AVRIL 2005 – DIFFUSION GRATUITE – FAITES LA CONNAÎTRE

 

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EDITORIAUX

 

LE PAPE JEAN PAUL II EST MORT…

LE SILENCE DE L’EGLISE DE FRANCE !!! de Aubrit Saint Pol

LE NON A LA COSTITUTION EUROPEENNE, Gerber d’Aurillac

LA JOURNEE DE LA FEMME de Aubrit Saint Pol

LE LIBAN, de Gerber d’Aurillac

 

 

LA TRIBUNE LIBRE

 

LE SOIXANTIEME ANNIVERSAIRE DE LA LIBERATION DES CAMPS DE CONCENTRATION ET D’EXTERMINATION, de Théodulfe Soplataris

 
IMMEMORIAM
 
HOMMAGE AU PERE HENRI MACE, de Aubrit Saint Pol
 
ESCHATOLOGIE
 
LA FIN DU MONDE, de Arnaud Dumouch (suite)
 
DES ARTS ET DES LETTRES

 

NOUVELLE INTRODUCTION A L’ACTUALITE : POLITIQUE, STRATEGIQUE, MORALE, CULTURELLE ET SPIRITUELLE, de Aubrit Saint Pol

 

LES BELLES LETTRES

 

Clément de Rome (suite)

 

HISTOIRE DE L’EGLISE

 

L’expansion du christianisme en dehors du monde romain, Eusèbe de Césarée

 

LE PECHE ORIGINEL

 

Le Martyrologue s’ouvre à l’Histoire, de Désiré Wasson (suite)

 

BREFS D’ACTUALITE, de Géronte du Babil

EUROPE, CONCERNANT L’HOMICIDE INVOLONTAIRE DU FŒTUS, UN CRIME CONTRE L’HUMANITE …, ‘LA CLONAGE THERPEUTIQUE ? ! UNE USURPATION SCIENTIFIQUE ? UNE SURPERCHERIE…’, COMMUNIQUE DE VIGILANCE CLONAGE INTERNATIONAL, AFFAIRE HERVE GAYMARD, 
 
LA TRIBUNE DU CANIGOU
 
La Danse des faux-culs ! de Raymond Lull

 

 

Parchemin horizontal: JEAN PAUL II 

 

 

 

 



        


 

 

 

 

 

« Seigneur, qui par ta mort et ta résurrection révèle l’amour du Père, nous croyons en toi et avec confiance nous te répétons aujourd’hui : ‘Jésus, j’ai confiance en toi. Aie miséricorde de nous et du monde entier.’ » J.P.II.

 

 

 

 

 

 

 


La rédaction présente ses condoléances à tous ses sœurs et frères catholiques ainsi qu’à tous les hommes de bonne volonté, pour la perte de leur père commun universel, décédé en sa qualité d’évêque de Rome et de Souverain Pontife.

La rédaction prépare un article de fond sur le Souverain Pontife pour sa prochaine lettre ; ce qui lui permettra de répondre à certains commentateurs sur les prises de positions de Jean Paul II qu’ils qualifient, à cause de celles-ci, de réactionnaire. Il faut bien que l’on s’efforce de soulager nos amis les ânes d’un dangereux fous-rire…

Nous publions le dernier texte écrit par Jean-Paul II en prévision du Regina Caeli du dimanche 3 avril.

« Le joyeux alléluia de Pâques résonne encore aujourd’hui. La page de l’Evangile d’aujourd’hui, de Saint Jean, souligne que le ressuscité, le soir de ce jour-là, est apparu aux apôtres et ‘leur a montré ses mains et son côté’ (Jn 20, 20), c’est-à-dire les signes de sa douloureuse passion, imprimés de façon indélébile dans son corps même après la résurrection. Ses plaies glorieuses, qu’il a fait toucher à Thomas l’incrédule huit jours plus tard, révèlent la miséricorde de Dieu, qui ‘a tant aimé le monde qu’il lui a donné son Fils’ (Jn 3, 16). Ce mystère d’amour est au centre de la liturgie d’aujourd’hui, en ce dimanche in Albis, dédié au culte de la miséricorde divine.

 A l’humanité qui parfois semble perdue et dominée par le pouvoir du mal, de l’égoïsme et de la peur, le Seigneur ressuscité offre le don de son amour qui pardonne, réconcilie, et rouvre l’âme à l’espérance. C’est un amour qui convertit les cœurs et donne la paix. Combien le monde a besoin de comprendre et d’accueillir la miséricorde divine !

 Seigneur, qui par ta mort et ta résurrection révèle l’amour du Père, nous croyons en toi et avec confiance nous te répétons aujourd’hui : ‘Jésus, j’ai confiance en toi. Aie miséricorde de nous et du monde entier’.

 La solennité liturgique de l’annonciation, que nous célébrerons demain, nous pousse à contempler avec les yeux de Marie, l’immense mystère de cet amour miséricordieux qui jaillit du cœur du Christ. Puissions-nous, aidés par elle, comprendre le vrai sens de la joie pascale, qui se fonde sur cette certitude : celui que la Vierge a porté dans son sein, qui a souffert et qui est mort pour nous, est vraiment ressuscité. Alléluia ! ».

Ce message fut lu par Mgr. Leonardo Sandri à l’issue de la messe dominicale célébrée sur la place SaintPierre.




 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

Organigramme : Terminaison: EDITERIAUX
 





 

 

 


 

Parchemin horizontal: LE SILENCE DE L’EGLISE DE FRANCE

 

 

 



CLONAGE

 

Malgré la gravité du sujet et son urgence, la hiérarchie catholique française se tait...

Ce n’est que par la conversion des cœurs et un sursaut de l’intelligence que nous parviendrons à sortir d’une situation douloureuse où le message évangélique est obscurci.

 

 

 


 

A la fin du mois de février, j’ai adressé une lettre ouverte aux évêques de France concernant la loi dite de bioéthique et du clonage reproductif que, de fait, elle autorise. J’ai veillé personnellement à ce qu’elle parvienne à un grand nombre de nos pasteurs et, à ce jour, je sais que tous en ont eu connaissance…

Malgré la gravité du sujet et son urgence, la hiérarchie catholique française se tait...

Ce silence n’a aucune justification, à moins d’admettre que nos évêques soient atteints d’autisme ou que pour eux une aussi grave question soit sans importance…

Il est vrai que nous sommes en présence d’une génération d’évêques issus, pour une grande part des mouvements de l’action catholique, mouvements qui donnèrent aux intellectuels un sentiment de culpabilité et qui prirent une ampleur si disproportionnée qu’ils inspirèrent des attitudes d’exclusion et de méfiance envers ces derniers, comme envers Rome, si imprégnés qu’ils sont encore de passions idéologiques bien loin du message évangélique.

Leur responsabilité dans la crise ouverte de l’Eglise en France est considérable et nous en voyons les effets dans l’influence et les pressions que ces mouvements peuvent encore exercer sur tel évêque, soit en matière liturgique, soit dans la vie intellectuelle et de leur manque de respect d’autres frères qui ne partagent pas leurs opinions temporelles. On peut constater aujourd’hui même, leur absence totale de tolérance envers ceux qui ne partagent pas leur optique temporelle et qui osent affirmer leur fidélité au pape et au magistère. C’est ainsi que l’on assiste à des rejets plus ou moins déguisés de communautés parfaitement formées, conjuguant avec charité la vie spirituelle, la vie pastorale et la vie intellectuelle.  A cette situation de crise permanente et significative d’une réelle décadence, d’un réel recul quant au rayonnement de la foi catholique, vient s’y ajouter un déversement de sensibleries loin de toute rigueur intellectuelle. Force nous est faite de constater la faiblesse intellectuelle de la hiérarchie catholique, ainsi que sa crainte obsessionnelle de s’opposer à un personnel politique dont le masque tombe, laissant et apparaissant aujourd’hui comme dénué de tout sens moral, manifestant un complet mépris du peuple en général et de l’homme en particulier…

Ce n’est que par la conversion des cœurs et un sursaut de l’intelligence que nous parviendrons à sortir d’une situation douloureuse où le message évangélique est obscurci.

Nos évêques doivent parler, si leur silence se prolonge sur un sujet aussi grave, alors il nous faudra regarder et surtout être plus à l’écoute de ce que dit Rome.

Pierre-Charles Aubrit Saint Pol


 

 

 

 

 

 

 


 

 

Parchemin horizontal: LE NON A LA CONSTITUTION EUROPEENNE,
POUR LE OUI A L’EUROPE…
 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

Que l’on ne s’y fie pas, même si en ce moment le pouvoir en place et certains politiques de gauche nous disent qu’ils vont remettre la directive à plat, la constitution une fois votée, enfermant en sa rédaction la directive Bolkestein1, interdira la modification de cette directive.

 


Dès lors que Valérie Giscard d’Estaing était le principal acteur de la rédaction du texte constitutionnel de l’Union Européenne, il était à craindre que l’ultra libéralisme y aurait une place de choix et que des termes savamment agencés contribueraient à la construction du Pouvoir Mondial, car Giscard d’Estaing est un membre influent du CFR, groupement d’influence émanant des illuminatis…

Nous l’avons écrit dans de précédents articles, depuis la présidence de la Commission Européenne de Jacques Delors, la vision de l’Union Européenne s’est radicalement écartée du projet initial, le projet est devenu un allié objectif en vue de construire un pouvoir mondial qui ne sera viable que dans un cadre non démocratique.

La directive Bolkestein illustre notre analyse, cette proposition consiste à ce qu’une entreprise hongroise, qui s’installe en France et emploie des ouvriers français, n’ait pas à obéir à la législation française mais à celle de son pays d’origine.

Le but apparent de cette directive est de favoriser la dynamique économique, mais en fait, derrière cette directive, c’est l’intention d’unifier les économies par le plus bas niveau, de déstabiliser les grand corps d’Etat par une mise en concurrence des secteurs administratifs. Il s’agit d’un véritable jeu de massacre par lequel on cherche à réduire les poches de résistance naturelle, car elles seraient susceptibles de générer un réseau d’opposition contre un gouvernement mondial.

Cette tentative est très grossière, peut être qu’elle n’est là que pour dissimuler des dispositions bien plus dangereuses encore… !

Mais cette directive pose un problème bien curieux quant aux comportements des partis politiques et des syndicats. En effet, tous les partis pro-européens, mais singulièrement le Parti Socialiste, fort bien informé, ainsi que les syndicats, font une coalition contre nature avec l’UMP et l’UDF en faveur du OUI !

Comment un parti de gauche et des syndicats, apparemment si soucieux de justice sociale et de la préservation des grands services administratifs dans les campagnes, peuvent-ils soutenir cette constitution qui contient un article reprenant exactement la directive Bolkestein ?

Il n’y a qu’une seule réponse possible : leurs dirigeants sont acquis au projet illuminati, un gouvernement mondial, ce qui signifie qu’ils sont aux ordres ! IL est difficile de comprendre la manière dont ils s’y sont pris pour convaincre leurs adhérents de voter oui, - sauf pour la CGT - mais à l’évidence et, comme traditionnellement dans les partis à culture idéologique, ils ont menti. ( L’Angleterre illustre fort bien la complicité des responsables de gauche, puisque ceux-ci font une politique sociale plus radicalement à droite que leur opposition, Blair a repris à son compte la politique conservatrice et a continué d’accélérer l’effondrement des barrières de la protection sociale.)

