LA LETTRE CATHOLIQUE N°14

 

SOYEZ FIERS D’ETRE DE L’EGLISE CATHOLIQUE ROMAINE APOSTOLIQUE

 

NOVEMBRE 2004 – DIFFUSION GRATUITE – FAITES LACONNAITRE

E.MAIL : lalettrecatholique@yahoo.fr  son site : lescatholiques.free.fr

 

 

Nous souhaitons l’accélération de la chute de notre civilisation, car nous aspirons de tout notre être à ce que l’Europe retrouve l’éclat de l’épure qu’elle avait su si bien enchâsser au cœur de sa respiration et que la culture révolutionnaire ne cesse d’engloutir dans sa pourriture.

 

Il n’est pas permis à l’homme d’être un salop !

 

SOMMAIRE

 

De l’Europe

De l’Eucharistie

De l’Histoire de l’Église

La Tribune Libre

De la Fin du Monde

Le Péché Originel

Bref d’Actualité

Chronique du Canigou

 


De l’europe

 

 

 

 

Nous souhaitons l’accélération de la chute de notre civilisation, car nous aspirons de tout notre être à ce que l’Europe retrouve l’éclat de l’épure qu’elle avait su si bien enchâsser au cœur de sa respiration et que la culture révolutionnaire ne cesse d’engloutir dans sa pourriture.

 

 

 

 

Hormis le mythe attaché à Europa, l’une des conquêtes de Zeus, on ignore la raison pour laquelle les Grecs de l’Antiquité appelèrent l’extrême occident Europe, car cette partie géographique ne peut être disjointe physiquement d’une masse territoriale qui va de la côte Ouest de l’Irlande à la côte Est de la Chine. Pour la géographie, il n’y a qu’un continent : l’Eurasie.

Nous supposons que les anciens eurent l’intuition d’une vocation, d’une mission particulière pour cette région. Inspirés par Dieu, ils perçurent une destinée hors du commun.

Cette Europe résistera à toutes les invasions, révélant une très grande faculté d’assimilation. Elle parviendra à dominer le monde et maintiendra un rayonnement culturel sans précédent dans l’histoire, à la fine pointe de la culture. Malgré son effondrement actuel, sa décadence avérée, l’Europe reste une réalité spirituelle, culturelle si fragile et si grande qu’on ne devrait la nommer que dans un murmure… - Sa décadence est maintenant inexorable, l’effondrement de la France l’accélère. Elle est devenue souhaitable. – Les sociétés européennes doivent s’abîmer, ce n’est que justice, pour renouer avec la mission baptismale qui passe par une dépossession, retrouver une authentique humilité, redevenir les servantes zélées du reste de l’humanité en vue des fins dernières.

L’Europe est un mystère historique dans le plan de la divine Providence… Dieu se rit de la vanité furieuse des grands esprits !

L’Europe est une identité spirituelle et culturelle bien plus qu’un continent géographiquement délimité.

Dès la constitution des cités, les hommes qui en assumèrent le gouvernement ne cessèrent de vouloir fonder leur empire à l’intérieur duquel ils tentèrent d’imposer leur conception de la paix.

Il est certain que la fondation d’empire fut toujours motivée par des raisons économiques, religieuses, des appétits de puissance. Mais peut-on réduire ces grands moments d’histoire à cette seule équation ? Cela nous semble peu probable !

Il nous paraît peu vraisemblable que les grands conquérants aient été mus que par le seul appétit de gloire, du moins pour certains d’entre eux. Il ne manqua pas d’Alexandre, de César, d’Attila, de Grands Mongoles, de Taberlan, de Charlemagne qui affirmèrent n’obéir qu’au divin et ne purent expliquer autrement leur démarche.

Nous savons que l’Incarnation du Fils de Dieu dans la condition humaine récapitule l’histoire petite ou grande. Il nous paraît tout à fait raisonnable d’avancer la supposition suivante : Dieu a pu insuffler une substance de qualité aux besoins de conquête.  Dieu n’est-il pas le terme de notre histoire ?

