LA LETTRE CATHOLIQUE N° 22

 

Soyez fiers d’être de l’Eglise Catholique Apostolique Romaine

 

SEPTEMBRE 2005   SON SITE : lescatholiques.free.fr           DIFFUSION GRATUITE - FAITES LA CONNAITRE

 

 

 

 


TU ES PETRUS - BENOIT XVI

 

SOMMAIRE

 

EDITORIAL

Aubrit Saint Pol

Le Pas Romain  

 

L’IMMACULEE 

Désiré Wasson

 La Vierge Marie dans l’Economie du Salut n° 1

 

L’ANNEE EUCHARISTIQUE 

Aubrit Saint Pol

Le Miracle de Lanciano   

 

TRIBUNE LITTERAIRE 

 Léon Blois

Intervention des Anges dans la vie des hommes de Lucien Dubreuil éd. NEL

Les Grandeurs de Jésus-Christ du Père Calmel éd. NEL

 

ESCHATOLOGIE (suite)

Arnaud Dumouch

 

HISTOIRE DE L’EGLISE (suite)

Eusèbe de Césarée

Les Progrès du Christianisme dans l’Empire Romain

 

SOCIETE 

Hippocrate

Hôpital Saint Vincent de Paul… 351 corps d’enfants…

 

ECRITS APOSTOLIQUES (suite)

Epître de Clément de Rome

 

TRIBUNE LIBRE 

Théodulfe Soplataris

Les Vannes de la Pollution ; Paysans, je vous aime ! ; Les Attentas de Londres et d’ailleurs… !

Du Respect des Rites et de la Pratique de l’Onction…

 

 

LA TRIBUNE DU CANIGOU

Raymond Lull

Du karcher… de cour en court…

 

 

 

 


LE PAS ROMAIN

Pierre-Charles Aubrit Saint Pol

 


Dans la vie de l’homme, il y a plusieurs façons de marcher, plusieurs pas. Il en est de même pour la vie religieuse, spirituelle.

On m’a fait découvrir, il y a quelques semaines, le pas romain.

Dès le premier numéro de La Lettre Catholique, j’ai dénoncé de graves atteintes à la charité entre les membres du corps du Christ mettant à mal la communion, surtout pour mon diocèse. Je ne regrette pas de l’avoir fait, car j’ai toujours agi pour l’intérêt commun de mes sœurs et frères. Beaucoup de ceux qui furent les auteurs de ces atteintes allèrent jusqu’à organiser un complot visant à donner une apparence légale à mon internement en asile psychiatrique. Ils n’avaient pas hésité de tendre le piège dans l’enceinte même de la cathédrale St. Jean le Baptiste. Informations qui me parvinrent de différentes sources que confirmèrent des membres de la hiérarchie locale. J’ai pu en constater la réalité lors d’une messe dominicale, je fus épargné par une disposition de la Providence. Ces comploteurs allèrent jusqu’à menacer ma famille et prétendirent me faire condamner par Rome si je continuais de publier La Lettre Catholique. J’ai tenu bon, car ma famille m’inculqua la culture de la résistance. Les protagonistes de ce projet sont des prêtres connus pour leur appartenance aux loges maçonniques et, ils sont à ce jour en charge des plus hautes responsabilités de mon diocèse.

Je ne regrette rien de ce que j’ai fait, ma conscience m’y commandait. Et, j’avais raison sur le fond : raison, que me rendent les évènements de cet été.

Nous vivons une grande souffrance, la charité déserte continûment notre église ; le mensonge, la honte, le déshonneur montent à la face de Dieu. Tout ce qui se trouve identifié comme fidèle à Rome, au Magistère, au respect de la liturgie est écarté, marginalisé. Les vocations sont rejetées. Il ne s’agit pas d’intégrisme ni de traditionalisme, non ! Il est, dans mon diocèse et dans certains autres, interdit d’être un catholique ordinaire ; on veut bien vous tolérer à la condition que vous fassiez parti d’un des nombreux courants ou clans ‘gaucho-néo-progressiste et néo-plouf de préférence’. Il faut être soumis ou complice. Nous, les catholiques ordinaires, sommes une nouvelle race, les enfants de l’Immaculée Conception, les anarchistes de la Croix : nous disons non à tout ce qui est trahison à l’Evangile, trahison au Magistère, trahison à l’Eglise.

Nous sommes entrés dans la grande épreuve. Nous vivons dès maintenant une sorte de catacombes spirituelles.

 

Un évènement intérieur, comme une source irrépressible, m’invite à une profonde remise en cause de ma relation avec l’Eglise. Ma vie intellectuelle est également sollicitée, une invitation à la conversion, conversion à l’Amour Divin, à la Croix.

Mon regard sur l’Eglise ne cesse de se modifier, de s’élargir. C’est, en première lecture un évènement contradictoire si je me rapporte à la fulgurance de ma conversion à San Damiano qui, quarante huit heures plus tard, se compléta par un plongeon dans le cœur de la souffrance de l’Eglise, rien ne me fut épargné. C’est pourtant au cœur de cette fournaise de douleurs que j’entrais dans le mystère de sa maternité.

Cette étape de ma vie spirituelle est tout à la fois accomplissement d’une longue marche et également une nouvelle voie à prendre. Je la prends. Elle spiritualise ma relation avec l’Eglise, c’est l’Epouse du Christ qui s’impose, ce n’est pourtant pas négation de l’expérience antérieure. 

 

Dieu me fit rencontrer un saint prêtre, dans ce temps de grâces, il m’apporta la substance intellectuelle qui me manquait pour comprendre ce qui m’arrivait. Son enseignement se résume à ceci : « Tout baptisé, mais plus encore le prêtre, est appelé à l’immolation. On n’est pas vraiment du Christ, on n’est pas vraiment prêtre, tant que l’on a pas accepté l’immolation, car c’est à cette condition que l’on devient canal de grâces pour les âmes, c’est alors que l’on complète en nous ce qui manque à la Passion du Christ. » Ceci complète l’enseignement de Paul VI : « La place de l’Eglise dans ce monde est sur la Croix avec son Epoux. Elle n’en a pas d’autre. » Puis le prêtre dirigea mon regard sur une réalité du mystère de l’Eglise sur laquelle se reflétait mon image et que le vieil homme en moi se refusait à voir.

L’Eglise, que je voyais jusqu’à cet instant, n’était pas celle que le Christ regarde ni celle qui se présente à moi au quotidien, c’était une Eglise de ma complaisance, celle que je me projetais. Pourquoi ce vieux regard, parce que nous sommes des hommes au cœur dur qui refusons une fois pour toute de reconnaître notre fragilité, nous refusons surtout d’intégrer nos faiblesses dans notre relation à Jésus et Marie, de l’intégrer dans le mouvement même de notre prière qui reste hélas la notre, alors que par cette reconnaissance nous pouvons la faire réellement habiter par le Christ, par le Dieu Trine. La souffrance de l’Eglise nous dérange plus qu’elle nous fasse souffrir, nous aimons trouver en elle un refuge ordonné, des couloirs de vie bien lisses. Et bien non ! L’Eglise c’est la Croix et, pour nous catholiques et orthodoxes, la Croix s’est l’Eglise.

Il ne faut pas s’étonner des épreuves qui affligent l’Eglise qui nous affligent, car être membre du Corps du Christ, c’est être membre de l’Eglise, c’est être l’Eglise. Ses épreuves ce sont nos épreuves ! Ses souffrances sont celles de l’enfantement, par elles, elle nous prépare à recevoir un nouveau don de Dieu : la Nouvelle Pentecôte, l’effusion de l’Esprit Saint.

Nous devrions davantage méditer sur le comportement des pharisiens face à Jésus, nous sommes si souvent ces pharisiens là…

 

Mais que vient faire ce pas romain et, qu’est-ce donc que celui-ci ?

 

Nous devons ce pas romain au cardinal Ratzinger, aujourd’hui Benoît XVI. Il le forgea au cœur de l’effarant et douloureux comportement de Mgr. Lefebvre quand celui-ci préféra l’assise de son orgueil à la miséricorde et à la compassion de l’Eglise. L’arbre tombe toujours du côté où il penche.

Ce pas consiste à ne pas entrer en dispute dialectique avec les égarés qui jalonnent les deux côtés de la route tracée par Jésus et les apôtres. Il s’agit de ne pas réactiver les liens aliénant de la mensongère culture révolutionnaire. Mais il n’est pourtant pas question de ne pas voir, de ne pas saisir les mains de ceux qui veulent s’en sortir ni de se couvrir de cette attitude pour se dérober à la charité. Non, il n’y a rien de tout cela !