Que l’on ne s’y fie pas, même si en ce moment le pouvoir en place et certains politiques de gauche nous disent qu’ils vont remettre la directive à plat, la constitution une fois votée, enfermant en sa rédaction la directive Bolkestein1, interdira la modification de cette directive. Par ailleurs les petits Etats ont intérêt à son maintien qui a eu le plein accord de Chirac et de Jospin lors de la conférence de Lisbonne en 2002, ils nous jouent actuellement l’air de vieilles filles effarouchées ! Voici donc un détail qui révèle bien le fondement de nos différents exposés, il confirme la nécessité morale envers nos citoyens, mais aussi envers nos nouveaux adhérents de voter NON au projet de cette constitution.

Voter Non, c’est dire oui à l’Europe source fidèle de culture et de justice sociale. En votant NON à cette constitution, on contraindra les politiques à s’exposer en des termes bien plus précis, ils seront obligés soit de réformer la politique d’ensemble pour construire l’Union Européenne, soit d’agir d’un commun accord sur les politiques intérieures, dans les deux cas ils pourraient se voir contraints à la vérité… Ne craignons pas de voter NON !

Le cardinal RUINI, président de la conférence des évêques italiens, demande à voter non à la constitution qui aggrave les lois de bioéthique et interdit aux états membres de s’opposer aux mariages homosexuels et à leur reconnaître leur droit à l’adoption.

Gerber d’Aurillac

 

1- Bolkestein est de nationalité hollandaise, la Hollande est depuis le 16 em siècle, surtout depuis sa rupture avec le catholicisme, l’un des pays le plus anciennement attaché à une conception du monde anti-chrétienne. Il demeure l’une des forteresses de la haute finance ce qui implique un assujettissement certain aux illuminatis, c’est si vrai que la famille régnante est elle-même membre des illuminatis, c’est ce qui explique son étrange longévité. Il ne faut pas oublier que ce sont les financiers hollandais qui, à la demande du roi de Prusse, achetèrent les greniers français en vue de favoriser la révolution française, en bloquant la vente des récoltes.

P.S. La prise de position de Monsieur Emmanuelli de faire voter NON force le respect, alors que nous lui sommes opposés à cause de son engagement idéologique. Sa prise de position annonce que bien des opposants politiques honnêtes et courageux se retrouveront unis en vue de défendre un intérêt commun qui passera par une opposition morale et de principe – au sens noble-, car des hommes et des femmes à la conscience droite, s’y opposés politiquement qu’ils puissent être, n’auront d’autre choix que d’entrer en résistance, d’unir leurs efforts.

 

Sur FRANCE INFO, Olivier de LAGARDE ce 10 mars a invité la Député UMP des Yvelines. Au nom de ses convictions elle dit : « avoir découvert trois raisons pour lesquelles on ne peut pas voter ce Traité, pour que l’Europe réussisse :

1- Sur le plan historique, la Constitution rejette son Histoire et sa culture, et ses racines judéo-chrétiennes : on ne peut pas construire l’avenir sur un passé assassiné. C’est la première faiblesse.

2- La deuxième faiblesse est sociale : les règles du jeu de ce Traité cherchent à aggraver la fracture sociale d'un libéralisme sauvage sur un espace de 450 millions de personnes. C’est une deuxième faiblesse. D’autre part, ce traité s’impose des règles économiques et budgétaires, mais aucune règle sur le plan humain, aucune règle coercitive pour diminuer la pauvreté, exclusion et inculture ou indignité humaine.  

3- Troisième point, sur le plan éthique, la Charte n’interdit que le seul clonage reproductif et laisse la porte ouverte au clonage thérapeutique, alors que justement, l’Assemblée générale de l’ONU vient de réprouver absolument toute forme de clonage humain1. La Charte enfin (Articles II-69 sur le Droit de se marier et II-81 sur la non-discrimination) ouvre la porte au mariage homosexuel et à l’adoption homosexuelle. »

 

Alors, un chrétien n’aurait pas d'autre choix que de voter NON ?

 

Réponse du Père Nathan :

 

« En effet, celui qui voterait OUI, rentrerait objectivement dans une complicité active avec le clonage humain, Abomination Suprême. Il ferait par là un acte objectif d'apostasie qui aurait valeur de pacte avec "l'éternel réprouvé". Il sera par ailleurs tenu personnellement responsable devant Dieu et devant sa conscience des trois autres inconvénients mentionnés, certes moins graves : Homosexualité effrénée, Indignité humaine et sociale, Athéisme hystérique institutionnalisé. Autant dire que cet électeur-là ou ce votant-là ne sera plus chrétien… du tout. »

 

1- L’ONU s’est contenté d’une condamnation de principe, une condamnation morale, les nations sont laissées libres d’agir à leur guise, mais fort heureusement la France n’a pas obtenu que les Etats opposés au clonage reproductif soient empêchés de poursuivre, selon leur droit propre, des sociétés qui pratiqueraient le clonage et qui auraient des filiales sur le territoire de ces Etats. (Nous voyons combien nos responsables politiques pour la France sont frappés d’indignité, leur apostasie est maintenant visible, ils ne sont plus préoccupés du bonheur du peuple qu’ils gouvernent.)


 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Parchemin horizontal: LA JOURNEE DE LA FEMME
 

 



« Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; […], il prit une de

 

 


 

 


FEMME ET MERE

 

 

 

 

 

 

Le problème de la femme est celui de son identité, identité effroyablement incompréhensible et source d’une lourde et profonde perturbation sociale, économique, mais également psycho-sociologique. […]Il n’en reste pas moins vrai que cette maladie identitaire du couple rejaillit sur la descendance. Les enfants répliquent le comportement parental en l’aggravant,…

 

 

 

 

 

 

 


« Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; […], il prit une de ses côtes et referma la chair à sa place. Yahvé Dieu bâtit en femme la côte qu’il avait prise de l’homme et l’amena à l’homme. » (Gen. 2,18 à 22)

« Jésus donc, voyant sa mère et, près d’elle, le disciple qu’il préférait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » En suite il dit au disciple : « Voici ta mère. » (Jean. 19, 26)

 

Ce mois de mars aura vu la célébration de la femme !

Une journée lui est consacrée !

Faut-il que nos sociétés soient tombées dans une vertigineuse décadence pour qu’on en soit arrivé là !

Mais voyons, me direz-vous, il n’y a rien d’étrange à célébrer la femme !

Mon arrière grand-mère s’est retrouvée orpheline de mère à l’âge de 11 ans. Fille aînée, elle prit en charge la gestion de la maison, s’occupa si bien de ses cinq frères et sœurs qu’elle leur procura une situation puis, après ses obligations familiales, elle fonda un foyer et mit au monde trois enfants. Cette femme, qui ne savait ni lire, ni écrire, avait un tel rayonnement dans son village, ‘Sin le Noble’, que tous l’appelèrent « Grand-mère », et chacun, étranger ou familier, se considérait un peu de son sein. Elle fut honorée comme aucune de nos femmes aujourd’hui ne le sera sans doute jamais. Il ne manqua aucun jour où on ne lui manifesta respect et affection. Son rayonnement fut si grand qu’elle devint un exemple pour les jeunes épouses. Elle fut, pour les foyers laborieux des cités minières du douaisi une référence. Son café, qui se trouvait en face de la Cité de la Sucrerie, devint l’un des lieux où s’organisèrent les premiers réseaux de renseignement sous l’occupation allemande, initiatives faites par des officiers anglais restés derrières les lignes après le désastre de Dunkerque. Les Allemands eux-mêmes considéraient cette grand-mère avec infiniment de respect, sans que celle-ci n’ait eu jamais à se reprocher une attitude contraire au service de la patrie. Elle ne sut jamais le dixième de ce qui se passait dans « s’ma’zon »1, du moins le fit-elle croire, car de petits faits, qui me furent rapportés, me laissent à penser qu’une perspicacité redoutable nourrissait sa grande bonté. 

Je serais enclin à m’arrêter là de ma réflexion sur la femme, mais il faut convenir que certaines évolutions étaient nécessaires et, que de toute évidence elle devait avoir les mêmes droits que l’Homme. Ni l’Homme ni la Femme sont supérieurs ou inférieurs en dignité, mais ils sont radicalement différents en nature et en mission, et donc l’une des conclusions de la notion de personne - d’être de la personne - ne pouvait qu’aboutir à la reconnaissance de fait que la Femme devait accéder, par nature, aux mêmes droits légaux que l’Homme.

Cette évolution est dans la logique de l’histoire.

Longtemps, en Occident et de par le monde, on a considéré que les droits donnés à l’homme ne pouvaient concerner la femme parce que l’homme demeurait le symbole de la défense physique du foyer et de la nation et, que celui-ci étant appelé à donner sa vie pour défendre son foyer, devait, à juste titre, avoir des droits différents de la femme dont le rôle non moins important, n’en était pas moins fort différent ; ce qui justifiait la différence de droit.

Mais par l’évolution des techniques générant une évolution sociale et économique, la Femme fut, par le mouvement naturel de l’histoire, poussée à affirmer sa personne en tant que sujet différencié et complémentaire de la société.

Le problème de la femme n’est plus un problème de droit, même si encore de nos jours il y a une disparité salariale qui ne peut se justifier. Car si le fait que, par sa nature, elle est amenée à s’absenter pour cause de maternité et qu’elle subit périodiquement une altération de sa condition physique, est incontestable, il n’en demeure pas moins qu’une femme, occupant le même poste de travail qu’un homme pour un horaire équivalent, doit recevoir un salaire équivalent…

Le problème de la femme est celui de son identité, identité effroyablement incompréhensible et source d’une lourde et profonde perturbation sociale, économique, mais également psycho-sociologique.

La femme a, de nos jours, une identité profondément altérée, ce qui induit une place sociologique non identifiable, plus on avance et moins il est possible de lui définir sa région sociale. Cette situation, que l’on peut qualifier de dramatique, génère une perturbation dans le comportement de l’homme pour qui, il importe de pouvoir poser son regard sur des repères objectifs faisant écho à sa propre condition, à sa propre identité.

Cette situation n’est manifestement pas gérable, elle est source de grandes souffrances, pouvant être la cause de certaines déficiences psychologiques générant, elles aussi, des comportements sexuels déviants. Mais là ne s’arrête pas le drame, je crains également qu’il ne soit évident que la multiplication des violences conjugales ne trouvent en partie leurs causes dans cette crise identitaire de la Femme comme de l’Homme.

L’identification de la femme et de l’homme n’étant plus perçue comme une évidence de loi naturelle, il va de soi que l’identification du couple en subit le contre coup, d’autant plus sévèrement que les partenaires peuvent se demander si, à l’intérieure de l’union consentie, ils n’en arrivent plus qu’à jouer un rôle. Un rôle indéterminé, encouragé par des lois qualifiées d’avancées, qui ne sont que des retraits du législateur, il abandonne ses devoirs, ses obligations pour satisfaire à une démagogie que l’on dissimule sous les termes : air du temps, c’est le progrès ou liberté de mœurs !

Il n’en reste pas moins vrai que cette maladie identitaire du couple rejaillit sur la descendance. Les enfants répliquent le comportement parental en l’aggravant, il s’y ajoute une peur diffuse qui atteint les mondes de la psychologie et peuvent générer des troubles du comportement. 

Si beaucoup d’enfants sont asociaux, c’est tout simplement que le milieu familial étant dissocié, non identifiable, la maison n’est plus le lieu privilégié de la sociabilité.

