LA LETTRE CATHOLIQUE N°15

 

SOYEZ FIERS D’ETRE DE L’EGLISE CATHOLIQUE ROMAINE APOSTOLIQUE

 

DECEMBRE 2004 – DIFFUSION GRATUITE – FAITES LACONNAITRE

E.MAIL : lalettrecatholique@yahoo.fr  son site : lescatholiques.free.fr

 

 

VŒUX DE NOËL …

BON ANNIVERSAIRE… !

DE L’EUROPE ( suite… )

LETTRE OUVERTE A SON EXCELLENCE LE NONCE…

LA TRIBUNE LIBRE : de la CÔTE D’IVOIRE

DE LA FIN DU MONDE ( suite… )

LES BELLES LETTRES : Épître de Clément de Rome ( suite… )

DE L’HISTOIRE DE L’EGLISE

LE PECHE ORIGINEL ( suite… )

BREF D’ACTUALITE

CHRONIQUE DU CANIGOU : De la bûche…


 

 

TOUS NOS VŒUX DE BON, JOYEUX ET SAINT NOÊL

 

 

 

 

NOËL

 

« VOICI QUE JE VOUS ANNONCE UNE BONNE NOUVELLE … »

 

La fragilité d’un enfant, sa totale dépendance, voici le don du ciel, voici  le don de l’amour…

Cette nuit là, Dieu tira de sa richesse son insondable pauvreté qu’il transforma en triomphe sur le bois de la Croix, lieu où la pauvreté elle-même se donna, s’abandonna …

Et aujourd’hui, quoi de cette nuit ? Les enfants ne sont-ils pas interdits de naître, ne sont-ils pas interdits de naissance, ne sont–ils pas interdits de sourire, de caresser… !

Et aujourd’hui, que dit-il ce Divin Enfant pour demain ?

Que la leçon de Noël est celle qu’apprirent Adam et Eve : le chemin d’humilité…

Allons-nous reprendre ce chemin, pourquoi faire vous dites-vous ? Mais pour faire venir au plus tôt le retour du doux Jésus. C’est dans le comble du

péché que nos cœurs riches d’orgueil et de révolte se déferont d’eux-mêmes pour bondir au-devant de celui qui vient avec une mesure pleine de justice et de pardon…

Ne doutons pas de son retour, il vient. Il est plus proche que vous ne l’imaginez. Arrêtez-vous ! Écoutez, il n’y a qu’un silence, mais allez au cœur de ce silence, allez dans votre désert… Celui qui doit revenir est là, il vous attend…

Il est des lieux d’indicible souffrance,

Il est des lieux d’indicible joie,

Il y est n’en doutez pas

Souriez Lui et vous le verrez…

 

QUE L’HUMILITE ET LA PAIX DE NOËL VOUS DEMEURENT !

 

BON ANNIVERSAIRE… 

 

 

                                                                                                 

                               Je suis refusé…                                                                Je suis accueilli…

 

Avancez ! Sur la place aux gris pavés…

Venez ! Le gâteau brûle de ses trente bougies…

Avancez ! Les bougies aujourd’hui, c’est la fête !

 

Voyez ! la nuit, son bleu est en deuil

Voyez ! la nuit, ses étoiles dans le linceul

Voyez ! la nuit, sa Lune est pleureuse

 

Écoutez ! pas de rires

Écoutez ! pas de pleurs

Écoutez ! hurle le silence

 

De l’avenir, parlez-vous !

Du bonheur, parlez-vous !

De l’homme, parlez-vous !

 

Entendez ! Elles aboient leur liberté

Entendez ! Ils aboient leur ambition

Entendez ! Elles aboient leur égalité

 

Eux, ne disent rien ! Ils n’ont pas entendu

Eux, ne voient rien ! Ils n’ont pas vu

Eux, n’ont rien ! Ils n’ont rien eu

 

Leurs mains n’ont pas caressé

Leurs mains n’ont pas donné

 

Leurs mains n’ont pas reçu

 

Leur visage n’a pas souri

Leur visage n’a pas pleuré

Leur visage n’a pas accolé

 

Vous n’avez pas reçu de nom

Vous n’avez pas été reçu

Vous n’avez pas été vu

 

Avancez ! Sur la place aux gris pavés…

Venez ! Le gâteau brûle de ses trente bougies…

Avancez ! Les bougies aujourd’hui, c’est la fête

 

 

Voyez ! Regardez ! Abraham, Isaac, Jacob, Moïse

Voyez ! Regardez ! Ils tirent le drap des nuits sans veille

Voyez ! Regardez ! Ils tirent le drap des camps mortels

 

Entendez-vous ! un pas, un sanglot

Entendez-vous ! elle, son sein offert

Entendez-vous ! l’inconsolable Rachel

 

Contemplez ! seins desséchés n’ont pas donné

Contemplez ! mains desséchées n’ont pas langé

Contemplez ! ventres desséchés ont tué

 

Vous n’avez pas aimé, vous ne m’avez pas souri

Vous n’avez pas aimé, vous ne m’avez pas consolé

Vous n’avez pas aimé, vous ne m’avez pas caressé

 

Vous refusez ma fragilité, riche es-tu ?

Vous refusez ma pauvreté,

riche es-tu ?

Vous refusez ma dépendance, riche es-tu ?

 

Vous n’avez pas aimé, je n’ai pas souri

Vous n’avez pas aimé, je n’ai pas pleuré

Vous n’avez pas aimé, je n’ai pas caressé

 

Votre carrière est sur mon sang !

Votre fortune est sur mon sang !

Votre puissance est sur mon sang !

 

Je suis l’enfant refusé !

Je suis l’enfant tué !

Je suis l’enfant sans maman !

 

Bon Anniversaire ! Liberté, tu te nourris de mon sang !

Bon Anniversaire ! Égalité, tu te nourris de mon sang !

Bon Anniversaire ! Fraternité, tu te nourris de mon sang !

 

Ma France, où repose mon corps ? Dans un bulletin !

Ma France, où repose mon sourire ? Dans une urne !

Ma France, où repose mon sanglot ? Dans un vote !

 

Bon Anniversaire maman !

Je suis les enfants que tu t’es refusée…

 

Pierre-Charles Aubrit Saint Pol

 

 

 

 

De L’Europe ( suite…)

 

 

Ils n’envisageaient pas la construction d’une Europe par la contrainte forcenée du politique au mépris des peuples et des patries comme c’est hélas le cas aujourd’hui.

 

 

 

 

Une Europe unie, oui ! Mais pour en faire quoi ?

 

Les pères fondateurs de l’Europe unie commencèrent par un accord commercial et industriel comprenant les charbonnages et l’acier.

Ils étaient des hommes courageux et de bon sens ! Ils savaient que les bases les plus saines pour établir des relations pacifiques, parce que naturelles, étaient les relations commerciales.

Après le traumatise d’une seconde guerre mondiale, il convenait de favoriser le dialogue entre les États et les peuples, entre les nations alliées.

Ils voulaient une Europe unie construite en suscitant un mouvement d’adhésion des peuples par le truchement des échanges économiques et culturels. Ils n’envisageaient pas la construction d’une Europe par la contrainte forcenée du politique au mépris des peuples et des patries comme c’est hélas le cas aujourd’hui.

Ils avaient espéré que les futures institutions européennes  ne seraient pas établies selon le modèle centralisateur et pesant du jacobinisme, ni selon celui des dictatures ‘prolétaires’.  Ils n’envisageaient pas des institutions impersonnelles, lourdes, animées par des fonctionnaires qui justifieraient leur salaire par une succession d’exigences aussi rapidement contredites que les réformes de l’éducation nationale, et très souvent incompréhensibles et absurdes tel : l’interdiction de vendre des concombres courbes !!! Ou bien encore ces multiples normes européennes si nombreuses qu’il faut des spécialistes pour les comprendre. ( Certaines d’entre elles sont d’une telle exigence qu’on les soupçonne de n’être qu’un moyen pour appauvrir d’avantage les petites classes à fin de favoriser les grandes concentrations.)

