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de l’Eglise Catholique Apostolique Romaine
SEPTEMBRE 2005 SON SITE : lescatholiques.free.fr DIFFUSION GRATUITE - FAITES
TU ES PETRUS - BENOIT XVI
SOMMAIRE
EDITORIAL
Aubrit Saint Pol
Le Pas Romain
L’IMMACULEE
Désiré Wasson
L’ANNEE EUCHARISTIQUE
Aubrit Saint Pol
Le Miracle de Lanciano
TRIBUNE LITTERAIRE
Léon Blois
Intervention des Anges dans la vie des hommes de Lucien Dubreuil éd.
NEL
Les Grandeurs de Jésus-Christ du Père Calmel éd. NEL
ESCHATOLOGIE (suite)
Arnaud Dumouch
HISTOIRE DE L’EGLISE (suite)
Eusèbe de Césarée
Les Progrès du Christianisme dans l’Empire Romain
SOCIETE
Hippocrate
Hôpital Saint Vincent de Paul… 351 corps d’enfants…
ECRITS APOSTOLIQUES (suite)
Epître de Clément de Rome
TRIBUNE LIBRE
Théodulfe Soplataris
Les Vannes de
Du Respect des Rites et de
Raymond Lull
Du karcher… de cour en court…
LE PAS ROMAIN
Pierre-Charles
Aubrit Saint Pol
Dans la vie de l’homme, il y a plusieurs façons de marcher, plusieurs
pas. Il en est de même pour la vie religieuse, spirituelle.
On m’a fait découvrir, il y a quelques semaines, le pas romain.
Dès le premier numéro de
Je ne regrette rien de ce que j’ai fait, ma conscience m’y commandait.
Et, j’avais raison sur le fond : raison, que me rendent les évènements de
cet été.
Nous vivons une grande souffrance, la charité déserte continûment
notre église ; le mensonge, la honte, le déshonneur montent à la face de
Dieu. Tout ce qui se trouve identifié comme fidèle à Rome, au Magistère, au
respect de la liturgie est écarté, marginalisé. Les vocations sont rejetées. Il
ne s’agit pas d’intégrisme ni de traditionalisme, non ! Il est, dans mon
diocèse et dans certains autres, interdit d’être un catholique ordinaire ;
on veut bien vous tolérer à la condition que vous fassiez parti d’un des
nombreux courants ou clans ‘gaucho-néo-progressiste et néo-plouf de
préférence’. Il faut être soumis ou complice. Nous, les catholiques ordinaires,
sommes une nouvelle race, les enfants de l’Immaculée Conception, les
anarchistes de
Nous sommes entrés dans la grande épreuve. Nous vivons dès maintenant
une sorte de catacombes spirituelles.
Un évènement intérieur, comme une source irrépressible, m’invite à
une profonde remise en cause de ma relation avec l’Eglise. Ma vie intellectuelle
est également sollicitée, une invitation à la conversion, conversion à l’Amour
Divin, à
Mon regard sur l’Eglise ne cesse de se modifier, de s’élargir. C’est,
en première lecture un évènement contradictoire si je me rapporte à la
fulgurance de ma conversion à San Damiano qui, quarante huit heures plus tard,
se compléta par un plongeon dans le cœur de la souffrance de l’Eglise, rien ne
me fut épargné. C’est pourtant au cœur de cette fournaise de douleurs que
j’entrais dans le mystère de sa maternité.
Cette étape de ma vie spirituelle est tout à la fois accomplissement
d’une longue marche et également une nouvelle voie à prendre. Je la prends.
Elle spiritualise ma relation avec l’Eglise, c’est l’Epouse du Christ qui
s’impose, ce n’est pourtant pas négation de l’expérience antérieure.
Dieu me fit rencontrer un saint prêtre, dans ce temps de grâces, il
m’apporta la substance intellectuelle qui me manquait pour comprendre ce qui
m’arrivait. Son enseignement se résume à ceci : « Tout baptisé, mais
plus encore le prêtre, est appelé à l’immolation. On n’est pas vraiment du
Christ, on n’est pas vraiment prêtre, tant que l’on a pas accepté l’immolation,
car c’est à cette condition que l’on devient canal de grâces pour les âmes,
c’est alors que l’on complète en nous ce qui manque à
L’Eglise, que je voyais jusqu’à cet instant, n’était pas celle que le
Christ regarde ni celle qui se présente à moi au quotidien, c’était une Eglise
de ma complaisance, celle que je me projetais. Pourquoi ce vieux regard, parce
que nous sommes des hommes au cœur dur qui refusons une fois pour toute de
reconnaître notre fragilité, nous refusons surtout d’intégrer nos faiblesses
dans notre relation à Jésus et Marie, de l’intégrer dans le mouvement même de
notre prière qui reste hélas la notre, alors que par cette reconnaissance nous
pouvons la faire réellement habiter par le Christ, par le Dieu Trine. La
souffrance de l’Eglise nous dérange plus qu’elle nous fasse souffrir, nous
aimons trouver en elle un refuge ordonné, des couloirs de vie bien lisses. Et
bien non ! L’Eglise c’est
Il ne faut pas s’étonner des épreuves qui affligent l’Eglise qui nous
affligent, car être membre du Corps du Christ, c’est être membre de l’Eglise,
c’est être l’Eglise. Ses épreuves ce sont nos épreuves ! Ses souffrances
sont celles de l’enfantement, par elles, elle nous prépare à recevoir un
nouveau don de Dieu :
Nous devrions davantage méditer sur le comportement des pharisiens
face à Jésus, nous sommes si souvent ces pharisiens là…
Mais que vient faire ce pas romain et, qu’est-ce donc que
celui-ci ?
Nous devons ce pas romain au cardinal Ratzinger, aujourd’hui Benoît
XVI. Il le forgea au cœur de l’effarant et douloureux comportement de Mgr.
Lefebvre quand celui-ci préféra l’assise de son orgueil à la miséricorde et à
la compassion de l’Eglise. L’arbre tombe toujours du côté où il penche.
Ce pas consiste à ne pas entrer en dispute dialectique avec les
égarés qui jalonnent les deux côtés de la route tracée par Jésus et les
apôtres. Il s’agit de ne pas réactiver les liens aliénant de la mensongère
culture révolutionnaire. Mais il n’est pourtant pas question de ne pas voir, de
ne pas saisir les mains de ceux qui veulent s’en sortir ni de se couvrir de
cette attitude pour se dérober à la charité. Non, il n’y a rien de tout
cela !
Le pas romain consiste à marcher en l’Eglise dans le pas de Jésus en
ayant le regard du cœur simplement mais fermement fixé sur le successeur
légitime de Pierre, sur l’Immaculée Conception, sur Jésus Hostie. Ce regard
doit habité d’un appétit féroce, un appétit d’enfant !
Tout baptiser doit s’offrir au Père pour ses frères à l’exemple du
Christ.