Le pas romain consiste à marcher en l’Eglise dans le pas de Jésus en ayant le regard du cœur simplement mais fermement fixé sur le successeur légitime de Pierre, sur l’Immaculée Conception, sur Jésus Hostie. Ce regard doit habité d’un appétit féroce, un appétit d’enfant !

Tout baptiser doit s’offrir au Père pour ses frères à l’exemple du Christ.

Que faire en vers ceux qui se sont volontairement engagés dans de honteuses compromissions avec l’esprit du monde ? Ils méprisent la Divine Sagesse, combattent l’Eglise en prétendant la servir. Pour eux, il n’y a rien que l’on puisse faire en dehors de la prière. Beaucoup d’entre eux ne peuvent déjà plus répondre à la grâce du salut. Ils ne sont plus du Christ. S’il est vrai, que l’on ne fait pas seul son salut, il est tout aussi vrai, que l’on ne peut être tenu responsable des choix que les autres consentent librement, ils y engagent leur être fondamentalement et, le Christ ne repasse pas les plats. Il ne sert à rien d’entrer en opposition dialectique avec eux.

Nous avons un devoir de charité envers nous-mêmes qui est de préserver notre liberté intérieure, notre capacité de réaction pour des sujets majeurs qui touchent au témoignage de la Vérité, au témoignage de la dignité de l’homme. Liberté que nous risquons d’aliéner si nous entrons dans le piège au combien séduisant mais insalubre de la dispute dialectique.

Les réactions internes à l’Eglise face à la corruption idéologique du message évangélique et, qui justifient les qualificatifs : d’intégrisme, de traditionalisme, sont condamnables sans aucune ambiguïté, car en effet, elles procèdent, elles aussi, non seulement d’un profil sectaire au même titre que les progressistes, mais également d’une logique idéologique.

Le catholique, qui veut vivre sa foi en toute fidélité au Magistère, doit accepter de communier aux souffrances de l’Eglise comme Marie et Jean au pied de la Croix et témoigner sans aucune concession à l’esprit du monde, en ne perdant ni son temps ni sa grâce en dispute stérile.

Le pas romain est la mise en mouvement de la demande de l’Immaculée Conception à San Damiano : « Souffrez ! Priez ! Offrez ! Taisez-vous ! »

 

Le mystère de l’Eglise est dans le flot de sang et d’eau jaillit du Cœur de Jésus sur la Croix. Il faut accepter une Eglise dépouillée, humiliée, vivre avec ce dépouillement, cette humilité et cette humiliation, c’est la seule voie puisque c’est celle qu’a choisi le Christ sur cette Terre.

 

Le triomphe de l’Eglise va s’établir dans cette génération, il n’est pourtant pas similaire à la restauration du château de Versailles. Dieu procédera à la mise à bas du cléricalisme orgueilleux, dominateur, ainsi que des laïcs jouant les roitelets, il procédera à l’effondrement des visées hégémoniques qu’ont sur l’Eglise les classes sociales qui reviennent en force.

Le triomphe de l’Eglise sera celui d’une mère dans le cœur et l’esprit de ses enfants, y compris ceux qui sont éloignés et hostiles. Car ce triomphe là sera celui de l’Immaculée Conception, de la Dame de tous les Peuples.

 

Oui, nous pouvons et devons être orgueilleux d’appartenir au Christ, d’être de l’Eglise qui siège à Rome, car c’est un orgueil de pauvre. Il est celui de l’espérance qui, depuis la chute de nos premiers parents au dernier des sauvés sur cette Terre, se nourrit du Sang et de l’Eau jaillit du Cœur du Christ Sauveur, qui se nourrit de la Chair et se rafraîchit du Sang du Christ-Jésus. Dans cet orgueil là, il n’y a qu’une pauvreté d’amour, un amour de pauvreté.

 

Vous comprendrez que l’esprit de la Lettre Catholique se convertit. Cette lettre sera plus que jamais au service de la Vérité en s’imprégnant de la Sagesse Divine, elle continuera de vous aider à consolider substantiellement votre identité de catholique. Et si nécessaire, nous interviendrons toujours pour défendre l’Eglise et le bien commun. Il est en effet du devoir de chaque baptisé de défendre l’intégrité de la Révélation.


 

 

 

 

 

 

Faites connaître la Lettre Catholique, aidez nous à permettre à vos sœurs et frères d’affirmer, dans l’espérance et la charité, leur identité de chrétiens catholiques romains.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


L’IMMACULEE

LA Vierge Marie dans l’Economie du Salut…

N°1

Désiré Wasson

 


L’histoire du salut de l’humanité ne peut être séparée de celle de l’humanité en général. Tous les hommes vont dans un seul sens, de leur plein grès ou non, celui du salut ou de son refus. C’est là la seule prédestination, car il s’agit bien de l’unique et déterminante vocation de l’homme, mais il peut choisir : il peut librement accepter ou refuser le salut qui lui est proposé. Dieu n’impose rien, seul l’homme impose. Dieu est une proposition d’amour, l’amour s’offre, il ne s’impose pas. C’est dans ce sens exclusivement que l’on peut parler du sens de l’histoire. Mais par ailleurs, cette expression n’a pas de contenu. Etre dans le sens de l’histoire, pour l’esprit du monde, signifie aller avec le progrès, concept où se mêle aussi bien l’évolution technologique que l’avortement et les lois contre nature : un déluge de sang et d’injustices ou l’homme n’est qu’un produit et Dieu un empêcheur de tourner en rond.

La Mère de celui qui récapitule en Lui toute l’histoire individuelle et générale, Jésus-Christ – c'est-à-dire qui lui donne sens -, a une place particulièrement substantielle, palpable, physique dans notre histoire qui est aussi la sienne.

Nous souhaitons, par la série d’articles que nous inaugurons, entrer avec vous dans le mystère de l’Immaculée Conception, car c’est Elle qui a mission de diriger le combat spirituel et, pour nos jours, il s’agit bien d’un plein combat.

 

Pourquoi Dieu Lui a-t-il confié cette mission ?

 

Dieu, de toute éternité L’avait élue au siège de sa Sagesse ; ne dira-t-Elle pas : « Je suis la Vivante ! » Ne L’avait-Il pas élue pour sa Mère ? Ne voulait-Il pas, par cette Mère élue, entrer par Elle dans notre humanité, assumer la plénitude de notre condition humaine sauf le péché ? Aussi, au siège de sa Sagesse a-t-il décidé, de toute éternité, que sa Mère de la Terre, celle La même qui l’accompagna dans sa Passion et, jusqu’à sa mise au tombeau, serait celle qui préparerait sa seconde venue et celle de l’Esprit Saint, la Nouvelle Pentecôte.

L’Immaculée est, avant même que l’humanité soit crée, un signe de contradiction, car c’est en apprenant le projet de Dieu de créer le genre humain pour s’y incarner par le moyen de l’Immaculée que Lucifer et ses anges se révoltèrent. (Conf. Lettre Catholique : Le Pécher Originel) « J’établirai une inimitié entre toi et la femme, entre ta progéniture et la sienne ; celle-ci t’écrasera la tête et tu lui blesseras le talon. » (Gen. III, 5)

« Les Saintes Ecritures de l’Ancien et du Nouveau Testament et la Tradition vénérable mettent dans une lumière de plus en plus grande le rôle de la Mère du Sauveur dans l’économie du salut et le proposent pour ainsi dire à notre contemplation. Les livres de l’Ancien Testament décrivent l’histoire du salut et la lente préparation de la venue du Christ au monde. Ces documents primitifs, tels qu’ils sont lus dans l’Eglise et compris à la lumière de la révélation postérieure et complète, font apparaître progressivement dans une plus parfaite clarté la figure de la femme, Mère du Rédempteur. Dans cette clarté, celle-ci se trouve prophétiquement esquissée dans la promesse d’une victoire sur le serpent faite à nos premiers parents tombés dans le péché (conf. Gen. 3, 15). De même, c’est elle, la Vierge, qui concevra et enfantera un fils auquel sera donné le nom d’Emmanuel (conf. Isaïe 7, 14 ; conf. Michée 5, 2-3 ; Mat. 1, 22-23). Elle occupe la première place parmi ces humbles et ces pauvres du Seigneur qui espèrent et reçoivent le salut de lui avec confiance. Enfin, avec elle, la fille de Sion par excellence, après la longue attente de la promesse, s’accomplissent les temps et s’instaure l’économie nouvelle, lorsque le Fils de Dieu prit d’elle la nature humaine pour libérer l’homme de son péché par les mystères de sa chair. » (L.G. 55)

En entreprenant la démarche d’ouvrir la porte du sanctuaire sur l’Immaculée, nous souhaitons, avec son aide, lui rendre hommage pour tout ce que nous avons reçu de Dieu par son intermédiaire et, répondre à ses demandes répétées sans cesse depuis le 18 juillet 1830, date de sa première apparition pour les temps modernes.