Il était évident que le projet en lui-même, une fois mis en marche, irait vers une unité économique, sociale et politique, mais cette réalisation n’appelait nullement des marches forcées qui ruineraient des pans entiers de l’activité économique, comme les agriculteurs dont on fait actuellement une main d’œuvre assistée, réduite à la mendicité des subventions, situation particulièrement humiliante et inacceptable, une profession soumise à un conditionnement carcéral par le poids des réglementations et un contrôle dictatorial des revenus résultant d’une volonté politique pervertie, car de toute évidence, les différentes politiques agricoles constituent un des éléments majeurs pour amener un appauvrissement des peuples en vue du contrôle policier des États et de leur dépendance par le contrôle policier de l’alimentation. 

L’esprit des institutions de l’Europe Unie s’élabore inexorablement comme s’élabora celui des nations occidentales soumises à la culture non démocratique de la révolution de 1789.

En orientant la construction européenne vers un pouvoir centralisateur, on contribue à l’accélération de la perte d’identité de la patrie, à cette donnée vient s’ajouter une compréhension difficile des mécanismes institutionnels, complexité voulue qui permet aux politiques de masquer leur véritable intention ainsi que leur apparente inertie, très souvent leur incompétence.  

Le patriote ne trouve pas sa place dans cette Europe là, même si elle s’impose dans sa vie pratique, elle lui demeure une intruse pesante, une relation fausse qui creuse un puits dangereux dans lequel tous les malentendus, les souffrances, les déceptions s’accumulent, ce qui représente une menace explosive extrêmement dangereuse pour les nations et leurs représentants. Bruxelles devient une cité interdite, éloignée intellectuellement, non appréhendable, la colère des peuples ne se tournera vers elle que dans l’instant,  mais reviendra sur les responsables nationaux avec d’autant plus de violence qu’elle n’aura pas eu la possibilité d’atteindre cette Bruxelles, cette Strasbourg dans les brumes et nuages…

L’impression que nous donne la construction européenne en cette période est celle d’un « grand machin », un piège qui se referme sur nous inexorablement.

 

Prenons par exemple les politiques sociales, comment se fait-il que des voix ne se soient jamais élevées pour favoriser une nouvelle approche qui permettrait de réguler les innovations techniques, de les maîtriser afin d’éviter des pertes irréparables d’emplois ?

Pourquoi avoir accéléré les échanges commerciaux sans précéder cette politique d’une réflexion sur une ‘refondation’ de la politique sociale à cette échelle et ainsi favoriser la protection de l’emploi et un équilibre réel des fondamentaux sociaux-économiques ? Car si nous avions posé les fondements d’une harmonisation sociale entre les pays fondateurs, il eût été plus facile pour les nouveaux pays de se réformer en s’appuyant sur cette plate-forme, ce qui aurait sans aucun doute coûté moins cher en dégâts sociaux.

Pourquoi avoir forcé l’adhésion des peuples à la monnaie unique, sans aucune attention pour les effets socio-économiques extrêmement douloureux ?

Pourquoi avoir urgé, sans réelle transition pédagogique, la création de cette monnaie ?

C’est sur les conseils de Raymond Barre que fut envisagée la création de la monnaie unique européenne. A cette époque là, les États Unis étaient fermement opposés à ce projet. Mais il y a eu l’élection, pour notre malheur, de François Mitterrand, et à la chute du gouvernement Maurois, Jacques Delors fut nommé à la présidence du conseil de l’Union Européenne, dans la foulée il succédait également à Raymond Barre, à la présidence du conseil européen de la trilatérale, cercle politico-philosophiquo-économique, émanation des Illuminati. A peu près à la même période, le directeur général de la banque Lazare C% était nommé Directeur de la Fédérale Banque U.S. ; on sait que la Lazare C%, banque privée, qui contrôle 65% des investissements privés et 62% des investissements d’État dans le monde, est très liée aux illuminati, elle soutient la fondation d’un gouvernement mondial. Le  nouveau directeur de la banque U.S de l’époque Reagan se prononça favorablement pour la création de la monnaie unique européenne. Pourquoi ce changement à 360° ? Parce que, Jacques Delors, en sa qualité de président du conseil de la trilatérale pour l’Europe, donnait des garanties que la monnaie unique ne viendrait pas contrarier la planification économique en vue de faire accepter la création d’un gouvernement mondial ; ainsi donc, l’Euro, par son mode structurel assure et pérennise la position de féal de l’économie européenne par rapport à l’économie U.S. qui est le grand moteur de ce projet scélérat. C’est la raison pour laquelle les Européens de l’Union se retrouvèrent avec un pouvoir d’achat amputé de 35% à 40% selon les pays. La crise du chômage, sous le prétexte de restructuration, devient incontrôlable, la pauvreté endémique s’établit durablement. Le pouvoir de la Banque Centrale Européenne est de plus en plus exorbitant, car sans contrôle réel du politique, elle devient de fait,  la succursale de la Banque Fédérale U.S., une tête de pont pour la réalisation d’un gouvernement mondial, sans considération humaine. Toutes les réformes exigées par les commissions européennes ont pour objet final la création de ce gouvernement et, à moins d’un sursaut, plus rien semble pouvoir l’arrêter. On doit considérer pour la France que l’influence grandissante des sous structures initiées par les illuminati sont durablement installées depuis l’après guerre de 39/45 quelques noms : Raymond Aaron (historien), Pleven (ancien grades des sceaux), de Jouvenel (économiste),  Giscard d’Estaing (CFR), Michel Rocard (Bildelberg) et bien d’autres…  Tous les leviers des commandes sont entre leurs mains.

 

Il nous est donc proposé un nouveau traité européen qui, dit-on, devrait permettre un meilleur gouvernement de l’Europe Unie et faciliter le fonctionnement des institutions  surtout depuis que nous sommes à 25 pays.

Mais quel est donc ce projet ? Y en a-t-il seulement un?

On insiste sur la nécessité d’une paix solide, activée par le grand marché de l’Europe et le poids grandissant de celle-ci dans le monde.

On nous propose de construire une Europe négatrice de ses fondations chrétiennes, une Europe où se pratique environ 5 millions d’avortements par an…

Une Europe à laquelle on imposera l’euthanasie, le clonage reproductif…

C’est sur ce résultat que l’on veut nous séduire pour l’avenir ? Mais cette Europe là n’est prévue que pour les hommes et les femmes qui accepteront de perdre leur dignité, leur liberté, leur honneur… Cette paix est monstrueuse, une paix de surface qui couvrira les désespoirs…

Un chrétien, un catholique, un homme de prière ne peut en vouloir, il ne peut y adhérer ! On ne construit rien sur le reniement de soi, de ce qui nous a fait être, de son passé culturel et religieux...

L’Europe à laquelle on nous demande d’adhérer ne pourra se maintenir que par le durcissement des lois, elle sera contrainte d’instaurer un régime autoritaire, policier…

Les libertés religieuses seront réduites, la liberté de conscience également et d’expression certainement…

On ne peut retenir les seuls avantages matériels pour justifier la nécessité de ce nouveau traité, ça n’a aucun sens, car la vie ne se réduit pas à la consommation de biens…

 

Nous avons à notre portée une possibilité naturelle d’opposer un contre pouvoir à Bruxelles et Strasbourg, le pouvoir des régions. La légitimité de ce pouvoir se base sur le fondement culturel, linguistique et religieux sans négliger les corps intermédiaires  telles les associations, mais pour que ce pouvoir ait quelque crédit, il doit réduire les poches infantiles de violence, s’écarter fermement de toutes les grilles idéologiques. Ce pouvoir ne devrait plus être mandaté sur des références partisanes. Il devra introduire tous les facteurs économiques, faire preuve de bon sens ce qui manque aux États et bien plus encore à l’Europe.

