La lettre

catholique n°8

SOYEZ FIERS D’ETRE DE L’EGLISE CATHOLIQUE ROMAINEAPPOSTOLIQUE

 

LE DEVOT CHRIST – PERPIGNAN

 

SOMMAIRE :

Bienvenue Monseigneur …    

L’Occident sous Sévère

Le sens de notion de base

La Didachè

Le Péché Originel n°8

J. B. Aristide

Le Terrorisme

Le Chômage …

Prières pour ces temps ci …

PASSION …

 

 

E.MAIL : lalettrecatholique@yahoo.fr                      SITE : lescatholiques.free.fr

 

 

 

 

AVRIL 2004 – diffusion gratuite – FAITES LA CONNAITRE

 

JEAN LE BAPTISTE

 

 

Eglise de Perpignan-Elne réjouis-toi !

Ton Dieu t’a envoyé un père !

 

Monseigneur André Marceau, vous êtes le bienvenu en cette terre de France et Catalane, si singulière, à l’histoire vivifiée par ses enfants terribles, enfants d’amour, enfants-tonnerres.

Vous, en terre catalane !

Terre cernée par les Corbières, la Cerdagne, les Albères et, par la mer antique qui porta et berça les œuvres les plus élevées de l’esprit humain qu’anima diversement le souffle de Dieu.

Méditerranée, tu portas en écho le murmure ironique de Socrate, l’agilité flamboyante de Platon, la rigueur montagnarde d’Aristote. Tu soutins les plus grandes quêtes de l’histoire de l’homme.

Entendez-vous, entendez-vous ?

La vague rapporte sans cesse la parole austère de Paul et les sanglots amers de Pierre au lever du jour.

Ecoutez, écoutez !

La brise assisienne porte sans se lasser  le doux reproche du petit François : « … l’amour n’est pas aimé ! … »

Laissez le charme de l’écrin catalan vous séduire avec son ciel gracieux, coiffé d’un bleu égéen.

Terre de cocagne, elle saura vous sourire comme une jeune fille égarée dans ses vignes, elle court le sillon vers Rome et, s’arrêtant soudain, inquiète d’un nouvel horizon, Jérusalem… Elle attend son époux !

Monseigneur, si Aquitain vous êtes né, laissez-vous renaître catalan. Du Jardin de Marie, soyez le jardinier d’excellence.

Bienvenue, bienvenue, en ce Jardin de Marie !

Dieu agît souvent par une Providence malaisée à comprendre. Elle nous fut bien sévère. Une année à attendre que Dieu nous témoigne son amour paternel. C’est ce qu’il a fait en vous envoyant à nous comme le signe vivant de sa mémoire aimante.

Votre présence, au milieu de cette famille de peuple, manifeste la Première Personne de la Trinité. Le signe du Père !

Aidez-nous à retrouver le chemin du cœur paternel de Dieu. Ne s’affirme-t-il pas par la divine pédagogie des Dix Commandements qu’il vivifiera au Jourdain : « …Celui-ci est mon Fils bien aimé, écoutez-le… » Et ce Fils accomplira le Décalogue : « Tu aimeras Dieu de toute ton âme (…) et ton prochain comme toi-même ? »

Redécouvrons avec vous la paternité divine qui gît ombrée et souillée en notre église.

Monseigneur, la terre catalane est notre génitrice, notre matrice. Vous manifestez la Deuxième Personne de la Trinité. Le signe du Fils !

Il n’est pas de Fils qui ne renvoie à la mère. Redécouvrons avec vous le cœur maternel de Dieu qui se révèle dans l’icône de la maternité virginale de Marie. Nous désirons le voir, le toucher, l’entendre, lui, qui gît blessé dans les entrelacs des esprits du monde…

Nous avons faim, faim de compassion, de consolations, de caresses, de sens pour nos souffrances, pour nos larmes, nos gémissements, nos suffocantes angoisses…

Montons avec vous la montagne des Béatitudes. Dites-nous, que nous avons raison de sourire, derrière nos accablements, à une promesse d’amour infini ?

Monseigneur, vous allez ensemencer notre terre, qui longtemps fut comme ma terre de Flandre généreuse de ses enfants… Vous manifestez la Troisième Personne de la Trinité. Le signe du Saint Esprit !

Y-t-il une mère possible sans enfant, sans enfantement ? Eclairez notre clair-obscur afin que nous retrouvions le chemin de la vie, sans rien en mesurer ni retenir…

Ne nous grondez pas d’être des parents imparfaits, mais soyez avec nous près de nos berceaux.

Avons-nous raison de relever le défit blasphémateur d’un monde qui ne sait plus accueillir le sourire d’un petit d’homme ? Promesse d’avenir.

Assurez-nous qu’au sein de notre église catalane, notre descendance trouvera un bon accueil, car elle est signe de notre richesse et de notre pauvreté. Beaucoup n’ont qu’elle à offrir à Dieu… Avons-nous raison de ne pas mesurer le don de la vie ?

Monseigneur, c’est aussi dans le creux suant des reins du vigneron, du pêcheur, du cultivateur, du viticulteur, du jardinier, du maçon, du chocolatier, du boulanger, de la mère qui enfante, dans l’écho tonnant du cri silencieux de l’enfant à naître que l’on tue, dans les pleurs de l’enfant profané, dans ceux de la femme battue, dans ceux du drogué, dans ceux de l’exclu que vous venez d’être appelé à l’épiscopat. Vous êtes pour nous ! Et, c’est tout eux votre peuple !

Vous voici évêque, épiscope, surveillant, gardien sans titre de propriété de la doctrine, de la Révélation, de notre foi en Jésus-Christ. Vous êtes, de nos âmes, le pourvoyeur en nourriture pure. Veillez sur elle sans faiblesse, vous le garant de notre liberté intra-muros. Défendez-la contre l’envahissement de mauvaises herbes.

Monseigneur, évêque vous voici devenu ! Hé bien, devenez ce pourquoi vous avez été appelé, devenez le pasteur après lequel nos cœurs ont aspiré ! Un pasteur catholique, apostolique et romain.

Que votre joie ait sa source dans notre appétit de Dieu, du divin. Nous vous le demandons Monseigneur, donnez-nous faim de Dieu ! 

Réapprenez-nous à affirmer notre fierté et notre honneur d’être du Christ-Jésus et de l’Eglise.

Grandissez pasteur !

Servez-nous, aimez-nous. Soyez au cœur de notre vie et nous vous aimerons, nous vous servirons.

Que votre geste pastoral témoigne de la compassion de Dieu le Père, la guérison de Dieu le Fils, la consolation de l’Esprit Saint. Qu’il manifeste la charité trinitaire ! Et alors, alors seulement, notre diocèse, déserté par la charité, reverdira et nos cœurs bondiront d’allégresse, nos larmes sèmeront des fleurs, nos vieillards danseront avec nos enfants. Ce seront ces cœurs là, ces cœurs d’enfant qui vous justifieront au jour du Jugement.

Monseigneur redonnez-nous envie de sourire à nouveau à notre église.       

Monseigneur, soyez le bienvenu en notre Eglise Catalane.

Pierre-Charles Aubrit Saint Pol.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PIERRE ET PAUL – LE GRECO

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

HISTOIRE DE L’EGLISE CATHOLIQUE APOSTOLIQUE ROMAINE

 

L’OCCIDENT SOUS LES SEVERE

 

Commode, le dernier des Antonin, meurt en 193 assassiné, laissant l’Empire dans une certaine anarchie.

C’est un Africain qui ouvre la nouvelle dynastie, Septime-Sévère. Sévère est empereur pragmatique, grand administrateur, autoritaire. Il rétablit l’ordre et la discipline.

Les rapports de l’Empire avec l’Eglise vont évoluer. Certains chrétiens sont ouverts et seraient enclins à s’entendre avec Rome, alors que d’autres sont plus réservés, plus intransigeants. Ce délicat débat intérieur va amener un conflit avec Rome qui sera le point sur lesquels se dessineront les sphères de l’Eglise et de l’Empire.