Nous espérons pas à pas, vous entraîner à la suite de ses meilleurs serviteurs : de Duns Scot à Jean-Paul II le Grand en passant par saint Louis-Marie Grignion de Montfort. Nous avons le désir de mettre notre pauvreté à votre service pour vous entraîner dans l’aventure de ce mystère de la Sagesse Divine en vous invitant à oser entrer dans le « Secret de l’Immaculée ».

 

Il ne faut pas en douter : « On va bien à Jésus-Christ qu’en passant par Marie ».

De même que Dieu a voulu entrer dans notre humanité par Marie, de même sur la Croix, Jésus a voulu que l’humanité passe par sa Mère pour aller à Lui : « Jésus donc, voyant sa Mère et près d’Elle, le disciple qu’Il préférait, dit à sa Mère : «  Femme, voilà ton fils. » Ensuite, Il dit au disciple : « Voilà ta Mère. » Et, dès cette heure là, le disciple la prit chez lui ». (Jn.19, 26-27) Ces paroles de Jésus sur la Croix nous renvoient au verset 15 de Gen. 3, mais c’est aussi l’ouverture sur la mission de sa Mère, il nous faut y entrer et pour cela prendre chez soi l’Immaculée. L’Immaculée n’est pas une idée, c’est une réalité physique, affective, morale, intellectuelle et spirituelle. C’est là que nous rejoignons la spiritualité montfortaine. Ne nous y trompons pas, l’Immaculée est une Mère, une Maman qui nous aime. Elle est la Dame forte et pleine de tendresse.

« Elle est devenue la mère, la maîtresse et le trône de la divine Sagesse. Elle est la Mère très digne, parce qu’elle la incarnée et mise au monde comme le fruit de ses entrailles : Et béni est le fruit de votre ventre, Jésus.

Ainsi partout où est Jésus, au ciel ou en terre, dans nos tabernacles ou dans nos cœurs, il est vrai de dire qu’il est le fruit et le rapport de Marie, que Marie seule est l’arbre de vie, et que Jésus seul en est le fruit.

Quiconque donc veut avoir ce fruit admirable dans son cœur doit avoir l’arbre qui le produit : qui veut avoir Jésus, doit avoir Marie. » (Conf. L’Amour de la Sagesse Eternelle, ch.XVII, St. Louis-Marie Grignion de Montfort)

 

L’Immaculée, qui fut sur Terre Marie, nous fera passer par des chemins que notre nature répugne à prendre pour aller rejoindre son Fils là où il n’y a ni bon sens ni logique ni sagesse humaine ni sécurité, il n’y a rien de tout ce qui nous rassure de vivre dans le monde. Elle nous emmène là où il n’y a qu’un fol amour et rien d’autre, mais ce rien est un tout sans mesure.

 

L’Immaculée est la réponse et le rempart à tous les matérialismes, à toutes les errances de l’esprit humain. Elle est le pieu, le pilier qui ancre notre fidélité à Jésus et à l’Eglise.

Tout au long des articles nous vous ferons découvrir sa présence dans notre histoire, mais toutes les démonstrations intellectuelles ne sont rien si vous ne méditez pas les mystères du rosaire. Laissez vous entraîner par cette prière des simples, n’ayez pas peurs de paraître rétrogrades et, je vous invite à associer votre chapelet à la récitation quotidienne de la consécration à la divine Sagesse et à Marie selon saint Louis-Marie Grignion de Montfort.

 

Ne craignez pas d’appartenir à Marie, vous appartiendrez par Elle à la Victoire du Christ et de l’Eglise.


 

 

 

 

Nous recherchons un passionné de l’art chrétien qui accepterait de collaborer bénévolement avec nous.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

L’ANNEE EUCHARISTIQUE

Le Miracle Eucharistique de Lanciano

Pierre-Charles Aubrit Saint Pol


 

Le très regretté Jean-Paul II Le Grand, dans l’année de sa montée au ciel, avait institué cette année liturgique, Année Eucharistique. Ce fut une disposition de la Divine Sagesse, elle vaut valeur de testament spirituel pour ce grand pasteur.

 

Dans l’Eglise, qui est le plus bel espace de liberté que je connaisse, des courants inspirés par les puissances infernales remettent en cause la foi en l’Eucharistie et, dans leur logique ténébreuse, ils en sont arrivés à rejeter non seulement la foi en la Présence réelle mais également, et dans une logique implacable autant que mortelle, le péché originel en tant qu’évènement historique. Ces esprits apostats sont devenus maîtres en corruption, prédateurs de la foi et de l’espérance.

 

Il nous a semblé opportun de relater l’un des nombreux miracles eucharistiques. Nous avons fait le choix du Miracle Eucharistique de Lanciano. Nous espérons que cette relation contribuera à surmonter les doutes, les tentations, à affermir la foi en ce si grand sacrement.

 

Nous considérons, avec le Magistère, que le miracle n’est pas la grâce de la foi. Nous considérons également que si la Divine Sagesse décide d’accorder un miracle, c’est que le monde en a un besoin substantiel pour le bénéfice de la foi des enfants de Dieu. Il serait très orgueilleux et blessant envers Dieu de le rejeter par confort intellectuel, pour ne pas en être dérangé. Il faut avoir perdu toute innocence, toute capacité à l’émerveillement pour en arriver là, une telle âme est une gourmandise pour l’enfer.

 

Pour cette relation, nous nous référons à l’ouvrage paru sous la signature du professeur Bruno Sammaciccia, préfacé par Mgrs. Perantoni et Léopold successivement archevêques de Lanciano, dans l’édition française de 1977 au Cèdre, dûment pourvu de l’imprimatur.

« L’harmonieuse union des éléments scientifiques et historiques […], mais à laquelle devront nécessairement se référer tous ceux qui voudront se livrer à une étude scientifique ou parler aux âmes d’une présence tangible qui, pour guérir un doute, vaincre une tentation, réjouira tant de cœurs et fera se courber, avec la science, tant d’esprits incertains. » (Mgr. Perantoni, extrait de sa préface).

 

« Je serai toujours avec vous » : ces paroles de Jésus se vérifient par-dessus tout dans l’Eucharistie, Présence réelle. Le Miracle Eucharistique de Lanciano en est une nouvelle preuve ; […], a fourni les preuves irréfutables de son authenticité. » (Mgr. Léopold, extrait de sa préface).

 

« A genoux ! Tous. Adorons le Verbe incarné et taisons-nous, en parole et en esprit. Remercions, pour Sa miséricorde, Notre Seigneur Jésus-Christ qui nous donne un tel signe à une telle époque. » (Docteur Michel Vilette, Président des A.F.C.)

 

La ville de Lanciano est située dans la province des Abruzzes, une région très pauvre qui souffrit des migrations forcées de ses enfants à seule fin de pouvoir vivre.  Il semble qu’elle soit le berceau dans lequel Longin naquit. Ce soldat romain ouvrit d’un coup de lance le Cœur de Jésus sur la Croix et sur qui tomba le flot d’Eau et de Sang. Il se convertit et mourut martyr. Ce récit semble aussi solidement établi dans la mémoire collective de cette région que le Passage de la Mer Rouge. Lanciano fut favorisée par deux miracles eucharistiques : le premier, celui qui nous occupe, eut lieu au VIIIs., le second en 1273 que l’on appelle le Miracle d’Offida.

Le miracle du VIIIs. est le plus grand en volume, car la transmutation concerne les deux espèces.

C’est au VIIIs., lors d’une messe célébrée par un moine basilien dans une église de Lanciano : St. Légontien et St. Domitien, martyrs de Chieti qu’eut lieu ce miracle à l’instant après la double consécration. Il fut alors pris par un doute subit et violent sur la Présence réelle de Jésus dans ce sacrement. Il vit, pour réponse à cette crise, l’hostie se changer en Chair et le vin se changer en Sang. Le Sang se coagula en cinq caillots de tailles et de formes diverses. Le célébrant stupéfait et bouleversé hésita, puis fit connaître l’évènement à l’assemblée, et la nouvelle se répandit à toute la ville et au monde.

 

Les saintes reliques sont pratiquement intactes : l’Hostie de chair a conservé ses dimensions de grande hostie. Elle a une apparence fibreuse et une couleur brune. Le Sang contenu dans le calice a une couleur terreuse, décomposé en cinq caillots d’un poids total de 10 gr et 505 mgr répartis : 8 gr ; 2gr 45 ; 2 gr 85 ; 2 gr 05 ; 1 gr 15 ; et 5 mgr de poussière de sang.