La construction de l’Europe est une chance pour les régions, pour qu’elle soit saisie, il faut un renouvellement des personnels politiques de manière à établir une relation de proximité ce qui permettrait aux citoyens d’identifier leur patrie et de trouver leur place. Les élections européennes devraient être établies dans le cadre des régions.

 

Faut-il vôter en faveur de ce nouveau traité de constitution européenne ?

 

On nous demande de d’approuver un traité constitutionnel qui sollicite plus d’efforts de la part des peuples, alors que la construction européenne devrait se construire dans le seul but d’améliorer la vie des peuples. On demande aux peuples de servir l’Europe, de sacrifier beaucoup pour elle, alors que l’ordre naturel de cette construction devrait faire en sorte que la construction de l’Europe soit dans l’intérêt majeur des peuples, que ce soit elle qui serve les États. On nous demande d’adhérer à un but qui tend à devenir une fin en soi, on retombe dans une donnée idéologique de type dictatorial, despotique. Quels que puissent être les résultats économiques réels dans certaines régions ceux-ci ne doivent pas être l’arbre qui cache une forêt dangereuse…

 

La construction de l’Europe est un très beau projet ( conf. la Lettre Catho. N°14 ) et nous comprenons l’empressement des nouveaux pays à manifester leur intérêt pour cette construction, mais en l’État et parce qu’il existe dans ce traité des ambiguïtés majeures et que renaissent des tentations que nous, catholiques français, n’avons que trop connues, il nous semble faire preuve de courage, de lucidité et de prévenance envers les nouveaux peuples adhérents en recommandant de voter non.

Il faut refuser ce traité et par ce refus exprimer le désir, le besoin d’établir une Europe humaine, attachée et non négatrice de ses propres racines, une Europe génératrice d’un renouvellement d’espoirs, rendue capable d’assurer le respect intégral des personnes et des biens, de faire respecter sans ambiguïté les libertés religieuses, de pensées et d’expression. Un cadre respectueux des peuples et des cultures régionales. Une Europe qui ne rougit pas de son histoire pour sourire à l’avenir.

( Gerber d’Aurillac )

 

 

 

 

LETTRE OUVERTE

à

Son Excellence

Monseigneur le Nonce Apostolique

 

 

 

Quand toutes les portes vous sont fermées, que toutes écoutes vous sont refusées, […] parce que vous n’avez pas le profil, […] vous êtes une sorte d’énigme malfaisante. Vous êtes trop catholique !

 

 

 

 

Excellence, après avoir essayé en vain de rencontrer monseigneur André Marceau, notre évêque pour l’église de Perpignan-Elne, je n’ai d’autre moyen que de vous adresser cette épître, sous ce mode, en vous priant de bien vouloir la transmettre à sa Sainteté le pape Jean-Paul II, souverain pontife de l’Église Catholique et patriarche d’Occident.

 

Excellence, ce mode d’expression pour attirer l’attention sur la souffrance de notre église, quoique  peu habituel et un peu choquant, n’est qu’un gros cri d’amour pour cette église, mon église,  pour cette communauté rugueuse mais si riche de qualités, moi qui ne suis pas catalan.

Quand toutes les portes vous sont fermées, que toutes écoutes vous sont refusées, - j’ai adressé une demande d’audience à Mgr. Marceau dès le mois de mars et à ce jour je n’ai toujours pas de réponse -,  parce que vous n’avez pas le profil, parce que vous n’entrez pas dans tel courant, dans tel clan, mais crime suprême, parce que vous affirmez votre fidélité au magistère, au successeur de saint Pierre, alors, ici, pour un carré d’esprits chagrins et apeurés de leur ombre, tout puissant de leur malice, vous êtes infréquentable, vous êtes une sorte d’énigme malfaisante. Vous êtes trop catholique !

 

Excellence, si aujourd’hui je décide de vous ouvrir mon cœur de chrétien, de simple catholique, c’est qu’il y a grande pitié sur notre église de Perpignan, que bien de ses membres sont dans une grande affliction, certains pleurent, d’autres, de guerre lasse, font savoir qu’ils n’aideront plus financièrement le diocèse.

 

Souvenez-vous Excellence, la vacance du siège épiscopal nous a valu une très lourde épreuve – le départ injuste et malhonnête tout autant qu’indigne de M. Thomas Zigler -, cette crise fut artificiellement amenée pour la satisfaction d’un bien étrange concentré de médiocrité. Alors, que nous espérions que le nouveau père commun que Rome nous adressait au nom du Christ Jésus apporterait la consolation et la paix, voici que, bien au contraire, les épreuves redoublent, les souffrances s’accumulent.

 

Excellence, à l’évidence l’idée que Monseigneur Marceau a de l’exercice de l’autorité nous porte à penser qu’il souffrirait du complexe du fils puîné et tout aussi certainement d’un complexe d’infériorité. L’emploi qu’il fait de l’autorité qui découle légitimement de sa mission rend celle-ci inacceptable dans sa forme comme dans son fond, l’usage qu’il en fait est très éloigné de l’épître de saint Pierre et de l’exemple donné par le Souverain Pontife. – Il conviendrait de lui rappeler qu’il n’est en rien propriétaire de l’église, pas plus que d’autres. - Il semble que notre évêque ne supporte aucune originalité, aucune particularité et qu’il développe une vision de son gouvernement proche des principes dénoncés des modes dictatoriaux à consonance idéologique. Il ne respecte pas l’expression de la différence… Il se pourrait que cette défaillance soit attribuable à une évidente faiblesse culturelle et intellectuelle.

 

Les nominations récemment faites, l’ont été contre l’avis majoritaire et quasi unanime des prêtres et laïcs tout à fait avertis, ce qui a initié une attitude de défiance et donc a élargi la déchirure dans la communion, alors qu’il convenait de toute urgence de la penser pour pouvoir la refermer.

 

Parmi les décisions prises, il y en a une qui est tout à fait inacceptable et qui contribue gravement à nourrir la méfiance envers Mgr. Marceau, elle aggrave la souffrance de la communauté au point que d’autres membres importants envisagent, dans le cas de son exécution, de ne plus apporter leur contribution financière, d’autres, qui reprenaient le chemin de l’unité, de la paix liturgique, retourneront vers une position plus extrémiste.

Monseigneur Marceau, pour des convenances personnelles qui s‘opposent aux intérêts de notre diocèse, a décidé de se séparer de la communauté oratorienne de saint Philippe Néri. Cette communauté, sise au cœur de la ville de Perpignan, est composée de quatre prêtres rayonnant de plusieurs vocations. Cette communauté rayonne par sa disponibilité, par sa générosité, par un dévouement sans faille à notre église. A ce jour, aucun de ses membres ne s’est trouvé en défaut de doctrine, ni de discipline. Au vu de l’état du diocèse, sa présence nous est indispensable, d’autant qu’elle est disponible 24 heures sur 24 pour confesser, pour l’adoration, la prière, la consolation et l’activité culturelle. Elle a ce grand mérite d’appliquer sans faiblesse les fruits du Concile Vatican II, elle nourrit et enseigne les âmes d’une doctrine de haute qualité et dans une fidélité doctrinale qui séduit et console beaucoup d’entre nous.

Excellence, le départ de cette communauté ne sera pas accepté, car il n’est pas acceptable ; c’est à ce point, que l’évêque, voyant monter la contestation, fait croire qu’il s’agit là d’une décision prise par les supérieurs majeurs de l’ordre de l’Oratoire, ce qui est un vrai mensonge.