 

1 – L’édit de Sévère :

Dans les dernières années du second siècle et le début du troisième, un nouveau sursaut du messianisme judéo-chrétien originel apparaît. Il initie un ascétisme intégral et une mystique exaltée du martyre. Il sera traversé par deux courants hérétiques : le montanisme qui aura à sa tête Tertullien et le marcionisme. L’ampleur de ce mouvement vient de la croyance en l’imminent retour du Christ. Il s’agit d’un mouvement qui se caractérise par une grande exaltation, allant jusqu’à provoquer les autorités pour accéder au martyre. La hiérarchie catholique condamne ces excès, se montrera plus en retrait, d’où le débat de Tertullien, et d’Hippolyte de Rome. En général, la hiérarchie catholique commence par développer une vision plus idéale et plus pragmatique.

Ce courant va donner lieu à une abondante littérature tout aussi exaltée.

De cette crise va naître une réflexion sur la nature des rapports entre l’Empire et l’Eglise.

Sévère, comme Commode, a dans son entourage des chrétiens, il se souvient que, s’il gagna la guerre contre Pescinnius-Niger en Asie, c’est grâce aux chrétiens. Les chrétiens sont devenus une force avec laquelle le pouvoir veut compter.

Proculus, chrétien, est le médecin de Sévère qui maintient Prosénès, chrétien, dans sa charge. Sévère est prêt à protéger tout chrétien qui sert l’Etat. Pourtant, en 202, Sévère interdit aux chrétiens tout prosélytisme. C’est le premier acte directement contre l’Eglise. Il n’a aucun précédent. Cette disposition juridique est une réaction au mouvement apocalyptique qui recommande de ne pas se marier, qui refuse de participer à la sécurité de l’Empire, alors même que la hiérarchie catholique condamne ces excès.

Le décret de Sévère va initier une vague de persécutions qui sera modérée et surtout centrée en Egypte, au Moyen-Orient, en Afrique, étaient surtout visés les néophytes et les catéchumènes.

 

2 - Hippolyte et Calixte :

A Rome, sous Victor(189-199), deux tendances s’affrontent : le montanisme, le millénarisme asiate au courant plus modéré de la hiérarchie. Les successeurs de Victor s’opposent énergiquement à ces courants.

Au cœur de cette tension Dieu va susciter Hippolyte de Rome qui fut exilé avec le pape Pontien en Sardaigne en 235 où ils moururent. Hippolyte sera enseveli près de la Via Tiburtina, son rôle fut si important que l’on élève une statue à sa mémoire qui sera découverte près de la même voie romaine. Il reste prêtre toute sa vie et se fait connaître par ses ouvrages polémistes, exégétiques, moralistes, liturgiques et ses travaux contre les hérésies. Il s’opposera au projet de Calixte qui voulait momentanément retirer le livre de l’Apocalypse, car ce livre était semble-t-il à l’origine des mouvements apocalyptiques.

Hippolyte reste un prêtre archaïque qui s’oppose à la structure monarchique de l’Eglise, il ne perçoit pas les changements nécessaires. Il entre en opposition très violemment avec Calixte et ses successeurs, car il reste attaché à des concepts très traditionalistes de l’Eglise, mais qui ne répondent plus aux besoins de son temps. Il mènera de front une opposition ferme contre toutes les hérésies et, malgré ses oppositions avec la hiérarchie, il demeurera fidèle à l’Eglise qu’il défendra et servira avec zèle. Il est vénéré comme un saint, c’est un grand docteur de l’Eglise. Il pourrait être un exemple pour notre temps.

3 – Naissance de l’Afrique Chrétienne :

Le règne de Septime-Sévère va favoriser le développement de cette région, Sévère est africain. Il est né à Leptis-Magna.

Le christianisme s’est implanté à Carthage dès la fin du 1er siècle qui deviendra un centre important pour la vie intellectuelle et le plus important pour la littérature latine de son époque. Sa plus belle figure littéraire et intellectuelle est  Tertullien. Malheureusement, il se figera dans un rigorisme si féroce, si violent qu’il rompra avec l’Eglise en 211 pour entrer chez les montanistes. Sa vie intellectuelle était si puissante qu’il ne vit pas venir l’orgueil, si bien qu’il s’isolera progressivement de la communauté chrétienne et la privera ainsi d’un bon serviteur, s’il eut consenti à plus d’humilité et plus de charité contre ses opposants il aurait été un valeureux guerrier contre les hérésies. La Providence disposera plus tard un serviteur pour cette église d’Afrique, illuminé de charité et qui se révèlera l’une dés plus aimables puissances intellectuelles de son temps, Saint Augustin.           Eusèbe de Césarée.

 

 

 

 

 

Information : Le site de la lettre a changé de diffuseur et d’adresse : lalettrecatholique.free.fr. Pour y accéder, vous allez sur google et tapez l’adresse, il est possible que vous vous trouviez devant un sommaire, cliquez sur Index, le site s’ouvre et alors introduisez le dans vos favoris. Si vous avez mis lalettrecatholique.com dans vos favoris, supprimez là avant d’aller sur la nouvelle adresse.

 

 

 

 

SAINT AUGUSTIN

 

LES BELLES LETTRES

 

Pour préciser le sens de quelques notions de base concernant la Foi.

 

Depuis toujours on sait qu’un même mot est susceptible en général d’assumer plusieurs sens, parmi lesquels, spontanément ou après réflexion, notre esprit choisit, selon divers critères de contexte, de logique, ou autres. La linguistique moderne, issue du Genevois Ferdinand de Saussure – son ‘cours de linguistique générale’ date de 1916 – désigne même cette particularité bien connue du langage sous le nom de polysémie. La plupart des mots donc, adressent à l’esprit tout un éventail de sens, que les dictionnaires ont pour tâche précisément de répertorier.

Ainsi, le verbe CROIRE, à consulter les deux principaux dictionnaires de référence de notre époque, c’est à dire le Littré et le Robert, fait état pour le premier de 11 significations distinctes, de 8 pour le second. Le substantif AMOUR, de 14 chez Littré, 11 dans le Robert.

Evidemment, cette pluralité de sens, finit souvent par former un véritable labyrinthe, dans lequel les échanges verbaux s’égarent  et les passions s’exacerbent. La pensée, assez souvent s’y perd. Aimer, qu’est-ce que ça veut dire ? Et croire ? Beaucoup de nos contemporains enferment le verbe CROIRE dans la signification qu’il prend quand nous disons : « Je crois que demain il pleuvra. » Et pour eux, CROIRE en Dieu, relève donc d’une pure supposition, estimable peut-être, mais non certaine. Quant à AMOUR, chacun y va allègrement de sa façon de voir, ce qui, quand il faut se représenter ce que peuvent signifier des phrases comme « Dieu est amour », ou « Tu aimeras ton prochain comme toi-même », donne parfois d’inquiétants résultats.

Heureusement, le recours aux langues anciennes, amène, comme c’est souvent le cas, une non négligeable clarté. Ainsi, il n’est pas mauvais de savoir que CROIRE, provient du latin CREDO – dont le sens originel est du reste religieux – qui, dans l’usage concernant les choses de notre foi, traduit le grec PISTEUO, qui signifie AVOIR CONFIANCE. Or, la plus simple des réflexions fait rapidement comprendre qu’avoir confiance, c’est à dire pour fiable, suppose implicitement ‘ tenir pour vrai, pour réel ’, premier sens du reste que les dictionnaires donnent du verbe CROIRE, sens qui ne relève plus de la supposition, mais de la CERTITUDE.

« Je crois en Dieu », signifie donc :

1)     – J’ai confiance en Dieu

2)     - Parce que j’ai la certitude qu’il existe.