 

Ce miracle pose un problème théologique, car sa mutation conserve-t-elle la Présence réelle, deux théories contradictoires s’opposent. La question reste ouverte.

« Résumé des recherches effectuées sur les fragments de « Sang » et de Chair » appartenant au Miracle Eucharistique de Lanciano :

1- Le Sang du Miracle Eucharistique est du véritable sang et la Chair de la véritable chair.

2- La Chair est constituée de tissu musculaire cardiaque.

3- Le Sang et la Chair appartiennent à l’espèce humaine.

4- Le Sang et la Chair appartiennent au même groupe sanguin, ce qui tend à prouver qu’ils proviennent de la même personne ; la possibilité demeure néanmoins qu’ils proviennent de deux individus différents appartenant au même groupe sanguin, ( à cette période on ne connaissait pas encore l’identification par ADN).

5- Les protéines contenues par le Sang sont normalement réparties, dans un rapport de pourcentage identique à celui du schéma séroprotéique du sang frais normal.

6- On a trouvé dans le Sang des chlorures, du phosphore, du magnésium, du potassium et du sodium en quantité réduite, ainsi que du calcium en quantité surabondante. »

Les résultats des recherches scientifiques concernant le Miracle Eucharistique ne laissent aucun doute quant à la réalité de la « Transsubstantiation » qui se produit lors de la double consécration : hostie et vin.

 

« Qui mange mon corps et bois mon sang a la vie éternelle. »

« Ceci est mon corps livré pour vous... »

« Ceci est mon sang versé pour vous… »

 

Jésus est le Verbe incarné. Il est la Vérité faite chair. Sa parole est Vérité. Sa parole est Vie.

 

« J’espère avoir contribué à la réalisation d’une œuvre de démonstration spirituelle. […]. Le miracle Eucharistique de Lanciano n’est pas seulement une preuve que l’on considérera pour accueillir les fruits de la vie intérieure ; c’est par-dessus tout une invitation, douce mais pressante, à se remémorer le sacrifice mystérieux et infiniment significatif que subit Jésus pour la rédemption de l’homme et l’affirmation de la plus haute et sublime vérité spirituelle : Dieu […]. Bruno Sammaciccia.

 

Notre conclusion est un regard historique, non pas sur l’évènement en lui-même, mais bien plutôt sur son rayonnement dans la suite des siècles. Il est d’une étonnante actualité, si on considère l’assistance de la science. Il est, pour notre temps, une substance spirituelle et intellectuelle remarquable, puissante. Les fidèles peuvent trouver là une nourriture de consolidation pour tenir dans la foi en plus de la grâce de Dieu qui nous invite à la recherche de l’union transformante.

 

Oui, le Verbe s’est fait chair. Il habita parmi nous. Il est présent parmi nous jusqu’à la fin des temps…

 

Qu’à Dieu trois fois saint soit rendu toute Gloire, actions de grâces et toutes bénédictions !


 


LA TRIBUNE LITTERAIRE

Léon Blois

 


‘Les Nouvelles Editions Latines’ propose deux ouvrages :

1- Interventions des Anges dans la vie des hommes de Lucien Dubreuil, ISBN : 2 – 7233 – 2049 – 9, 2004. 

2- Les Grandeurs de Jésus-Christ de R. – TH. CALMEL, o.p., ISBN 2 – 7233 – 2039 – 1, 2003.

 

‘Interventions des anges dans la vie des hommes’

 

La sortie d’un livre sur le thème des anges et des mondes angéliques est toujours intéressante.

Cet ouvrage est riche d’anecdotes et en documentations. L’auteur débute à la création d’Adam et Eve, il démontre l’intervention des anges dans l’économie du salut et dans l’histoire des actes humains.

Il est dommage que Dubreuil fasse référence à l’école exégétique de la Bible de Jérusalem. Ce courant exégétique s’inscrit dans une approche dialectique de l’histoire, elle implique une analyse matérialiste dépouillée de toute dimension spirituelle. Cette démarche est la conséquence de postulats idéologiques étrangers et opposés à la Révélation. Il en existe pourtant d’autres qui ont fait l’effort intellectuel de renouer avec l’exégèse hébraïque traditionnelle.

Concernant le passage se rapportant à la visite des anges à Abraham, l’auteur fait une erreur affligeante : il y a bien eu trois anges et non pas Dieu plus deux anges, et ils ne sont pas venus seulement pour annoncer la conception d’Isaac. Ils avaient mission de révéler la nature trinitaire du Dieu Unique et, le dialogue entre le patriarche et les trois anges ne souffre aucune contestation sur ce point, car le pluriel royal n’a jamais été en usage dans les langues sémites. Le nous n’apparaît qu’au Bas Empire Romain, période où deux Césars gouvernaient l’un à Rome, l’autre à Constantinople et chacun répondait ou décidait en unissant l’autre à la décision. Il convient de rappeler que le grec et le latin sont des langues indo-européennes et n’ont donc rien à voir avec l’hébreu archaïque avec lequel est rédigé le livre de la Genèse. Moïse enseigna la nature trinitaire de Dieu et cet enseignement se continua dans l’intérieur de certains courants religieux juifs jusqu’au 19s., c'est-à-dire jusqu’à l’émergence du sionisme. Le grand rabbin de Paris de la fin du 19s.rendit public ces enseignements lors de sa conversion au catholicisme ce qui faillit lui coûter la vie.

Dieu ne sait pas rendu visible à Abraham, l’intervention du patriarche pour sauver Sodome et Gomorrhe s’adressait certes à Dieu mais c’est l’ange qui répondait au nom de Dieu.

 

Certains passages méritaient un développement plus conséquent, plus substantiel. Il eut été opportun de développer le thème sur la nature des anges supérieure à la nature des hommes, mais l’homme, par la grâce, est supérieur à l’ange, car il est la seule créature intelligente qui soit associée au sacrifice sanglant du Christ-Jésus, Dieu fait homme. Ce sont ces points qui précipitèrent certains anges dans la révolte contre Dieu.

Il eut fallu davantage développer le sujet concernant la chute des anges, exposer la matière intellectuelle sur laquelle repose l’usage unique de leur libre-arbitre.

Le dernier chapitre traitant des mauvais anges demande un travail approfondi et séparé du reste de l’ouvrage, sous le contrôle de théologiens avertis, d’exorcistes.

Nous conseillons la lecture de cet ouvrage à des esprits avertis, nourris d’un solide bon sens, mais aussi comme exemple, parmi tant d’autres, quant l’absence de rigueur intellectuelle.

Nous considérons que l’auteur, en regard des conseils évangéliques et de la sagesse de l’Eglise, a manqué de prudence envers ses lecteurs potentiels.

 

 

 

 

‘Les Grandeurs de Jésus-Christ’

 

Nous avons le plaisir de vous recommander l’un des derniers ouvrages du Père Calmel. Ce petit livre se compose de 9 chapitres qui traitent de Jésus-Christ. C’est un petit bijou, d’une écriture limpide, qui respire la contemplation, la grâce. Elle est dépouillée, comme une épure dont il ne reste que le rayonnement de l’âme unie à Dieu.

Son discours sollicite toute notre attention, pétri de l’esprit de foi, il est d’une substance solide.

L’auteur nous rappelle qui est le Sauveur.

Les neuf textes proposés transpirent l’intention du Père qui est de nourrir notre foi. L’aliment qu’il nous propose contribue à nous protéger des errances doctrinales qui ne cessent de nous solliciter.

Ce livre fait parti de ces petites perles qui se distinguent de la forêt livresque brouillonne et trop souvent médiocre. Il devrait être à la portée des mains des prêtres et des laïcs qui on en charge l’enseignement de la doctrine.