Notre diocèse n’a pas besoin de cette nouvelle crise, il aspire, dans sa majorité, moins les dinosaures A.C. ( le reste non convertible de la désastreuse mouvance de l’Action Catholique poste soixante-huitarde ) dont semble faire parti Mgr. Marceau, à la paix, à la foi et à la fierté retrouvée d’appartenir à l’Église Catholique.

Nous ne voulons plus de ces attitudes d’intolérance, ségrégationnistes entre chrétiens, nous avons assimilé les différentes sensibilités et nous ne voulons plus de ces décisions qui consistent à exclure l’autre parce qu’il n’est pas ceci ou cela. Notre diocèse, depuis le désastreux pontificat de Mgr. Bellec, ne cesse de connaître des soubresauts qui ravivent les souffrances et paralysent les générosités. La Providence, depuis plusieurs années, nous a fait la grâce de susciter des vocations, vocations de haute qualité, nous n’admettons pas que, pour le contentement de quelques ronds de cuir aigris et dont le sacerdoce est compromis avec des options hostiles à l’Évangile, ces fraîches vocations soient paralysées, voir dénaturées.

Nous vous demandons, Excellence, d’informer les autorités du Saint Siège au plus vite et d’obtenir d’elles qu’elles interviennent afin de ramener notre évêque à une plus juste mesure des choses ; dans le cas contraire il est à craindre une explosion et un rejet radical de son autorité.

 

Mais notre demande ne s’arrête pas là ! En effet, nous souhaitons obtenir du Saint Siège qu’il diligente une commission en vu d’une enquête canonique. Nous voulons connaître les rouages réels qui soutendent une ambiance délétère où la suspicion, la médiocrité et l’art de compromettre l’Évangile avec les esprits du monde, confinent à des prouesses diaboliques, générant une situation interne où la peur est si fortement centrale que certains prêtres hésitent à se rendre chez des laïcs connus pour défendre fermement la vie de l’église.

Nous craignons même beaucoup pour nos frères les ânes qui souffrent de fou-rire successif provoqué par ces esprits si progressistes, cette situation est d’autant plus redoutable qu’il se pourrait que Madame Brigitte Bardot, qui nourrit une affection particulière envers eux,  en vienne à porter plainte contre ces esprits pour maltraitance à animaux, à moins évidemment qu’ils ne soient contraints au vœu de silence.

 

Nous ne voulons plus des ces prêtres à la vie privée notoirement déplorable, nous ne voulons plus de ces prêtres qui contestent subtilement la doctrine de l’Église se transformant en de redoutables prédateurs d’espérance, nous ne voulons plus de ces prêtres qui exposent leur engagement politique partisan et opposé au message évangélique, nous ne voulons plus de ces prêtres qui disent la messe le matin et entrent le soir dans les loges de la franc-maçonnerie. Nous voulons que ces prêtres là, que ces responsables laïcs là, soient réduits. Nous ne voulons plus de ces prêtres qui, n’acceptant pas d’être repris à cause de leur manque de charité, ourdissent des projets contre eux pour les faire arbitrairement interner, font peser sur leur famille des menaces.

Nous ne voulons plus de ces catéchistes dont la vie privée n’autorise pas à s’approcher des sacrements et dont la formation est des plus douteuses, nous ne voulons plus que nos enfants, à la sortie de la troisième, soient ignorants de la Vierge Marie, ignorants jusqu’au Je vous salue… ou le Notre Père et sachant encore moins leur Credo.

Nous ne voulons plus que des laïcs auteurs d’actes scandaleux puissent demeurer en charge de leur mission.  Nous ne voulons plus que des membres fortunés émargent sur le budget de notre diocèse, ni d’emplois de complaisance.

 

Excellence faites connaître au Saint Père notre souffrance. Qui aura pitié de notre église ?

Qu’avons-nous fait pour ne pas obtenir enfin un évêque qui soit un pasteur, l’image du Bon Pasteur ?

 

Excellence, nous voulons vivre notre foi dans une communion resserrée, dans la paix, rendant enfin possible le triomphe de la charité. Nous voulons rendre à cette région ses chemins de l’espoir et de l’espérance, ses chemins de la joie et de la générosité. Nous voulons que nos membres retrouvent la solidarité entre frères et sœurs d’une même espérance.

 

Excellence, vous qui êtes les yeux et les oreilles du Saint Père, faites raisonner à Rome, auprès du tombeau de saint Pierre, notre souffrance, notre attente, notre espérance… Et que vienne à nous la consolation.

 

Excellence, que le Dieu Trois fois Saint multiplie sur vous et vos entreprises sa bénédiction, qu’il vous comble de son amour.

Dites à sa Sainteté combien nous lui sommes attachés dans un amour filial.

 

Pierre-Charles Aubrit Saint Pol

 

P.S. Nous affirmons, sous le regard miséricordieux de Jésus-Christ, que tout ce qui est contenu dans cette lettre ouverte est conforme à la vérité des faits connus.

 

TRIBUNE LIBRE

 

Le moins que l’on puisse en dire, c’est que leur indépendance fut beaucoup plus fautive que la colonisation.

 

 

 

 

 

 

LA CÔTE D’IVOIRE

 

Les troubles de la Côte d’Ivoire expriment l’avant garde d’enjeux très graves aux conséquences sans aucun doute très dangereuses pour l’Europe à moyen terme, mais catastrophiques pour l’Afrique à court et long terme.

Les matières qui ont permis l’explosion de ces troubles se trouvent dans les fondements de l’organisation des États coloniaux et dans la manière dont fut accordée leur indépendance. Le moins que l’on puisse en dire, c’est que leur indépendance fut beaucoup plus fautive que la colonisation. Les empires coloniaux ont manqué à leur devoir de justice vis à vis des populations qui ne la souhaitaient pas. Il fallait certainement la leur accorder, mais on pouvait proposer d’atteindre ce but de telle façon à éviter les drames que ce continent ne cesse de vivre et l’on aurait fait l’économie de monstres…

Les enjeux de la Côte d’Ivoire sont les mêmes que ceux du Rwanda et ils n’ont pas grand chose à voir avec les intérêts des peuples d’un côté comme de l’autre.

Différents reportages à la télévision ont permis de confirmer les appréhensions que nous avions pour ce malheureux continent.

Dans l’entourage du président de la Côte d’Ivoire, on apprend que les services israéliens lui ont fourni des avions espions qui ont servi spécialement aux attaques contre les français en particulier. On apprend que les représentant des mouvements évangélistes se trouvent sur place et font parti des conseillers spéciaux du président et de l’élite.

Nous savons que certains bras illuminati sont dissimulés dans les réseaux évangélistes et que l’État d’Israël est très soumis à cette société occulte.

Tous les experts s’accordent pour reconnaître que la Côte d’Ivoire est l’un des pivots qui fera balancer l’Afrique d’un pouvoir à un autre pouvoir.

Les enjeux sont les suivants : l’Afrique est le terrain de bataille, de guerre sans merci entre deux grandes loges franc-maçonne : Le Grand Orient et la loge de Rite Écossais. C’est d’ailleurs une part des explications pour comprendre le conflit sans pitié qui oppose Paris à l’administration Bush.

Pour le moment il semble que le Grand Orient perde de son influence, mais celui qui mettra la main sur l’Afrique aura le pouvoir le plus étendu dans la perspective du gouvernement mondial. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les divers partis politiques de droite comme de gauche en Europe, sauf le Royaume Uni et la Hollande, soutiennent les politiques arabo-musulmanes, ils veulent, pour des raisons assez sordides, maintenir ces régions sous l’influence du Grand Orient afin d’avoir la meilleure part du pouvoir mondial, mais ce n’est pas seulement pour cela, il suffit de consulter les archives bancaires, comme la BNP - PARIS-BAS, on apprend que cette loge a de grands besoins d’argent.