La femme n’est, en fait, plus perçue autrement que comme un sexe féminin, dont il est permis de jouir puisque toutes les barrières, qui empêchaient l’outrepassement, ont été broyées par des lois d’une grande permissivité… Cette situation n’est pas née spontanément, elle fut amenée progressivement après la seconde guerre mondiale, même si, à l’issue de la première guerre, une modification formelle se manifesta.

Le gouvernement de Vichy fit saisir les archives des différentes franc-maçonneries, on y releva des échanges de correspondance où l’on pouvait lire : « […] nous aurons gagné une grande bataille, si nous parvenons à faire sortir la femme de son foyer, si nous lui donnons la possibilité de se libérer d’un joug imaginaire […], car il faut en finir avec le foyer chrétien… ! »

La femme n’est plus autre chose qu’un instrument sexuel, un objet de confusion commerciale, une dérision alléchante…

Et l’on continue de nous bassiner les oreilles avec la libération féminine, avec la promotion de la femme… Autant de slogans idéologiques qui n’ont d’autre but que de saper les fondements les plus nobles de toute société, mais c’est la société chrétienne qui est particulièrement visée.

Les mouvements féministes enfermés dans une idéologie de bazar n’ont plus aucun moyen de revenir en arrière et peu d’entre eux le souhaitent. Quant à l’association : ‘Ni putes ni soumises’, elle est en danger depuis qu’elle s’est laissée fréquenter par le Planning familial, le Planning familial est une émanation de la fondation Rockefeller, elle-même créée à la demande des illuminatis, inspirant en Occident les politiques familiales. On peut s’attendre très vite à un détournement de l’association, ‘Ni putes ni soumises’, car son discours n’est pas opportun pour la construction d’un Grand Moyen Orient, ni pour l’entrée de la Turquie en Europe. Il arrive trop tôt ou trop tard, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle les politiques font mine de ne pas le comprendre et ne soutienne que du bout des lèvres la démarche. En fait, ils se fichent bien mal des tourments des communautés musulmanes.

Jamais dans l’histoire de l’humanité, la femme en son image, son être, sa féminité, sa maternité n’a atteint un tel degré de déchéance, d’aliénation, de rejet… Toute libérée qu’elle soit, elle s’est laissée frapper par une sorte de profanation permanente, de dégradation, d’automutilation. Sa condition est pire que celle connue à l’époque de la Renaissance. Pourquoi ? Parce que spirituellement, intellectuellement, affectivement, socialement, elle n’est plus reçue comme une source sacrale de vie et d’amour… Elle n’est plus qu’une convoitise à consommer et que l’on jette… Il en est maintenant de même pour l’homme.

Bonne Anniversaire Femme Libérée : pour ton corps, 20 000 000 000 d’enfants refusés dans le monde depuis 1972… Des sourires tombés dans la nuit… !

On a amené la femme à nier culturellement sa maternité, à la rejeter ! Une femme peut être mère de différente manière, mais en aucune façon elle ne peut nier ce qu’elle est.

Si la femme n’est pas mère physiquement, moralement ou spirituellement, toute libérée qu’elle soit, cette femme là est moins libre d’elle-même que la femme la plus soumise des mouvances musulmanes. Comment être libre, libéré si on nie ce qu’on est ?

La société moderne est malade de la femme niée, et l’homme ne peut s’en consoler.

Notre société n’a plus de place pour le genre humain, n’accueillant plus l’enfant à naître, elle est incapable d’accueillir comme il se doit l’humain, elle n’a de place ni pour la femme ni pour l’homme…

N’est ce pas cela, la définition de la culture de mort, de notre société de mort ? Mort d’un enfant, mort d’un ventre, mort d’un sourire… Notre civilisation ‘poste-moderniste’ n’est qu’un monstrueux vecteur de mort, de non espoir ! Elle ne sait plus, ne sait pas accueillir l’identité différenciée de la femme et de l’homme. Elle ne sait plus voir, ni contempler l’être humain différencié et uni.

Femme libérée, tu portes un deuil qui ne t’était pas dévolu.   

Pierre-Charles Aubrit Saint Pol

1 patois du Nord de la France : « sa maison ! »


 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Parchemin horizontal: LE LIBAN
 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 



 

 

 

Projet qui ne peut se réaliser qu’après avoir détruit les poches chrétiennes en pays musulmans, d’où l’accord de Rabat dans les années 1970, stipulant que les non-musulmans devront être chassés de la grande nation musulmane.

 

 


L’assassinat de Monsieur Hariri, reste sujet à conjecture ; mais il nous semble peu probable que le gouvernement Syrien y soit pour quelque chose. Tout laisse à penser qu’il s’agit d’un acte décidé par les services spéciaux US et d’Europe avec l’assistance des services secrets israéliens.

Il n’est certes pas facile de comprendre cette région, grosse de tous les dangers, mais la situation de la Syrie, depuis l’élection de Bush, ne rend pas vraisemblable que cet attentat soit de sa responsabilité. Suspectée d’être derrière des attentats et de fournir une logistique aux terroristes d’Irak - ce qui n’a pas été démontré - et, à moins de vouloir s’autodétruire, les risques encourus dans cet assassinat sont par trop immenses pour que le gouvernement syrien puisse l’avoir commandité. La preuve en est, que cette mort contraint la Syrie à quitter le Liban très rapidement et qu’aucun libanais autorisé ne désigne la Syrie.

L’administration Bush, qui n’est en place que pour exécuter les décisions des illumnatis1, - instigateurs du projet mondial de gouvernement, puissance occulte dévouée entièrement à Lucifer comme d’autres sont dévoués à Dieu,- a repris le projet de Laurence d’Arabie qui, après la première guerre mondiale, obéissant déjà aux illuminatis, envisageait la création unifiée d’un grand Moyen-Orient. Projet qui ne peut se réaliser qu’après avoir détruit les poches chrétiennes en pays musulmans, d’où l’accord de Rabat dans les années 1970, stipulant que les non-musulmans devront être chassés de la grande nation musulmane. Durant la guerre civile et religieuse libanaise, un fait illustra très bien cette politique ; les pays signataires du mandat syrien au Liban, les mêmes qui signèrent le traité de Rabat, exigèrent comme préalable aux accords, que les responsables libanais affirment leur attachement à la nation arabe.

Le projet d’un grand Moyen-Orient est dans la logique de celui d’un pouvoir unique et tyrannique mondial, il est ‘une des dix zones nécessaires à l’assise du pouvoir de l’antéchrist.

Un noyau unique arabo-musulman, identifiable culturellement et politiquement, obéissant au pouvoir illuminati, est nécessaire stratégiquement pour deux raisons : l’élimination programmée du peuple israélien et l’affaiblissement irréversible de l’Europe qui a les moyens culturels, spirituels de pouvoir encore maintenant faire échouer le projet d’un gouvernement mondial. – C’est la raison pour laquelle, des agents secrets poussèrent le dictateur yougoslave à déclancher un conflit balkanique, nous savons maintenant que des puissances occidentales s’en trouvèrent les inspiratrices. - Cette entité politique et culturelle arabo-musulmane réussie, la région redeviendra attractive pour la diaspora arabo-musulmane ce qui permettra de l’affaiblir plus facilement, voir de l’éliminer. Car le pouvoir mondial illuminati n’est viable que sur les décombres des grandes religions monothéistes du Livre et, il faudra rendre impossible l’émergence de centres de résistance.

Il faut être très prudent au sujet des responsables et des causes réelles des attentats actuellement dans cette région et précédemment dans les pays occidentaux, car les mains qui ombrent celles qui tirent les ficelles de certaines d’entre elles ne seront sans doute jamais identifiées, mais il y a fort à parier que l’immense fortune de Ben Laden reste évidemment sous le contrôle de banques liées depuis leur origine au pouvoir occulte illuminati. C’est si vrai, que les représentants de la nation arabo-musulmane viennent de se déclarer favorables à la loi de bioéthique, alors qu’en juillet dernier, ils s’étaient déclarés opposés, car la majorité de leur puissance financière est dans les mains des forces occultes, les mêmes qui contrôlent la fortune de Ben Laden. – Prétendre qu’il soit difficile de surveiller les transits financiers dans le monde actuellement est un gros et infantile mensonge.

L’apparence est rarement la vérité.

La politique américaine comme la politique franco-européenne vont toutes les deux vers la réalisation de ce projet, il est possible que l’on prouve l’implication de la Syrie dans l’attentat de Hariri, mais nous doutons fortement que son gouvernement y soit volontairement pour quelque chose.

Gardons en mémoire que, l’une des étapes majeures de l’accomplissement eschatologique de l’humanité est le jugement des nations, ce qui ne se confond pas avec le Jour du Jugement.

Gerber d’Aurillac.

 

1 Illuminatis : société secrète issue des illuminés de Bavière. Ils dominent l’ensemble des autres sociétés secrètes ; ils ont initiés des courants et clubs transversaux tels : la trilatérale, le bildelberg, le CFR. Ils sont au nombre de 200 000 aux Etats-Unis. Leurs membres se cooptent dès le berceau sur des critères psychiques. Ils sont dans la vie économique et financière, intellectuelle, l’édition, les médias. Ils ont infiltré tous les partis politiques, les religions et l‘ensemble des grandes institutions, ils contrôlent la recherche… Cette société secrète agissant sous l’inspiration de Lucifer connaît les mêmes contradictions, c’est ainsi que des personnalités issues d’elle peuvent s’affronter ce qui contribue à l’opacité de leurs actions, mais ne changent en rien les objectifs. Certains de leurs membres peuvent se trouver chez des communistes et d’autres chez les libéraux, pour eux c’est sans importance, seul compte d’amener le monde là où en conscience il ne voudrait pas aller.  (Conf : (la pieuvre), site : catholiquedu.net)

Les informations à leur sujet, proviennent d’anciens membres convertis, la plus part d’entre eux sont obligés de vivre dans la clandestinité sous peine d’être exécutés.


 

 

 

 

 

 

 

 

 


CAMP DE CONCENTRATION NAZI

 

Parchemin horizontal: LE SOIXANTIEME ANNIVERSAIRE DE LA LIBERATION DES CAMPS DE CONCENTRATION ET D’EXTERMINATION
 

 


 

 

 

 

De toutes les horreurs de la seconde guerre mondiale, la persécution systématique, mécanique, rationnelle des juifs, des gitans, des noirs traités de singes, des homosexuels, des témoins de Jéhovah, reste de loin la plus innommable, la plus indicible, la moins qualifiable. […]Il faut considérer la guerre dans un contexte plus large, dans une réflexion plus philosophique, plus métaphysique, car elle est malheureusement inscrite dans le vaste concept du mal. Le mal générateur d’épreuves et de souffrances !

 

 

 


C’est à juste raison qu’il convient de célébrer la libération des camps d’internement et d’extermination de l’Allemagne nazie, il est important de s’employer à se souvenir.

De toutes les horreurs de la seconde guerre mondiale, la persécution systématique, mécanique, rationnelle des juifs, des gitans, des noirs traités de singes, des homosexuels, des témoins de Jéhovah, reste de loin la plus innommable, la plus indicible, la moins qualifiable. Il faut bien reconnaître que le mot SHOAH est le seul qui lui convienne, il ne devrait pas s’appliquer à la seule persécution anti-juive, mais bien s’étendre à l’ensemble des victimes, victimes parce qu’elles représentaient un danger pour le peuple arien, pour la nation germanique : idéologie nationaliste et raciste définitivement indéfendable.