« Ce qui fonde dans le Christ le pouvoir d’être rédempteur, c’est la plénitude de la grâce, par laquelle il est chef de tout le genre humain. »

« Que notre sens du Christ devienne toujours plus profond. Et que l’Esprit- Saint nous donne d’avoir une intelligence toujours plus pénétrante du mystère de Notre - Seigneur Jésus-Christ et de sa charité qui dépasse toute science. »


 

 

 

 

Vous trouverez le dossier joint du trimestre portant sur le mariage homosexuel, il fait suite à un article signé d’un prêtre de l’Eglise catalane, il illustre la crise du modernisme à sa fine pointe… Le tragique d’un esprit aliéné à l’esprit du monde. P.C.A.St.Pol

 

 

 

 

 

Nous acceptons de publier des articles pour autant que ceux-ci n’entrent pas en opposition avec l’esprit de la rédaction qui d’être unie au successeur de St.Pierre et au Magistère de l’Eglise.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


ESCHATOLOGIE

Arnaud Dumouch

(suite)

Le Moyen Age de la beauté et de la peste

 


« Lorsque l’Agneau de Dieu ouvrit le quatrième sceau, j’entendis le cri du quatrième Vivant : « Viens ! » Et voici qu’apparut à mes yeux un cheval verdâtre; celui qui le montait, on le nomme : la Mort; et l’Hadès le suivait. Alors, on leur donna pouvoir sur le quart de la terre, pour exterminer par l’épée, par la faim, par la peste, et par les fauves de la terre.[1] »

 

Abordons quelques autres exemples de la fin du monde telle qu’elle fut vécue par les générations précédentes. Au Moyen Age, l’Occident protégé de la domination de l’islam* voit se développer une civilisation chrétienne. La vie quotidienne des peuples est façonnée par la foi. Les signes de cette richesse spirituelle sont encore visibles dans nos villes. Les cathédrales gothiques élèvent leurs flèches vers le ciel, car on cherchait Dieu à cette époque. C’est aussi l’âge de la floraison de la théologie à travers les grandes Sommes.

Dieu regardait cette civilisation non seulement de l’extérieur mais surtout à travers chacune des âmes qui seules comptaient à ses yeux. Il voyait beaucoup de bien mais aussi, c’est fatal, beaucoup de péchés. Pourquoi faut-il que la paix et la réussite religieuse charrient avec elles tant d’orgueil, de certitude de tenir le Ciel ? Pourquoi l’homme a-t-il du mal à être réellement pauvre ? De l’existence de cet orgueil fatal, nous avons une preuve dans la constante persécution des Juifs de cette époque. Leur souvenir du Moyen Age ne ressemble pas au nôtre. Curieusement, saint Louis de France est pour eux symbole de souffrance, d’errance et de persécution permanente. Or, la haine de ce petit peuple, nous le montrerons, est toujours le signe de la présence, dans une civilisation, d’un amour arrogant de sa propre réussite. Dans une unité religieuse ou nationale, leur petit nombre représente une insupportable résistance spirituelle, un coin de différence. Ils étaient une épine dans l’idée qu’on se fait d’une chrétienté pure et universelle.

Si les chrétiens du Moyen Age ne discernaient pas leur orgueil, Dieu le voyait. Alors, afin de sanctifier cette génération en danger, il permit la multiplication des guerres, des famines. « Il faut que cela arrive, ne vous alarmez pas », avait-il prévenu dans l’Évangile[2]. Il autorisa même que l’Islam vienne menacer de très près le magnifique temple de l’Occident chrétien. Les premières croisades étaient une nécessité vitale pour soutenir la chrétienté d’Orient attaquée militairement. Elles ressemblent à tout ce qui se fait à cette époque. Elles sont un élan de foi et de zèle pour Dieu mélangé à la soif pour la gloire et la possession. Leur réussite puis leur échec ne représentent que l’action habituelle et mystérieuse de Dieu qui apprend l’humilité à son peuple.

Mais comment expliquer ce qu’il permit à partir de l’année 1347, alors même que la civilisation chrétienne atteignait son apogée ? En cette année, trois galères s’approchèrent par escale de l’Europe, en provenance de Crimée, emmenant avec elles le plus terrible des passagers clandestins, la peste. Le fléau, qui sévissait à l’état endémique dans les steppes d’Asie Orientale, se répandit inexorablement au gré des escales, se transmettant de port en port, de bateau en bateau, frappant aveuglement le musulman comme le chrétien. En deux ans, (1348-1350), la peste tuera un tiers de la chrétienté latine. Le bilan est pire en proportion que les guerres mondiales modernes. Pendant plusieurs siècles et de façon massive jusqu’en 1722, la peste couvera tel un feu jamais éteint, puis éclatera en de violentes poussées, réapparaissant tous les huit, dix ou quinze ans. Les âmes en sortiront profondément marquées. Au joyeux optimisme du début du Moyen Age succèdent les danses macabres de la période sans nom. Pourquoi Dieu permit-il une catastrophe d’une telle ampleur, détruisant les élites des villes, faisant tourner en amertume morbide l’œuvre chrétienne entreprise pour lui ? Rappelons qu’il pouvait arrêter le fléau par sa puissance comme il le montra maintes fois par les miracles. Pourquoi aussi une maladie comme celle-là, la « male mort » comme on l’appela à l’époque puisqu’elle ne laisse même pas le temps de se confesser avant de mourir ? Pourquoi permet-il jusqu’à aujourd’hui famines et maladies, guerres et ruine de tout, même de ce qui est bon sur la terre ? C’est la question que soulève avec larmes l’apocalypse de saint Jean* sous le symbole des sept mystères scellés que nul ni au Ciel ni sur la terre ne peut ouvrir, sauf l’Agneau de Dieu. Le dernier de ces mystères, le silence de Dieu[3] fut sans doute le plus terrible pour ces pauvres familles détruites par la peste.

Dieu tient tout entre ses mains. Chaque âme brisée par une vie courte et douloureuse, était accueillie et recevait l’explication de tout par la vision de sa croix, lui montrant en un seul regard ce qu’elle serait devenue si elle n’avait pas souffert. Alors ces âmes devenues pauvres entraient au Ciel, là où il n’y a plus de larmes, où on oublie les angoisses anciennes, où l’on ne se souvient pas du passé de douleur[4] si ce n’est pour en rendre grâce, puisque c’est grâce à cette croix, vécue ou non dans la foi chrétienne qu’on est si proche de Dieu au Ciel. La peste, la guerre de cent ans marquèrent les XIVème et XVème siècles en Europe. De même, par la peste, chaque nation reçut sa part de croix et put mesurer à quel point l’homme est peu de chose.

Ainsi furent sanctifiées ces générations.


 

 

 

 

 


 

L’HISTOIRE DE L’EGLISE

Eusèbe de Césarée

Les Progrès du Christianisme à l’Intérieur de l’Empire Romain

 


Tout le IVs. voit une expansion du christianisme à l’intérieur de l’Empire, si forte que dans les concentrations urbaines il ne reste qu’une poignée d’irréductibles païens. Les chrétiens se persuadent d’aller dans le sens de l’histoire, l’histoire n’a pas une direction en soi, c’est le Christ en la récapitulant qui la lui donne.

C’est la conversion des empereurs qui aura été déterminante. Cette fois, la tentation totalitaire joue au profit des chrétiens ; l’unité de l’Empire se pose en terme d’unité religieuse. C’est ainsi que l’on pense sauver l’Empire face aux invasions, mais les voies de Dieu n’ont heureusement rien de semblable aux calculs des hommes.

Vers 400, l’Eglise achève son implantation dans tout l’Empire Latin. En Gaule de 22 sièges épiscopaux, on passe à 70 évêchés. La péninsule ibérique a une église très dynamique où fleurissent tous les extrêmes, ainsi que les premiers théologiens comme Patien de Barcelone, spécialiste de la pénitence. Elle connaîtra une nouvelle vague d’hérésies tel que le priscillianisme.

Des chrétiens frappent aux frontières de l’Empire. C’est dans le comté du Cumberland, près du Mur d’Adrien, que naît vers 389 St. Patrice, l’apôtre de l’Irlande. Des missionnaires se pressent aux marches de l’Empire, à l’Est. Trèves est le siège ecclésiastique des pays rhénans. C’est la même situation à la frontière du Danube.

La progression de l’Eglise dans l’Orient grec est également impressionnante, toute la région est maillée d’évêchés.

La paysannerie, une certaine aristocratie et certains milieux lettrés sont fermement réfractaires au christianisme. La difficulté pour les paysans vient de ce qu’ils sont très attachés à des données cultuelles qui peuvent remonter jusqu’au néolithique. Dieu va susciter des apôtres aussi remarquables que St. Martin de Tours (370/2 – 397), mais cet effort d’évangélisation initié par ces saints demandera deux à trois générations. L’opposition païenne dans les élites se loge dans les vieilles familles aristocrates, sénatoriales mais aussi parmi les aristocrates récents des 150 dernières années païennes et chez les lettrés dans ces milieux se mêlent les héritages culturels, identitaires dans lesquels se nourrit une certaine idée de l’Empire. Il s’ajoute à tout cela la répugnance d’accepter un principe autoritaire de la Vérité, une Vérité révélée en un principe absolu.