Que faire en vers ceux qui se sont volontairement engagés dans de
honteuses compromissions avec l’esprit du monde ? Ils méprisent
Nous avons un devoir de charité envers nous-mêmes qui est de
préserver notre liberté intérieure, notre capacité de réaction pour des sujets
majeurs qui touchent au témoignage de
Les réactions internes à l’Eglise face à la corruption idéologique du
message évangélique et, qui justifient les qualificatifs : d’intégrisme,
de traditionalisme, sont condamnables sans aucune ambiguïté, car en effet,
elles procèdent, elles aussi, non seulement d’un profil sectaire au même titre
que les progressistes, mais également d’une logique idéologique.
Le catholique, qui veut vivre sa foi en toute fidélité au Magistère,
doit accepter de communier aux souffrances de l’Eglise comme Marie et Jean au
pied de
Le pas romain est la mise en mouvement de la demande de l’Immaculée Conception
à San Damiano : « Souffrez ! Priez ! Offrez !
Taisez-vous ! »
Le mystère de l’Eglise est dans le flot de sang et d’eau jaillit du
Cœur de Jésus sur
Le triomphe de l’Eglise va s’établir dans cette génération, il n’est
pourtant pas similaire à la restauration du château de Versailles. Dieu procédera
à la mise à bas du cléricalisme orgueilleux, dominateur, ainsi que des laïcs
jouant les roitelets, il procédera à l’effondrement des visées hégémoniques
qu’ont sur l’Eglise les classes sociales qui reviennent en force.
Le triomphe de l’Eglise sera celui d’une mère dans le cœur et
l’esprit de ses enfants, y compris ceux qui sont éloignés et hostiles. Car ce
triomphe là sera celui de l’Immaculée Conception, de
Oui, nous pouvons et devons être orgueilleux d’appartenir au Christ,
d’être de l’Eglise qui siège à Rome, car c’est un orgueil de pauvre. Il est
celui de l’espérance qui, depuis la chute de nos premiers parents au dernier
des sauvés sur cette Terre, se nourrit du Sang et de l’Eau jaillit du Cœur du
Christ Sauveur, qui se nourrit de
Vous comprendrez que l’esprit de
Faites connaître
L’IMMACULEE
N°1
Désiré Wasson
L’histoire du salut de l’humanité ne peut être séparée de celle de
l’humanité en général. Tous les hommes vont dans un seul sens, de leur plein
grès ou non, celui du salut ou de son refus. C’est là la seule prédestination,
car il s’agit bien de l’unique et déterminante vocation de l’homme, mais il
peut choisir : il peut librement accepter ou refuser le salut qui lui est
proposé. Dieu n’impose rien, seul l’homme impose. Dieu est une proposition
d’amour, l’amour s’offre, il ne s’impose pas. C’est dans ce sens exclusivement
que l’on peut parler du sens de l’histoire. Mais par ailleurs, cette expression
n’a pas de contenu. Etre dans le sens de l’histoire, pour l’esprit du monde,
signifie aller avec le progrès, concept où se mêle aussi bien l’évolution
technologique que l’avortement et les lois contre nature : un déluge de
sang et d’injustices ou l’homme n’est qu’un produit et Dieu un empêcheur de
tourner en rond.
Nous souhaitons, par la série d’articles que nous inaugurons, entrer
avec vous dans le mystère de l’Immaculée Conception, car c’est Elle qui a
mission de diriger le combat spirituel et, pour nos jours, il s’agit bien d’un
plein combat.
Pourquoi Dieu Lui a-t-il confié cette mission ?
Dieu, de toute éternité L’avait élue au siège de sa Sagesse ; ne
dira-t-Elle pas : « Je suis
L’Immaculée est, avant même que l’humanité soit crée, un signe de
contradiction, car c’est en apprenant le projet de Dieu de créer le genre
humain pour s’y incarner par le moyen de l’Immaculée que Lucifer et ses anges
se révoltèrent. (Conf. Lettre Catholique : Le Pécher Originel)
« J’établirai une inimitié entre toi et la femme, entre ta progéniture et
la sienne ; celle-ci t’écrasera la tête et tu lui blesseras le
talon. » (Gen. III, 5)
« Les Saintes Ecritures de l’Ancien et du Nouveau Testament et
En entreprenant la démarche d’ouvrir la porte du sanctuaire sur
l’Immaculée, nous souhaitons, avec son aide, lui rendre hommage pour tout ce
que nous avons reçu de Dieu par son intermédiaire et, répondre à ses demandes
répétées sans cesse depuis le 18 juillet 1830, date de sa première apparition
pour les temps modernes.
Nous espérons pas à pas, vous entraîner à la suite de ses meilleurs
serviteurs : de Duns Scot à Jean-Paul II le Grand en passant par saint
Louis-Marie Grignion de Montfort. Nous avons le désir de mettre notre pauvreté
à votre service pour vous entraîner dans l’aventure de ce mystère de
Il ne faut pas en douter : « On va bien à Jésus-Christ
qu’en passant par Marie ».
De même que Dieu a voulu entrer dans notre humanité par Marie, de
même sur
« Elle est devenue la mère, la maîtresse et le trône de la
divine Sagesse. Elle est
Ainsi partout où est Jésus, au ciel ou en terre, dans nos tabernacles
ou dans nos cœurs, il est vrai de dire qu’il est le fruit et le rapport de
Marie, que Marie seule est l’arbre de vie, et que Jésus seul en est le fruit.
Quiconque donc veut avoir ce fruit admirable dans son cœur doit avoir
l’arbre qui le produit : qui veut avoir Jésus, doit avoir Marie. » (Conf.
L’Amour de
L’Immaculée, qui fut sur Terre Marie, nous fera passer par des
chemins que notre nature répugne à prendre pour aller rejoindre son Fils là où
il n’y a ni bon sens ni logique ni sagesse humaine ni sécurité, il n’y a rien
de tout ce qui nous rassure de vivre dans le monde. Elle nous emmène là où il
n’y a qu’un fol amour et rien d’autre, mais ce rien est un tout sans mesure.
L’Immaculée est la réponse et le rempart à tous les matérialismes, à
toutes les errances de l’esprit humain. Elle est le pieu, le pilier qui ancre
notre fidélité à Jésus et à l’Eglise.
Tout au long des articles nous vous ferons découvrir sa présence dans
notre histoire, mais toutes les démonstrations intellectuelles ne sont rien si
vous ne méditez pas les mystères du rosaire. Laissez vous entraîner par cette
prière des simples, n’ayez pas peurs de paraître rétrogrades et, je vous invite
à associer votre chapelet à la récitation quotidienne de la consécration à la
divine Sagesse et à Marie selon saint Louis-Marie Grignion de Montfort.
Ne craignez pas d’appartenir à Marie, vous appartiendrez par Elle à
Nous recherchons un passionné de l’art chrétien qui accepterait de
collaborer bénévolement avec nous.
