours de ta
vie.
J’établirai
une inimitié entre toi et la femme, entre ta progéniture et la sienne ;
celle-ci t’écrasera la tête et lui blessera le talon. » Gen. III v.14 à
15)
1 –
L’Eternel Dieu dit au serpent : […] Tous les jours de ta vie.
Dieu
n’entre pas en discussion avec le serpent(Lucifer), celui-ci ne peut pas se
justifier, car son intervention dans le temps n’est que le prolongement de son
existence dans une éternité de blasphème. Ici l’intervention de Dieu est celle
d’un juge qui rappelle au sujet son état de condamné et à l’inverse d’Adam et
Eve lui ne discute pas avec le mal, la leçon pédagogique continue…
Mais plus
encore, Dieu reprend ses droits : « … Je suis le Créateur… »
L’ordre naturel et spirituel est rétabli, amère défaite pour l’Accusateur.
Le
changement physique que subit le serpent comme sanction pour s’être prêté au
pouvoir du Démon a son pendant dans le récit du figuier condamné. Dans les deux
cas Dieu rappelle qu’il est souverain que tout lui est soumis et que l’homme
juste n’a rien à craindre car Dieu est le début et la fin de tout. Dans
l’épisode du serpent et du figuier Dieu réaffirme que les ordres de la création
sont dans sa main et ils illustrent la blessure du créé qui se retourne contre
l’homme. La création aussi aura sa rédemption.
L’humanité par sa
désobéissance originelle a blessé l’intégralité de la création. Le péché
originel est bien un événement historique de portée cosmique, le nier revient à
nier la valeur de la Rédemption. C’est la considérer comme un doux rêve. Tout
est frappé de mort, l’hostilité s’établit dans les ordres de la création, il
n‘y a plus qu’une communion blessée et distendue entre l’homme et son
environnement. Les relations entre l’homme et la nature sont des rapports de
force et à cette situation, il ne sera proposé qu’une pratique de vie celle des
Béatitudes.
2 –
J’établirai une inimitié […] tu lui blesseras le talon.
En général
la femme comme l’homme ne s’approche pas des reptiles, ils leur répugnent, il
se pourrait qu’il s’agisse ici d’une preuve psychologique de l’historicité du
péché originel. Chez la femme cette réaction est plus sensible, plus radicale,
peut être à cause e sa maternité qu’elle veut instinctivement protéger. Il est
possible que cette peur se relie à une peur initiale découlant de la faute
originelle qui ne peut être dépassée que
par l’amour de charité tant envers Dieu qu’envers son prochain. C’est
l’amour qui guérit.
Cette peur ontologique
révèle le droit préternaturel que Lucifer a sur l’homme naturel, droit de
justice que Dieu lui-même ne conteste pas mais dont il proposera la délivrance
à ceux qui voudront bien accueillir le sacrifice d’amour de son Fils Unique.
Lucifer a
deux sortes de progénitures, celles des anges déchus, progéniture de l’esprit,
il en est le père ; il y a celle de l’esprit qu’il engendre dans la génération
humaine, engendrement qui ne peut se faire qu’avec l’accord de l’être humain.
Ces deux générations malfaisantes continueront de s’opposer entre elles et de
s’opposer à la génération des enfants de Dieu, les enfants selon la grâce,
jusqu’au Jour du Seigneur. La certitude du triomphe des enfants de Dieu ne leur
vient que de la Promesse de Jésus-Christ sanctionnée et confirmée par la
victoire de la Crois, une victoire de pauvre.
La victoire du chrétien est
celle de la fermeté dans le témoignage et la non moins douce et exigence de
soumettre pauvrement à la volonté de Dieu, de faire corps avec elle. C’est la
proposition unique de Jésus sur la Croix. Proposition radicale, irréductible
qui ne souffre aucune compromission.
La défaite
définitive de Lucifer est inscrite dans sa propre chute et confirmée par l’aveu
d’Adam et Eve. Son droit sur la génération humaine se porte sur tous ceux qui
ne sont pas baptisés et sur ceux qui quittent la vie chrétienne de libre
propos. Droit qui s’étend à tous les ordres de la création.
La part de
l’homme dans la Rédemption n’est pas extérieure à celle réservée au Christ, il
est avec lui à l’agonie, à la flagellation, porteur de sa Croix et sur la
Croix…
La
victoire de l’homme juste uni au Christ est identique à celle du Christ, une
victoire et un triomphe de pauvre.