Et c’est en toute logique que notre Credo ajoute : « le Père tout-puissant ». Car la bienveillance et la bonté évoquées par le nom de Père, et le pouvoir illimité contenu dans tout-puissant, sont évidemment de nature à ajouter à la confiance que nous avons en lui, tout le poids nécessaire. Si bien que nous voici dans le domaine de la certitude la plus forte, loin des eaux troubles d’une supposition vague. Que ceux donc qui nous prennent pour des rêveurs, viennent y voir de plus près.

Considérons maintenant le verbe AIMER.  Le français ne possède qu’un seul terme pour recouvrir trois notions susceptibles de se rejoindre, mais suffisamment différentes pour donner lieu parfois à véritables incompatibilités. Il s’agit de : 1 ) désirer. 2 ) accueillir avec bienveillance. 3 ) choisir par prédilection.

Désirer, c’est le grec ‘ éros ’ ; accueillir avec bienveillance, le grec encore ‘ philia ’ et ‘ agapè ’ , choisir par préférence du latin ‘ dilectio ’.

Tout cela peut se rejoindre. Car on peut désirer la présence d’une personne sur laquelle on fait porter son choix, en vue de l’accueillir avec bienveillance.

Mais qui ne voit qu’on peut désirer sans bienveillance, ou accueillir avec bienveillance ce qu’on  n’a ni choisi ni désiré ?

Voir plus clair que le sens des mots, ne suffit pas à vivre correctement ce que l’on se propose de vivre, mais y contribue certainement.

Ainsi on comprend mieux que tout désir ne peut pas s’appeler amour, car il peut relever de l’envie, de la jalousie, c’est à dire de la malveillance. On comprend mieux aussi qu’il nous soit commandé d’aimer. On dit parfois qu’un amour de commande n’est pas un amour. C’est sans doute vrai quand il s’agit de goûts et de couleurs. Ce n’est pas parce que j’ai décidé d’aimer telle couleur, tel plat, tel écrivain …  que je vais les aimer. Mais pour tout ce qui relève de Dieu, nous dit saint Augustin, vouloir aimer, c’est aimer, car vouloir ici c’est désirer, et le désir sincère de Dieu, relève de la grâce de Dieu.

On pourrait continuer longtemps cet exercice de vocabulaire, de sémantique dit-on en langage plus savant, mais notre époque aime peut la recherche de précision et de clarté dans la pensée, croyant que dans le brouillard on est plus libre d’aller où l’on veut ?

Raison de plus pour nous, de cultiver plus de rigueur, nous qui veillons avec soin à ne pas nous égarer.                H.V.

 

 

 

 

LA DIDACHE

 

DEUXIEME LIVRE : PREMIERE PARTIE

Prescriptions rituelles et liturgiques

 

( commentaires de Pierre Aubrit Saint Pol )

 

3. Pour ce qui est de la nourriture, prends sur toi ce que tu pourras. Mais abstiens-toi complètement de la viande immolée aux idoles ; car c’est un culte rendu à des dieux morts (cf. Ac. 15,29 ; I Co. 10,25-28). 

 

Commentaire : Ce passage confirme que les premiers chrétiens vivaient bien dans une société païenne, idolâtre. La viande sacrifiée aux idoles était proposée aux pauvres, les chrétiens pouvaient en manger (cf. St. Paul) tout ayant été accompli dans la mort et la Résurrection du Christ-Jésus. La recommandation ne portait pas sur le péché possible si on en mangeait, mais sur le fait qu’il ne fallait pas d’ambiguïté quant au témoignage à donner à ce monde idolâtre. Il ne fallait pas que l’on puisse compromettre le message évangélique avec l’esprit du monde. Il ne fallait pas donner l’impression de quelque manière que ce fût, que le monde chrétien donnât une approbation à ces funestes pratiques, même si on pouvait comprendre celles-ci comme une transition historique ; car comme le dit Saint Paul, « même si l’objet de votre foi est erroné », votre attitude est conforme à ce que Dieu attend de tout être humain. Ne pas compromettre le message évangélique ! Ce passage n’est-il pas d’une grande actualité ?

 

VII, 1. Pour ce qui est du baptême, donné de la façon suivante : après avoir enseigné tout ce qui précède, « baptisez au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit » (Mt.28, 19) dans l’eau vive. 2. S’il n’y a pas d’eau vive, qu’on baptise dans une autre eau ; et à défaut d’eau froide, dans de l’eau chaude. 3. Si tu n’as ni de l’une ni de l’autre, verse de l’eau sur la tête trois fois «  au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit ». 4. Qu’avant le baptême jeûnent le baptisant, le baptisé et d’autres personnes qui le pourraient ; du moins ordonne au baptisé de jeûner un jour ou deux auparavant.

 

VIII, 1. Que vos jeûnes n’aient pas lieu en même temps que ceux des hypocrites (Mt. 6, 16). Ils jeûnent en effet le lundi et le jeudi ; pour vous, jeûnez le mercredi et le vendredi. 2. « Ne priez pas non plus comme les hypocrites » (Mt. 6, 5) ; mais comme le Seigneur l’a ordonné dans son évangile, priez ainsi :

«  Notre Père, qui est dans le ciel,

Que ton nom soit sanctifié,

Que ton royaume arrive,

Que ta volonté soit faite, sur la terre comme au ciel.

Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien,

Remets-nous notre dette

Comme nous-mêmes aussi remettons à nos débiteurs,

Et ne nous soumets pas à la tentation

Mais délivres-nous du Mauvais,

Car à toi appartiennent la puissance, et la gloire, pour les siècles » (Mt.6,9-13).

 

3. Priez ainsi trois fois par jour.

 

Commentaire : On apprend que les trois formes liturgiques pour baptiser sont pratiquées dès le début de la chrétienté. Et, si l’Eglise Catholique Romaine d’Occident privilégie telle forme plus qu’une autre, ceci ne peut être retenu contre elle pour justifier des disputes stériles, ainsi que les volontés de schisme, de rupture de communion.

Il y a pourtant une question sur le baptême, sa validité, pour les églises schismatiques ( épiscopaliennes et anglicanes ) conféré par des femmes ayant été ‘appelées’ par ces églises à la prêtrise et à l’épiscopat.

La hiérarchie de ces églises, alors qu’elles étaient très avancées dans les pourparlers avec Rome au sujet de leur communion, de propos délibérés, de manière parfaitement réfléchie, conscientes des conséquences irrémédiables sur la recherche de la communion avec Rome, ont décidé d’appeler les femmes à la prêtrise et à l’épiscopat. Elles ont pris cette décision, sans aucune légitimité, s’opposant de fait à une institution que le Christ-Jésus fonda lui-même. – On objecta, pour justification, que rien dans les textes évangéliques ne s’y oppose et que Notre Seigneur pour cette institution tint compte de la culture ambiante du lieu et de l’époque. -  Quelque part, Jésus-Christ est considéré comme un benêt, sa vision prophétique n’aurait pas été capable de dépasser les clivages culturels. Jésus-Christ est tout à la fois parfaitement Dieu et parfaitement homme, il ne pouvait ne pas savoir ce qu’il faisait, lui qui vint non pour abolir la loi mais pour l’accomplir et, tout en l’accomplissant, l’aura passablement mise à jour. Comment aurait-il pu refuser l’accès sacerdotal à la femme, s’il n’y avait pas un interdit majeur lié à l’ordre de Dieu son Père et, à l’évidence, du à la nature de la femme qui n’est ni supérieure ni inférieure à l’homme, mais simplement différente et, d’une différence profondément liée à l’ordre de la création et à sa mission spécifique.

Pour nous, catholiques, le sujet est clos, le pape Jean-Paul II y a répondu en engageant son infaillibilité. Rome a parlé … 

 

L’Eglise nous enseigne que le sacrement du baptême peut-être conféré, en cas d’urgence, par un laïc et même par un laïc non chrétien, car ce qui importe, c’est qu’il soit donné selon l’intention de Jésus-Christ et donc de l’Eglise.