L’ANNEE
EUCHARISTIQUE
Le Miracle
Eucharistique de Lanciano
Pierre-Charles
Aubrit Saint Pol
Le très regretté Jean-Paul II Le Grand, dans l’année de sa montée au
ciel, avait institué cette année liturgique, Année Eucharistique. Ce fut une
disposition de
Dans l’Eglise, qui est le plus bel espace de liberté que je
connaisse, des courants inspirés par les puissances infernales remettent en
cause la foi en l’Eucharistie et, dans leur logique ténébreuse, ils en sont
arrivés à rejeter non seulement la foi en
Il nous a semblé opportun de relater l’un des nombreux miracles
eucharistiques. Nous avons fait le choix du Miracle Eucharistique de Lanciano.
Nous espérons que cette relation contribuera à surmonter les doutes, les
tentations, à affermir la foi en ce si grand sacrement.
Nous considérons, avec le Magistère, que le miracle n’est pas la
grâce de la foi. Nous considérons également que si
Pour cette relation, nous nous référons à l’ouvrage paru sous la
signature du professeur Bruno Sammaciccia, préfacé par Mgrs. Perantoni et Léopold
successivement archevêques de Lanciano, dans l’édition française de 1977 au
Cèdre, dûment pourvu de l’imprimatur.
« L’harmonieuse union des éléments scientifiques et historiques
[…], mais à laquelle devront nécessairement se référer tous ceux qui voudront
se livrer à une étude scientifique ou parler aux âmes d’une présence tangible
qui, pour guérir un doute, vaincre une tentation, réjouira tant de cœurs et
fera se courber, avec la science, tant d’esprits incertains. » (Mgr.
Perantoni, extrait de sa préface).
« Je serai toujours avec vous » : ces paroles de Jésus
se vérifient par-dessus tout dans l’Eucharistie, Présence réelle. Le Miracle
Eucharistique de Lanciano en est une nouvelle preuve ; […], a fourni les
preuves irréfutables de son authenticité. » (Mgr. Léopold, extrait de sa
préface).
« A genoux ! Tous. Adorons le Verbe incarné et
taisons-nous, en parole et en esprit. Remercions, pour Sa miséricorde, Notre
Seigneur Jésus-Christ qui nous donne un tel signe à une telle époque. »
(Docteur Michel Vilette, Président des A.F.C.)
La ville de Lanciano est située dans la province des Abruzzes, une
région très pauvre qui souffrit des migrations forcées de ses enfants à seule fin
de pouvoir vivre. Il semble qu’elle soit
le berceau dans lequel Longin naquit. Ce soldat romain ouvrit d’un coup de
lance le Cœur de Jésus sur
Le miracle du VIIIs. est le plus grand en volume, car la
transmutation concerne les deux espèces.
C’est au VIIIs., lors d’une messe célébrée par un moine
basilien dans une église de Lanciano : St. Légontien et St. Domitien,
martyrs de Chieti qu’eut lieu ce miracle à l’instant après la double
consécration. Il fut alors pris par un doute subit et violent sur
Les saintes reliques sont pratiquement intactes : l’Hostie de
chair a conservé ses dimensions de grande hostie. Elle a une apparence fibreuse
et une couleur brune. Le Sang contenu dans le calice a une couleur terreuse,
décomposé en cinq caillots d’un poids total de 10 gr et 505 mgr répartis :
8 gr ; 2gr 45 ; 2 gr 85 ; 2 gr 05 ; 1 gr 15 ; et 5 mgr
de poussière de sang.
Ce miracle pose un problème théologique, car sa mutation
conserve-t-elle
« Résumé des recherches effectuées sur les fragments de
« Sang » et de Chair » appartenant au Miracle Eucharistique de
Lanciano :
1- Le Sang du Miracle Eucharistique est du véritable sang et
2-
3- Le Sang et
4- Le Sang et
5- Les protéines contenues par le Sang sont normalement réparties,
dans un rapport de pourcentage identique à celui du schéma séroprotéique du
sang frais normal.
6- On a trouvé dans le Sang des chlorures, du phosphore, du magnésium,
du potassium et du sodium en quantité réduite, ainsi que du calcium en quantité
surabondante. »
Les résultats des recherches scientifiques concernant le Miracle
Eucharistique ne laissent aucun doute quant à la réalité de la
« Transsubstantiation » qui se produit lors de la double
consécration : hostie et vin.
« Qui mange mon corps et bois mon sang a la vie
éternelle. »
« Ceci est mon corps livré pour vous... »
« Ceci est mon sang versé pour vous… »
Jésus est le Verbe incarné. Il est
« J’espère avoir contribué à la réalisation d’une œuvre de
démonstration spirituelle. […]. Le miracle Eucharistique de Lanciano n’est pas
seulement une preuve que l’on considérera pour accueillir les fruits de la vie
intérieure ; c’est par-dessus tout une invitation, douce mais pressante, à
se remémorer le sacrifice mystérieux et infiniment significatif que subit Jésus
pour la rédemption de l’homme et l’affirmation de la plus haute et sublime
vérité spirituelle : Dieu […]. Bruno Sammaciccia.
Notre conclusion est un regard historique, non pas sur l’évènement en
lui-même, mais bien plutôt sur son rayonnement dans la suite des siècles. Il
est d’une étonnante actualité, si on considère l’assistance de la science. Il
est, pour notre temps, une substance spirituelle et intellectuelle remarquable,
puissante. Les fidèles peuvent trouver là une nourriture de consolidation pour
tenir dans la foi en plus de la grâce de Dieu qui nous invite à la recherche de
l’union transformante.
Oui, le Verbe s’est fait chair. Il habita parmi nous. Il est présent
parmi nous jusqu’à la fin des temps…
Qu’à Dieu trois fois saint soit rendu toute Gloire, actions de grâces
et toutes bénédictions !
Léon Blois
‘Les Nouvelles Editions Latines’ propose deux ouvrages :
1- Interventions
des Anges dans la vie des hommes de Lucien Dubreuil, ISBN : 2 – 7233 –
2049 – 9, 2004.
2- Les Grandeurs de
Jésus-Christ de R. – TH. CALMEL, o.p., ISBN 2 – 7233 – 2039 – 1, 2003.
‘Interventions des
anges dans la vie des hommes’
La sortie d’un livre sur le thème des anges et des mondes angéliques
est toujours intéressante.
Cet ouvrage est riche d’anecdotes et en documentations. L’auteur
débute à la création d’Adam et Eve, il démontre l’intervention des anges dans
l’économie du salut et dans l’histoire des actes humains.