Mais la seconde guerre mondiale ne peut se résumer à ce drame racial, il nous faut donc réfléchir sur la guerre en elle-même.

Le mot guerre est un mot récent, populaire qui apparaît au XIemesiècle, il est décadent, les termes : belliqueux et polém (o) lui sont supérieurs, ils proviennent de la racine franque « werra ».

La guerre n’a que très rarement une légitimité morale et dans tous les cas, elle est la conséquence tragique du péché de l’homme. L’histoire de la Révélation judéo-chrétienne l’illustre très bien. Plus proche de nous, si Saddam Hussein ne s’était pas égaré dans un orgueil luciférien, il ne se serait pas laissé manipuler, il n’aurait jamais envahi le Kuweit et ainsi, son peuple n’aurait pas à subir le drame actuel. La guerre n’est que très rarement une nécessité, sauf pour se défendre de l’agression extérieure ou intérieure. Il faut considérer la guerre dans un contexte plus large, dans une réflexion plus philosophique, plus métaphysique, car elle est malheureusement inscrite dans le vaste concept du mal. Le mal générateur d’épreuves et de souffrances !

Le mot « mal » provient de la racine latine de malus qui signifie mauvais, c’est la même racine pour malade qui signifie un état permanent du mal subi. Agir mal, au sens judéo-chrétien, c’est agir dans une absence d’amour ; on fait le mal parce qu’on a décidé, dans un temps et un espace donnés, d’empêcher l’amour de s’installer ou de retirer l’amour qui s’était établi.

Le mal, en tant qu’action agissante contre l’amour, avec intention d’installer le mal chez son vis-à-vis, est significatif d’une absence d’amour, d’une absence de bien.  Mais le mal résulte d’une réflexion à l’intérieure de l’intelligence, substance de qualité, qui nourrit sa décision de faire le mal. Ainsi donc, on constate que le mal est d’abord le résultat d’une dispute intérieure qui s’articule sur le libre arbitre, aussi pour que le décideur en arrive à décider de faire le mal, c’est qu’il a décider, dans le secret de l’être de sa personne, d’évacuer l’amour et le bien qui résident en lui.

Celui là qui décide de faire la guerre sans légitimité inscrit sa décision dans le concept générique du mal.

Toutes les guerres et tous les conflits, depuis la révolution de 1789, s’inscrivent très spécifiquement dans le concept du mal. Iles ne peuvent être séparés de ce concept, ce qui implique que toutes ces guerres doivent, pour être comprises et ne plus se reproduire, faire l’objet d’une réflexion métaphysique sur le mal, en plus des légitimes réflexions historiques, géostratégiques et politiques.

Vue sous cet angle, la seconde guerre mondiale est révélatrice de la montée inexorable de la cruauté, cruauté systématisée, mécanisée, initiée par la très cruelle et monstrueuse révolution de 1789. La cruauté émergeante dans la révolution de 1789 est le résultat d’un éloignement de la Vérité révélée, un éloignement de Dieu, du refus de soumettre son vouloir à l’examen de la lumière divine. C’est l’homme qui se livre à lui-même, qui ne veut d’autre référence que la sienne, il se crée en lui-même un vide qui ne peut que s’emplir du mal qui est animé par un esprit vidé de toute substance d’amour, de bien, de vérité quelles que puissent être par ailleurs les justifications avancées.

La guerre est donc bien l’expression criminogène d’une absence volontaire d’amour.

Moins que tout autre conflit, la guerre mondiale de 1939 – 1945 ne peut être séparée, détachée de cette approche d’ensemble sur le mal, quelle qu’ait été l’horreur en son  sein, particulièrement insupportable pour certains actes posés comme le génocide juif.

Le refus maladif, obsessionnel de reconsidérer la question de la guerre en tenant compte des données métaphysiques, réduit considérablement la portée des discours sur le comportement individuel et collectif, car l’homme n’est réductible ni par lui-même ni par Dieu.

Mais il est intellectuellement et moralement impossible d’en rester là de notre réflexion sur cette épouvantable guerre. Il faut en convenir et se poser des questions : la seconde guerre mondiale était-elle évitable ? Quelles furent les sources financières qui permirent à Hitler de réarmer son pays ? Dans quel but, certaines chancelleries et certains milieux financiers ont-ils décidé, dès 1920 qu’il fallait une seconde guerre mondiale ? Qu’elle est réellement la source de l’anti-sémitisme ? Comment a-t-il été possible que des esprits humains aient pu concevoir et exécuter un tel mal dans le mal, cette question inclut l’usage du bombardement atomique d’Hiroshima et de Nagasaki ? (L’usage de la bombe atomique relève du crime contre l’humanité et aurait du être jugé comme tel, car contrairement aux affirmations enseignées qui disent : « que c’est parce que le Japon refusait de se rendre qu’on en fit usage », le gouvernement japonais, depuis plusieurs mois, demandait l’armistice sans condition. Rien y fit, les Etats-Unis d’Amériques refusèrent de l’entendre et bombardèrent parce qu’il fallait une expérience en grandeur nature…! Cette décision écrase à jamais le peuple des Etats-Unis, car il ne lui est pas permis de faire son examen de conscience…)

 

1- L’anti-sémitisme n’est pas né des suites du comportement d’une certaine élite juive dans la Passion du Christ, dont la responsabilité objective a été reconnue par plusieurs grandes figures rabbiniques en particulier celles du Moyen-Age dont on a retrouvé la correspondance.

On ne devrait d’ailleurs pas parler d’anti-sémitisme, puisque les arabes aussi sont des sémites. L’histoire du peuple juif nous montre que de tout temps il fut en butte aux incompréhensions, aux persécutions, non pas en raison de sa race, mais en raison de sa relation avec Dieu, un Dieu unique. Il ne paraît pas opportun de parler d’anti-sémitisme, mais d’anti-juif, d’anti-hébreux, d’anti-monothéiste.

La référence à l’anti-sémitisme est récente, elle naît dans le sillon ‘culturel’ du siècle des lumières, elle semble être le produit du mécanisme idéologique. Ce sentiment racial va s’accroître avec l’œuvre révolutionnaire, car l’une de ses nombreuses déviances inconnues jusque là, c’est l’étrange idéologie nationaliste, une idéologie dangereuse parce que génocidaire. Elle fut exaltée par le courant romantique qui n’est que l’un des avatars culturels du siècle des lumières. C’est cette idéologie savamment orchestrée qui a poussé à l’unité italienne et allemande, chose qui n’aurait pas été possible sous l’Ancien Régime, bien plus visionnaire en matière de politique internationale.

Un événement devait avoir une incidence déterminante pour le développement de l’anti-sémitisme, l’affaire Dreyfus. Il est établi que cette malheureuse affaire a été l’objet d’une effarante manipulation, elle généra une opposition socioculturelle et idéologique qui n’avait qu’un seul but : attiser les sentiments anti-israéliens. Tout ceci était sous-tendu par une aversion profonde contre toutes les religions du livre. Il fallait faire s’affronter les chrétiens et les juifs afin de les amener progressivement vers un effondrement de leur rayonnement, de leur crédibilité. Derrière ce mouvement, on sent une intelligence redoutable, incarnée dans des structures humaines qui deviendront des instruments très efficaces de propagande.

Il existe un pouvoir secret détenu par des sociétés occultes anti-monothéistes et lucifériennes. Elles veulent faire échouer le plan de salut de Dieu sur l’humanité. Elles ne sont pas athées, bien au contraire, mais elles se sont données de libre propos aux puissances des enfers, à Lucifer en personne. Elles ont leur propre hiérarchie, leurs sanctuaires, leurs rites et n’hésitent pas à pratiquer les sacrifices humains toujours actuels.

La révolution de 1789 a ouvert grand les portes infernales et disposer des intelligences aux plus grandes perversités.

L’anti-sémitisme est le résultat de grandes manœuvres s’alimentant des fragilités humaines. La responsabilité de ce drame est universelle et elle n’exclut nullement les juifs eux-mêmes. Toute l’humanité est responsable de l’avancée des forces du mal, rien d’elle n’échappe à cette co-responsabilité, de la même manière qu’elle est responsable de la sanctification et de l’avancée du bien et de l’amour. Nous sommes dans une communion métaphysique de fait et tout ce qui est agi par nous se répercute sur l’ensemble de toute l’humanité. Ainsi, il y a une communion de nature et donc une communion spirituelle, morale, affective, une communion de vérité.

2 - Connaissait-on le projet d’Hitler sur les non-ariens, sur les religions du Livre, sur les juifs ?

La révolution de 1789, mais déjà avec le schisme protestant, on comprend que c’est la destruction de l’ensemble de la chrétienté qui est décidée, l’Eglise Catholique est la première visée. La révolution n’arrivera pas à l’éradication de l’Eglise Catholique, toutefois par le moyen de sa culture, de ses idéologies souvent opposées, mais oeuvrant toutes dans le même sens, elle s’efforcera de séparer les peuples de la source de salut… C’est afin d’atteindre ce but que l’on provoquera les nations à la guerre : celle de 1870, qui est l’aboutissement de la sottise avec l’unité italienne et allemande. Elle fut voulue pour permettre le premier conflit mondial qui fut suscité pour favoriser l’effondrement de maisons dynastiques catholiques et orthodoxes qui refusaient de se soumettre aux dictats des franc-maçonneries. Ces dynasties devaient disparaître, car elles représentaient une force de protection pour l’Eglise, une source de coalition pour sa sauvegarde. Si la maison de Savoie ne s’est pas effondrée, c’est parce qu’elle était depuis longtemps engagée dans la franc-maçonnerie, celle du Grand Orient. De même que la maison des Bourbons d’Espagne qui, par sa parenté avec les Winsord lui fait au moins l’obligation d’admettre de fait la prédominance de la franc-maçonnerie (le rite écossais), ce qui explique son retour facile sur le trône des Espagnes.

L’effondrement de la Maison Impériale Germanique était utile pour amener le deuxième conflit mondial et surtout la montée au pouvoir d’Hitler.

Les autres maisons royales catholiques de petits pays ou principautés ne gênaient pas, car au moins un de ses membres est aux illuminatis, comme la Maison princière de Monaco. Les maisons royales protestantes sont toutes inféodées à la franc-maçonnerie du rite écossais ou aux illuminatis comme la Maison royale de Hollande.

La seconde guerre mondiale est l’un des pics abominables de ce complot progressivement construit et amené là où les esprits enténébrés l’ont décidé selon les instructions reçues directement de Lucifer.

Nous savons maintenant que le budget alloué à l’Allemagne après la guerre de 14-18 fut équivalent aux fonds alloués pour le plan Marshal après la guerre de 39-45. Ils furent essentiellement des fonds privés venant des banques aussi particulières que la Lazare C°, la Rockefeller banque, la Rodchild Banque, il y eut des fonds d’Etats, en provenance des USA, le Président Wilson s’avéra être un franc-maçon mais surtout un membre des illuminatis. 

Dans le sillage du siècle des lumières, la question juive fut posée, dès cette époque les fondements de l’anti-sémitisme moderne s’y trouvaient inscrits, ils furent posés dans l’esprit que, le nazisme posera lui aussi.

Il est évident qu’à la veille du second conflit, tous les services de renseignements connaissaient le sort qui serait réservé aux juifs, car cette guerre fut décidée dans l’encre encore humide de l’Armistice de Compiègne afin entre autre d’exterminer les juifs.