Désiré
Wasson.
(commenté
par P.C. Aubrit Saint Pol)
IX, 1. Pour ce qui est de l’eucharistie, rendez grâces ainsi :
2. D’abord sur le calice :
Nous
te rendons grâces, notre Père,
Pour
la sainte vigne de David ton serviteur,
Que
tu nous a fais connaître par Jésus ton serviteur.
- A toi la gloire pour les siècles.
3. Puis, sur le pain rompu :
Nous te rendons grâce, notre Père
Pour la vie et la connaissance
Que tu nous a fait connaître par Jésus ton serviteur.
- A toi la gloire pour les siècles.
4. Comme ce pain rompu, d’abord dispersé sur les montagnes, a été recueilli pour devenir un.
Qu’ainsi ton Eglise soit rassemblée des extrémités de la terre dans ton royaume,
Car à toi appartiennent la gloire et la puissance ‘par Jésus-Christ’ pour les siècles.
(Sur cette prière eucharistique deux théories
s’affrontent : la première suppose qu’il puisse s’agir d’un vieux rituel
juif célébrant la solennité d’un repas communautaire ; la seconde
considère cette prière comme un authentique rituel de célébration
eucharistique. Nous privilégions cette seconde théorie, car le ou les
rédacteurs de ce livre sont préoccupés par la nécessité de rompre tout lien
avec les traditions juives, cette démarche correspond parfaitement l’exigence
du second siècle. Le bon sens est rarement éloigné de la vérité.
Dans l’Ancien Testament la vigne est souvent
utilisée comme le symbole d’une certaine communion entre l’homme et son
Créateur.
Elle
est un symbole de vie, de joie, de bonheur de l’âme, mais c’est aussi une
dramatique, une culture du sacrifice, le Christ s’en servira pour annoncer son
sacrifice et pour illustrer la vie des sauvés. Elle est l’une des images clefs
de la Nouvelle Jérusalem. Du renouveau de la vie spirituelle pour les appelés
et pour l’unité du corps de l’Eglise qui est le corps du Christ.
Le
terme de serviteur est une image très forte de celui qui fait la volonté e Dieu
son Père, lui-même sera identifié au Serviteur Souffrant. « … Voici Père,
que je viens faire ta Volonté… »
Si
le pain consacré est bien le corps du Christ-Jésus, il est aussi le corps de
l’Eglise, symbole de l’unité accomplie. C’est dès le début la grande
préoccupation des chrétiens.
Le
vin et le pain réunissent tout le travail de l’homme sur cette terre, c’est
aussi pourquoi l’eucharistie est l’ultime point de la journée de l’homme de
Dieu, c’est vers elle que tout de l’homme converge et c’est d’elle que tout de
Dieu descend sur l’homme, le pauvre de Yahvé. C’est aussi le point où Dieu
renouvelle sa création.)
5. Que personne ne mange ni ne boive de votre eucharistie, si ce n’est les baptisés au nom du Seigneur ; car c’est à ce sujet que le Seigneur a dit : « Ne donnez pas ce qui est saint aux chiens. » (Mt. 7, 6)
(On ne
peut approcher l’Eucharistie qu’à la condition d’être baptisé, être reconnu par
Dieu le Père au travers de son Fils. Mais dans la continuité de la vie
chrétienne, il faut être en état de grâces pour s’approcher de la table
eucharistique, c’est à dire de ne pas être en état de fautes majeures qui vous
coupent de la grâce donc de Dieu. Il importe donc de fréquenter souvent le
sacrement de confession, au moins une fois par mois.) ( à suivre…)
SERMON POUR LE LUNDI DE PAQUES (extrait)
« Fils des hommes, jusques à quand ces cœurs lourds ? Pourquoi aimer la vanité et chercher le mensonge ? » Ps. 4 v.3 Quel est le mensonge que vous cherchez ? Je vais vous le dire. Vous voulez être heureux, je le sais. Citez-moi un homme quel qu’il soit : voleur, criminel, débauché, malfaisant, sacrilège, souillé de tous les vices, chargés de toutes les turpitudes et de tous les forfaits, qui ne veuille pas être heureux. Je le sais bien, vous voulez tous vivre heureux. Mais qu’est-ce qui fait le bonheur de l’homme ? Cela vous ne voulez pas le chercher.