 

Il y a une logique stratégique qui, même si elle se juxtapose à la stratégie générale, entre la déstabilisation du Rwanda, la Côte d’Ivoire et le rapprochement avec la Libye, et c’est dans cette logique qu’il faut comprendre pourquoi la France veut l’adhésion de la Turquie à l’Europe, et qu’elle s’oppose à toutes les références chrétiennes de notre bon vieux continent.

 

Nous sommes une fois de plus en présence d’un effroyable mensonge politique, nos soldats se battent pour des sociétés occultes qui oeuvrent de toutes les façons contre les intérêts de notre pays et de bien d’autres. On nous ment.

 

 L’Afrique n’a pas fini de souffrir et nous invitons les ressortissants français, belges, espagnols et portugais à préparer leur départ. Il n’a pas lieu de mourir pour un gouvernement menteur.

Nous reviendrons sur l’Afrique avec une analyse plus globale.

Théodulf Soplatoris

 

LA FIN DU MONDE

 

Il existe une Sagesse qui éclaire tout, son but est de faire sortir de chaque génération le maximum d’humilité et d’amour, pour faciliter le salut du plus grand nombre ; cette disposition a un rapport avec le mystère de la Trinité.

 

LE JUGEMENT

 

LE QUATRIEME JOUR, L’ANNONCE DE L’EVANGILE

 

Les trois sens majeurs des textes sur la fin du monde :

Jésus a lui-même annoncé la fin du monde pour sa génération : « En vérité je vous le dis, cette génération ne passera pas que tout cela soit arrivé. Le ciel et la Terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. » (Mat. 24, 34) S’est-il trompé ? C’est ce que crurent des générations dès le début de l’Église Catholique. Le premier pape en témoigne : « Les incroyants diront : ‘ Où est la promesse de son avènement ? Depuis que les pères sont morts, tout demeure comme au début de la création. » Or Jésus n’est pas le seul à avoir annoncé avec autorité la fin du monde pour son époque. Saint Vincent Ferrier se le permit de manière solennelle. Il fit même de grands miracles pour prouver ses dires. On raconte que, devant le scepticisme des théologiens catholiques de son époque, il ressuscita une femme morte  qui confirma ses dires. Pourtant, depuis sa mort en Bretagne en 1419, rien n’est venu. S’est-il trompé ? L’Église ne le pense pas puisqu’elle le canonisa avec le titre d’ange du jugement, en référence à un verset de l’Apocalypse de saint Jean où un ange proclame d’une voix forte : « Plus de délais. »  (Apo. 10, 6)

La solution à ce problème vient de l’ambiguïté de la lettre des textes. Ils sont parole de Dieu et non parole d’homme, car Dieu regarde en un seul regard trois sortes d’évènements qui paraissent différents pour l’homme :

1.      La mort des individus

2.   La fin des sociétés

                humaines ( la fin du monde )

3.    La fin du monde ( les évènements de la dernière génération qui vivra sur la Terre. )

On trouve une preuve de ces sens multiples dans un texte de l’Évangile de Matthieu 24, 37 – 42. Il s’agit d’un passage où Jésus parle de son retour dans la gloire, mystère habituellement réservé à la fin du monde. Or, il y décrit aussi dans le même passage, sans qu’il y est rupture de texte, la mort individuelle d’un homme puis d’une femme : «  Comme les jours de Noé, ainsi sera l’avènement du Fils de l’Homme. En ces jours qui précédèrent le déluge, on mangeait et on buvait, on prenait femme et mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche, et les gens ne se doutèrent de rien jusqu’à l’arrivée du déluge, qui les emporta tous. Tel sera aussi l’avènement du Fils de l’homme. Alors deux hommes seront aux champs : l’un est pris, l’autre laissé ; deux femmes entrain de moudre : l’une est prise l’autre laissée. »

Jésus et saint Vincent Ferrier se sont-ils trompés ? L’explication de leur étonnante affirmation est simple. La fin du monde signifie plusieurs choses. On pense d’abord à la fin des fins, telle que je la décrirai à la fin de cet ouvrage. Mais Jésus pensait aussi à la mort de chaque individu et la fin de chaque génération. Tout ceci constitue d’ailleurs un seul et même mystère puisque, cent ans après sa naissance, toute une génération a vu le retour du Christ, individu après individu. Autrement dit, dans cent vingt ans maximum, nous serons tous morts. Avant que cela n’arrive, dans les jours de sa vieillesse, il n’est pas de génération humaine qui ne récolte les fruits de l’orgueil de sa jeunesse. Il est important, pour le salut, que cela se passe ainsi. Application simple : que reste-t-il des jeunes immortels musclés qui partirent bouter l’ennemi en 1914 ? Cherchez.

Donc, attention à ne jamais interpréter les textes eschatologiques comme s’ils annonçaient en premier lieu la fin des fins. Il y a deux sens concrets  à considérer :

«  Prépare-toi à la venue de ton Juge. Ta mort est proche. »

«  Ne mets pas trop ton espoir dans ton système politique. Elle passe, la figure de ton monde. »

Le signe de la Croix dans chaque génération.

L’annonce de l’Évangile aux nations à travers des luttes sans merci, voilà donc ce que le Seigneur promet pour le premier temps de l’Église. L’histoire montre que cette période est déjà en grande partie derrière nous. Dans ce chapitre, je voudrai essayer de manifester de manière concrète l’action de Dieu à travers l’exemple de quelques générations chrétiennes.

Il existe, cachée sous l’apparente anarchie de l’histoire, une logique profonde. L’unité vient d’un principe simple que je me suis efforcé de résumé dans l’introduction de ce livre. Il existe une Sagesse qui éclaire tout, son but est de faire sortir de chaque génération le maximum d’humilité et d’amour, pour faciliter le salut du plus grand nombre ; cette disposition a un rapport avec le mystère de la Trinité.

- Puisque Dieu veut introduire chaque génération dans la vision béatifique, il la prépare.

- Puisque l’humilité est une condition fondamentale au salut, Dieu se plait à la créer.

- Puisque le défaut fondamental de chaque génération est de se croire plus intelligente, plus réussie que la précédente, Dieu prend le moyen de la mettre face à sa fatuité.

- Puisque enfin rien n’est plus efficace que l’échec pour apprendre un peu d’humilité, Dieu se plaît à confronter chaque génération à sa ruine. Tout se résume à cette parole de Marie :

« Il renverse les puissants de leur trône, il élève le humbles.» Il dose pour chaque époque réussite et échecs, paix et guerres, maladies et fléaux. Il dose tout cela jusqu’à l’extrême, jusqu’à ce que la génération passe de la vieillesse à la mort. Il s’agit donc bien, à chaque génération, d’une fin du monde.

Chaque génération connaît sa fin du monde.

« Dis-nous, demandèrent les disciples, quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde ? »  Et Jésus leur répondit : « Prenez garde qu’on ne vous abuse […] Cette bonne nouvelle du Royaume sera proclamée dans le monde entier en témoignage à la face de toutes les nations. » Matt.24, 3 –11 et 14.

La génération de la guerre de 1914 a un orgueil majeur qu’elle place dans sa foi en la science dont elle espère porteuse d’un bonheur total. Son idolâtrie principale est non pas la patrie mais la nation, le nationalisme sous toutes ses formes ; une idole monstrueuse dévoreuse d’hommes. En effet c’est bien un monstre, puisqu’on se prépare depuis 1870 à tout lui sacrifier. En France, on se targue de faire rendre gorge aux Boches et en Allemagne, on chante Deutschland über alles. Cette idéologie est mondiale.