Il est dommage que Dubreuil fasse référence à l’école exégétique de
Concernant le passage se rapportant à la visite des anges à Abraham,
l’auteur fait une erreur affligeante : il y a bien eu trois anges et non
pas Dieu plus deux anges, et ils ne sont pas venus seulement pour annoncer la
conception d’Isaac. Ils avaient mission de révéler la nature trinitaire du Dieu
Unique et, le dialogue entre le patriarche et les trois anges ne souffre aucune
contestation sur ce point, car le pluriel royal n’a jamais été en usage dans
les langues sémites. Le nous n’apparaît qu’au Bas Empire Romain, période où
deux Césars gouvernaient l’un à Rome, l’autre à Constantinople et chacun
répondait ou décidait en unissant l’autre à la décision. Il convient de
rappeler que le grec et le latin sont des langues indo-européennes et n’ont
donc rien à voir avec l’hébreu archaïque avec lequel est rédigé le livre de
Dieu ne sait pas rendu visible à Abraham, l’intervention du
patriarche pour sauver Sodome et Gomorrhe s’adressait certes à Dieu mais c’est
l’ange qui répondait au nom de Dieu.
Certains passages méritaient un développement plus conséquent, plus
substantiel. Il eut été opportun de développer le thème sur la nature des anges
supérieure à la nature des hommes, mais l’homme, par la grâce, est supérieur à
l’ange, car il est la seule créature intelligente qui soit associée au
sacrifice sanglant du Christ-Jésus, Dieu fait homme. Ce sont ces points qui
précipitèrent certains anges dans la révolte contre Dieu.
Il eut fallu davantage développer le sujet concernant la chute des
anges, exposer la matière intellectuelle sur laquelle repose l’usage unique de
leur libre-arbitre.
Le dernier chapitre traitant des mauvais anges demande un travail
approfondi et séparé du reste de l’ouvrage, sous le contrôle de théologiens
avertis, d’exorcistes.
Nous conseillons la lecture de cet ouvrage à des esprits avertis,
nourris d’un solide bon sens, mais aussi comme exemple, parmi tant d’autres, quant
l’absence de rigueur intellectuelle.
Nous considérons que l’auteur, en regard des conseils évangéliques et
de la sagesse de l’Eglise, a manqué de prudence envers ses lecteurs potentiels.
‘Les Grandeurs de
Jésus-Christ’
Nous avons le plaisir de vous recommander l’un des derniers ouvrages
du Père Calmel. Ce petit livre se compose de 9 chapitres qui traitent de
Jésus-Christ. C’est un petit bijou, d’une écriture limpide, qui respire la
contemplation, la grâce. Elle est dépouillée, comme une épure dont il ne reste
que le rayonnement de l’âme unie à Dieu.
Son discours sollicite toute notre attention, pétri de l’esprit de
foi, il est d’une substance solide.
L’auteur nous rappelle qui est le Sauveur.
Les neuf textes proposés transpirent l’intention du Père qui est de
nourrir notre foi. L’aliment qu’il nous propose contribue à nous protéger des
errances doctrinales qui ne cessent de nous solliciter.
Ce livre fait parti de ces petites perles qui se distinguent de la
forêt livresque brouillonne et trop souvent médiocre. Il devrait être à la
portée des mains des prêtres et des laïcs qui on en charge l’enseignement de la
doctrine.
« Ce qui fonde dans le Christ le pouvoir d’être rédempteur,
c’est la plénitude de la grâce, par laquelle il est chef de tout le genre
humain. »
« Que notre sens du Christ devienne toujours plus profond. Et
que l’Esprit- Saint nous donne d’avoir une intelligence toujours plus
pénétrante du mystère de Notre - Seigneur Jésus-Christ et de sa charité qui
dépasse toute science. »
Vous trouverez le dossier joint du trimestre portant sur le mariage
homosexuel, il fait suite à un article signé d’un prêtre de l’Eglise catalane,
il illustre la crise du modernisme à sa fine pointe… Le tragique d’un esprit
aliéné à l’esprit du monde. P.C.A.St.Pol
Nous acceptons de publier des articles pour autant que ceux-ci
n’entrent pas en opposition avec l’esprit de la rédaction qui d’être unie au
successeur de St.Pierre et au Magistère de l’Eglise.
ESCHATOLOGIE
Arnaud Dumouch
Le Moyen Age de la beauté et de la peste
« Lorsque l’Agneau de Dieu ouvrit le quatrième sceau, j’entendis
le cri du quatrième Vivant : « Viens ! » Et voici
qu’apparut à mes yeux un cheval verdâtre; celui qui le montait, on le
nomme :
Abordons quelques autres exemples
de la fin du monde telle qu’elle fut vécue par les générations précédentes. Au
Moyen Age, l’Occident protégé de la domination de l’islam* voit se développer
une civilisation chrétienne. La vie quotidienne des peuples est façonnée par la
foi. Les signes de cette richesse spirituelle sont encore visibles dans nos
villes. Les cathédrales gothiques élèvent leurs flèches vers le ciel, car on
cherchait Dieu à cette époque. C’est aussi l’âge de la floraison de la
théologie à travers les grandes Sommes.
Dieu regardait cette civilisation
non seulement de l’extérieur mais surtout à travers chacune des âmes qui seules
comptaient à ses yeux. Il voyait beaucoup de bien mais aussi, c’est fatal,
beaucoup de péchés. Pourquoi faut-il que la paix et la réussite religieuse charrient
avec elles tant d’orgueil, de certitude de tenir le Ciel ? Pourquoi
l’homme a-t-il du mal à être réellement pauvre ? De l’existence de cet
orgueil fatal, nous avons une preuve dans la constante persécution des Juifs de
cette époque. Leur souvenir du Moyen Age ne ressemble pas au nôtre.
Curieusement, saint Louis de France est pour eux symbole de souffrance,
d’errance et de persécution permanente. Or, la haine de ce petit peuple, nous
le montrerons, est toujours le signe de la présence, dans une civilisation,
d’un amour arrogant de sa propre réussite. Dans une unité religieuse ou
nationale, leur petit nombre représente une insupportable résistance
spirituelle, un coin de différence. Ils étaient une épine dans l’idée qu’on se
fait d’une chrétienté pure et universelle.
Si les chrétiens du Moyen Age ne
discernaient pas leur orgueil, Dieu le voyait. Alors, afin de sanctifier cette
génération en danger, il permit la multiplication des guerres, des famines. « Il faut que cela arrive, ne vous alarmez pas »,
avait-il prévenu dans l’Évangile[2].
Il autorisa même que l’Islam vienne menacer de très près le magnifique temple
de l’Occident chrétien. Les premières croisades étaient une nécessité vitale
pour soutenir la chrétienté d’Orient attaquée militairement. Elles ressemblent
à tout ce qui se fait à cette époque. Elles sont un élan de foi et de zèle pour
Dieu mélangé à la soif pour la gloire et la possession. Leur réussite puis leur
échec ne représentent que l’action habituelle et mystérieuse de Dieu qui
apprend l’humilité à son peuple.