Tu cherches l’or, parce que tu penses que l’or te rendra heureux…Pourquoi chercher le mensonge? Pourquoi veux-tu en ce monde une position élevée ? Parce que tu penses que l’estime des hommes et les fastes du monde te rendront heureux. Mais les fastes du monde ne rendent pas heureux…Pourquoi chercher le mensonge ? […] ; mais rien de terrestre ne pourra te rendre heureux. Pourquoi ne cesses-tu de chercher le mensonge ?
Qu’est-ce donc qui te rendra heureux ? »Fils des hommes, jusques à quand ces cœurs lourds ? » Vous ne voulez pas avoir le cœur lourd et vous le chargez du poids de la terre ! Jusques à quand les hommes ont eu le cœur lourd jusqu’à ce que le Christ vînt, jusqu’à ce que le Christ ressuscitât. […] Pour être heureux vous cherchez des biens qui rendent malheureux. Vous vous trompez dans votre recherche, ce que vous cherchez est mensonge.
Veux-tu être heureux ? Si tu le veux, je vais te montrer comment être heureux. Suis bien. […] Sachez…Quoi donc ? « Que le Seigneur a magnifié son saint. » Ps.4 v. Le Christ est venu vers nos misères : il a eu faim, il a eu soif, il s’est fatigué, il a dormi, il a fait des miracles, il a enduré la souffrance, a été flagellé, couronné d’épines, couvert de crachats, souffleté, il a été fixé au bois, blessé par la lance, déposé au tombeau, mais, ressuscitant le troisième jour, finie la souffrance, morte la mort ! Aussi fixez votre regard sur sa résurrection, car « il a magnifié son saint », au point de le ressusciter des morts et de lui donner la gloire de siéger à sa droite dans le ciel.
Il te montre par-là ce que tu dois goûter, si tu veux être heureux. Ici tu ne peux pas l’être. Dans la vie d’ici, tu ne peux pas être heureux. Ici tu ne peux pas l’être. […] Si le Christ a trouvé le bonheur ici, tu l’y trouveras toi aussi. Ce qu’il a trouvé dans ton pays de mort, écoute-le. En venant ici d’un autre pays, il n’a pu trouver que ce qu’il y a ici en abondance : peines, douleurs et mort ; […] Mais il t’a invité à sa table magnifique, à sa table du ciel, à sa table des anges où il est lui-même le pain. Descendant chez toi et trouvant le malheur dans ta pauvre maison, il n’a pas dédaigné de s’asseoir à ta table, telle qu’elle était, et il t’a promis la sienne. Que nous dit-il ? […] Il a pris ton malheur, il te donnera son bonheur. Oui, il te le donnera. […] C’est comme s’il nous disait : je vous invite à ma vie, là personne ne meurt, là se trouve le vrai bonheur, là la nourriture ne se corrompt pas, là elle refait et ne manque pas. […] Maintenant donc que nous vivons dans cette chair périssable, mourons avec le Christ, en changeant de vie. Vivons avec le Christ en aimant la justice. Nous ne trouverons pas le bonheur, si nous n’allons pas vers lui, qui est venu à nous, et si nous ne commençons pas de vivre avec lui, qui est mort pour nous.
Bref : Le gouvernement Raffarin prépare un projet de loi punissant l’expression de la morale chrétienne qui désapprouve les actes homosexuels.
« Les actes d’homosexualité sont intrinsèquement désordonnés. Ils sont contraires à la loi naturelle. Ils ne sauraient recevoir d’approbation en aucun cas. » Catéchisme de l’Eglise catholique – 2357 Le cardinal Ratzinger rappelle : « Lorsqu’on est confronté à la reconnaissance juridique des unions homosexuelles,[…] on doit s’y opposer de manière claire et incisive. Si tous les fidèles sont tenus à s’opposer à la reconnaissance juridique des unions homosexuelles, cette responsabilité incombe en particulier aux hommes politiques catholiques en raison de leur charge propre. Le parlementaire catholique a le devoir moral d’exprimer clairement et publiquement son désaccord et de voter contre ce projet de loi. » Un catholique peut-il rester dans un parti qui soutiendrait ce projet de loi et d’autres lois comme celle dite de bioéthique qui autorisera, par un tour de passe-passe juridique, le clonage humain ? Cette question pour un catholique, face au gouvernement de la cité, se pose d’urgence et douloureusement. Nous en traiterons prochainement.
Désiré Wasson
La Tribune du Canigou
L’action citoyenne à
Perpignan…
: « - Cher ami, croyez-m’en si vous voulez, mais la société des hommes raisonne comme une cloche fêlée…
: - Qu’avez-vous appris ? Vous êtes sur le point d’avoir un fou- rire !