 

Il y a de nos jours une recrudescence de ces dispositions psychologiques dues à un néo-paganisme et au retour en force de la gnose et des sociétés occultes. Dans ces milieux les deux dominantes sont le rêve et l’affectivité, humus d’où émane leur vie intellectuelle pour qui la vérité est affaire personnelle mais que l’on aimerait bien imposer aux autres devrait-on tuer, torturer pour y parvenir.


 

 

 

 


 

SOCIETE

Hippocrate

Hôpital St. Vincent de Paul… 351 corps d’Enfants…

 


« Jusqu’à quand, enfants des hommes, aurez-vous le cœur pesant et tourné vers la terre ? Jusqu’à quand aimerez-vous la vanité et chercherez-vous le mensonge ? Pourquoi ne tournez-vous pas vos yeux et vos cœurs vers la divine Sagesse, qui, de toutes les choses qu’on ne peut désirer, est la plus désirable ; […]. (L’Amour de la Sagesse Eternelle, St. Louis-Marie Grignion de Montfort)

 

Les corps de 351 enfants trouvés à l’hôpital Saint Vincent de Paul provoquent un profond malaise. Et, après les rapides conclusions des enquêtes administratives menées dans une hâte suspecte, on assista à des aveux de reconnaissance envers toutes les familles qui, à ce jour, ne se sont pas crues obligées de porter cette affaire en justice, peut-être les aura-t-on savamment encouragées dans cette retenue. On ne peut pourtant se défendre de se poser certaines questions :

 

1- Peut-on considérer que le fait d’entreposer 351 corps d’enfants, en toute illégalité, comme étant un simple manquement administratif, même sur 25 ans ? C’est difficile à admettre, à envisager pour un nombre aussi important de corps.

a) Soit l’Assistance Publique est particulièrement défectueuse et inopérante et, il convient de sanctionner les responsables. 

b) Soit ils ont agit sur ordre, il conviendra de nous dire qui en a donné l’ordre et dans quel but.

Nous connaissons l’existence de laboratoires clandestins, des centres de recherches génétiques, établis depuis 1945 et, dans lesquels on associe le génome de l’homme à celui de l’animal. (Conf. Lettre Catholique de septembre 2004, informations confirmées par des sources émanant d’autorités morales et spirituelles indiscutables.)

 

2- Y-a-t-il ou y-a-t-il eu ce genre de centre de recherches dans cet hôpital ?

3- Y- aurait-il un lien entre ces corps et ces recherches abominables ?

4- Si c’est le cas, qu’elle est l’autorité légitime qui les a couvertes ou qui les couvre ? Quel est leur mode de financement ? Les institutions démocratiques en ont-elles été saisies ? Le Conseil de l’ordre en a-t-il été informé ?

5- Dans le cas ou il s’agirait d’une conservation thérapeutique, en vue de recherches cliniques, qui en a donnée l’autorisation ?

6- A-t-on demandé le consentement des parents ?

7- Quel est le cadre légal de ces recherches cliniques ?

8- Pourquoi a-t-on menti par omission aux parents, leur faisant croire que le corps de leur enfant avait été détruit ?

 

Toutes ces questions légitimes en induisent une autre : quel est le cadre juridique et réglementaire pour les recherches médicales et cliniques en général ?

 

Nous ne pouvons plus compter sur le Comité d’Ethique, car à l’occasion de la rédaction de la loi de bioéthique votée en juillet 2004 et dont le dernier décret d’application fut signé le 8 mars 2005, a fait la preuve de sa dépendance idéologique et de son inféodation aux sociétés occultes tel que : les franc-maçonneries et les illuminiti.

En fait, il n’y a de solution que dans le renouvellement des institutions, période dans laquelle l’ordre naturel et l’ordre de Dieu seront rétablis. Ce qui ne se produira qu’après le « NON » tonnant de Dieu. Encore un peu de patience !

 

Nous avons observé une très grande gêne chez les autorités politiques et administratives, car le peuple pourrait nourrir de lourds soupçons. Le gouvernement de Villepin n’est-il pas composé que de personnalités entièrement acquises à la loi de bioéthique ? Le risque est le même pour l’ensemble des institutions du corps médical.

 

Il convient pourtant de s’arrêter sur les réactions des parents d’enfant mort-nés ou morts quelques heures où quelques jours après leur naissance, comme pour les prématurés, qui demandent de pouvoirs conférer les honneurs que l’on confère habituellement à un être humain reconnu. Ne le demandent-ils pas pour un fœtus de 20 semaines et plus ?

Ce besoin, ne pourrait-il provenir d’une relation de personne à personne dès le premier génome ? N’y aurait-il pas dès cet instant l’établissement d’une relation affective échangée et donc l’activation du principe de sponsalité ?

La question qui se pose alors, étant donné que le législateur reconnaît comme légitime et légal le désir des parents de rendre les derniers hommages à leur enfant défunt, - désir qui vient de bien plus loin qu’une simple satisfaction psychologique, qui ressort d’une interrogation métaphysique dramatique -, la loi a-t-elle la légitimité de définir quand la semence fécondée de l’homme devient un être humain de plein droit ?

 

Que conclure de ces données, de ces questions au combien légitimes ? Que le serpent de la révolution se mord la queue !

 

Que notre société est dans une situation infernale, intenable et, tant qu’on la maintiendra dans celle-ci, elle ne connaîtra aucune paix, aucune prospérité saine et stable, que sa joie ne s’étiolera ainsi que sa capacité au bonheur. Elle s’autodétruira…


 

 


ECRITS APOSTOLIQUES

Epître de Clément de Rome (suite)

 

 


XXIII, 1. Le Père de toute compassion et de toute bienveillance a des entrailles de miséricorde pour tous ceux qui le craignent, dans sa bienveillante condescendance, il répand ses grâces sur tous ceux qui s’approchent de Lui avec un cœur simple ; 2.aussi, qu’il n’y ait point en nous de duplicité et que notre âme ne s’enfle pas à cause de la magnificence et de la richesse de ses dons. 3. Qu’on ne puisse jamais nous appliquer l’Ecriture disant : « Malheureux sont ceux dont le cœur est double, et qui, l’âme hésitante, disent : ces promesses nous les avons déjà entendues aux temps de nos pères ; et voici que nous avons veillé, et rien de tout cela ne nous est arrivé. 4. Insensés ! Comparez-vous à un arbre : prenez un cep ; d’abord, il perd ses feuilles, puis naissent des bourgeons, le feuillage des fleurs, le raisin vert, et enfin celui de la grappe » Vous le voyez : en peu de temps le fruit est parvenu à sa maturité. 5. En vérité, c’est sans retard, soudainement, que s’accomplit la volonté de Dieu, comme l’atteste aussi l’Ecriture : « Il viendra bientôt et ne tardera pas (Is. 14,1) et soudain, il entrera dans son Temple, le Seigneur, le Saint que vous entendez. » (Mt. 3, 1)

XXIV, 1. Observons, bien-aimé, comment le Seigneur ne cesse de nous montrer les indices de la future résurrection dont il nous a donné les prémices, en ressuscitant des morts le Seigneur Jésus-Christ. 2. Considérons, bien-aimés, le rythme naturel de la résurrection. 3. Le jour et la nuit nous montrent une résurrection : la nuit s’endort, le jour se lève ; le jour s’en va, et voici la nuit.

4. Prenons les produits de la terre : les semailles. Avec quoi et comment les fait-on ? 5. Le semeur sort, jettent les différences semences qui tombent sèches et nues sur la terre, où elles vont se décomposer. Mais de leur décomposition même, dans la magnificence de sa Providence, le Maître les fait lever à nouveau ; et il multiplie la graine unique et lui fait porter le fruit.

XXV, 1. Considérons le signe prodigieux que nous offrent les régions de l’Orient, c’est-à-dire l’Arabie. 2. Il y a là-bas, un oiseau qu’on homme phénix. Il est seul de son espèce et vit 500 ans ; et lorsqu’il approche du terme de sa vie, il construit lui-même son cercueil où il pénètre, son temps accompli, pour mourir.3. De sa chair corrompue naît un ver qui se nourri de sa charogne de l’oiseau mort, puis couvre de plumes ; et lorsqu’il est devenu fort, il soulève le cercueil rempli des ossements de son ancêtre, et l’emporte loin de l’Arabie, en Egypte, jusqu’à la ville nommée Héliopolis. 4. Là, en plein jour, aux yeux de tous, il s’en vient à tire- d’aile le déposer sur l’autel du soleil, puis reprend son vol pour le retour. 5. Alors les prêtres consultent leurs annales et constatent qu’il est venu après 500 ans révolus.