Dieu laisse les conséquences logiques de ce péché s’établir, faire leur œuvre de justice. Mais il donne un signe visible par tous. Le regard obsessionnel de Occidentaux pour le naufrage du Titanic en 1912, il montre que ce malheur a été compris dès cette époque comme une prophétie du moins confusément. Le Titanic est l’image du monde séparé en classes sociales qui précède la première guerre mondiale : « Même Dieu ne pourrait pas le couler. »

La génération des poilus de la grande guerre a été profondément éduquée à l’humilité. Avant de rejoindre l’autre monde, elle a dû, à travers trois coup de boutoir, admettre son erreur. La boue des tranchées, la défaite de 40 et de manière ultime, la révolution libertaire de mai 68 sont les trois principales leçons apocalyptiques qu’elle reçut. Vers la fin de sa vie terrestre, cette génération a bu jusqu’à la lie la coupe de l’échec, de la main même de ses petits-enfants. Se croyant plus intelligents ( l’orgueil et aussi leur lot), ceux-ci ont craché à la face de leurs pères et grands-pères, leurs valeurs criminelles de patrie, d’honneur, de sacrifice et de devoir. Ils ont exalté les valeurs opposées… Pour celui qui sait lire les signes des temps, il y a ici une application  de la théologie de la fin du monde. Ce fut pour toute cette génération, une véritable souffrance mais surtout, pour qui sait lire l’action de Dieu, une véritable action de salut. Beaucoup, grâce à cela, ont été sauvés, efficacement. Dès cette Terre puis face à l’apparition glorieuse du Christ, ils ont renié pour toujours la morgue nationaliste de leur jeunesse.

Cette pratique de Dieu peut se démontrer pour chaque génération.

L’exemple de la génération de 68 mérite d’être développée. Son péché majeur est  sa foi dans sa puissante intelligence des choses de la vie. « Nos pères furent des idiots. Nous avons enfin compris que la tolérance absolue, les droits de l’homme sont l’Alpha et l’Oméga de la sagesse. » Son idole principale s’appelle  plaisirs et bonheur immédiats, sexualité libre et spontanée. Il s’agit à nouveau d’un monstre puisqu’on invite à tout lui offrir en sacrifice : mariage, enfants – un sur trois avorté - , vieux parents souvent délaissés. Cette génération chantait sur les pavés de Paris : « Faites l’amour pas la guerre. »

On peut prévoir que cette génération sera également éduquée à l’humilité ; elle se croyait intelligente, ses élites soutenaient Mao, Castro, Pol Pot sans qu’elle n’ait jamais fait repentance de ses aveuglements. Dieu laisse faire jusqu’à aujourd’hui les conséquences de son péché, mais il a également commencé à donner des signes visibles par tous : l’échec mortel du communisme, le SIDA, et maintenant la haine inquiétante dans les banlieues jeunes, islamisée et fécondes.

Sur le plan politique, ne peut-on pas craindre une véritable fin de monde ? L’avortement de toute une génération, remplacé par des immigrés dont l’islam est souvent non intégrable, prépare-t-il un triste réveil ?

On peut prévoir que la leçon se terminera avec l’âge, une triste cohorte de vieillards qui récoltera les fruits d’un amour qui s’est construit dans l’immédiateté. La solitude sera sa dernière plaie. Ses enfants élevés dans la recherche du bonheur immédiat n’auront certainement pas de sous-bassement moral assez solide pour aider leurs parents. Ceux-ci le sentent confusément et élaborent un peu partout une loi pour s’euthanasier. Une génération quasi sans religion et non porteuse de prêtres ! Si ce constat est certes très pessimiste quant au jugement humain, il doit être complété par son vrai sens spirituel. C’est par ces épreuves que cette génération, frappée par là où elle pèche apprendra l’humilité ; toutefois sa plus terrible épreuve sera son passage individuel devant le Christ, le Jour du Seigneur, car lui seul a le pouvoir de dévoiler la vérité des cœurs. Tout peut se terminer, pour la majorité de ses membres, dans le repentir, tout dépendra de l’engagement  de l’être de la personne. (à suivre…)

 

 

 

 

 

 

EPITRE DE CLEMENT DE ROME

 

 ( suite de la lettre n°13 )

 

 

 

 

CLEMENT DE ROME

 

C’est à cause de la jalousie et de l’envie que les plus grands et les plus justes d’entre eux, les colonnes, ont subi la persécution et combattu jusqu’à la mort.

 

 

IV, 1. Voici en effet ce qui est écrit : « Le temps passa et il advint que Caïn présenta des produits du sol en offrande à Dieu et qu’Abel de son côté offrit des premiers nés de son troupeau et même de leur graisse. 2. Or, le Seigneur agréa Abel et son offrande, mais il n’agréa pas Caïn et son offrande ;  3. et Caïn en fut irrité et eut le visage abattu. 4. Le Seigneur dit à Caïn : «  Pourquoi es-tu irrité et ton visage est-il abattu ? Ton offrande était bonne mais ton partage était mauvais, n’as-tu donc pas péché en cela ? 5. Apaise ta colère : ton offrande te reviendra et tu en seras le maître. » 6. Et Caïn dit à Abel son frère : «  Allons dans la plaine. » Et Caïn se jeta sur son frère Abel et le tua. » (Gn. 4,3 – 8)

7. Vous le soyez, frères, la jalousie et l’envie ont commis un fratricide. 8. C’est à cause de la jalousie que Jacob, notre père, a fui devant la face de son frère Ésaü ; 9. c’est à cause de la jalousie que Joseph a subi persécution mortelle et captivité ; 10. c’est la jalousie qui contraint Moïse de s’enfuir devant la face de Pharaon, roi d’Égypte. Voici, en effet ce que lui avait dit l’un de ses compatriotes : « Qui t’a établi notre arbitre ou notre juge ? Veux-tu me tuer, moi aussi, comme l’Égyptien que tu as tué hier ? »

C’est à cause de la jalousie qu’Aaron et Marie furent chassés du camp ; 12. la jalousie a précipité Dathan et Abiron tout vivants en enfer, parce qu’ils s’étaient soulevés contre le serviteur de Dieu, Moïse.

13. C’est à cause de la jalousie que David encourut non seulement la haine des étrangers, mais encore la persécution de Saül, roi d’Israël.

V, 1. Mais laissons les exemples des anciens, et passons aux héros qui nous touchent de tout près ; prenons les généreux exemples que nous ont donnés des hommes de notre génération. 2. C’est à cause de la jalousie et de l’envie que les plus grands et les plus justes d’entre eux, les colonnes, ont subi la persécution et combattu jusqu’à la mort. 3. Oui, regardons les saints Apôtres : Pierre, victime d’une injuste jalousie subit non pas une ou deux, mais de nombreuses épreuves, et après avoir ainsi rendu son témoignage, il s’en est allé au séjour de la gloire, où l’avait conduit son mérite. 5. C’est par suite de la jalousie et de la discorde que Paul a montré quel est le prix de la patience : « chargé sept fois de chaînes, exilé, lapidé, il devint héraut du Seigneur au levant et au couchant, et reçut pour prix de sa foi une gloire éclatante. 7. Après avoir enseigné la justice au monde entier, jusqu’aux bornes du couchant, il a rendu son témoignage devant les autorités et c’est ainsi qu’il a quitté ce monde pour gagner le lieu saint, demeurant pour tous un model de patience.

VI, 1. Aces héros dont la vie a été sainte vient s’adjoindre une grande foule d’élus qui ont souffert, par suite de jalousie, toutes sortes d’outrages et de tortures, et sont devenus pour nous d’admirables exemples.

2. C’est poursuivies par la jalousie que des femmes, nouvelles Danaïdes et Dircés, victimes d’outrages atroces et sacrilèges, ont parcouru jusqu’au bout d’un pas ferme la carrière de la foi, et ont remporté le prix glorieux, malgré l’infirmité de leur nature.