: - Oui, j’ai pris le parti d’en rire ! Que voulez-vous, l’absurdité atteint des sommets impressionnants ! C’ est presque du surréalisme.
: - A ce point ! Je me suis absenté. L’un de vos fils aînés, le patriarche d’Orient m’a fait mander, il voulait mon conseil au sujet de la présence de sa descendance en Palestine, terre de sang. Il a décidé de l’y faire demeurer.
: - Dans cette région si tourmentée, nous avons un rôle de consolation à tenir auprès des enfants. Ah, voici maître Chien ! Il va vous raconter l’aventure.
: - Salut la compagnie !
: - Nous vous attendions, mon ami ! Vous êtes plus amène de raconter l’aventure du Boulevard Clemenceau à Perpignan.
: - Il serait sage de manger un peu de foin, cela prévient le fou-rire.
Figurez-vous, figurez-vous !
Un brave homme, remontant ce boulevard, aperçut une vieille dame, au-delà de ses 80 unités, circuler avec un déambulatoire au milieu de la chaussée. Tout le monde l’observait, mais personne ne réalisait le danger de cette situation. On assistait, semblait-il, à la projection d’un film de Charlot.
Ce brave se précipita pour secourir cette vénérable dame, égarée. Elle prit son intervention pour une contrariété, car elle voulait prendre l’autobus pour une destination tout à fait improbable. Il obtint de lui faire prendre le trottoir. Puis, la faisant surveiller par quelques piétons, il entra dans un magasin afin d’appeler les secours. Ce magasin s’y refusa. C’est une brave gitane qui lui tendit son portable. Il se trouva en communication avec le standard des pompiers.
Et là, le ciel catalan se déchira pour précipiter ce brave homme sur la scène du théâtre d’André Breton.
Imaginez la scène : cet homme bloquant, par le moyen de ses jambes, le déambulatoire, la vieille dame s’indignant de ce qu’on la contrariait en ne la laissant pas aller voir son médecin, donnant manifestement des signes d’absence cérébrale. Et lui, le téléphone à l’oreille, expliquant au standardiste l’urgence de venir secourir une dame qui s’était échappée de son hospice et qui risquait de mettre sa vie en danger et celle des autres.
Le standardiste lui posant toute une série de questions fortes étranges : « - saigne-t-elle de la tête, peut-elle marcher, a-t-elle tous ses esprits, comprend-elle ce qu’on lui dit ? » Et, d’autres questions plus pointues, si bien qu’il en vint à se demander, s’il ne fallait pas passer son bac pour porter secours à autrui ? Alors que le standardiste n’avait qu’à comprendre qu’il fallait envoyer une voiture pour raccompagner cette dame à son hospice, il continuait de poser des questions : « cette dame voit-elle, s’agit-il d’un homme… ? » Et le secourant renouvelant sa demande avec quelque empressement, s’entendit répondre : « …ne vous énervez pas, parlez calmement… » Tandis que la dame s’efforçait de contourner l’obstacle pour aller voir sa nièce… Sous l’indifférence polie des piétons qui se demandaient si cet homme ne leur jouait pas du « Lafesse ». Alors, devant l’entêtement du pompier standardiste, sous le regard étonné et silencieux des passants et la pression nerveuse qui montait en lui, après un effort persévérant pour convaincre de venir au secours de cette dame, on entendit, venant des profondeurs de la générosité et de la stupeur face à tant de stupidité, un tonitruant : « Eh, merde ! » Qu’une automobiliste en cala son moteur ! La vieille dame reprit son cheminement incertain, il rendit le téléphone à cette brave gitane médusée, et reprit le cours de sa vie suant à grosses gouttes et méditant sur l’acte citoyen. » R. Lull
TEMOIGNAGE SUR LA PASSION DU CHRIST
Nous avons donc vu le film. Personnellement je l'ai visionné 8 fois, en esprit de solidarité vis à vis de ces innombrables éminences qui l'ont commenté... sans le voir, sans le ‘re-voir’, sans le ‘re-cevoir’. A mon avis? Un chef d’œuvre. Un puits symbolique de communication de l'Amour divin.