XXVI, 1. « Sera-ce donc à nos yeux prodige et merveille que le Créateur de toutes choses ressuscite ceux qui l’ont servi saintement, avec la confiance de la foi parfaite, Lui qui nous a montré dans un simple oiseau la magnificence de sa promesse ? 2. En effet, il est dit : « Tu me ressusciteras et je te louerai ! » (cf. Ps. 27, 7)

Et encore : « J’étais couché et je dormais (Ps. 3,6) ; je me suis réveillé parce que tu es avec moi » (Ps.22, 4)

3. Et Job dit : « Alors tu ressusciteras cette chair qui a porté toutes ces douleurs. » (Job. 19, 26)


 

 


LA TRIBUNE LIBRE

Théodulfe Soplataris

 

Les Vannes de la Pollution

 


En revenant du centre ville, je m’engageais sur la passerelle, petit pont métallique reliant le cours Palmarole au quai Batllo. Elle enjambe la Basse, affluent de la Têt qui se jette dans la mer. En son amont, à quelques mètres de cette passerelle, le cours de la Basse est interrompu par un curieux petit barrage qui régule son débit afin de permette l’arrosage des jardins et d’agrémenter la perspective qu’il dessine au cœur de la ville. Sur sa rive droite, presque à son embouchure de la Têt, un restaurant se dresse en bordure de sa berge, La Passerelle, établissement réputé pour ses plats de poisson et sa vue sur le fleuve. Une coursive métallique court le long du mur qui fait face à la Basse, à mon passage, je remarquais la présence sur la coursive d’un individu qui fixait attentivement un point derrière moi, ce qui me fit me retourner. Je vis en contre bas, sur la margelle du barrage un éclusier se préparant à libérer l’eau retenue. A cet endroit précis se trouvait amassés et flottants des immondices de toutes identités, une incongruité en ce lieu verdoyant et fleuri, le frappant d’une sorte de deuil, une désolation. Notre éclusier, après un temps fort court de réflexion qui semblait l’avoir fait fortement transpiré, ouvrit le barrage. Toute la pollution passa de la Basse à la Têt pour le grand large. Médusés, stupéfaits, l’individu et moi fûmes empêchés de toutes réactions, nos regards se croisèrent pour un constat d’impuissance. Il était pourtant facile de récupérer les ordures qui n’auraient jamais dues se retrouver dans ce fleuve, d’autant plus facile qu’un local aménagé dans le mur de soutien de la berge contient le matériel à ce travail de propreté.

Il paraît qu’il serait dans l’intention de la municipalité d’orchestrer une nouvelle campagne de publicité sous le titre : « Perpignan Ville Propre ». De quoi faire rire l’âne le plus muet !

 

Paysans, je vous aime…

 

Travailleurs de la Terre : agriculteurs, maraîchers, vignerons, arboriculteurs, apiculteurs, éleveurs, je vous aime et je vous honore. C’est en traçant les sillons de notre pain que vous avez forgé les bases de nos plus belles civilisations et, c’est grâce à vous que nous avons l’appétit de la liberté. Nous n’oublions pas que vous n’avez pas compté votre sang pour la défense de votre Terre ni de votre patrie.

Oui, votre colère est juste !

Oui, les politiques vous trahissent et vous utilisent !

Oui, l’Union Européenne n’a plus de certitudes pour vous !

Il est juste que vous puissiez vivre de votre travail.

Il n’est pas acceptable que vous dépendiez à ce point des subventions.

La crise que vous subissez trouve ses causes dans les volontés politiques et bancaires issues de la seconde guerre mondiale. Vous êtes un objectif stratégique, mais un détail, dans le plus scélérat des projets de la mouvance mondialiste. Votre lutte est une gêne pour eux, votre existence, votre résistance ralentissent la réalisation de ces projets. Voilà pourquoi on vous pousse à emprunter sous l’obligation de mise aux normes, les organismes prêteurs dépendant des centrales bancaires, elles-mêmes instruments dociles et pervers des pouvoirs occultes, vous êtes sous contrôle. Ils veulent réduire votre nombre pour mieux contrôler le marcher alimentaire mondial. Ils en feront une arme contre les peuples le temps venu.

Votre résistance nous est nécessaire.

Si le personnel politique n’était pas majoritairement aux ordres, il y a longtemps que des prix plancher auraient été fixés, en dessous desquels il ne serait pas possible de descendre et ceux-ci augmenteraient en fonction de vos coûts de revient. ; de même il y a longtemps que les importations seraient régulées et n’occasionneraient plus les dommages que vous connaissez.

Votre colère est légitime, mais il n’apparaît pas utile de vous en prendre aux biens publics et privés. Cette violence ne se justifie pas !

Vous êtes des hommes, des femmes douloureux, en colère… Restez dignes et vous gagnerez la sympathie du peule. Vos revendications n’en auront que plus de poids. Si cette noble attitude ne suffit pas à obtenir votre dû, vous n’aurez plus qu’à refuser d’écouler vos récoltes, sans violence contre autrui.

 

 

Les Attentats Sanglants de Londres ?

 

Sur le site : http://conspiration.cc, nous avons trouvé un article signé Michael James de Francfort en Allemagne, à la date du 10 juillet 2005 ayant pour titre : « Tony Blair commande les bombardements de Londres… »

Comment expliquer que les services de Tony Blair aient pu informer messieurs Netanyahu, Rudy Giuliani l’ancien maire de New York et Dalton Mc Guinty, premier ministre de l’Onratorio Canada de quitter les zones d’attentats et cela deux heures avant.

Cela pourrait vouloir dire que le gouvernement de Tony Blair connaissait la date et l’heure des attentats et leur zone d’exécution.

Ces attentats posent quelques problèmes :

1- Pourquoi si peu de victimes, sachant que les terroristes étaient déterminés, que le Royaume-Uni colle en politique étrangère à celle des Etats-Unis comme la merde à la semelle des chaussures ?

2- Pourquoi frapper dans le métropolitain, alors qu’il y a des lieux où le nombre de victimes aurait été bien plus important, la foule, qui se réunissait la vieille pour fêter le choix déshonnête de Londres comme ville olympique ? Il ne faut que quelques heures pour modifier un plan d’attaque aussi mobile que la pose de bombe.

3- Pourquoi les ‘poseurs de bombes’ ont-ils s’y peu fait cas des caméras au risque de facilité la remontée aux donneurs d’ordre ?

4- Pourquoi avoir sur eux leurs papiers d’identité, ce qui est une pratique jamais vue dans des cas de terrorisme ? D’autant plus que les citoyens anglais n’en ont pas besoin pour circuler sur le territoire.

5- Pourquoi ces papiers n’ont-ils pas été endommagés dans l’explosion ?

6- Etaient-ils vraiment des kamikazes ? En tout premiers temps, les autorités policières ont affirmé qu’il ne s’agissait pas de kamikazes, puis avec une lourde insistance elles ont déclaré le contraire. Des ordres ont-ils été donnés ?

7- Se pourrait-il que l’on ait omis de le dire aux poseurs de bombe ? Les bombes étaient commandées par un téléphone sans fil, c’est sans doute la raison pour laquelle il y a eu l’explosion dans le car. Le porteur a du être retardé. Il est à remarquer que les explications sur cet attentat-là furent remarquablement confuses !

8- Comment les autorités savaient-elles, avant la fin de matinée, que ces terroristes avaient l’intention de frapper la ville aux quatre points cardinaux ? Qui le leur a dit, s’ils en ignoraient le projet ?

9- A ce jour, il n’a pas été prouvé que les terroristes aient suivi des cours dans des écoles coraniques au Pakistan, les orientations forcées dans cette direction ont été démenties, de même pour le pseudo chimiste égyptien. Les autorités voulaient-elles forcer le regard du public ailleurs ?

Quant à l’autre série d’attentats manqués !

Peut-on imaginer vraisemblable, que des terroristes déterminés ne sachent pas assembler une bombe ? Est-ce l’attitude d’Al Qu’Aïda ? Comment ont-ils pu recommencer la même erreur, se laisser filmer par les caméra, est-ce là aussi une pratique D’Al Q’Aïda ?

La ficelle est un peu grosse ! Comme disent les jeunes : « On nous prend pour des billes ! »

Comment peut-on imaginer, un policier, si haut placé soit-il refuser de démissionner après son mensonge sur le meurtre d’un jeune brésilien. Qu’a-t-il dans les mains pour avoir une telle assurance ?

C’est l’heure de la prière !

 

 

 

Du Respect des rites…

De la pratique de l’Onction…

 

 

Des témoins dignes de foi nous ont informés que des célébrants, évêques et prêtres, ne respectaient pas le rite de l’onction à l’occasion d’un baptême, de la confirmation et du sacrement des malades. Ces témoignages tout à fait autorisés, au nombre de plus quarante personnes pour une cérémonie de confirmation, concernent la région du sud-ouest, précisément l’Ariège et les Pyrénées- Orientales, d’autres diocèses seraient également concernés.