Mais alors quid de la validité du baptême conféré par des ‘femmes prêtres’ ? Elles ont accédé au sacerdoce avec une intention très clairement établie d’inverser l’ordre établi par Dieu, de le renverser, de s’opposer à sa volonté explicitement à seule fin de contenter leur appétit de pouvoir et de considération par opposition à l’homme. C’est l’une des illustrations des vierges folles, folles …

Leur ordination sacerdotale et épiscopale n’ayant pas été conférées dans l’esprit du Christ-Jésus et qu’elles furent exécutées délibérément comme un acte d’insoumission n’ont aucun caractère de validité ni d’efficacité ; ce qui signifie que le pouvoir sacerdotal et épiscopal ne se répandit pas sur elles. Ainsi donc, les prétendants au baptême qui s’adressent à des ‘femmes-prêtres’ sachant pertinemment qu’ils le demandent à une hiérarchie qui ne l’accorde pas dans l’esprit et l’intention du Christ-Jésus n’ont rien reçu. Ils ne sont pas baptisés.

Le problème s’étend également aux prêtres hommes qui sont ordonnés après la décision d’appeler les femmes, on peut considérer que l’intention d’ensemble s’opposant à l’intention du Christ, il n’y a plus de validité sacramentelle et enfin, on peut considérer que les prêtres ayant été ordonnés avant cet avatar, mais qu’ayant adhéré à cette décision, quoique validement ordonnés, voient leur validité sacramentelle remise en cause puisqu’ils ne confèrent plus les sacrements selon l’intention de leur fondateur Jésus-Christ.

Les baptisés de ces églises, depuis l’ordination des femmes, ne sont pas baptisés.   Voilà un véritable drame d’orgueil …

Nous voyons bien l’inspirateur de cette abomination.

Il ne faut pas s’étonner de cette situation, en ces temps de grandes épreuves, il est logique que les églises schismatiques s’engagent dans un égarement total.

Nous devons prier, demander à Dieu de nous fixer dans sa fidélité et demander à Marie Reine de nous fixer dans la fidélité de l’Eglise en l’Eglise.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LE PECHE ORIGINEL N°8

 

 

ACCUSATEUR

 

 

( L’Eternel Dieu lui dit : « qui t’a dit que tu es nu ? De l’arbre dont je t’ai défendu de manger, as-tu mangé ?

Adam répondit : « la femme que tu as mise près de moi m’a donné de cet arbre et j’en ai mangé.

L’Eternel Dieu dit à la femme : « qu’as-tu fait ? La femme répondit : « le serpent m’a séduite et j’en ai mangé. » ( Gen. III v. 11 à 13 )

 

1 – « Ils entendirent la voix de l’Eternel Dieu parcourir le jardin du côté de l’Orient … » :

Dieu continue de solliciter l’aveu et il tend à ce qu’Adam et Eve prennent la pleine mesure de leur faute. Ils doivent également saisir la charge de leur responsabilité, - ils ont décidé librement – ils ne peuvent ni ne doivent fuir la vérité de leur acte. Dieu, par ses questions, révèle sa sublime pédagogie et, en les maintenant dans la cruelle vérité de leur choix les sauve d’un anéantissement intérieur.

Ses questions sont des apostrophes au cœur de l’être de la personne, lieu mystérieux où se rencontrent, s’unissent toutes les qualités de l’âme avec toute la charge psychologique, affective et, c’est cette base qui permet à la volonté de décider librement. C’est aussi sur ce point là que s’élabore le débat qui a pour enjeu la nature de l’éternité de l’homme.

 

Dieu respecte admirablement la liberté de l’être humain malgré son nouvel état, il use d’une pédagogie qui tend à en faire recouvrer son usage à celui qui pour le moment encore est sous l’emprise de la peur.

Ce qui démontre que la liberté se réduit par la pratique du mal.

Dieu est Père, il veut par ce mode de questionnement que sa créature soit réintroduite dans sa paternité. Il s’agit déjà des prémices de la Rédemption.

 

La psychologie d’Adam et Eve est la même dans ses principes que pour les générations futures dont la notre. L’aveu ne fut donc pas facile. Il y eut une bataille, - qui n’a pas fait l’expérience de ce débat lors d’une bonne préparation à une confession et celui qui ne l’a pas fait est peut être en grand danger ? – Dieu, dans sa paternité, souffre d’être le témoin de ce débat dans lequel il ne peut intervenir sans se contredire puisqu’il a voulu pour l’homme cette liberté là, adhérer à Dieu de libre propos. Si Dieu n’a pas besoin pour lui-même de l’aveu de sa créature humaine, Lucifer en a besoin, car de ce débat intérieur dépend sa permission de saisir cette âme ; son humiliation et sa rage sont d’autant plus fortes qu’il a conscience de dépendre du bon vouloir ou du mauvais vouloir de la créature qu’il hait le plus. Il mesure sa déchéance à chaque fois qu’une âme tombe dans son royaume.

 

Le refus de l’aveu finit par empêcher Dieu de reconnaître le visage de sa créature et donc de le rétablir dans sa paternité.

 

2 – ( …Adam répondit : « La femme que tu as mise près de moi m’a donné de cet arbre et j’en ai mangé. L’Eternel dit à la femme : «  qu’as-tu fais ? » La femme répondit : «  le serpent m’a séduite et j’en ai mangé. » )

L’un des noms donnés à Lucifer est l’ACCUSATEUR. Toute créature, ayant abandonné le principe de vérité, est livrée à une opposition intérieure dont il ne peut trouver un soulagement que dans l’accusation, accusation qui a pour but de perdre l’autre – on ne veut jamais être condamné seul -, il en est de même pour Adam et Eve chacun cherche en dehors de soi le responsable de son propre choix. Dieu leur répondra que la culpabilité et la responsabilité sont individuelles avant d’être collectives même si tous les hommes ont péché en Adam. Ce passage sanctionne la division établie dans le genre humain. Dans leur réponse qui n’est pas fausse l’aveu est mal embarqué, chacun cherche à se justifier. Dieu ne s’y trompe pas le mal s’établit et il faudra que Jésus-Christ tonne, car seul son sacrifice justifie le genre humain.

 

Ils avouent avoir mangé du fruit de l’arbre défendu, l’aveu est fait, Lucifer a perdu. Ce peu Dieu s’en contentera, car il dit tout.

 

Le visage de la génération humaine peut prendre le chemin de la Restauration. C’est ce premier pas qui ouvre la route au Dieu Rédempteur.

 

Toutes les générations qui suivront celle d’Adam et Eve sont engagées dans le péché originel et toutes celles qui accepteront de se reconnaître pécheresses permettront à l’ensemble de l’humanité de respirer, de se maintenir debout et de rendre possible la grâce active de Dieu en son sein. « … Oui Seigneur, nous sommes pécheurs !… »

C’est dans le fumier de ce double aveu, dans le pourrissement des corps de nos premiers parents que poussera la génération de l’arbre qui fournira la Croix.

Désiré Wasson.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jean-Bertrand Aristide

ou

l’errance d’un prêtre, la vocation dévoyée

 

 

Que de douleurs, de souffrances et d’espérances déçues pour ce petit peuple d’Haïti, le plus pauvre d’entre les pauvres !

Fallait-il pour autant qu’un représentant de Dieu, signe de paix par excellence, se laissât happer par la marche du monde ?

A quel moment, le père Aristide cessa de croire en Dieu, que son espérance s’émoussa pour devenir impatience et rejeter la proposition de vie chrétienne qu’il avait reconnue la meilleure au point de la servir ?

Dieu est le seul à pouvoir répondre et il ne nous en dira rien.

Nul ne peut condamner ce prêtre, mais nous ne pouvons retenir notre exclamation de douleur : « Quel désastre ! »

Il est certain que la nature humaine a ses propres limites et qu’il est tentant de désespérer avec le désespoir. Jusqu’à quel point, un homme peut-il résister à l’exposition de l’injustice, d’une pauvreté dégradante qui en arrive à désespérer le pauvre de lui-même ? Il est des tableaux dramatiques qui ordonnent au silence, tant son cri silencieux d’injustice tonne et oppresse.