3. C’est la jalousie qui a séparé épouses et maris, faisant mentir le mot de notre père Adam : «  Voici l’os de mes os et la chair de ma chair. »

4. La jalousie et la discorde ont renversé de grandes cités et ruiné de puissantes nations.

VII, 1. En vous écrivant tout cela, bien-aimés, nous ne faisons pas que vous réprimander, nous nous avertissons aussi nous-mêmes, car nous sommes dans la même arène et le même combat nous attend. 2. C’est pourquoi laissons là toutes les préoccupations vaines et inutiles et revenons à la règle glorieuse et sainte de la tradition ; et voyons ce qu’approuve, ce qu’aime, ce qu’agrée celui qui nous a faits.

4. Fixons nos regards sur le sang du Christ et apprenons combien il est précieux aux yeux de Dieu son père : répandu pur notre salut, il a offert au monde entier la grâce de la pénitence.

5. Parcourons tous les âges et nous verrons que, de génération en génération, le Maître « a laissé place à la pénitence »(Sag.12,10) pour tous ceux qui ont voulu se convertir à lui.

6. Noé prêcha la pénitence, et ceux qui l’écoutèrent furent sauvés. 7. Jonas annonça leur ruine aux Ninivites, mais ceux-ci firent pénitence de leur péché, et Dieu se laissa fléchir par leur supplication, bien qu’ils fussent pour lui des étrangers. ( à suivre )

 

 

 

L’HISTOIRE DE L’EGLISE

 

 

 

 

Les contemporains de cette période précise furent habités par un grand enthousiasme et ont voulu voir dans Constantin l’établissement d’un royaume semblable au Royaume de Dieu.

CONILE  VATICAN II

 

L’Église dans la première moitié du quatrième siècle.

 

Les contemporains de cette période précise furent habités par un grand enthousiasme et ont voulu voir dans Constantin l’établissement d’un royaume semblable au Royaume de Dieu. Mais très de grandes difficultés allaient jaillir du fait même de la bi-polarité de l’empire : d’un côté le pouvoir ecclésiastique avec sa hiérarchie et de l’autre le pouvoir de l’empereur.

Les institutions ecclésiastiques :

L’Église parvient au quatrième siècle avec une organisation presque achevée, mis à part le monachisme qui en est à ses débuts. Elle est à l’image de l’empire romain composé de beaucoup de cités relativement autonomes, elle se présente comme une mosaïque de communautés ayant à sa tête un évêque, un épiscope qui est le principe de base de son unité.

L’organisation de l’Église est si précise, si accomplie que l’on observe clairement la hiérarchie religieuse des laïcs, encore que ceux-ci soient à distinguer des veuves et vierges consacrées qui composent  un statut particulier. Dès le quatrième siècle s’ébauche une organisation plus pointue, les évêques d’une même province ou région, se resserrent autour d’un métropolite qui est souvent l’évêque de l’église principale, exemple Lyon en Gaule.

L’influence du siège romain jouit d’un grand prestige et d’un rayonnement universel ; toutefois si sa primauté d’honneur est incontestée ainsi que son autorité doctrinale, il n’en est pas encore de même pour son autorité disciplinaire qui sera plus longue à être reconnue.

L’empereur chrétien :

Il n’existe pas, pour des raisons expliquées dans les précédents chapitres, une distinction entre le temporel et le spirituel. Les deux mondes s’interpénètrent et parfois génèrent des drames à cause du statut particulier de l’empereur et de sa complexe personnalité. Mais aussi à cause de l’extrême tension qui encercle l’empire et le menace de toute part. L’empereur qui  se sait habité de la mission de sauvegarder à tout prix l’intégrité de l’empire use souvent de méthodes barbares et se convainc qu’il est  en dehors des lois humaines et divines. Il aura tendance à se mêler de la vie de l’Église s’il est convaincu  que c’est dans l’intérêt de l’empire. Il faudra attendre l’effondrement de l’empire pour que l’Église impose le respect des ordres naturels.

L’empereur lui-même ne peut rester indifférent aux réalités spirituelles qui habitent son peuple, tous ses sujets sont très préoccupés par les problème religieux qui entrent dans toute la vie quotidienne, aussi la séparation moderne du religieux et de l’État à cette poque là est totalement incompréhensible et dépourvue de tout fondement. Il adviendra même que les autorités religieuses, parfois les laïcs demanderont l’intervention de l’empereur dans les conflits internes.

L’intérêt que porte l’empereur aux questions religieuses n’est en rien l’une des démarches de pure politique, il est de par sa fonction un élément actif de cette nouvelle religiosité. Le pouvoir impérial est de plus en plus perçu comme une image de la monarchie divine. L’empereur se sent responsable du salut de chacun de ses sujets, ce qui en regard de la tradition qui définit la légitimité du pouvoir politique n’est pas faux, mais profondément vrai. L’empereur se pense à cette époque là tout naturellement chef du peuple chrétien.

Toutefois cette situation porte en elle bien des excès qui vont s’exaspérer pour aboutir au schisme entre les chrétiens d’Occident et ceux d’Orient. D’ailleurs très vite, le pouvoir royal sera confronté aux autorités religieuses qui chercheront à s’émanciper, d’autant que leur avancement dans l’affirmation théologique et plus largement cultuel et culturel leur feront pressentir la nécessité de se défendre d’un pouvoir politique trop pressant, la vie spirituelle, la vie de l’âme ne saurait admettre l’autorité du profane sur elle.

 

Les schismes issus de la persécution : LE DONATISME.

Constantin, après sa victoire sur Maxence sera confronté au schisme donatiste, la plus majeure des crises locales, conséquence de la persécution de Dioclétien.

Le donatisme est né de l’élection du diacre Cécilien au siège de Carthage, qui souleva l’opposition des plus rigoristes appuyée par l’épiscopat numide. En effet l’un des trois évêques consécrateurs avait fléchi lors des premières exigences de Dioclétien,’traditio’. Les contestataires élirent un autre évêque à qui succéda Donat. C’est lui qui donna son nom à l’église schismatique pour protester contre le pardon accordé à ceux qui avaient fléchi durant la persécution. Les donatistes considéraient que tous les sacrements donnés ou reçus par les traditio étaient nuls et donc à refaire. C’est souvent le fanatisme qui produit le schisme. Ce schisme se répandit presque à toute l’Afrique, il opposa les donatistes aux catholiques. Constantin n’accordait d’aide financière qu’aux seuls catholiques, aussi les donatistes saisirent-ils l’empereur pour trancher la question. En 317 Constantin édicte une loi sévère contre les donatistes qu’ils refuseront, la crise durera jusqu’en 429, date à laquelle l’Afrique du monde romain s’effondrera sous les coups des Vandales. L’Afrique chrétienne n’en se remettra pas et, cette crise ralentira, freinera l’évangélisation de la contrée, ce qui expliquera la facilité avec laquelle l’Islam s’étendra pour le plus grand malheur d’une grande partie de l’humanité. (à suivre…) Eusèbe de Césarée.

 

 

 

 

 

LE PECHE ORIGINEL

 

 

 

 

LA MORALE ENTRE DANS L’HISTOIRE (suite)

 

 

Certes la dignité de l’homme exclut toute forme de laxisme, mais pour autant on ne doit pas considérer la morale comme une fin en soi. Tomber dans ce travers, c’est s’enfermer dans un formalisme, dans un rigorisme qui tend à enclore toute vie de l’esprit et handicape gravement la recherche de l’union à Dieu.

LA TENTATION

 

 

 

Le don du vêtement fait par Dieu à Adam et Eve est non seulement celui de la pudeur mais aussi celui de la mise en conscience de la morale naturelle.

Il n’y a pas de vie possible pour l’homme sans l’acceptation d’une vie morale, d’une vie qui respecte et accueille le code naturel de la morale comme un instrument nécessaire à l’exercice d’une authentique liberté condition indispensable pour la recherche d’une vie d’union à Dieu.