Nous avons posé sur ces grands personnages un regard incomplet, car qui peut entrer dans les motivations intérieures, secrètes qui sous-tendent les actes que l’on peut aisément expliquer à fort externe! On ne peut faire l’impasse sur le besoin de paix jamais assouvi ; n’est-il pas conforme à la dignité de l’homme de regarder l’acte qu’il pose à la fine pointe du meilleur de lui-même ? Est-il si invraisemblable d’envisager que toutes ces conquêtes aient pu avoir pour motif impénétrable cette recherche insatiable de paix, d’unité, de paix éternelle.

Un besoin frénétique de paix, de paix un peu trop humaine…

N’est-il pas conforme à la nature de l’homme blessé de rechercher, dans ce qu’il peut tenir, les éléments d’une paix construite pour se rassurer, pour étouffer une peur ancestrale… ! 

Paix vient de la racine indo-européenne ‘pag-pak’ qui signifie enfoncer, fixer. En latin : ‘pax’, ‘pacis’, accord fixe – traité de paix – apaiser – pacifier -, la même racine donne : pays, paysan, paysagiste, payer. De la même famille dérivera le mot païen qui donne paysan de qui dérive la famille de ‘polus’ – ‘pola’ : la pelle. De cette famille provient le mot : travail qui au XIIeme siècle avait pour sens, le tourment, la souffrance, l’expression en travail se trouve encore de nos jours pour les parturientes, la femme qui accouche. (Dic. Etymo. du Français, de Jacqueline Picoche, éd. Robert)

La PAIX est plus qu’un désir, c’est une volonté de bâtisseur qui procède toujours du meilleur de l’homme, ce qui inclut surtout du meilleur de ses blessures. C’est un projet qui oblige au travail, à la souffrance, au sacrifice, elle ne se construit que si elle se sait fixée dans des fondations de vérité et de justice…

Depuis le retentissant « NON », l’humanité est en quête de paix, un repos intérieur et extérieur. Une recherche jamais satisfaite, qui procède en premier lieu du besoin de ne plus ressentir, de ne plus entendre sourdre l’angoisse existentielle qui résulte d’une blessure originelle que l’on veut étouffer par tous les moyens. C’est un socle invisible que l’on tient enfoncé dans nos ténèbres les plus épaisses qui pourtant est le fondement réaliste de la condition humaine.

L’homme est obsédé par ce besoin d’oubli, d’effacement ; c’est là une réalisation qui fut heureusement toujours tenue en échec. Le jour où une paix de cette nature s’installera sur notre Terre, au cœur de notre humanité, sans qu’elle ait été précédée par une profonde conversion des cœurs, il faudra la rejeter, car son origine ne procédera sûrement pas du Cœur de Dieu, du Cœur du Fils de Dieu…

Mais en vu du Jour du Seigneur, voici que la Vérité fut jetée sur la Terre et en terre. Et voilà, qu’à la maturité du temps donné, la Vérité éleva la Voix, elle couvrit le caquetage des hommes, elle offrait sa paix. Oui, mais cette paix là n’a rien avoir avec la paix du monde, contre toute attente, elle affirma même que sa paix apportait la division, la guerre… Ce qui ne l’empêcha pas d’enseigner : « Bienheureux, les artisans de paix… ! »

Il y avait et il y a toujours de l’enfantillage cruel à construire un empire en vue d’imposer sa conception de la paix, mais il n’en est pas moins vrai que tout homme, toute communauté, tout État, se doivent sans cesse de la rechercher, de travailler à son établissement…

Pourtant, en parallèle à cette quête, à l’intérieur d’elle, des esprits chagrins, enténébrés, inspirés par le souffle désespéré, ont tendu leur volonté pour instaurer une société idéale qui aurait existé dans les temps reculés…

D’autres, de savants faux-monnayeurs, s’approprièrent les justes aspirations des peuples et proposèrent, imposèrent des systèmes idéologiques, promettant le triomphe de la paix ; hélas, ce ne furent et ce ne sont que des esprits chagrins, déshumanisés, haineux du genre humain, haineux de Dieu…