Dans l’Allemagne occupée dés 1918, comment imaginer que les puissances alliées n’avaient pas structuré leur propre réseau de renseignements ? Il est inimaginable d’affirmer aujourd’hui que l’on ne savait pas ! Oui, toutes les chancelleries savaient ce qui se passait dans les camps d’extermination, mais ont fit en sorte que l’information de soit pas diffusée et l’on fit mine de ne pas prendre au sérieux les témoignes qui leur arrivaient. La seule surprise fut sans doute l’attaque contre l’URSS et encore les alliés la connaissaient à l’exception de Staline.

L’effort de mémoire qu’on nous demande, doit se doubler d’un effort de vérité si on veut que cette exigence reste légitime. Il faut maintenant rendre les archives accessibles de la période qui va de 1918 à 1950. Rien ne peut justifier le blocage actuel, d’autant que les historiens israéliens viennent de publier le résultat de certaines de leurs recherches qui prouvent la responsabilité du mouvement sioniste quant au nombre de victimes juives. Nous espérons que Monsieur René Rémond, historien, qui fut nommé par Mitterrand pour les archives de la seconde guerre mondiale, aura agi avec la plus extrême rigueur intellectuelle…

Il y a des responsabilités partagées dans le drame de la shoah, nous devons connaître qui est qui et qui a fait quoi. C’est l’un des moyens majeurs d’affaiblir tous les relents du révisionnisme, et cela pourrait permettre de réduire les tentations racistes. Mais plus encore, et c’est pour cette raison qu’il convient de ne plus rien dissimuler de la guerre, il ne faut pas accepter que cet effort de mémoire soit le prétexte pour développer un sentiment de culpabilisation dans les générations postérieures à ce terrible conflit.

Il serait très dangereux de vouloir chercher à culpabiliser ces générations, car ce serait le moyen le plus efficace pour faire naître des sentiments racistes, anti-sémites. Or, il nous semble que depuis dix ans, c’est ce que l’on cherche, comme si on voulait qu’à l’approche de l’ouverture des archives nos générations éprouvent un tel sentiment de culpabilité qu’elles n’osent pas révéler au monde la part de responsabilité qui revient aux responsables juifs et surtout au rôle non négligeable du courant idéologique sioniste.

On a pu remarquer ces derniers mois, qu’il est difficile de se présenter comme un anti-sioniste sans qu’immédiatement on soit catalogué d’anti-sémite. C’est là un dangereux raccourci, car alors comment cataloguer les juifs religieux israéliens et dans la diaspora qui s’opposent au courant sioniste et refusent de reconnaître la légitimité de l’Etat d’Israël ? Monsieur Ardisson devrait y réfléchir sérieusement, les religieux juifs qui s’opposent activement au mouvement sioniste, doivent-ils eux aussi être qualifiés d’anti-sémites ? Bien des responsables dans le monde incertain des médias devraient faire attention, car pour l’heure ils nourrissent, peut-être involontairement, les terribles sentiments racistes.

Celui qui manque de rigueur intellectuelle sur de tels problèmes prend le risque d’attiser des braises qu’il convient de laisser refroidir.

Théodulfe Soplataris.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Parchemin horizontal: IMMEMORIAM
HOMMAGE AU PERE HENRI MACE
 

 

 


 
 
 

 
 

Je viens d’apprendre le décès de Monsieur Henri Macé, prêtre eudiste, sa mort est survenue en février dernier, il était âgé de 89 ans. Il fut mon professeur d’histoire religieuse et de spiritualité au séminaire de Paray-le-Monial. C’était un de ces prêtres à l’humanité riche et généreuse, habité par un authentique esprit de pauvreté. Sa qualité intérieure était telle que sa présence suffisait à bien des consolations, il savait se mettre dans votre souffrance avec une discrétion angélique, ce don si particulier me permit de ne pas perdre pieds face aux incohérences douloureuses d’une hiérarchie pas toujours compréhensible et trop souvent douloureuse. C’était un fin pédagogue, ses cours étaient parsemés d’un humour sensible et éclatant comme un soleil. Nous avons gagné un puissant intercesseur auprès du trône céleste.

 
Parchemin horizontal: ESCHATOLOGIE
LA FIN DU MONDE (suite…)
 


 

 

 

 

 

 

 


LA FIN DU MONDE

 

 

Isaac et Ismaël, deux frères, deux religions.

Il y a là une allégorie* qui concerne les deux religions issues du judaïsme, à savoir l’islam et le christianisme. Les détails de ressemblance sont plus que frappants.

En effet, le christianisme fut créé immédiatement par une initiative de Dieu qui vint lui-même le prêcher sur terre. Cette religion reçut la révélation du Mystère de la Trinité que symbolise l’histoire d’Isaac au chêne de Mambré[1] par les trois personnes qui étaient un seul Dieu. Les chrétiens sont appelés enfants et amis de Dieu de même qu’Isaac est enfant d’Abraham par son épouse légitime, sans passer par la servante. Les musulmans se nomment eux-mêmes les esclaves de Dieu (muslim), ce qui est symbolisé dans cette prophétie par leur mère qui était esclave égyptienne. Le mot arabe ‘islam’ signifie ‘soumission, abandon à Dieu’ La formule ‘inch Allah’ (Si Dieu le veut) exprime la foi et la soumission en l’action constante et souveraine de Dieu dans sa création. La formule ‘Mektoub’ (c’était écrit) est plus populaire. Elle exprime une tendance à la passivité respectueuse de Dieu devant les malheurs.

Si l’on suit la lettre de l’Écriture, le christianisme est l’Alliance voulue explicitement par Dieu et symbolisée par Isaac. Quant à l’Islam, si on en croit cette prophétie, il vient de l’initiative des hommes, de même qu’Ismaël naquit par l’initiative personnelle d’Abraham et de Sarah, sans ordre de Dieu. Il fut inventé par Mahomet. Mais Dieu le bénit par la suite et le rendit extrêmement fécond à cause de la foi dont faisaient preuve les musulmans, suivant en cela l’exemple de leur Père Abraham.

Si l’on regarde avec précision les diverses prophéties qu’ajoute la Bible concernant le destin d’Ismaël, on est frappé de constater qu’il s’agit du portrait de l’islam tel que nous le voyons depuis 1422 ans. Le livre de la Genèse 16 donne un portrait prophétique d’Ismaël, donc de l’islam, qui correspond trait pour trait à sa façon d’exister depuis des siècles : Il sera un onagre d’homme (c’est-à-dire comme un âne indomptable, obtus, peu cultivé mais intransigeant pour ce qui concerne sa foi). Sa main contre tous et la main de tous contre lui (à cause de cette intransigeance pour la foi, qu’il aura tendance à imposer). Il s’établira à la face de tous ses frères (à commencer par son frère chrétien qu’il supplanta en Afrique du Nord, puis en Turquie). La Genèse précise[2] qu’il devint un tireur d’arc (donc par métaphore, un peuple guerrier se répandant par la conquête militaire). « Douze tribus sortirent de lui », à l’image des nations revendiquées comme terres musulmanes : Arabes, Perses, Égyptiens, Indonésiens, Pakistanais (d’origine indienne), Africains noirs, Turcs, nations Slaves du Caucase, peuples musulmans de Chine, Afghans.   Première objection : L’islam ne peut avoir été dicté par Dieu

Diverses objections viennent à l’esprit de tout chrétien. Comment Dieu peut-il bénir* une hérésie ? L’Islam enseigne des dogmes en contradiction avec la foi chrétienne. Tout ce qui a rapport avec la possibilité d’une vie surnaturelle est nié : la Trinité, l’incarnation du Verbe, sa passion et sa résurrection, l’élévation de l’homme à l’amitié avec Dieu. Selon beaucoup d’auteurs musulmans, le paradis est réduit à un bonheur humain et la vision face à face de Dieu est impossible. En ce sens, on peut dire que cette religion consiste en une dégradation grave des promesses du Christ. D’ami, elle réduit l’homme à être serviteur de Dieu. En conséquence, à cause de ses erreurs, il est impossible pour un croyant chrétien que l’Islam ait été directement dicté par Dieu, quoiqu’en dise Mahomet. On voit mal Dieu dicter de lui-même des choses fausses. On le voit souvent parler dans la Bible de manière ambiguë. Il laisse l’homme se fourvoyer dans des interprétations qui ne sont pas les siennes, parce que les mots n’ont pas le même sens pour lui que pour l’homme. Mais on ne le voit jamais mentir. Par contre, souvent il joue de l’ambiguïté des mots.[3]

… mais il a été béni de Dieu

 En effet, une religion ne peut subsister 1423 ans et devenir la deuxième au monde si elle n’en reçoit pas de Dieu l’autorisation. Quand je dis que Dieu béni* tel ou telle communauté humaine, cela signifie qu’il la laisse se multiplier. Il lui donne du pouvoir, de la réussite. Jésus l’affirme à Pilate lorsqu’il se vantait de son pouvoir sur lui : « "Tu ne me parles pas? Ne sais-tu pas que j’ai pouvoir de te relâcher et que j’ai pouvoir de te crucifier ?" Jésus lui répondit : "Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi, si cela ne t’avait été donné d’en haut.[4]»

Dieu préfère l’humilité à l’orthodoxie arrogante

Pour répondre de manière chrétienne, il est nécessaire de revenir à ce qui transparaît dans l’évangile et qui semble être une des bases de la révélation du Christ. Il arrive que, dans son obstination, l’homme contraigne Dieu à choisir entre deux termes qui, normalement, devraient être unis. Il s’agit de l’humilité et de la compréhension de la vérité. Dans ce but, il préfèrera l’humilité à la vérité. Dès le début du christianisme, saint Jean Chrysostome l’affirmait : «Donnez-moi deux attelages pour une course de chars. Que les chevaux du premier s’appellent Vérité (christianisme) et Orgueil, ceux du second s’appellent Hérésie et Humilité. Et bien vous verrez le second attelage remporter la victoire, non à cause de l’erreur mais à cause de la force du cheval Humilité. » Concrètement, il importe moins pour Dieu qu’un homme soit chrétien si, parallèlement, il se conduit comme un égoïste ou avec la morgue d’un pharisien. C’est, semble-t-il, l’explication de la bénédiction de l’Islam par Dieu[5].

C’est un travail spirituel extrêmement douloureux, car il remet en question des aspects habituels et déviés de notre espérance. Il ne nous a jamais été promis que le christianisme vaincrait les autres religions ou l’athéisme et implanterait sa foi ici-bas, sur terre. Il a été promis que le Christ vaincrait puissamment à l’heure de la mort et dans l’autre monde par son apparition glorieuse, accompagné des saints et des anges. Nous confondons souvent espoir et espérance théologale. L’espoir attend quelque chose d’humain, ici-bas. L’espérance attend la victoire finale de Dieu dans l’éternité. En ce qui concerne l’Église, il nous a été annoncé que sa fin serait extrêmement glorieuse, c’est-à-dire (et c’est la seule interprétation légitime d’après le catéchisme de l’Église catholique[6]), qu’elle ressemblera à la fin du Christ : l’Église finira petite humble, crucifiée et priante. Elle sera si humble qu’elle provoquera le retour glorieux du Christ. Évidemment, ceux qui rêvent du retour du succès politique ici-bas ne peuvent qu’être choqués.

Une seule chose importe à Dieu en définitive : sauver tous les hommes et donc façonner leur cœur dans la plus grande disposition à son mystère. Ces qualités se résument à deux : humilité et amour. Peu lui importe la survie de l’Afrique du Nord ou de l’Égypte chrétienne si leur christianisme devient objet de perdition pour leurs peuples.