Mais comment expliquer ce qu’il
permit à partir de l’année 1347, alors même que la civilisation chrétienne
atteignait son apogée ? En cette année, trois galères s’approchèrent par
escale de l’Europe, en provenance de Crimée, emmenant avec elles le plus
terrible des passagers clandestins, la peste. Le fléau, qui sévissait à l’état
endémique dans les steppes d’Asie Orientale, se répandit inexorablement au gré
des escales, se transmettant de port en port, de bateau en bateau, frappant
aveuglement le musulman comme le chrétien. En deux ans, (1348-1350), la peste
tuera un tiers de la chrétienté latine. Le bilan est pire en proportion que les
guerres mondiales modernes. Pendant plusieurs siècles et de façon massive
jusqu’en 1722, la peste couvera tel un feu jamais éteint, puis éclatera en de
violentes poussées, réapparaissant tous les huit, dix ou quinze ans. Les âmes
en sortiront profondément marquées. Au joyeux optimisme du début du Moyen Age
succèdent les danses macabres de la période sans nom. Pourquoi Dieu permit-il
une catastrophe d’une telle ampleur, détruisant les élites des villes, faisant
tourner en amertume morbide l’œuvre chrétienne entreprise pour lui ? Rappelons
qu’il pouvait arrêter le fléau par sa puissance comme il le montra maintes fois
par les miracles. Pourquoi aussi une maladie comme celle-là, la « male mort » comme on l’appela à
l’époque puisqu’elle ne laisse même pas le temps de se confesser avant de mourir ?
Pourquoi permet-il jusqu’à aujourd’hui famines et maladies, guerres et ruine de
tout, même de ce qui est bon sur la terre ? C’est la question que soulève
avec larmes l’apocalypse de saint Jean* sous le symbole des sept mystères
scellés que nul ni au Ciel ni sur la terre ne peut ouvrir, sauf l’Agneau de
Dieu. Le dernier de ces mystères, le silence de Dieu[3]
fut sans doute le plus terrible pour ces pauvres familles détruites par la
peste.
Dieu tient tout entre ses mains.
Chaque âme brisée par une vie courte et douloureuse, était accueillie et
recevait l’explication de tout par la vision de sa croix, lui montrant en un
seul regard ce qu’elle serait devenue si elle n’avait pas souffert. Alors ces
âmes devenues pauvres entraient au Ciel, là où il n’y a plus de larmes, où on oublie les angoisses anciennes, où l’on ne se souvient pas du passé de
douleur[4]
si ce n’est pour en rendre grâce, puisque c’est grâce à cette croix, vécue ou
non dans la foi chrétienne qu’on est si proche de Dieu au Ciel. La peste, la
guerre de cent ans marquèrent les XIVème et XVème siècles
en Europe. De même, par la peste, chaque nation reçut sa part de croix et put mesurer
à quel point l’homme est peu de chose.
Ainsi furent sanctifiées ces
générations.
L’HISTOIRE DE L’EGLISE
Eusèbe de Césarée
Les Progrès du
Christianisme à l’Intérieur de l’Empire Romain
Tout le IVs. voit une expansion du christianisme à l’intérieur
de l’Empire, si forte que dans les concentrations urbaines il ne reste qu’une
poignée d’irréductibles païens. Les chrétiens se persuadent d’aller dans le
sens de l’histoire, l’histoire n’a pas une direction en soi, c’est le Christ en
la récapitulant qui la lui donne.
C’est la conversion des empereurs qui aura été déterminante. Cette
fois, la tentation totalitaire joue au profit des chrétiens ; l’unité de
l’Empire se pose en terme d’unité religieuse. C’est ainsi que l’on pense sauver
l’Empire face aux invasions, mais les voies de Dieu n’ont heureusement rien de
semblable aux calculs des hommes.
Vers 400, l’Eglise achève son implantation dans tout l’Empire Latin.
En Gaule de 22 sièges épiscopaux, on passe à 70 évêchés. La péninsule ibérique
a une église très dynamique où fleurissent tous les extrêmes, ainsi que les
premiers théologiens comme Patien de Barcelone, spécialiste de la pénitence.
Elle connaîtra une nouvelle vague d’hérésies tel que le priscillianisme.
Des chrétiens frappent aux frontières de l’Empire. C’est dans le
comté du Cumberland, près du Mur d’Adrien, que naît vers
La progression de l’Eglise dans l’Orient grec est également
impressionnante, toute la région est maillée d’évêchés.
La paysannerie, une certaine aristocratie et certains milieux lettrés
sont fermement réfractaires au christianisme. La difficulté pour les paysans
vient de ce qu’ils sont très attachés à des données cultuelles qui peuvent
remonter jusqu’au néolithique. Dieu va susciter des apôtres aussi remarquables
que St. Martin de Tours (370/2 – 397), mais cet effort d’évangélisation initié
par ces saints demandera deux à trois générations. L’opposition païenne dans
les élites se loge dans les vieilles familles aristocrates, sénatoriales mais
aussi parmi les aristocrates récents des 150 dernières années païennes et chez
les lettrés dans ces milieux se mêlent les héritages culturels, identitaires
dans lesquels se nourrit une certaine idée de l’Empire. Il s’ajoute à tout cela
la répugnance d’accepter un principe autoritaire de
Il y a de nos jours une recrudescence de ces dispositions
psychologiques dues à un néo-paganisme et au retour en force de la gnose et des
sociétés occultes. Dans ces milieux les deux dominantes sont le rêve et
l’affectivité, humus d’où émane leur vie intellectuelle pour qui la vérité est
affaire personnelle mais que l’on aimerait bien imposer aux autres devrait-on
tuer, torturer pour y parvenir.
SOCIETE
Hippocrate
Hôpital St. Vincent
de Paul… 351 corps d’Enfants…
« Jusqu’à quand, enfants des hommes, aurez-vous le cœur pesant
et tourné vers la terre ? Jusqu’à quand aimerez-vous la vanité et
chercherez-vous le mensonge ? Pourquoi ne tournez-vous pas vos yeux et vos
cœurs vers la divine Sagesse, qui, de toutes les choses qu’on ne peut désirer,
est la plus désirable ; […]. (L’Amour de
Les corps de 351 enfants trouvés à l’hôpital Saint Vincent de Paul
provoquent un profond malaise. Et, après les rapides conclusions des enquêtes
administratives menées dans une hâte suspecte, on assista à des aveux de
reconnaissance envers toutes les familles qui, à ce jour, ne se sont pas crues
obligées de porter cette affaire en justice, peut-être les aura-t-on savamment
encouragées dans cette retenue. On ne peut pourtant se défendre de se poser
certaines questions :
1- Peut-on considérer que le fait d’entreposer 351 corps d’enfants,
en toute illégalité, comme étant un simple manquement administratif, même sur
25 ans ? C’est difficile à admettre, à envisager pour un nombre aussi important
de corps.
a) Soit l’Assistance Publique est particulièrement défectueuse et
inopérante et, il convient de sanctionner les responsables.
b) Soit ils ont agit sur ordre, il conviendra de nous dire qui en a
donné l’ordre et dans quel but.
Nous connaissons l’existence de laboratoires clandestins, des centres
de recherches génétiques, établis depuis 1945 et, dans lesquels on associe le
génome de l’homme à celui de l’animal. (Conf. Lettre Catholique de septembre
2004, informations confirmées par des sources émanant d’autorités morales et
spirituelles indiscutables.)