Il est normal et moral de s’indigner de l’injustice et une bonne et sainte colère est parfois légitime et nécessaire… Mais pour autant, fallait-il qu’il se chargeât d’une charge pour laquelle, à l’évidence, il n’était pas disposé ?

Il était fatal, qu’en prenant une croix qui ne lui était pas dévolue, qu’il finisse par la laisser tomber au sol et n’en retenir pour lui que le doré. C’est ainsi, qu’au lieu de se donner les moyens de soulager son peuple, il ajouta de la douleur à une grande souffrance. Et, l’errance se consuma !

En désirant le pouvoir politique, à quelque niveau que ce soit, un candidat s’engage à assumer les contradictions du peuple qu’il dirige et à concrétiser les espérances qu’il exprime.

Rien ne nous permet de douter que le père Aristide en ait eu le désir, mais voilà, Dieu ne l’attendait pas là et, d’errance en errance, il devint un manœuvrier dissimulé de la politique…

L’histoire de ce prêtre est en fait banale, elle pose simplement la question qui hante tous les peuples : le candidat est-il réellement capable d’assumer le mandat qu’il se propose de recevoir ? Que chacun donne sa réponse !

La seule leçon à retirer de ce drame humain et religieux, c’est que le magistère est vraiment sage : Il n’est pas dans la vocation du prêtre de s’impliquer dans les manœuvres du monde autrement qu’en travaillant au triomphe de la charité, au triomphe de la paix dans le cœur de l’homme.

Il n’est pas acceptable qu’un prêtre, qu’un religieux s’engage dans un choix politique public et partisan. Il n’y a pas compatibilité entre l’Evangile et l’engagement idéologique. La vérité de Dieu est pour le cœur et l’intelligence de l’homme, elle ne souffre aucun compromis idéologique, aucun compromis avec l’esprit du monde. Il faut choisir entre Dieu et Mammon !

Le père Aristide s’est semble-t-il rendu coupable de prévarications sur son peuple et de violences dignes d’un dictateur, tout cela semble avéré ! Il doit donc être jugé pour ses actes, par la justice du peuple qu’il a désespéré. C’est une exigence impérative, s’il veut retrouver le chemin de la Rédemption. Si dans les deux ans, après que son peuple aura retrouvé sa paix et son unité,  il n’est pas poursuivi et jugé, nous pourrons le soupçonner d’appartenir à une société occulte ennemie de l’Eglise et négatrice de la dignité de l’homme. Sa faute sera encore plus grande ! Quoiqu’il en soit, nous devons prier pour ce peuple et pour ce prêtre marqué éternellement du sceau du Christ-Jésus.    Désiré Wasson.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LE TERRORISME

 

«  Tu ne tueras pas … »

 

 

Nous chrétiens, nous considérons la mort comme une étape normale dans l’appel à l’existence, dans l’ordre de la vie. Nous croyons et savons que le corps physique ainsi que tout élément dans l’ordre de la création matérielle sont appelés à la mort, à la disparition. Mais nous croyons également, qu’au jour du Seigneur, notre corps physique rejoindra notre être éternel composé du corps spirituel et de l’âme, âme que Dieu informera en vue de cet accomplissement glorieux.

Si pour nous la mort est l’aboutissement naturel de la loi physique de notre corps sur lequel repose la conséquence du péché originel, événement historique, il ne nous appartient pas, pour autant, d’interrompre le cours de la vie soit sur sois-même, soit sur autrui sauf dans le cadre des lois régissant le meurtre et l’assassinat selon les us et coutumes communément admis des sociétés.

 

La mort est en elle-même un scandale, c’est l’enlèvement d’une affection. L’interruption fautive de la vie sur soi ou sur autrui est un scandale dramatique, car tuer ou se tuer n’est pas naturellement, ni moralement recevable – dans le cas du meurtre ou de l’assassinat, selon la loi naturelle, le châtiment pour réparation par la peine capitale est recevable moralement – En tuant son semblable, on se substitue à celui qui l’a appelé à l’existence. On prend la place de Dieu … Un assassin est quelqu’un qui se donne le droit d’interrompre le cours de la vie chez autrui, c’est radicalement illicite, illégitime.

La vie n’est la propriété de personne, elle n’est à personne, car son essence est supérieure à l’existence. Il n’appartient à personne d’ôter la vie dans autrui, ni à soi-même. On ne peut être propriétaire de ce qui n’est pas de soi, - la vie d’un enfant à naître n’est pas de soi, mais simplement communiquée, répandue de soi à l’autre, - le soi est ici à comprendre au sens de personne dans sa totalité, dans son unité -.

On ne peut tuer au Nom de Dieu, c’est une abomination.

 

La loi naturelle et la morale ne reconnaissent que trois cas où le fait de tuer et légitime : la guerre, le devoir de se défendre et une décision de justice.

 

Dans le cas d’un conflit armé où l’un des belligérants occupe le territoire de l’autre, il devient alors moral et légitime de lui résister et de tout faire pour le chasser du terrain qu’il occupe. Nous sommes, dans ce cas là, dans une logique de guerre, la résistance est licite, elle est même une exigence morale et spirituelle, sans pour autant ignorer qu’il existe diverses formes de résistances qui ne requièrent pas toutes l’usage des armes et, qui peuvent être tout aussi efficace. Mais dans le cas de l’usage licite de la force, l’acte de résistance ne saurait être assimilé à du terrorisme. Dans le cas où un acte de résistance, visant un objectif militaire ou stratégique, entraînerait la mort de civiles, sans que ceux-ci aient été spécifiquement visés, ne perd en rien sa légitimité et ne peut en aucun cas être assimilé à du terrorisme.

L’emploi de la torture, pour quelque raison que ce soit, y compris dans un conflit armé, ne saurait être, en aucune manière, justifié et, il tombe sous l’appellation d’acte de terrorisme et de barbarie. Cette pratique, qui malheureusement, est la pointe extrême d’une logique de guerre, ne peut qu’être désapprouvée, d’autant que tout en dégradant le sujet torturé, elle dégrade tout aussi certainement les tortionnaires, dont la justice devra se saisir. C’est pourquoi, ceux qui sont tentés d’engager un conflit armé doivent bien réfléchir à leurs responsabilités, car nul ne peut échapper à ses actes ni à leur vérité soit dans ce monde, soit dans l’autre.

 

Le terrorisme. Le terrorisme exprime la volonté de terroriser une personne ou une communauté, soit par de simples menaces sous forme de chantage, soit par des actes sanglants, soit par toutes autres formes de pression exercée sur des sujets faibles ou innocents ou sur des Etats  ou par un pouvoir sur le peuple qu’il a la charge de gouverner. Il importe de redéfinir l’acte terroriste afin d’éviter des amalgames surtout que nous savons qu’il peut être multiforme.

Il est certain, qu’en aucune manière, on ne peut reconnaître au terrorisme une légitimité morale quand bien-même il se veut dans une logique de guerre. On ne peut lui reconnaître aucune assise morale, aucune légitimité. C’est un crime de droit commun et qu’importe ses motivations et ses objectifs. Il ne peut être assimilable à de la résistance, ni à un acte de guerre.

Nos sociétés se trouvent confrontées à deux natures différentes de terrorisme : l’une politique et idéologique, comme la Corse, la Bretagne, l’E.T.A. en Espagne et les F.A.R.C.S. en Amérique Latine. La seconde est religieuse, spécifiquement musulmane, sauf dans les Indes, mais à une échelle moindre, certains hindouistes pratiquent une certaine forme de terrorisme envers la très petite communauté catholique.