Dieu peut parfois autoriser (c’est-à-dire, selon l’expression biblique, bénir*) ce qui apparaît à un regard superficiel comme un désastre, à cause d’un bien plus profond qu’il en fait sortir et qui a rapport avec le salut éternel des hommes[7].

Tout au long de l’histoire biblique, des exemples de ce comportement sont donnés. Il semble se faire ennemi des projets de l’homme, à chaque fois qu’il y discerne l’orgueil et le désir de puissance.

Le premier exemple biblique est donné à Babel[8]. « Comme les hommes se déplaçaient à l’orient, ils trouvèrent une vallée au pays de Shinéar et ils s’y établirent. Ils se dirent l’un à l’autre : "Allons! Faisons des briques et cuisons-les au feu !" La brique leur servit de pierre et le bitume leur servit de mortier. Ils dirent : "Allons ! Bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet pénètre les cieux ! Faisons-nous un nom et ne soyons pas dispersés sur toute la Terre !" Or Yahvé descendit pour voir la ville et la tour que les hommes avaient bâtie. Et Yahvé dit : "Voici que tous font un seul peuple et parlent une seule langue, et tel est le début de leurs entreprises ! Maintenant, aucun dessein ne sera irréalisable pour eux. Descendons ! Et là, confondons leur langage pour qu’ils ne s’entendent plus les uns les autres." Yahvé les dispersa de là sur toute la face de la terre et ils cessèrent de bâtir la ville. Aussi la nomma-t-on Babel, car c’est là que Yahvé confondit le langage de tous les habitants de la terre et c’est de là qu’il les dispersa sur toute la face de la Terre. »

On pourrait croire que ce texte est périmé, qu’il ne s’applique plus à l’humanité. C’est l’erreur que firent les Juifs à l’époque de Salomon. Dieu avait donné à ce roi une puissance et une unité populaire jamais observée. Alors, comme il est naturel dans ce cas, Salomon s’enorgueillit, prit un nombre incroyable de femmes, imposa à son peuple des corvées et des impôts insupportables. Yahvé dit à Salomon[9]: « "Parce que tu t’es comporté ainsi et que tu n’as pas observé mon alliance et les prescriptions que je t’avais faites, je vais sûrement t’arracher le royaume et le donner à l’un de tes serviteurs. Seulement, je ne ferai pas cela durant ta vie, en considération de ton père David; c’est de la main de ton fils que je l’arracherai. Encore ne lui arracherai-je pas tout le royaume : je laisserai une tribu à ton fils, en considération de mon serviteur David et de Jérusalem que j’ai choisie. » Arnaud Dumouch. (à suivre)


Organigramme : Terminaison: DES ARTS ET DES LETTRES
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


                                                                             

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Parchemin horizontal: NOUVELLE INTRODUCTION A L’ACTUALITE : POLITIQUE, STRATEGIQUE, MORALE, CULTURELLE, SPIRITUELLE
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Il nous faut abandonner la grille cartésienne dont le rôle fut et reste particulièrement néfaste, – la philosophie de Descartes est l’une des très grandes catastrophes de l’histoire de la pensée humaine -, nous devons revenir à une démarche plus contemplative et de bon sens. La nouvelle grille d’analyse est celle qui nous fut proposée par Saint Thomas d’Aquin qui consiste à ne jamais perdre de vue les fins dernières.

 

 

 


« C’est dans le Christ Jésus que se résume toute l’histoire de l’humanité… »

La compréhension des actualités doit s’établir dans la lumière eschatologique, c'est-à-dire dans l’intelligence des fins dernières. Si nous l’ignorons, nous ferons de graves fautes de jugement, nous risquerons de nous laisser enfermer dans le désespoir humain, ce qui du point de vue humain est une réalité ; il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que la situation de l’humanité est humainement insurmontable.

L’eschatologie est pourtant l’espérance qui s’accomplit.

Il nous faut abandonner la grille cartésienne dont le rôle fut et reste particulièrement néfaste, – la philosophie de Descartes est l’une des très grandes catastrophes de l’histoire de la pensée humaine -, nous devons revenir à une démarche plus contemplative et de bon sens. La nouvelle grille d’analyse est celle qui nous fut proposée par Saint Thomas d’Aquin qui consiste à ne jamais perdre de vue les fins dernières.

L’extrême gravité de notre civilisation nous oblige à beaucoup de rigueur, ce qui induit de ne pas séparer la foi de la raison en veillant à ce que ces deux éléments soient toujours alimentés par la charité : aimer notre frère comme Dieu nous aime et aimer Dieu plus que nous-mêmes.

Nous devons savoir tirer les leçons du passé, sans cet effort intellectuel et spirituel nous risquerions de prendre des options regrettables qui nous entraîneraient dans des situations inextricables que nous avons trop connues dans les périodes du 19 et 20em siècles.

L’actualité : politique, stratégique, scientifique, culturelle,spirituelle, économique et sociale, révèle que les enjeux de nos responsables ne sont plus le souci du bonheur des peuples, mais bien d’atteindre le plus tôt possible la réalisation concrète d’un gouvernement mondial, dont l’exercice obligera à un régime policier, une tyrannie universelle.

Nous vous invitons à une grande prudence devant les faits qui nous sont rapportés par les médias même catholiques. Intéressez-vous davantage aux petits faits qui, par expérience, ont montré combien ils pouvaient éclairer les grands évènements, voir les annoncer.

Nous vous proposons d’entrer dans notre réflexion qui est aussi un moyen simple de convertir réellement notre intelligence à la lumière divine qui est VERITE et, pour ce faire, nous aborderons plus largement certains sujets qui nous semblent illustrer la réalisation prochaine d’un pouvoir politique mondial unique qui s’appuiera sur la division en dix grandes zones, dix royaumes, à seule fin de préparer la venue de l’antéchrist. Pour y parvenir, il leur faut rendre les esprits disponibles à ce tragique mais inévitable évènement. Il leur faut rendre les peuples très vulnérables à ce règne, l’acceptant comme un fait allant de soi, comme une avancée humaniste, alors que ce sera en réalité, pour un temps très court, le règne triomphant des puissances infernales.

Nous vous encourageons à vous procurer le Catéchisme de l’Eglise Catholique.

Nous serons amenés à revenir sur des évènements passés, car l’histoire plus ou moins récente, s’éclaire non seulement à la lumière de la finalité eschatologique mais également de l’actualité présente.

Etant donné la gravité morale et intellectuelle de certains sujets, nous accueillons avec plaisir les critiques et discussions, non pas sous la forme d’un forum, mais par le moyen de l’adresse mail mise à votre disposition en tête de la Lettre Catholique.

Pierre-Charles Aubrit Saint Pol.

 

P.S. La rédaction vous rappelle que son approche de l’actualité n’est en rien partisane au sens commun du terme. Nous récusons toute appartenance à un parti politique, à une idéologie. Notre réflexion se nourrit de la seule doctrine de l’Eglise Catholique Romaine Apostolique, tout en défendant notre liberté de ton et, dans les cas particuliers, le droit à l’usage de la polémique tel qu’il se pratiquait dans la chrétienté durant les 10 premiers siècles. Période où les intellectuels chrétiens n’avaient d’autres soucis que de servir la vérité, car ils savaient que par ce moyen exigeant, ils servaient aussi l’homme dans toute son humanité sans rien concéder aux princes de ce monde. Ils n’avaient pas la langue râpeuse, on ne les surprenait pas à lécher les culs des princes qui nous gouvernent.   Pierre-Charles Aubrit Saint Pol


 

 

 

 

 

 


 

Parchemin horizontal: LES BELLES LETTRES
CLEMENT DE ROME (suite…)
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 

 

 


VII, 1.Que dirons-nous donc de David et du témoignage qu’il a reçu, Dieu lui avait dit : « J’ai trouvé un homme sel on mon cœur, David fils de Jessé et je l’ai oint dans ma miséricorde éternelle ! » (Ps.88, 21 ; cf.Ac.13, 22) 2. Mais lui-même dit à Dieu : « Aie pitié de moi, mon Dieu, dans ta grande miséricorde ; en ton immense compassion efface mon péché. 3. Lave moi toujours plus de mon iniquité ; et de ma faute purifie-moi. Car mon péché, moi, je le connais et ma faute est devant moi sans relâche. 4. J’ai péché contre toi seul ; ce qui est mal à tes yeux je l’ai fait ; ainsi, sois trouvé juste quand on prononcera, triomphe si l’on te juge. 5. voici, dans l’iniquité j’ai été conçu, dans le péché ma mère m’a porté. 6. Vois, tu as aimé la vérité ; les obscurités et les secrets de ta sagesse tu me les a dévoilés. 7. Purifie-moi avec l’hysope et je serai purifié, lave-moi et je serai plus blanc que la neige. 8. Rends-moi le son de la fête et de la joie, et les os que tu as humiliés jubileront. 9. Détourne ta face de mes fautes, et efface toutes mes iniquités. 10. Crée en moi un cœur pur, ô Dieu, et restaure en ma poitrine un esprit ferme. 11. Ne me repousse pas loin de ta face, ne retire pas de moi ton Esprit Saint. 12. Rends-moi la joie de ton salut, et assure en moi un esprit magnanime. 13. Aux pécheurs j’enseignerai tes voies, et les impies reviendront à toi. 14. Délivre-moi du sang, Ô Dieu, Dieu de mon salut, 15. et ma langue acclamera ta justice. Seigneur ouvre ma bouche, et mes lèvres publieront ta louange. 16. Si tu avais désiré un sacrifice, je te l’aurais offert ; mais ce ne sont pas les holocaustes que tu agrées : 17. le sacrifice pour Dieu, c’est un esprit brisé ; d’un cœur contrit et humilié Dieu n’a point de mépris. » (Ps. 50, 3-19) XIX, 1. Tous ces personnages si grands et si saints par leur humilité et leur abaissement sont pour nous des maîtres dans l’obéissance, et non pas pour nous seulement, mais aussi pour des générations qui nous ont précédés, pour tous ceux qui ont accueilli les paroles de Dieu dans la crainte et la vérité. 2. Prenons donc notre part de tant de grandes et glorieuses actions, et dirigeons à nouveau notre course vers le but qui nous a été proposé dès le commencement, vers la paix, les yeux fixés sur le Père et le Créateur de l’univers entier ; et attachons-nous aux présents magnifiques, sans pris, à tous les biens qu’il nous donne dans la paix. 3. regardons Dieu en pensée, considérons des yeux de l’âme sa volonté longanime, réfléchissons combien il se montre indulgent envers toute sa création !  XX,1. Les cieux se meuvent selon la règle qu’il leur donne et lui obéissent en paix ; 2. le jour et la nuit parcourent la carrière qu’il leur a fixée sans jamais empiéter l’un sur l’autre. 3. Le soleil, la lune et le chœur des astres parcourent, selon son ordre, harmonieusement et sans aucun écart, les orbes qu’il leur a prescrites. 4. La Terre féconde, soumise à son décret, offre en abondance ; selon le rythme des saisons, aux hommes, aux bêtes et à tous les vivants qui la peuplent, leur subsistance ; elle ne s’écarte pas de ses lois, elle ne modifie pas l’ordre qu’il a voulu. 5. Les profondeurs insondables des abîmes et les gouffres inexplorés des enfers obéissent aux mêmes lois. 6. La mer immense, dans le bassin qu’il a façonné pour la contenir, ne franchit pas les limites o il l’a enfermée, mais selon qu’il lui a ordonné, ainsi fait-elle : 7. « Tu n’iras pas plus loin qu’ici, où tes flots se briseront sans quitter ton sein. » (Job 38, 11) 8. Les océans que l’homme ne peut franchir, et les mondes qui sont au-delà, obéissent aux mêmes lois que leur maître. 9. Les saisons, le printemps, été, automne, hiver, se succèdent en paix. 10. Les vents sont lâchés de leur cachette au temps convenable, et ils accomplissent leur office sans faillir ; les sources intarissables créées pour leur plaisir et la santé des humains, ne manque jamais de laisser puiser la vie à leur mamelle ; les moindre des animaux savent s’unir dans la paix et la concorde. 11. Ainsi dans toute la création, le souverain maître et créateur de l’univers a voulu que régnât la paix avec la concorde, car il désire le bien de toutes ses créatures et se montre surabondamment généreux envers nous qui avons recours à ses miséricordes par Notre Seigneur Jésus-Christ, 12. à qui soit la Gloire et la Majesté dans les siècles des siècles. Amen.