2- Y-a-t-il ou y-a-t-il eu ce genre de centre de recherches dans cet
hôpital ?
3- Y- aurait-il un lien entre ces corps et ces recherches
abominables ?
4- Si c’est le cas, qu’elle est l’autorité légitime qui les a
couvertes ou qui les couvre ? Quel est leur mode de financement ? Les
institutions démocratiques en ont-elles été saisies ? Le Conseil de
l’ordre en a-t-il été informé ?
5- Dans le cas ou il s’agirait d’une conservation thérapeutique, en
vue de recherches cliniques, qui en a donnée l’autorisation ?
6- A-t-on demandé le consentement des parents ?
7- Quel est le cadre légal de ces recherches cliniques ?
8- Pourquoi a-t-on menti par omission aux parents, leur faisant
croire que le corps de leur enfant avait été détruit ?
Toutes ces questions légitimes en induisent une autre : quel est
le cadre juridique et réglementaire pour les recherches médicales et cliniques
en général ?
Nous ne pouvons plus compter sur le Comité d’Ethique, car à
l’occasion de la rédaction de la loi de bioéthique votée en juillet 2004 et
dont le dernier décret d’application fut signé le 8 mars
En fait, il n’y a de solution que dans le renouvellement des
institutions, période dans laquelle l’ordre naturel et l’ordre de Dieu seront
rétablis. Ce qui ne se produira qu’après le « NON » tonnant de Dieu.
Encore un peu de patience !
Nous avons observé une très grande gêne chez les autorités politiques
et administratives, car le peuple pourrait nourrir de lourds soupçons. Le
gouvernement de Villepin n’est-il pas composé que de personnalités entièrement
acquises à la loi de bioéthique ? Le risque est le même pour l’ensemble
des institutions du corps médical.
Il convient pourtant de s’arrêter sur les réactions des parents d’enfant
mort-nés ou morts quelques heures où quelques jours après leur naissance, comme
pour les prématurés, qui demandent de pouvoirs conférer les honneurs que l’on
confère habituellement à un être humain reconnu. Ne le demandent-ils pas pour
un fœtus de 20 semaines et plus ?
Ce besoin, ne pourrait-il provenir d’une relation de personne à personne
dès le premier génome ? N’y aurait-il pas dès cet instant l’établissement
d’une relation affective échangée et donc l’activation du principe de
sponsalité ?
La question qui se pose alors, étant donné que le législateur
reconnaît comme légitime et légal le désir des parents de rendre les derniers
hommages à leur enfant défunt, - désir qui vient de bien plus loin qu’une
simple satisfaction psychologique, qui ressort d’une interrogation métaphysique
dramatique -, la loi a-t-elle la légitimité de définir quand la semence
fécondée de l’homme devient un être humain de plein droit ?
Que conclure de ces données, de ces questions au combien légitimes ?
Que le serpent de la révolution se mord la queue !
Que notre société est dans une situation infernale, intenable et,
tant qu’on la maintiendra dans celle-ci, elle ne connaîtra aucune paix, aucune
prospérité saine et stable, que sa joie ne s’étiolera ainsi que sa capacité au
bonheur. Elle s’autodétruira…
ECRITS APOSTOLIQUES
Epître de Clément
de Rome (suite)
XXIII, 1. Le Père de toute compassion et de toute bienveillance a des
entrailles de miséricorde pour tous ceux qui le craignent, dans sa
bienveillante condescendance, il répand ses grâces sur tous ceux qui
s’approchent de Lui avec un cœur simple ; 2.aussi, qu’il n’y ait point en
nous de duplicité et que notre âme ne s’enfle pas à cause de la magnificence et
de la richesse de ses dons. 3. Qu’on ne puisse jamais nous appliquer l’Ecriture
disant : « Malheureux sont ceux dont le cœur est double, et qui,
l’âme hésitante, disent : ces promesses nous les avons déjà entendues
aux temps de nos pères ; et voici que nous avons veillé, et rien de tout
cela ne nous est arrivé. 4. Insensés ! Comparez-vous à un arbre :
prenez un cep ; d’abord, il perd ses feuilles, puis naissent des
bourgeons, le feuillage des fleurs, le raisin vert, et enfin celui de la
grappe » Vous le voyez : en peu de temps le fruit est parvenu à sa
maturité. 5. En vérité, c’est sans retard, soudainement, que s’accomplit la
volonté de Dieu, comme l’atteste aussi l’Ecriture : « Il viendra
bientôt et ne tardera pas (Is. 14,1) et soudain, il entrera dans son Temple, le
Seigneur, le Saint que vous entendez. » (Mt. 3, 1)
XXIV, 1. Observons, bien-aimé, comment le Seigneur ne cesse de nous
montrer les indices de la future résurrection dont il nous a donné les
prémices, en ressuscitant des morts le Seigneur Jésus-Christ. 2. Considérons,
bien-aimés, le rythme naturel de la résurrection. 3. Le jour et la nuit nous
montrent une résurrection : la nuit s’endort, le jour se lève ; le
jour s’en va, et voici la nuit.
4. Prenons les produits de la terre : les semailles. Avec quoi
et comment les fait-on ? 5. Le semeur sort, jettent les différences
semences qui tombent sèches et nues sur la terre, où elles vont se décomposer.
Mais de leur décomposition même, dans la magnificence de sa Providence, le
Maître les fait lever à nouveau ; et il multiplie la graine unique et lui
fait porter le fruit.
XXV, 1. Considérons le signe prodigieux que nous offrent les régions
de l’Orient, c’est-à-dire l’Arabie. 2. Il y a là-bas, un oiseau qu’on homme
phénix. Il est seul de son espèce et vit 500 ans ; et lorsqu’il approche
du terme de sa vie, il construit lui-même son cercueil où il pénètre, son temps
accompli, pour mourir.3. De sa chair corrompue naît un ver qui se nourri de sa
charogne de l’oiseau mort, puis couvre de plumes ; et lorsqu’il est devenu
fort, il soulève le cercueil rempli des ossements de son ancêtre, et l’emporte
loin de l’Arabie, en Egypte, jusqu’à la ville nommée Héliopolis. 4. Là, en
plein jour, aux yeux de tous, il s’en vient à tire- d’aile le déposer sur
l’autel du soleil, puis reprend son vol pour le retour. 5. Alors les prêtres
consultent leurs annales et constatent qu’il est venu après 500 ans révolus.