 

Le terrorisme politique et idéologique :

Il se pratique dans des pays où l’Etat de droit existe, dans lesquels les libertés individuelles sont respectées, où les gouvernements sont établis selon les règles qualifiées de démocratiques. Il n’y a donc rien qui puisse venir justifier cette violence. Leurs responsables sont des chiens de guerre qui, comme des ours mangeurs d’homme, ne peuvent plus se passer de violence, ne peuvent plus exister qu’au moyen du sang versé quelles qu’en soient les justifications avancées. Ce sont des esprits immatures, qui se sont dépouillés de tout sens moral de la vie et des personnes, cherchant désespérément à se prouver qu’ils existent, dissimulant par ces actions leurs propres limites, leur très grande médiocrité intérieure ; leur clandestinité, bien plus qu’un moyen d’échapper aux forces de sécurité, contribue à la construction d’un mythe qui est recherché à seule fin de se donner une sorte de légitimité romantique, se donnant ainsi une fragile consistance morale. Ce sont des enfants capricieux, mal élevés à qui, il aura manqué quelques bonnes corrections et surtout beaucoup de tendresse.

Leur origine est très souvent à rechercher dans les actions désolantes de la période de  la guerre froide qui, en s’effondrant, a entraîné l’effacement des idéologies et, a surtout montré leur vrai visage, un spectre de mort…

 

Le terrorisme islamique :

 

Nous sommes bien évidemment devant un intégrisme religieux, est tous les intégrismes religieux ou philosophiques qu’ils soient de droites ou de gauche, - ne nous y trompons, les chrétiens, s’affirmant comme des progressistes, ont le même mode psychologique, le même profile d’attitude et d’action que les intégristes dits de droite -, sont éminemment violents soit physiquement, soit moralement, soit verbalement, ce sont des communautés de personnes figées dans une attitude sectaire, une attitude résolue, structurée par une volonté de rejeter l’autre. Ils sont, de ce fait, radicalement en opposition avec l’exigence profonde de l’engagement religieux, ils cessent d’être des liens opératoires pour devenir des rejets opératoires.  Ils se distinguent tous par une absence d’espérance, une absence d’amour pour eux-mêmes et un élitisme du quant à soi qui se révèle dans le regard méprisant ou condescendant en vers l’autre.

Certes, il existe des pratiques plus libérales de l’Islam, mais celles-ci restent très ponctuelles, très opportunistes, car de par sa nature, l’Islam est fondamentaliste, est structuré, dans son ensemble, par une psychologie identique à tous les intégrismes religieux, sa conception de vie est semblable à un enfermement ce qui renvoie à une forme dramatique d’idéologie religieuse, aux pratiques sectaires. Sa propension psychologique est identique à toutes les formes d’intégrismes : pas ou peu de sens de la personne, l’individu se soumet à la loi commune sans différenciation ou il est rejeté, ce qui revient moralement à le tuer, une autorité absolue, indiscutable pouvant, sans aucune distinction, régir le fort externe comme le fort interne, on perçoit cette tendance dans certaines familles charismatiques et dans les dérives sectaires du schisme protestant.

Dans la culture islamique, il se trouve un point de rupture par rapport, non seulement avec la chrétienté, mais avec la civilisation occidentale qui est indépassable, car en effet la culture musulmane ne reconnaît pas la notion de personne, ne reconnaît pas la liberté de conscience, ce qui, on le comprend bien, est un point d’opposition infranchissable avec le monde non musulman. Le musulman n’est qu’un individu qui ne peut se distinguer de la communauté qui est elle-même soumise sans aucune exception à la volonté de Dieu (les esclaves de Dieu, comme ils se qualifient), si bien que la faculté de dire non chez le musulman, n’est admissible que s’il est prononcé contre  l’univers non musulman. Et toujours dans l’intérêt de sa foi. C’est tout le contraire de la Révélation judéo-chrétienne, car dans sa relation avec la créature Dieu s’établit toujours dans un contexte de profonde liberté, c’est la raison pour laquelle il a progressivement enseigné une pédagogie de la responsabilité, de la faute et a toujours incité le sujet à engager librement sa démarche de pardon après la faute, notion qui n’existe pas chez le musulman, certes, la notion de faute, de péché existe par rapport à Dieu, mais sa perception passe par la communauté, voilà pourquoi leur justice reste très expéditive, ils n’ont aucunement la culture du pardon, c’est sans doute une des causes qui expliquerait leur quasi-culture de la mort.

Il ne faut pas s’y tromper, s’il existe des courants plus libéraux chez les musulmans, ces courants sont ponctuels et circonstanciels, à la moindre opportunité tous se révèleront aussi intégristes que le reste et peut-être plus zélés pour se faire pardonner d’avoir été modérés.

 

 

Le terrorisme religieux en général et islamique en particulier procède d’un raisonnement très différent, avec des objectifs très particuliers, très ciblés. Dans le cas qui nous préoccupe, le terrorisme islamique procède spécifiquement d’une logique de guerre. Une guerre religieuse qui ne se départit toutefois pas, du moins dans ce cas précis, d’un fort potentiel politique, puisque la notion de laïcité en terre musulmane n’existe malheureusement pas, même pas selon le très équilibré concept chrétien. 

La pratique de la violence dans l’Islam se trouve justifiée dans certains passages du Coran, surtout envers les non-chrétiens qui doivent être soumis ou détruits ou mis en infériorité (esclavage). Il n’est qu’à regarder leur histoire et l’on apprend que les 4/5 de leur expansion sont dus à la conquête militaire.

C’est d’ailleurs l’un des fondements avancés par les responsables d’organisation terroristes, mais il s’y ajoute d’autres arguments : délivrer les lieux saints de toute présence étrangère à l’Islam et, par extension, délivrer de toute présence non musulmane les territoires majoritairement musulmans. La guerre au Kosovo a cette connotation.  C’est la raison pour laquelle l’intervention des U.S.A. en Irak et de ses alliés est tout à fait incompréhensible sur le plan stratégique et absolument pas justifiée, il faut donc pour la comprendre chercher les motifs profonds ailleurs et cet ailleurs n’est même pas dans le contrôle du pétrole … L’autre justification est le conflit israélo-palestinien, dans cette perspective religieuse ; il est évident que la présence de juifs venus d’Europe sera toujours ressentie comme une agression dont ils voudront se débarrasser. Ce drame est humainement sans solution.

Ben Laden et son équipe, qui pourraient être manipulés par une volonté bien plus dangereuse, n’indignent pas vraiment leurs frères de foi, ils les dérangent bien plus, leur action leur est inopportune.

Il y a une absence très révélatrice sur l’Islam, c’est qu’il n’existe pas à l’heure actuelle, de document commun à toutes les autorités religieuses condamnant la pratique de la violence contre le monde non-chrétien, malgré  toutes les condamnations formelles et les dénégations. Il y a donc bien en vérité, une approbation tacite de ces actes, car conformes à leur culture et à leurs objectifs lointains. Pour qu’il puisse y avoir un tel document, il faudrait que ces mêmes autorités acceptent de supprimer certains passages du Coran, ce qui est inimaginable. Il faudrait qu’elles décident de reconnaître la liberté de conscience, la liberté religieuse, en quelque sorte l’Islam devrait se convertir. On peut rêver, mais au réveil, c’est soit un immense éclat de rire, soit une immense marre de sang comme à Madrid. Le monde musulman a pour objectif final d’imposer sa foi et sa loi au monde entier sans respect d’autrui…

Il semblerait, selon l’accumulation des données existantes pour qui veut en prendre la peine, que les terroristes, même si sur le fond rien ne change, qu’ils soient manipulés par beaucoup plus forts qu’eux, en vue d’objectifs qui relèvent de la volonté luciférienne et satanique. Ces puissances semblent dans un premier temps avoir investi toutes les administrations des U.S.A. et les utilisent pour détruire la vieille Europe chrétienne, puis discréditer les religions monothéistes et enfin détruire toutes les religions seul rempart contre le projet d’un gouvernement mondial, blasphémateur et qui n’aura aucun respect pour l’homme. C’est là un projet actuellement tout à fait possible d’atteindre. Voilà pourquoi les responsables religieux de toutes confessions devraient pouvoir s’entendre sur une base commune afin de faire front à cette perspective si contraire à toutes les valeurs émanant de la loi naturelle et de la culture religieuse. Nous vivons des temps extrêmement dangereux.