La pudeur est le liant qui permet aux critères moraux de prendre vie en l’homme en s’enracinant dans sa conscience. Elle est la première grâce active donnée à l’homme pécheur et qu’il transmet à sa descendance.

La culpabilité que l’on peut ressentir face au corps vient des conséquences du péché originel, pesanteur qui nous condamne ou qui nous sauve, selon que l’on voudra correspondre ou on à la volonté d’amour de Dieu.

 

Certes la dignité de l’homme exclut toute forme de laxisme, mais pour autant on ne doit pas considérer la morale comme une fin en soi. Tomber dans ce travers, c’est s’enfermer dans un formalisme, dans un rigorisme qui tend à enclore toute vie de l’esprit et handicape gravement la recherche de l’union à Dieu. C’est la grande et néfaste conséquence de l’errance de la Réforme qui, ayant supprimé la métaphysique s’est raccrochée à une vie morale dès plus rigide, pour amener la décadence que nous connaissons aujourd’hui.

 

Il faut toujours avoir à l’esprit et au cœur l’exigence de la charité qui, dans la mesure où elle se trouve au centre de notre vie, nous protège de tous les excès suscités par nos peurs, peurs qui s’opposent à une juste intelligence de la crainte de Dieu.

 

Les pères de l’Église n’ont jamais cessé d’enseigner que si la morale est une nécessité de vie, sa légitimité se trouve dans l’amour que Dieu a de toute éternité et pour l’éternité envers l’homme, car Dieu est l’Amour qui toujours par amour pour l’homme ne peut vouloir et ne veut vouloir rien d’autre en échange de son amour et que l’amour de ce même homme et femme. Dieu est Dieu.

Désiré Wasson (à suivre…)

                                 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BREF D’ACTUALITE

 

BON ANNIVERSAIRE !

 

 

 

L’élite politique française, avec la suffisance qu’on lui connaît et des médias groupions, vient de célébrer les trente ans de la loi I.V.G., dépénalisant l’avortement.

En comptant sur une moyenne de 250 000 avortements par an, cet anniversaire repose sur un ossuaire sans squelettes ni corps de 7 500 000 enfants dont on n’aura pas connu ni leur sourire ni leur caresse. Un avenir de cimetière… !

On remarquera que ces avortements ‘légaux’ correspondent au nombre de pauvres en France… !

Pour mémoire, il faut se souvenir que peu avant le vote, la sinistre madame Veil se référa aux morts des camps de concentration. Je vous le dis, ceux-ci se lèveront pour l’accuser devant le trône de Dieu.

Valéry Giscard d’Estaing et son Premier ministre d’alors, Jacques Chirac sont tous les deux frappés d’excommunication majeure. Et ce sont eux, les serviteurs de la mort, qui viennent sans sourciller nous parler d’avenir, d’espoir. Je propose qu’on leur adresse, en guise de carte de vœux, la photo d’un bébé avorté.

 

DE L’UKRAINE

 

 

L’Europe est-elle condamnée à jouer les andouilles juvéniles ???

 

 

 

 

 

Les évènements d’Ukraine doivent être suivis avec attention, non pas tellement à cause des magouilles électorales, mais il faut observer le comportement de la Russie qui veut maintenir ce pays sous son influence.

Cette attitude est le résultat d’une faillite diplomatique de la part de la France, de l’Allemagne et de l’Europe en général.

La Russie doit se sentir en Europe et en relations d’amitié et de partenariat d’égal à égal. Nous devons soutenir cette grande nation qui doit faire face au terrorisme et son conflit dans le Caucase, même si l’on peut  regretter certains procédés, il ne faut pas oublier que ce sont les intégristes musulmans qui ont voulu cette guerre croyant profiter de la faiblesse de la Russie. Ce qui se passe dans le Caucase aura des répercutions sur l’Europe. Il ne faut pas pisser sur le sang versé. La Russie a besoin de certitudes avec l’Europe si non, elle ira vers son grand voisin et, que ferons-nous alors, on jouera aux cartes en buvant de la Vodka.

L’Europe est-elle condamnée à jouer les andouilles juvéniles ???

Nous ne devons pas la laisser seule face aux États Unis, ni en face de la Chine. Y a-t-il une limite à la sottise… ?

 

 

 

LA CHRONIQUE DU CANIGOU

 

 

 

                                 

 

Une belle bûche…

 « - C’est gentil à vous maître Bœuf de venir me rendre visite, je craignais qu’il vous soit arrivé comme l’an dernier ! Que vous fussiez réquisitionné pour le transport des bûches !

 

- Bûche ! Vous en avez de bonne, vous auriez pu faire ramasser celles qui jonchent votre chemin, j’ai manqué trébucher.

 

 - J’en suis désolé ! Mais vous savez mon ami qu’on avance bien que de bûche en bûche… Qui ne trébuche pas ignore s’il avance, ni même s’il grandit.

 

- Alors vous parsemez vos bûches ! C’est un scandale pour un écolo ! Imaginez Mamer Noël trébuchant ; à quoi voulez-vous qu’il s’accroche pour éviter de tomber ?

 

- Ne vous inquiétez pas !  Depuis son fameux mariage, il a de quoi se bien planter pour se tenir en équilibre, que voulez-vous les lieux les plus impénétrables n’ont plus aucun mystère pour lui.

 

 - Hum ! Ce sujet est bien obscur. Voilà Maître Chien !

 

- Bonjour mes amis ! Je suis venu vous dire au revoir !

 

- Comment, vous venez d’arriver pour repartir ! A quoi bon nous dire bonjour si c’est pour nous dire au revoir !  Avez-vous trébuché sur une bûche ?

 

 - Certes non, mais j’aurai pu, il y en a plein sur votre chemin, vous préparez une collection ? Figure-vous que j’ai été appelé dans les steppes de Judée pour aider à réunir les agneaux en vue de Noël ! Ils ont besoin de pattes.

 

- Je vois ! Cela ne sera pas facile, ils sont épars, car rare sont ceux qui veulent l’ombre des oliviers. Surtout depuis la mort d’un de leurs grands bergers. Comment leur ferez-vous franchir le mur ? Puis il est si facile pour le canon de couvrir leurs bêlements.

 

- Mon ami, c’est le mystère de Noël ! Voici Maîtresse Pie !

 

- Salut mes amis ! Dites-moi maître Âne, la prochaine fois qu’on vous livrera des bûches pour réchauffer vos rhumatismes, recommandez à vos livreurs de pas boire, car ils en ont semé tout au long du chemin, je plains les non volatiles !

 

- Chère amie, je constate que vous avez la bile chargée, cessez donc de manger les plats fins de  Paris. Venez faire une cure chez nous, les arbres ne trichent pas.

 

 - Le savez-vous, le savez-vous, on jase dans nos salons ? Des esprits malins se préparent à offrir à l’aiglon Sarkosy une échelle composée de bûches provenant d’une forêt creusoise. Certains, un peu pingres, proposent  en bambou, d’autres en stuc, c’est paraît-il une amitié chiraquienne !

 

- J’ignorai qu’il y eut des amis chiraquiens, car je crois bien que leur parole donnée, même celles qu’ils gardent pour eux trébuchent souvent. C’est une amitié qui se passe de bois, elle préfère la paille,  non !

 

- Pour ce premier dimanche de l’Avant, je vous ai apporté la poule au pot à la flamande et une bonne tarte au gros bord, le tout arrosé d’une bière d’Ypres.

 

-  Vous dormirez ici, il ne faudrait pas que la bière aidant vous trébuchiez sur mes bûches. Laissez aux politiques le soin de se prendre les pieds. » Raymond Lull.

 

 

 

PAIX AUX HOMMES DE BONNE VOLONTE !