Avez vous remarqué par exemple:
- Que le démon, joué par cette fille de chanteuse italienne, faisait
successivement sortir de lui l'antique serpent qui est Satan à Gethsémani pour approcher la faiblesse du Christ, puis: Le colérique Mammon qui terrorise Judas face à Jésus "pendu" en face de lui au torrent du Cédron, puis: Le démon de Malédiction (Kalin) qui mord et re-mord les replis de l'ego qui le poursuivent jusqu'au Champ du potier, puis: Les mouches de Béelzébout pour le pousser à la mort éternelle, puis: Asmodée dans ses bras, Prince de la luxure, à la flagellation pour posséder de rage les bourreaux, puis : Le démon, lui-même Lucifer pour suivre en contre-Marie le chemin de la Croix sur le mauvais larron le corbeau de l'aveuglement, le Baphomet des
ténèbres.
- Que les "flash back" lisent la Passion comme un Sacrifice eucharistique: La table de la Cène quand le charpentier du temple taille la croix. Le lavement des pieds de la Cène, "pour que vous soyez entièrement purs" devant les pieds ensanglantés du flagellateur,
Les linges de l'Autel pour recueillir le Précieux Sang, le lavabo à la Condamnation de l'offertoire de Ponce Pilate, la Préface des rameaux pour le Chemin de Croix, la montée vers La Jérusalem et la Montée sur le Calvaire, Hoshannah et Sanctus! La béatitude du sermon sur la Montagne quand il y arrive, 'un seul corps avec ‘Simon de Cyrène', pour pardonner les ennemis, le Grand Prêtre et la Victime sont Un, au flash back sur le Bon Pasteur qui donne sa Vie: tel est le Nouveau Sacerdoce, le dévoilement du Pain sur le calice quand on le dépouille de ses vêtements. La Main gauche clouée pour réparer les actes d'amour que nous n'avons pas faits. La Droite représente la Foi:"croyez en Moi". Jésus y répare les fautes contre la vie théologale et l'Ajustement au Père. Les pieds réparent les fautes contre la ferveur et la Sainteté où Jésus crie sa consécration dans le pardon : Jésus est élevé comme à l'Elévation, Marie se lève avec Lui. La goutte d'eau à la purification fait trembler notre chair qui communie et brise le voile du 'Temple' de notre Corps Marie porte Jésus mort en ses bras: par Lui, avec Lui, et en Lui, à Toi, Père
Tout-Puissant tout honneur et toute Gloire.
- Que les paroles de Jésus qui ne sont pas dans l'Evangile sont prises presque toutes dans l'Ancien Testament: Les Psaumes 141 et 56 à Gethsémani: admirable! "Je suis prêt, Mon Dieu, je suis prêt'; 'Voici ton serviteur, Fils de Ta servante!' à la flagellation. L'étonnante parole à Marie au chemin de croix: MERE, VOIS,JE FAIS TOUTES CHOSES NOUVELLES!!( Isaie 43, 19 ) Le Psaume 21 sur la Croix: Eloi, Eloi, lama sabachtani!
- Que l'Eglise y est symbolisée en permanence à travers: Les pierres et le roc d'impuissance des disciples au Mont des Oliviers...Les larmes de contrition de Simon-Képha et de l'acquiescement de Marie à la condamnation et à l'accomplissement: Amen
Le recueillement du Précieux Sang du Christ pendant le Couronnement,
puis: Le Coupable Barrabas libéré à la place de l'Innocent... et le Prêtre sacrificateur désignant le Bouc émissaire... Les âmes largement ouvertes à la Présence de la Grâce (Véronique, "Véritable-Icone" de l'Image-Ressemblance de Dieu )... Simon de Cyrène, un seul Corps mystiquement avec Jésus sous le poids du péché du Monde à porter jusqu'au bout... A son départ, au Golgotha, l'Eglise réapparait avec la Trinité fidèle des deux Marie et de Jean... Dismas qui reprend le révolté, vit aujourd'hui du Royaume, dévoile à la synagogue que Jésus prie pour elle et lui pardonne.
Le Suaire Témoin et Tabernacle de la Résurrection...
Bonne et vivifiante vision de cette réalisation de la prophétie d'Isaïe 52:10, un verset décrivant l’impact qu’allait avoir la Passion du Serviteur Souffrant: Dans tous les peuples, ils verront de leurs yeux la rédemption de notre Dieu.
Il est vrai le contexte de ce verset colle parfaitement avec la mission de Mel Gibson…
De grand cœur aux Passionnés de la Passion… Père Nathan, voir mon site
http://catholiquedu.free.fr/code_secret/gibbsss%5B1%5D.doc