 

Nous sommes en présence d’une troisième guerre mondiale déclarée, une guerre religieuse, une guerre atypique, car elle tendra à réaliser sur l’ensemble du monde la culture révolutionnaire, l’aboutissement de celle de 1789. Elle se manifeste par des conflits régionaux, des guerres civiles ethniques savamment orchestrées surtout dans les pays majoritairement chrétiens en Afrique, comme le Rwanda ou les deux Congo, elle sera à l’origine de plus grandes batailles, mais sa constante est déjà l’expansion de la révolution, c’est à dire la déstabilisation des peuples et l’achèvement du renversement des valeurs qui ont fondé nos civilisations.

 

La question qui nous est posée est de savoir si nous sommes capables de gagner cette bataille là.  Avons-nous les ressors moraux  et spirituels de la qualité de ceux que nous avions encore au moment des deux premiers conflits mondiaux ? Les armes, aussi sophistiquées soient-elles, ne seront pas suffisantes pour gagner celle-là de bataille.

A cette question, que le juste réponde dans son cœur, que le saint prie…

Théodulf  Soplataris

 

P. S : Aux actualités, on nous a montré un adolescent de 16 ans porteur d’un gilet prêt à se transformer en bombe humaine, voilà ce qu’on peut qualifier de scandale du péché à la lumière évangélique ! Que des hommes aient pu seulement penser à l’éventualité d’utiliser un enfant pour tuer est un scandale en soi, une abomination, mais qu’on l’ait effectivement organisé rien ne peut le qualifier et, c’est à se demander si les noms des ces responsables ne sont pas inscrits, de toute éternité, dans la massue de Caïn avec laquelle il assomma Abel le Juste. Mais aussi notre indignation va vers l’Etat hébreu, dont la politique crée une aspiration sans fin de la violence … Mais qu’avons-nous retenu des horreurs du siècle précédent ? Mais de quelle profondeur le désespoir d’un peuple est-il pour en arriver là ?  Y-t-il un lien commun entre ce jeune adolescent et l’avortement ? Oui, un effroyable effondrement moral ! Quel cuisant échec pour notre glorieuse civilisation moderne, celle de ‘Mars’, - le meurtre de l’enfant à naître et l’adolescent se faisant bombe-humaine -, voilà ton image, voilà la mesure de ton jugement, civilisation opposée à Dieu … Orgueilleuse matricide, tu ne sais même plus faire de place au sourire de la jeunesse … Tu es moins aimante que la pire des putains …

 

 

 

 

 

LE TRAVAIL

 

ESSAI DE DOCTRINE SOCIALE

 

Le Chômage …

 

Une société, qui ne peut offrir du travail à tous ses membres, est en faillite. Une faillite de civilisation.

Un être humain privé de travail est une blessure portée à toute la société, car cet homme là est blessé dans sa dignité, dans son identité. Il ne suffit pas d’être reconnu par son nom pour être considéré, il faut aussi malheureusement être identifiable dans les cadres généraux ou restreints de la vie sociale en terme de rapport selon les déterminants de cette société là et, il faut être identifiable selon ces critères là pour rassurer ceux qui vous regardent ou simplement pour être regardé. Pourquoi ? parce que notre civilisation est, de toutes celles qui l’ont précédée, la plus habitée par les peurs, des peurs qu’elle se construit à seul fin de ne pas réfléchir sur elle-même. Tout, plutôt que la confrontation à la vérité d’elle-même, à la mise à nu de sa conscience !

Il est insuffisant pour être reconnu de dire simplement : « …je suis le fils d’un tel, de la ligné d’un tel… » Il faut être installé dans la logique de la production, il faut être assis au cœur de l’activisme productiviste, l’activisme rentable.

Toute personne blessée, atteinte dans son intégrité physique, morale, mentale, économique, sociale, ampute la société, il suffit de s’observer et d’observer lorsque l’on est en présence d’un handicapé, on est dérangé, on a peur…

Le chômage est un terrible drame social, familial et personnel. Etre privé d’emploi est éminemment scandaleux, c’est une atteinte au droit fondamental de la personne, mais si tragique que cela soit, se pourrait-il, qu’il ne puisse être qu’un arbre qui cache une monstrueuse forêt, forêt ténébreuse et sanglante ?

Se pourrait-il que le chômage ne soit qu’un simple révélateur de l’inintelligence progressive de l’incompréhension de nos sociétés, de nos ‘ élites ’ à comprendre l’homme ? Les spécialistes pourraient ne pas poser les bonnes questions ou peut-être se savent-ils plus les poser, à moins que certains d’entre eux n’obéissent à des critères, à des volontés, à des motivations autres que le souci du bien commun, peu avouables ?

La crise économique et sociale de notre civilisation, dite post industrielle, dépasse de loin le drame du chômage, car elle pose des questions qui sollicitent une réflexion d’ensemble dont la ligne directrice est grosse d’un puissant, d’un tonnant appel au bon sens. A moins de vouloir délibérément s’engager dans la tornade du cahot que l’on peut déjà apercevoir au-delà de l’horizon, on ne peut plus reporter la réflexion sur la nécessité d’une ‘ refondation ’ non pas sociale – celle-ci n’est rien de moins que de la monnaie de singe – mais bien une ‘refondation’ de la société, une réflexion qui devra être obsédée par l’exigence morale et affective de redonner aux citoyens les moyens de générer et d’entretenir leurs espérances naturelles.

Peut-être que la première étape de la reconquête du bon sens passe par le fait très simple de se poser ? A la suite de quoi s’interroger sur le fait de savoir si la course effrénée, frénétique au progrès des sciences et des techniques, est si inévitable que cela ?   Peut-être faudrait-il se poser la question sur la nécessité de le retenir, de lui imposer une cadence respectueuse du rythme de l’homme, lui donner une autre orientation par l’énumération claire des priorités selon l’avancée de la recherche fondamentale et de la nécessité sociale, économique et surtout humaine ?

Il est étrange, mais peut-être pas aussi étrange que cela, de constater l’effarant silence des syndicats sur ce sujet. Pour quelle raison, dans aucun discours – sauf l’incident de Michelin qui est venu de la base et à pris de court ceux-ci – ne trouve-t-on aucune préoccupation sur la course diabolique d’un certain progrès et son incidence sur la vie économique et sociale ?

Depuis 1945, mis à part l’opposition idéologique, leur discours de fond reste le même, concentré sur le seul principe faussement vertueux de la revendication. Discours de vieille-garde rhumatisante, comme si le respect des acquis, l’augmentation des salaires, l’amélioration des conditions de travail, devenait une référence trinitaire sacrée et la clef de tous les avenirs paradisiaques. Mais comment contester, que le constat nous amène à affirmer, que toutes ces méthodologies revendicatrices se font sur le développement de la pauvreté, de la précarité, en France 6 millions de précaires. Il n’est pas juste de toujours accuser le patron, il est bien obligé de composer avec les réalités économiques et ces discours. Certes, le patronat a sa part de responsabilités qui n’est pas mince, mais la responsabilité de l’un ne saurait effacer celle de l’autre. Ce discours revendicatif est non seulement inadéquat, mais monstrueusement injuste pour les plus pauvres, les plus fragiles. L’hypertrophie actuelle de ces discours est une immense fraude intellectuelle et morale, une vertigineuse fuite en avant qui eut pour effet pervers, dans l’absolu, les 35 heures, génératrices de tous les déficits sociaux-économiques, grosse de bien des désespérances, de bien des drames à venir.

Cette modification du temps travail est loin d’être à long terme une conquête sociale, c’est une aberration si énorme qu’il y a tout lieu de penser qu’elle procède d’un choix délibéré, voulu par des volontés obscures, occultes, au dessein particulièrement malveillant.