 



 

 

 

 

 

Parchemin horizontal: HISTOIRE DE L’EGLISE
L’EXPENSION DU CHRISTIANISME EN DEHORS DU MONDE ROMAIN
 

 

 

 

 

 


 


 


CONCILE VATICAN II

De 310 à 430 de grands progrès sont réalisés quant à l’évangélisation du monde. Ce mouvement d’évangélisation est spontané, il est mu par la générosité des du peuple de Dieu, il agit selon les circonstances, les opportunités. Ce sont des successions d’initiatives personnelles.

Dans l’empire sassanide : L’une des toutes premières églises extérieures du monde romain est celles des syriens orientaux de la Mésopotamie. Son développement est d’autant plus remarquable, tout au long du IVeme siècle, que la situation politique lui est de moins en moins favorable, car du fait de la conversion de l’empereur romain, l’Eglise chrétienne est perçue comme un instrument politique. Le roi perse Shapur II (309-379) dans la seconde partie de son règne organise une vague de persécution extrêmement violente et cruelle. Les chrétiens en viendront à rechercher la protection des districts romains installés en Haute-Mésopotamie, ils y fonderont l’éclose perse, très réputée et qui donna Saint Ephrem. Cette école réunissait un séminaire et la première université chrétienne. C’est une fondation tout à fait exemplaire, puisqu’elle enseignait en langue vernaculaire et s’insérait ainsi dans la culture de la région qui possédait des écoles profanes où se diffusait l’enseignement classique grec et latin.

C’est un évêque, Mârûtâ de Maipherqat qui, sous le règne de Yezdegerd I, réorganisa l’église perse et put en 410 convoquer un concile à Séleucie réunissant 40 évêques. Ce concile adopta les décisions du concile de Nicée et resserra les liens avec l’église d’Occident. Malgré les persécutions du Veme siècle, cette église évangélisa les îles de Barrein, Karossan en direction de l’Asie centrale, elle fit si bien qu’au VIIeme siècle elle se déploya en Chine.

L’Arménie : L’église d’Arménie se développe dès le début du IVeme siècle. L’évangélisation de cette région est du à saint Grégoire l’Illuminateur. Il est issu d’une ancienne famille royale, exilé, il fut formé à Césarée de Cappadoce, rentra en Arménie et convertit le roi Tiridate entre 280-290. Cette conversion amena rapidement la conversion du royaume dans son intégralité. Cette église n’impose pas le célibat qu’il s’agisse des prêtre ou des évêques. L’évêques saint Nersès (364-374) réunit un concile qui définit les règles de cette église et c’est au Veme siècle que le savant Meshrop dote la langue arménienne d’un alphabet ce qui permettra le développement d’une culture chrétienne originale et très riche. Eusèbe de Césarée. (à suivre)

 

 

Parchemin horizontal: LE PECHE ORIGINEL
LE MARTYROLOGUE S’OUVRE A L’HISTOIRE
 


 

 

 

 

 



MARTYR D’ABEL

 


« Lamech dit à ses femmes : « Ada et Sella, écoutez ma voix. Femmes de Lamech, prêtez l’oreille à mes paroles. J’ai tué un homme pour ma blessure, un jeune homme pour ma meurtrissure. Si Caïn doit être vengé sept fois, Lamech le sera alors soixante-dix-sept fois ». (Gen. IV v. 23 à 24). Voilà où en est arrivée la génération de l’homme blessé.

Caïn a refusé la miséricorde que Dieu lui proposait, ce refus eut pour conséquence que sa descendance s’enfonça dans le péché. Elle devint plus dure que son aïeul au point de rejeter toute culture du pardon. C’est une génération dépourvue de pitié, de miséricorde, plus radicalement coupée de la grâce que la génération de Seth qui reconnaît son état de péché, qui accepte l’humiliation qui en découle.

En écho à la folle déclaration de Lamech, Jésus répondra : « […] pardonnez soixante-dix-sept fois sept fois […] »

Le pardon est l’ultime défaite du mal, il est à trois temps : pardonner à l’offenseur, se pardonner à soi même, mais surtout permettre à Dieu de nous pardonner.

C’est, de toutes les exigences évangéliques, la plus difficile, car elle implique un engagement qui sollicite l’être de la personne. C’est un acte d’obéissance absolu, car il n’est pas dans la nature de l’être humain de pardonner. Le pardon est l’exigence chrétienne par excellence. C’est une grâce qui nous fut accordée au point ultime de la crucifixion du Christ-Jésus : « Père pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font.»

Le pardon se trouve enseigné dans le Notre Père, il est parti intégrante du pain quotidien, c’est la médecine de l’âme. Il est l’excellence de la liberté, l’affranchissement de tous les esclavages intérieurs. C’est la seule force d’invincibilité contre tous les prédateurs de l’espérance et des espoirs.

Le pardon est pour le bourreau une proposition de rédemption ou de condamnation selon qu’il sera accepté ou refusé.

« Lorsque les hommes commencèrent à se multiplier sur la surface de la Terre et que des filles leur furent nées, les fils de Dieu virent que les filles des hommes leur agréaient et ils prirent pour femmes toutes celles qui leur plurent. Et Yahweh dit : « Mon esprit ne demeurera pas toujours dans l’homme, car il n’est que chair et ses jours seront de cent vingt ans. » (Gen. VI. v. 1 à 3)

Voici deux versets qui font très souvent l’objet d’interprétations bien étranges, elles profitent souvent aux théories fumeuses du new-âge et à toutes sortes de dérives ésotériques et autres mouvements gnostiques.

L’interprétation de ces deux versets fait appel au bon sens, c’est là une exigence qui ne convient pas aux rêveurs et qui ne réjouit guère les intelligences suffisantes et de serres chaudes.

La théorie la plus courante rejoint une certaine mythologie : celle-ci prétend que la désignation de « fils de Dieu » se rapporte à certains anges qui auraient copulé avec les filles des hommes. Mais l’Eglise et toute la tradition judéo-chrétienne enseignent que les anges sont de purs esprits et qu’à ce titre ils n’ont pas de sexe, ils ne possèdent pas un corps physique chargé de sensualité. Aussi cette théorie plaisante n’est-elle pas à retenir, ce qui est navrant pour les charmeurs de serpents mais au combien soulageante pour nos amis les ânes.

La descendance de Caïn est décrite comme étant celle de l’inimitié avec Dieu et du rejet de communion avec Adam et Eve. Aussi serait-il impossible d’envisager que Dieu ait pu justement interdire l’union de la descendance de Caïn avec celle de Seth ? Pourquoi cet interdit ? Mais pour éviter l’aggravation du péché sur toute la génération de l’homme. S’il on se réfère à l’histoire d’Israël, on constate que c’est l’une des exigences de Dieu : ne pas épouser des membres païens. C’est d’ailleurs parce que Saül n’obéira pas à l’ordre de Dieu d’éliminer les royaumes païens qu’il perdra sa couronne et la tradition veut que Salomon ait perdu l’amitié de Dieu pour avoir, par ses mariages païens, introduit le paganisme dans son royaume.

La faute de la génération de Dieu, c'est-à-dire de Seth, c’est d’avoir contracté des unions avec la génération de Caïn et donc d’avoir épaissi un peu plus le péché de l’humanité, c’est à ce point vrai, que cette situation amènera sur l’humanité le Déluge.

Les rêveurs sont ici confondus devant le bon sens ‘bon-enfant’ de Dieu. Que voulez-vous, s’il est vrai que Dieu écrit droit avec des courbes, ces courbes n’en sont pas pour autant dépourvues de bon sens… ! Et Dieu ne s’en excuse pas ! Et nos amis les ânes sont soulagés d’un immense fou-rire. Désiré Wasson. (à suivre)

 


Parchemin horizontal: BREFS D’ACTUALITE
de
GERONTE DU BABIL
 

 

 

 


 

L’EUROPE

 

 


Selon le Journal La Croix, l’épiscopat français aurait demandé dans un document, aux catholiques, de voter en faveur de la constitution européenne ! Faut-il s’en étonner ?

Ils n’ont pas du lire l’ensemble des textes, ou bien alors, cela signifie qu’ils approuvent le mariage homosexuel et l’adoption d’enfants par un couple contre nature.

Il ne faut pas s’en étonner, puisqu’à ce jour ils n’ont toujours pas pris la parole au sujet de la loi de bioéthique… !

De telle prise de position ne peut que nous rendre l’épiscopat suspect d’inféodation au pouvoir politique toute tendance confondue.

Jusqu’où iront-ils dans leur compromission avec le politique ?

Pourquoi les meilleurs d’entre eux se taisent-ils ?

C’est vers Rome qu’il faut tendre notre regard !


 

 

 

CONCERNANT L’HOMICIDE INVOLONTAIRE DU FŒTUS

 

 


(Extraits d’un entretien de Jerry Sainte Rose, Avocat Général à la Cour de Cassation sur l’arrêt de la Cour Européenne des Droits de l’Homme.)

« […] Il demeure que les arrêts de la Cour de cassation rendus en 1999, 2001 et 2002, brisant une jurisprudence plus que séculaire, refusent désormais d’appliquer la loi pénale au tiers qui, par sa faute non intentionnelle, a causé la mort de l’enfant à naître et cela quelque soit son degré de développement. Ainsi, après la dépénalisation de l’avortement, se trouve totalement remise en cause la doctrine de nos théologiens et de nos juristes qui, pendant 2 000 ans, ont considéré que l’enfant conçu était un être humain et qu’à ce titre sa vie devait être protégée par le droit pénal. […]Le refus de protéger pénalement la vie de l’enfant à naître en cas d’accident mortel s’explique, à mon avis, par des motifs plus idéologiques que juridiques. La situation actuelle est conforme aux vœux du lobby de l’avortement qui refuse toute valeur à la vie humaine de l’enfant (ce que contredit d’ailleurs notre législation sociale qui lui est très favorable). L’objectif est de mieux fonder et banaliser l’IVG. […]Le code pénal créé par la jurisprudence actuelle qui est socialement et humainement inacceptable aboutit à des solutions incohérentes et paradoxales. […]Aujourd’hui, il n’est question que de la liberté d’avorter qui n’est nullement menacée. Mais il existe une autre liberté dont on ne parle jamais et qui est tout aussi respectable, celle de procréer. La détresse de la femme privée de l’enfant qu’elle désire ne doit elle pas être prise en considération tout autant que celle de la femme qui souhaite interrompre sa grossesse ? […]En définitive, la situation actuelle fait ressortir les contradictions de notre société où les progrès de la science ont mis en évidence l’importance de la vie fœtale et où l’enfant à naître bénéficie d’une reconnaissance accrue sur le plan familial, social, sanitaire mais ignorée du droit pénal. Le choix jurisprudentiel qui n’est pas respectueux de la vie aboutit à imposer à la société toute entière et d’abord à toutes les femmes ce qui relève de la philosophie propre à certaines. La crédibilité du droit n’y trouve pas son compte pas plus que la tolérance qui est le ciment d’une société démocratique. »

 

Quand une justice se met au service d’une idéologie ou craint de troubler les groupes de pression, elle perd sa légitimité ; ce qui prouve, s’il en était encore besoin, qu’il n’y a plus de légitimité dans nos institutions, y compris au sommet de l’Etat.