XXVI, 1. « Sera-ce donc à nos yeux prodige et merveille que le
Créateur de toutes choses ressuscite ceux qui l’ont servi saintement, avec la
confiance de la foi parfaite, Lui qui nous a montré dans un simple oiseau la
magnificence de sa promesse ? 2. En effet, il est dit : « Tu me
ressusciteras et je te louerai ! » (cf. Ps. 27, 7)
Et encore : « J’étais couché et je dormais (Ps. 3,6) ;
je me suis réveillé parce que tu es avec moi » (Ps.22, 4)
3. Et Job dit : « Alors tu ressusciteras cette chair qui a
porté toutes ces douleurs. » (Job. 19, 26)
Théodulfe
Soplataris
Les Vannes de
En revenant du centre ville, je m’engageais sur la passerelle, petit
pont métallique reliant le cours Palmarole au quai Batllo. Elle enjambe
Il paraît qu’il serait dans l’intention de la municipalité
d’orchestrer une nouvelle campagne de publicité sous le titre :
« Perpignan Ville Propre ». De quoi faire rire l’âne le plus
muet !
Paysans, je vous
aime…
Travailleurs de
Oui, votre colère est juste !
Oui, les politiques vous trahissent et vous utilisent !
Oui, l’Union Européenne n’a plus de certitudes pour vous !
Il est juste que vous puissiez vivre de votre travail.
Il n’est pas acceptable que vous dépendiez à ce point des
subventions.
La crise que vous subissez trouve ses causes dans les volontés
politiques et bancaires issues de la seconde guerre mondiale. Vous êtes un
objectif stratégique, mais un détail, dans le plus scélérat des projets de la
mouvance mondialiste. Votre lutte est une gêne pour eux, votre existence, votre
résistance ralentissent la réalisation de ces projets. Voilà pourquoi on vous
pousse à emprunter sous l’obligation de mise aux normes, les organismes
prêteurs dépendant des centrales bancaires, elles-mêmes instruments dociles et
pervers des pouvoirs occultes, vous êtes sous contrôle. Ils veulent réduire
votre nombre pour mieux contrôler le marcher alimentaire mondial. Ils en feront
une arme contre les peuples le temps venu.
Votre résistance nous est nécessaire.
Si le personnel politique n’était pas majoritairement aux ordres, il
y a longtemps que des prix plancher auraient été fixés, en dessous desquels il
ne serait pas possible de descendre et ceux-ci augmenteraient en fonction de
vos coûts de revient. ; de même il y a longtemps que les importations
seraient régulées et n’occasionneraient plus les dommages que vous connaissez.
Votre colère est légitime, mais il n’apparaît pas utile de vous en
prendre aux biens publics et privés. Cette violence ne se justifie pas !
Vous êtes des hommes, des femmes douloureux, en colère… Restez dignes
et vous gagnerez la sympathie du peule. Vos revendications n’en auront que plus
de poids. Si cette noble attitude ne suffit pas à obtenir votre dû, vous
n’aurez plus qu’à refuser d’écouler vos récoltes, sans violence contre autrui.
Les Attentats
Sanglants de Londres ?
Sur le site : http://conspiration.cc,
nous avons trouvé un article signé Michael James de Francfort en Allemagne, à
la date du 10 juillet 2005 ayant pour titre : « Tony Blair commande
les bombardements de Londres… »
Comment expliquer que les services de Tony Blair aient pu informer
messieurs Netanyahu, Rudy Giuliani l’ancien maire de New York et Dalton Mc
Guinty, premier ministre de l’Onratorio Canada de quitter les zones d’attentats
et cela deux heures avant.
Cela pourrait vouloir dire que le gouvernement de Tony Blair
connaissait la date et l’heure des attentats et leur zone d’exécution.
Ces attentats posent quelques problèmes :
1- Pourquoi si peu de victimes, sachant que les terroristes étaient
déterminés, que le Royaume-Uni colle en politique étrangère à celle des
Etats-Unis comme la merde à la semelle des chaussures ?
2- Pourquoi frapper dans le métropolitain, alors qu’il y a des lieux
où le nombre de victimes aurait été bien plus important, la foule, qui se
réunissait la vieille pour fêter le choix déshonnête de Londres comme ville
olympique ? Il ne faut que quelques heures pour modifier un plan d’attaque
aussi mobile que la pose de bombe.
3- Pourquoi les ‘poseurs de bombes’ ont-ils s’y peu fait cas des
caméras au risque de facilité la remontée aux donneurs d’ordre ?
4- Pourquoi avoir sur eux leurs papiers d’identité, ce qui est une
pratique jamais vue dans des cas de terrorisme ? D’autant plus que les
citoyens anglais n’en ont pas besoin pour circuler sur le territoire.
5- Pourquoi ces papiers n’ont-ils pas été endommagés dans
l’explosion ?
6- Etaient-ils vraiment des kamikazes ? En tout premiers temps,
les autorités policières ont affirmé qu’il ne s’agissait pas de kamikazes, puis
avec une lourde insistance elles ont déclaré le contraire. Des ordres ont-ils
été donnés ?
7- Se pourrait-il que l’on ait omis de le dire aux poseurs de
bombe ? Les bombes étaient commandées par un téléphone sans fil, c’est
sans doute la raison pour laquelle il y a eu l’explosion dans le car. Le
porteur a du être retardé. Il est à remarquer que les explications sur cet
attentat-là furent remarquablement confuses !
8- Comment les autorités savaient-elles, avant la fin de matinée, que
ces terroristes avaient l’intention de frapper la ville aux quatre points
cardinaux ? Qui le leur a dit, s’ils en ignoraient le projet ?
9- A ce jour, il n’a pas été prouvé que les terroristes aient suivi
des cours dans des écoles coraniques au Pakistan, les orientations forcées dans
cette direction ont été démenties, de même pour le pseudo chimiste égyptien.
Les autorités voulaient-elles forcer le regard du public ailleurs ?
Quant à l’autre série d’attentats manqués !
Peut-on imaginer vraisemblable, que des terroristes déterminés ne
sachent pas assembler une bombe ? Est-ce l’attitude d’Al Qu’Aïda ?
Comment ont-ils pu recommencer la même erreur, se laisser filmer par les
caméra, est-ce là aussi une pratique D’Al Q’Aïda ?
La ficelle est un peu grosse ! Comme disent les jeunes :
« On nous prend pour des billes ! »
Comment peut-on imaginer, un policier, si haut placé soit-il refuser
de démissionner après son mensonge sur le meurtre d’un jeune brésilien.
Qu’a-t-il dans les mains pour avoir une telle assurance ?
C’est l’heure de la prière !
Du Respect des
rites…
De la pratique de
l’Onction…
Des témoins dignes de foi nous ont informés que des célébrants,
évêques et prêtres, ne respectaient pas le rite de l’onction à l’occasion d’un
baptême, de la confirmation et du sacrement des malades. Ces témoignages tout à
fait autorisés, au nombre de plus quarante personnes pour une cérémonie de
confirmation, concernent la région du sud-ouest, précisément l’Ariège et les
Pyrénées- Orientales, d’autres diocèses seraient également concernés.