Le rite romain précise que l’onction doit être appliquée par le support du signe de la Croix à l’exclusion de tout autre. Les témoins affirment avoir vu le ou les célébrants pratiquer l’onction en dessinant sur le front du recevant le nombre parfaitement dessiné : 666 qui est le symbole de la bête de l’Apocalypse.

Il semble que certains de ces célébrants se soient appliqués à reproduire ce qu’ils ont vu faire sans réfléchir sur le sens de ce nombre et sur cette modification illicite du rituel. Interrogés, ils affirment ne pas l’avoir appris au séminaire. En ce qui concerne les jeunes ordonnés, ils font preuve de zèle pour se corriger et affirment n’avoir reproduit que ce qu’ils ont vu faire par leurs aînés. Ce qui est très troublant, c’est le fait que des évêques, des pasteurs aient été vu entrain d’imposer le nombre 666.

Il s’agit là de pratiques sacrilèges, d’esprits blasphématoires et apostats.

Dans divers milieux catholiques, non suspects d’intégrisme ni de traditionalisme, l’inquiétude est si grande que l’on envisage de constituer des comités de vigilance, de fonder des associations pour le respect et la défense des rites sacramentaux et du canon liturgique. Le non respect des rituels liturgiques et sacramentaux, surtout l’imposition du nombre 666, mais aussi l’interdiction illégale d’empêcher un laïc de recevoir la communion à genoux ou à la table de communion, pose la question de l’origine de ce choix illicite et de son intention. A ce jour, les informations contrôlées que nous possédons, nous laissent à penser qu’il existe un noyau de prêtres, d’évêques et de laïcs très engagés dans les franc-maçonneries, des sociétés occultes de type Rose-croix ou dans des sociétés très fermées de type satanique et luciférien, pratiquant des rituels honorant Lucifer et ses démons avec messe noire et sacrifice humain. Ce fut le cas pour l’un des enfants voyants de l’île Bouchard qui fut victime d’un rituel de type sacrificiel humain, pour lequel participèrent des prêtres qui devinrent plus tard évêques dont décéda dans des circonstances particulièrement tragiques. 

 

Qu’il s’agisse du non respect de la liturgie : comme demander à une laïque d’aller chercher le ciboire au tabernacle, d’empêcher la communion à genoux ou sur la langue, de banaliser le sacrement de la pénitence, d’imposer le nombre 666 sur le front, procède, à des degrés de responsabilité qui n’appartient qu’à Dieu de juger, de l’intention de détourner les âmes de Dieu, de l’union transformante. Et, dans les cas les plus sévères, comme l’imposition du 666, de donner ces âmes à la disposition des Enfers, surtout de l’Antéchrist.

Il ne fait aucun doute pour ceux qui en sont à l’origine et pour certains qui l’exécutent en regard des actes pastoraux qu’ils posent par ailleurs, qu’ils ont une pleine connaissance de ce qu’ils font et, de s’être volontairement coupé de la grâce.

 

Nous sommes bien entrés dans les heures les plus sombres de l’Eglise, conformément aux multiples révélations privées dont nous avons connaissance et qui éclairent singulièrement certaines prophéties de la Révélation canoniquement reconnue.

 

Les personnes se trouvant dans la nécessité de recevoir ou de faire recevoir le rite de l’onction du Saint Crème peuvent et doivent, car c’est leur droit et leur devoir, de rappeler et d’exiger le respect des rites. Dans le cas ou le célébrant s’y refuserait, le ou les laïcs ont le devoir d’empêcher le célébrant d’exercer, d’en informer au plus tôt leur évêque et le nonce apostolique dont voici l’adresse pour la France : A Son Excellence Monsieur le Nonce Apostolique

               10, avenue du Président Wsilson

               75106 PARIS

 

Le droit est également reconnu par la coutume de faire connaître à la communauté paroissiale le comportement du célébrant mis en cause afin qu’il soit sur le champ empêché de toute célébration. S’il s’agit d’un curé, les laïcs ont le droit d’empêcher celui-ci d’exercer immédiatement en entendant les dispositions rapides de l’évêque du diocèse. S’il s’agit d’un évêque, des laïcs ont également le droit de l’empêcher de célébrer et d’exercer son autorité en entendant la décision de Rome via le nonce apostolique. Ces données sont parfaitement conformes à la tradition dans l’Eglise. Dans ces cas là, la gravité autorise un communiqué de presse.

 

Le scandale ne procède pas de celui qui le dénonce mais de celui qui en est l’auteur.




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Nous reviendrons, dans la Lettre Catholique d’octobre, sur la mort du frère Roger de Taizé et sur les JMJ de Cologne.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

LA TRIBUNE DU CANIGOU

Raymond Lull

 

Du karcher… de cour en court…

 


M. Anier : « Vos vacances seraient-elles déjà terminées ?

 

M. Ane : - Avez-vous jamais vu la Sagesse en vacances ou prendre sa retraite ?

 

M. Anier : - Même pas en retraite !

 

M. Ane : - Il n’y a que les agités qui se reposent.

 

M. Anier : Et encore ! Ils en arrivent à fatiguer le repos.

                  Mais dites-moi un peu ! Que faites-vous avec ce karcher ?

 

M. Ane : - Je m’en vais faire mon automne. Il faut bien que je nettoie mes espaces des ombres   épaisses.

 

Maître Anier : - Quelle idée !

 

Maître Ane : - Il est souhaitable que tout à chacun en aie des idées ! C’est maîtresse Pie qui me l’a donnée. Le karcher serait beaucoup utilisé dans la région parisienne et à Paris même.

 

Maître Anier : - Je vois ! Il me semble bien qu’un ministre se soit pris de zèle pour une cour neuve à fin de se constituer sa cour. Il y a longtemps qu’il court après sa cour. Il court toujours.

 

Maître Ane : - Il a pris sa course trop tôt. Il en a le souffle court. Il faut dire que sa cour d’idée lui fait le pas court.

 

Maître Anier : - On dit que se charger trop tôt arrête la croissance en cours !

 

Maître Ane : - Voyez-vous ce karcher, est un karcher de cour ! N’est-ce pas une trouvaille ?

 

Maître Anier : - J’ai entendu parler de ce nouveau karcher, on dit qu’il est le privilège de la Présidence, elle serait la seule en posséder un, à l’exception de vous.

 

Maître Ane : - Tiens donc ! Le Président envisage de se reconvertir en agent de propreté ? La saleté a de beaux jours dans ce cas !

 

Maître Anier : - Sans doute pour les couloirs d’une prison.

 

Maître Ane : - Allez savoir ! On prétend l’avoir aperçu s’exerçant dans les couloirs du Palais, déguisé en dame pipi. Il envisage le nettoyage d’automne des ministères. Il aime les intérieurs dégagés. »

 

La rédaction présente ses meilleurs vœux pour cette nouvelle rentrée.

Que part l’intercession de l’Immaculée, la Dame de tous les Peuples1, Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu l’Esprit Saint vous accorde une surabondance de bénédictions. Amen !

 

Demandez la grâce d’être fixés dans le cœur même de la fidélité de Dieu, en Dieu et en l’Eglise :

« Seigneur fixe-moi dans ta fidélité, car je suis faible et dépourvu de force sans ta grâce, et dans la fidélité en l’Eglise selon tes desseins bienveillants. Amen !

Immaculée, soyez mon ancre ! »

 

1- Notre Dame de tous le Peuples est apparue en Hollande, en 1944, cette apparition, très importante dans l’économie du salut, fut reconnue part l’ordinaire. Elle est l’objet d’une réunion annuelle d’évêques du monde entier.

 

Prière de la Dame de tous les Peuples :

« Seigneur Jésus-Christ, Fils du Père sur la Terre.

Fais habiter l’Esprit Saint dans le cœur de tous les peuples afin qu’ils soient préservés de la corruption, des calamités et de la guerre.

Que La Dame de tous les Peuples, qui fut un jour Marie, soit notre Avocate, Amen. »

 

P.S. : Prière ayant reçue l’imprimatur.

 

 

 

 

 

 

 

 



[1] Apocalypse 6, 7. Lorsque des textes de l’Apocalypse sont cités, c’est toujours à titre d’illustration. Ils ne s’appliquent pas, quoiqu’en pense les Témoins de Jéhovah, à une seule période de l’histoire mais à chaque génération.

[2] Matthieu 21, 6.

[3] Apocalypse 8, 1.

[4] Isaïe 65, 17.