 

UN CRIME CONTRE L’HUMANITE …


« 300 000 péruviennes ont subi des stérilisations, souvent forcées, entre 1996 et 2000 sous le régime de Fujimori au Pérou, souligne la revue de presse de la Fondation Jérôme Lejeune. Le président Alberto Fujimori a mis en place une politique de réduction de la fécondité dans le cadre d'un programme de planning familial.

Ce programme a bénéficié du financement des Nations Unies et de l'USAID, agence américaine pour le développement international, qui y a consacré 30 millions de dollars entre 1993 et 1998. » Information provenant des services de presse du Vatican.

Voici une dramatique illustration du pouvoir des illuminatis qui se trouvent être derrière l’USAID ainsi que derrière le Planning Familial.


 

LA CLONAGE THERAPEUTIQUE ? !

UNE USURPATION SCIENTIFIQUE ?

UNE SURPERCHERIE…

Pourquoi    refuser le clonage ?

ARGUMENTS SCIENTIFIQUES


 

«Le clonage « thérapeutique » a pour but d'obtenir des cellules embryonnaires pour faire de la recherche en vue de trouver de nouvelles thérapies. Or : le clonage est inutile : la thérapie avec les cellules souches embryonnaires est un leurre. En Grande Bretagne, la recherche sur les embryons est autorisée depuis 15 ans : elle ne donne aucun résultat thérapeutique (à la différence de la recherche sur les cellules souches adultes).
           Le clonage est dangereux
: les cellules embryonnaires
injectées ne sont pas contrôlables. En raison de leur extraordinaire potentiel de différenciation, l'organisme receveur ne sait pas contrôler leur développement. Elles se transforment en cellules tumorales (cancéreuses). 100% des clones (animaux) sont anormaux...

 Le clonage n'est pas thérapeutique : aujourd'hui la communauté scientifique reconnaît qu'il n'y a aucune perspective thérapeutique à envisager à court et moyen terme avec le clonage. Le document de l'Unesco « Human cloning » édité en 2004 précise même : « puisque la notion de thérapeutique suggère que le clonage peut avoir des applications bénéfiques, ce qui aujourd'hui semble complètement injustifié, il est plus approprié de modifier ce terme positif et d'utiliser un mot plus neutre, le clonage de recherche. » (Extrait d’une déclaration de la Fondation Jérôme Lejeune) qui malgré tout, continue de faire silence sur la bioéthique de la France qui autorise le clonage reproductif. »

Il est difficile de se fâcher avec ses amis, surtout quand ceux-ci sont Monsieur Mattei, ancien ministre de la Santé, rédacteur principal de cette loi…, franc-maçon malgré une pratique religieuse catholique affichée.


 

COMMUNIQUE DE VIGILANCE CLONAGE INTERNATIONAL


Mission urgente pour le Saint Père
Désolation métaphysique : Clonage contre l’Arbre de Vie.
L'alerte de la Mission Urgente de cette information de février 2005 reste plus que jamais d'actualité: Depuis le 8 mars 2005, nous devons considérer que l'évènement mondial de l'ouverture des portes au clonage peut être considérée à la fois comme accompli, et à la fois comme officiellement tenu comme répréhensible.
Un peu comme la loi française qui annonce le clonage humain reproductif comme "crime contre l'espèce humaine", et à la fois formule un texte qui en autorise la production à partir d'enfants non-nés, ou non-déclarés comme personnes humaines...
 
Mise à jour du communiqué : UN DELAI RESTE DONC ACCORDE POUR REAGIR AVEC LE PAPE.
La déclaration non-contraignante contre le clonage humain par l'ONU du 8 mars 2005, adoptée par l'assemblée générale de l'ONU, cette déclaration n'aura aucun impact légal sur les pays signataires (aucune pénalité légale pour les contrevenants). Par contre, elle préserve la possibilité de produire une "convention" soit pour l'interdiction totale du clonage humain dans le futur… soit pour admettre ouvertement le clonage humain… sous des motivations diverses ( thérapie, recherche ).

 
AFFAIRE HERVE GAYMARD
 

S’il est vrai que Monsieur Gaymard ait été maladroit dans cette triste affaire, cette maladresse prouve son honnêteté et sa naïveté ; ses mensonges et toute son attitude, tant dans le contenu de ses propos que physiquement prouvent qu’il s’est retrouvé seul et piégé par ceux qui ont refusé leur soutien espéré.
Nous savons que Monsieur Gaymard, gendre du professeur Jérôme Lejeune, s’est opposé à la loi dite de bioéthique, il le fit dans le cadre des conseils de ministres, sans jamais rendre public sa prise de position, sans doute par amitié pour Chirac. Il sut tenir son rang et son rôle.
Mais sa prise de position était intolérable pour cette majorité frappée d’indignité ; il fallait donc l’abattre et l’abattre de manière à ce qu’il ne puisse plus revenir sur le devant de la scène. On attendit une opportunité, celle-ci vint par sa nomination au ministère des finances… Le reste se fit tout seul, on compta beaucoup sur les règlements de comptes entre épouses de ministres, c’est l’une d’entre elles qui fit parvenir au Canard enchaîné les informations qui en d’autres circonstances n’auraient jamais été rendues publiques. 
Ce qu’il faut retenir de tout ceci, que l’intention qui a inspiré cette loi est perverse, d’une grande scélératesse, au point de ne pas respecter la liberté de conscience et de n’admettre aucune désolidarité quant à la responsabilité des membres de ce gouvernement dans la rédaction et le vote de cette loi. Il n’y a pas de liberté, ni de respect de la personne au service de l’enfer.
On peut également retenir, que ce gouvernement et l’ensemble du personnel politique qui l’a votée comme un seul homme, sénat et parlement réunis moins 10 voix, certes est fait de vivants, mais ils ont cessé d’être nés ou n’ont jamais su être nés… La grandeur ne se conjugue pas avec l’absence de vertu et encore moins avec l’absence de toute conscience morale. 
Tout homme est grand, mais libre à lui de devenir petit… Tout homme est vivant mais libre à lui de ne pas être né ou de ne plus être né…En politique comme en bien d’autres actions, il n’y a pas d’hormone de croissance pour qui est trop petit pour pouvoir vouloir grandir….

 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


Parchemin horizontal: LATRIBUNE DU CANIGOU
RAYMOND LULL
 

 

 


 « De la valse des faux-culs… »


 

: « - Mon ami, mon ami, il n’est que bruits… Paris est la ville des ténèbres…

 

: - Que vous arrive-t-il ?

 

: - Maîtresse Pie m’a rapporté d’étranges évènements de Paris, dans les palais. Tiens, la voilà qui arrive !

: - Bonjour, la compagnie !

 

: - Je vous croyez repartie pour Versailles !

 

: - Que nenni ! J’ai éprouvé le besoin du silence des grandes solitudes de Cerdagne, mes oreilles fatiguées en avaient trop appris, la charge était trop lourde.

: - Quelle est donc cette charge ?

 

 

: - Vous savez que pour ma fonction, je suis contrainte de loger proche des lignes de transmissions, aussi toutes sortes d’échos me parviennent. Ils sont souvent dramatiques mais toujours riches d’une comédie humaine bien souvent médiocre. C’est ainsi que me parvinrent les échos du royaume de la grande Sarcowasie et de la désopilante Chirasoumonie.

Le maître Argentier, que l’on dit très intelligent mais d’une grande naïveté, se serait laissé piéger comme un gamin par les princes de ces deux royaumes. Ils lui en voulaient d’avoir osé s’opposer, dans les conseils, à la loi de bioéthique, car il est catholique. Aussi, ont-ils ourdi un complot afin de le discréditer définitivement de la vie politique.

Mais ces princes, forts malins et sans principes, ont fait agir l’une de leurs dames fortement décidée de régler quelques comptes avec l’épouse de l’Argentier qui n’éprouvait pas le besoin de s’en faire une amie. On ne peut obliger quelqu’un de partager ses propres ténèbres et les culs de basse-fosse. C’est ainsi, qu’une belette avisée du royaume sarcowasien flirta avec un canard très déchaîné et le grand Argentier tomba…

: - N’y avait-il rien de plus urgent à faire que risquer une crise politique ?

: - Il est difficile pour des esprits petits de maîtriser de trop grandes ambitions et l’on sait, par expérience, que la rancune des esprits non nés et dévoreuse de toute vertu.

: - Depuis la loi de juillet 2004, il n’y a plus de vertu dans les royaumes de la grande et petite gouvernance. L’existence en leur sein n’est possible que dans les proportions inversement rendues des qualités morales. Il faut y montrer une carte d’identité qui spécifie que l’on a cessé de naître ou qu’on n’est jamais né. Je vous le dis, la grandeur et la vertu sont des malséants pour ces royaumes.

: - Je vous ai apporté un panier de bougnettes à déguster avec un muscat de trois ans d’âge de Pézilla la Rivière et quelques chocolats…

: - Voilà bien une consolation pleine de vertus. »


 

 

 

 

 

 
 

 

 

 

 

 



[1] Genèse 18.

[2] Au chapitre 21, 20.

[3] Nous en sommes frappés à l’évocation des nombreux exemples qui jalonnent l’Écriture ou la vie des saints: Jeanne d’Arc, demandant à ses voix si elle serait sauvée s’entendit répondre: «oui, par grande victoire! » Le lendemain, elle était brûlée vive. Ses voix lui avaient-elles menties? Jeanne, dans un grand sanglot, le crut d’abord. Juste après sa mort, elle comprit à quel point ses voix avaient dit vrai, plus vrai qu’elle ne l’imaginait. Dieu n’avait pas menti mais elle avait mal compris le sens divin du mot « victoire ». Elle ne nous l’a certes pas dit mais les miracles qui ont précédés sa canonisation en sont le signe le plus grandiose.

[4] Jean 19, 10.

[5] Voir deuxième partie, chapitre 1. Ce mystère y est expliqué dans ses causes et ses effets, dont le plus mystérieux est le mal permis sur la terre..

[6] Mame 1993, pages 149-150.

[7] Finalement, toutes les erreurs possibles, les pires des idéologies sont pour un temps donné « bénies ». elle reçoivent un temps de réussite terrestre. Dieu sait se servir de leur victoire puis de leur écroulement pour en tirer un bien plus grand. Il sauve les victimes. Il les récupère de l’autre côté de la vie et beaucoup d’entre eux ont compris jusqu’à la misère la stupidité de l’orgueil humain.

[8] Genèse 11, 3-8.