Le rite romain précise que l’onction doit être appliquée par le
support du signe de
Il semble que certains de ces célébrants se soient appliqués à
reproduire ce qu’ils ont vu faire sans réfléchir sur le sens de ce nombre et
sur cette modification illicite du rituel. Interrogés, ils affirment ne pas
l’avoir appris au séminaire. En ce qui concerne les jeunes ordonnés, ils font
preuve de zèle pour se corriger et affirment n’avoir reproduit que ce qu’ils
ont vu faire par leurs aînés. Ce qui est très troublant, c’est le fait que des
évêques, des pasteurs aient été vu entrain d’imposer le nombre 666.
Il s’agit là de pratiques sacrilèges, d’esprits blasphématoires et
apostats.
Dans divers milieux catholiques, non suspects d’intégrisme ni de
traditionalisme, l’inquiétude est si grande que l’on envisage de constituer des
comités de vigilance, de fonder des associations pour le respect et la défense
des rites sacramentaux et du canon liturgique. Le non respect des rituels
liturgiques et sacramentaux, surtout l’imposition du nombre 666, mais aussi
l’interdiction illégale d’empêcher un laïc de recevoir la communion à genoux ou
à la table de communion, pose la question de l’origine de ce choix illicite et
de son intention. A ce jour, les informations contrôlées que nous possédons,
nous laissent à penser qu’il existe un noyau de prêtres, d’évêques et de laïcs
très engagés dans les franc-maçonneries, des sociétés occultes de type
Rose-croix ou dans des sociétés très fermées de type satanique et luciférien,
pratiquant des rituels honorant Lucifer et ses démons avec messe noire et
sacrifice humain. Ce fut le cas pour l’un des enfants voyants de l’île Bouchard
qui fut victime d’un rituel de type sacrificiel humain, pour lequel
participèrent des prêtres qui devinrent plus tard évêques dont décéda dans des
circonstances particulièrement tragiques.
Qu’il s’agisse du non respect de la liturgie : comme demander à
une laïque d’aller chercher le ciboire au tabernacle, d’empêcher la communion à
genoux ou sur la langue, de banaliser le sacrement de la pénitence, d’imposer
le nombre 666 sur le front, procède, à des degrés de responsabilité qui
n’appartient qu’à Dieu de juger, de l’intention de détourner les âmes de Dieu,
de l’union transformante. Et, dans les cas les plus sévères, comme l’imposition
du 666, de donner ces âmes à la disposition des Enfers, surtout de
l’Antéchrist.
Il ne fait aucun doute pour ceux qui en sont à l’origine et pour
certains qui l’exécutent en regard des actes pastoraux qu’ils posent par
ailleurs, qu’ils ont une pleine connaissance de ce qu’ils font et, de s’être
volontairement coupé de la grâce.
Nous sommes bien entrés dans les heures les plus sombres de l’Eglise,
conformément aux multiples révélations privées dont nous avons connaissance et
qui éclairent singulièrement certaines prophéties de
Les personnes se trouvant dans la nécessité de recevoir ou de faire
recevoir le rite de l’onction du Saint Crème peuvent et doivent, car c’est leur
droit et leur devoir, de rappeler et d’exiger le respect des rites. Dans le cas
ou le célébrant s’y refuserait, le ou les laïcs ont le devoir d’empêcher le
célébrant d’exercer, d’en informer au plus tôt leur évêque et le nonce
apostolique dont voici l’adresse pour
10, avenue du
Président Wsilson
75106 PARIS
Le droit est également reconnu par la coutume de faire connaître à la
communauté paroissiale le comportement du célébrant mis en cause afin qu’il
soit sur le champ empêché de toute célébration. S’il s’agit d’un curé, les
laïcs ont le droit d’empêcher celui-ci d’exercer immédiatement en entendant les
dispositions rapides de l’évêque du diocèse. S’il s’agit d’un évêque, des laïcs
ont également le droit de l’empêcher de célébrer et d’exercer son autorité en
entendant la décision de Rome via le nonce apostolique. Ces données sont
parfaitement conformes à la tradition dans l’Eglise. Dans ces cas là, la
gravité autorise un communiqué de presse.
Le scandale ne procède pas de celui qui le dénonce mais de celui qui
en est l’auteur.
C
Nous reviendrons, dans
Raymond Lull
Du karcher… de cour en court…
M. Anier : « Vos vacances seraient-elles déjà
terminées ?
M. Ane : - Avez-vous jamais vu
M. Anier : - Même pas en retraite !
M. Ane : - Il n’y a que les agités qui se reposent.
M. Anier : Et encore ! Ils en arrivent à fatiguer le repos.
Mais
dites-moi un peu ! Que faites-vous avec ce karcher ?
M. Ane : - Je m’en vais faire mon automne. Il faut bien que je
nettoie mes espaces des ombres
épaisses.
Maître Anier : - Quelle idée !
Maître Ane : - Il est souhaitable que tout à chacun en aie des
idées ! C’est maîtresse Pie qui me l’a donnée. Le karcher serait beaucoup
utilisé dans la région parisienne et à Paris même.
Maître Anier : - Je vois ! Il me semble bien qu’un ministre
se soit pris de zèle pour une cour neuve à fin de se constituer sa cour. Il y a
longtemps qu’il court après sa cour. Il court toujours.
Maître Ane : - Il a pris sa course trop tôt. Il en a le souffle
court. Il faut dire que sa cour d’idée lui fait le pas court.
Maître Anier : - On dit que se charger trop tôt arrête la
croissance en cours !
Maître Ane : - Voyez-vous ce karcher, est un karcher de
cour ! N’est-ce pas une trouvaille ?
Maître Anier : - J’ai entendu parler de ce nouveau karcher, on
dit qu’il est le privilège de
Maître Ane : - Tiens donc ! Le Président envisage de se
reconvertir en agent de propreté ? La saleté a de beaux jours dans ce
cas !
Maître Anier : - Sans doute pour les couloirs d’une prison.
Maître Ane : - Allez savoir ! On prétend l’avoir aperçu
s’exerçant dans les couloirs du Palais, déguisé en dame pipi. Il envisage le
nettoyage d’automne des ministères. Il aime les intérieurs dégagés. »
La rédaction présente ses
meilleurs vœux pour cette nouvelle rentrée.
Que part l’intercession de l’Immaculée,
Demandez la grâce d’être fixés dans le cœur même de la fidélité de
Dieu, en Dieu et en l’Eglise :
« Seigneur fixe-moi dans ta fidélité, car je suis faible et
dépourvu de force sans ta grâce, et dans la fidélité en l’Eglise selon tes
desseins bienveillants. Amen !
Immaculée, soyez mon ancre ! »
1- Notre Dame de tous le Peuples est apparue en Hollande, en 1944,
cette apparition, très importante dans l’économie du salut, fut reconnue part
l’ordinaire. Elle est l’objet d’une réunion annuelle d’évêques du monde entier.
Prière de
« Seigneur Jésus-Christ, Fils du Père sur
Fais habiter l’Esprit Saint dans le cœur de tous les peuples afin
qu’ils soient préservés de la corruption, des calamités et de la guerre.
Que
P.S. : Prière ayant reçue l’imprimatur.