L’argument selon lequel les 35 heures égalent moins de chômage ne tient plus et, que l’on ne nous bassine pas avec la sempiternelle récession économique qui, pour le présent, semble, comme pour celle de 1929, artificielle et particulièrement bien structurée, puisqu’elle repose sur l’empêchement des banques, pourvoyeuses de crédits, au remboursement des dettes des Etats, à seul fin d’étendre, sans contrôle, leur pouvoir sur l’ensemble de l’humanité et de l’asservir à plus ou moins brève échéance. Fort heureusement, il y a Dieu !

Il y a pourtant beaucoup plus grave : la culture du non-travail, la culpabilisation du travail.

Qu’il s’agisse des discours syndicaux, des discours politiques pour la plupart, on assiste au développement de l’anti-travail. D’une sous culture de bazar contre la valeur morale et spirituelle du travail et d’un progressif déclassement social du travailleur en général, pas seulement du manuel.

Nous sommes en présence d’une des cornes accomplies de la bête. Culpabiliser le travail, le charger de taxes, en faire un vecteur d’aliénation, c’est retourner l’homme contre lui-même. C’est le contraindre à une automutilation morale et spirituelle, une mutilation sociale et affective. Cela relève d’une volonté de  blasphème qui cherche à ôter la majesté qui est en tout homme et le réduire de cette manière au plus petit dénominateur commun dans l’ordre de la création, pour certains, inférieur à l’animal. On retrouve cette errance abominable dans certains sous produits du roman moderne et dans un courant très prisé de la cinématographie comme Jean-Jacques Annaud et Luc Besson.  ( A suivre… )  

Sully-Colbert.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

TIBERAIDE

 

LA PRIERE – SILENCE DE DEUX COEURS

 

 

 

 

PRIERES POUR CES TEMPS

 

Prière des deux Cœurs d’Amour

 

O Cœurs d’Amour !

O Cœurs unis pour toujours dans l’Amour !

Donnez-moi la grâce de Vous aimer toujours et aidez-moi à Vous faire aimer.

Recueillez en Vous mon pauvre cœur blessé et rendez-le-moi seulement quand il sera devenu un feu ardent de Votre Amour.

Je sais que je ne suis pas digne de venir auprès de vous, mais accueillez-moi en Vous et purifiez-moi par les flammes de Votre Amour.

Accueillez-moi en Vous et disposez de moi comme bon Vous semble, car je Vous appartiens entièrement. Amen.

O Pur Amour ! O Divin Amour !

Transperce-moi de Tes flèches et fais couler mon sang dans les plaies du Cœur Immaculé !

O Cœur Immaculé, uni au Cœur Sacré pour donner vie, consolation, gloire et amour. Amen.

O Jésus !O Marie ! Vous êtes les Cœurs de l’Amour !

Je Vous aime ! Consumez-moi !

Je suis Votre victime d’Amour ! Amen.

O Cœurs d’Amour ! Consumez-moi !

Je suis Votre victime d’Amour ! Amen.

( Prière de la Société des Deux Cœurs d’Amour – Postf.1254 – D – 53811 Neunkirchen (Allemagne)

 

 

Prière pour les Francs

 

O Dieu tout-puissant et éternel, qui avez établi l’empire des Francs pour être par le monde l’instrument de votre divine volonté, le glaive et le bouclier de votre sainte Eglise, nous vous en prions, prévenez toujours et en tous lieux de la céleste lumière les fils suppliants des Francs, afin qu’ils voient ce qu’il faut faire pour l’établissement de votre Règne en ce monde, et afin que pour accomplir ce qu’ils auront vu, ils soient remplis de Charité, de force et Persévérance. Par J.C.N.S. Amen.        ( Oraison datée du VIIe siècle )

 

 

 

 

 

 

CINEMATOGRAPHE

 

 
 
Au sujet du film ‘ PASSION ’

 

Malgré les critiques sournoises diffusées par les chaînes françaises dont on sait le peu de crédit qu’il faut leur accorder en matière d’honnêteté intellectuelle et, en dépit des clercs ‘progrésso-libéraux-ploufs’ et leurs affidés laïcs passionnari de la médiocrité, ce film, produit par Mel Gibson, pourrait bien entrer –pour les temps actuels – dans une tradition prophétique qu’il conviendrait peut-être d’entendre… Il n’est pas de doute que, pour les cœurs et les âmes de pauvres de Yahvé, celle-ci soit entendue et à l’intérieur de laquelle ils puiseront ce qu’il faut au rafraîchissement de l’Espérance.  Pierre-Charles Aubrit Saint Pol.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LA TRIBUNE DU CANIGOU
Le frimas mauvais

 

 : « - Maître Ânier, quel est ce vent froid que vous m’amenez ? Cet hivers ne finira-t-il jamais ?

 

 : - Pourquoi cette mauvaise humeur ?

 

 : - La neige est, de tous les éléments, celui que je n’apprécie pas ! Et puis comme cela, je ne contribue pas à ruiner la Sécurité Sociale ! La neige est comme la plupart des discours des intellectuels modernes, sans saveurs, sans sel, sans couleurs. Quand ils parlent, c’est une sorte d’avalanche qui tombe à plat et dans laquelle on s’enfonce avec une fausse impression de sécurité, elle ne comble jamais le vide qui est en dessous d’elle. Et lorsqu’ils se réclament de la gauche, alors on dirait qu’on  assiste au congrès des assurances vie à l’intérieur d’une école maternelle désaffectée.

 : - Auriez-vous attrapé un écho mauvais ?

 : - Je ne l’ai pas attrapé, il m’a percuté ! Croyez-moi, j’aurai préféré entendre la chaîne intempestive des flatulences de Maître Sanglier, elle eut été moins incommodante !

 

 : - Avez-vous déjà surfé sur la neige ?

 

 : - Posez donc la question à un éléphant rose, en vous gardant de sa trompe ! Si vous continuez avec ce genre de question, autant devenir un bonhomme de neige et vous une écharpe rouge. Ah, voici Maître Aigle !

 

 : - Bonjour la compagnie ! J’en ai une bien bonne à vous apprendre.

 

 : - Nous vous écoutons, mais ne nous parlez pas de neige !

 

 : - Figurez-vous, qu’un journaliste, pris d’une fièvre printanière et sans doute d’une perspective professionnelle, s’en vint demander à Jérôme Clément P.D.G. d’Arte ce qu’il pensait de Jésus-Christ. Au vu de la réponse, envisager que cet homme puisse penser procède d’une hallucination.

 

: - Il y a des questions bateau qui sombrent facilement !

 

 : - Il répondit : « … une catastrophe pour l’humanité. C’est Saint Paul qui fut l’inventeur du christianisme. »

 

 : - Voyez Maître Ânier ce que je vous disais tantôt des intellectuels de gauche, ils donnent dans l’infra végétatif. Et, c’est ce genre d’esprit qui dirige une chaîne culturelle ! Comme c’est rassurant !

 

 : - Que ne ferait-on pour remercier ceux à qui l’on doit sa carrière ! Ne faut-il pas assurer son avenir, on ne sait jamais ?

 

 : - Une animatrice de la chaîne 6, devant l’évidence du succès du film de Mel Gibson, n’a pu s’empêcher de l’écorner en suggérant qu’il puisse s’agir que d’une affaire de gros sous !

 

 : - Elle a bien appris sa leçon ! Elle eut préféré le même succès pour le film maudit ‘ Les Dernières Tentations du Christ ’ Jacques Lang, l’ex ministre de la culture doit en faire des cauchemars, lui qui voulait se servir des fonds d’Etat pour financer ce film… Mais il est vrai qu’il parle bien, il est si rassurant celui-là, puis il est rose, c’est une couleur charmante.

 

: - Il faut bien se vendre, et il ne manque pas de manières de se prostituer !

 

: - J’ai ramené une bonne choucroute et des friandises, que les Alsaciens m’ont offerts dans leur allégresse. Il paraît, qu’ils voulaient fêter la victoire du bon sens ! …     Raymond Lull.

 

 

 

SAINT JOSEPH