En fin, des esprits plus subtils, plus redoutables, - recevant directement leurs ordres des enfers -, se jouant des contradictions des hommes blessés ignorant d’eux-mêmes, tentent d’instaurer une nouvelle conception de l’empire, de la paix. Le pouvoir serait essentiellement économique et mondial, pour y parvenir, ils œuvrent à l’affaiblissement des religions, surtout monothéistes, ils les discréditent. En actionnant de terribles leviers sortis des ténèbres, ils obtiendront l’effondrement des résistances des peuples. Les hommes, de ce pouvoir nouveau sorti des aubes anciennes et mortelles, parviendront à soumettre les peuples au désespoir prémédité et enfin, assurés de défier l’ordre céleste une fois pour toute, ils précipiteront ceux qu’ils auront trompés dans les enfers qu’accompagnera leur rire cynique, ultime refus de Dieu… «  Nous assistons à l’apparition d’une intolérance qui confond la laïcité de l’État avec le laïcisme et qui non seulement s’attribue l’agnosticisme et le relativisme moral comme philosophie propre mais considère comme politiquement erronée toute autre position.. […]  Face à la polémique qui s’est déchaînée contre Rocco Buttiglione au Parlement européen, aux prêtres français qui ont été chassé de leur Lycée parce qu’ils portaient la soutane ou (une petite croix au revers de leur veste), et aux sœurs en Allemagne à qui il a été interdit de porter l’habit religieux […], tous ces cas sont des manifestations atypiques de la laïcité. » Card. Herranz, dans un entretien publié par le quotidien italien du 19 octobre2004,  Il Giornale. »

Malgré la cruauté des temps, des justes, des hommes de bonne volonté n’ont jamais cessé de se lever pour construire une paix toujours délabrée, toujours relevée.

Au-dessus du plus profond des marais creusés par les hommes fous d’eux-mêmes, dans une aube que l’on croyait nouvelle où droit et liberté s’unissaient pour engendrer égalité, s’étirait et s’étire toujours le grand voile des deuils et des sangs, car à cette union il manquait les fleurs, elles manquent toujours. Les fleuves de l’espoir et celui de l’espérance se tarissent depuis, car cette aube néfaste n’est que le reflet d’un blasphème éternel…

Mais voici que les héritiers des sourires fusillés, des rires endeuillés, des sanglots silencieux, des enfants broyés et muets, ont revêtu le pourpre des torrents qui depuis la Bastille n’ont cessé leur sinistre besogne…

Au bout d’un souffle épuisé, un espoir est resté, ils l’ont recueilli…

Ces héritiers se sont levés, ils ont osé.

Ils tenaient leur héritage de l’enfant de six ans pendu au gibet de Dachau, de cette maman qui ne vit revenir qu’un seul de ses cinq fils, de ce père qui voulait pour son enfant un avenir où poser son sourire qui expira dans les sous-sols de la Santé, de ces fumées indicibles épandant à jamais la face monstrueuse d’un mal vigilant et de cette jeune fille perdue sur le quai, espérant encore le dernier des derniers trains qui peut être, lui ramènerait sa famille perdue dans les charniers germains, héritiers encore de cet enfant émerveillé par le champignon multicolore qui se dressa sur  Nagasaki et Hiroshima… Oui, ces héritiers là se sont levés, ils ont osé. Sous les ombres endeuillées, ils ont levé l’Europe et l’on voulue unie, ils n’avaient rien d’autre que cet héritage pour bon de garantie.

Ce n’était pas un rêve, pas même une utopie, mais une simple et ordinaire volonté nourrie dans les fumiers sacrés des corps jetés en terre depuis l’effarante aube ténébreuse de 1789, au nom d’une liberté rarement reconnue dans le creuset humain de l’ordinaire et du quotidien de la vie…

Ce projet avait un nom, Europe, pour servir la paix s’il vous plait !

Oui, mais c’est quoi l’Europe ?

Au Figaro Magasine, le 15 août dernier, le cardinal Ratzinger à cette question répondit : « […] L’Europe est un continent culturel, non géographique. C’est sa culture qui lui donne son identité commune. Les racines qui ont constitué et permis la fondation de ce continent sont celles du christianisme. […]  »

Oui, l’Europe est davantage un continent culturel. C’est en son sein que la conscience est née que l’homme pourrait être autre chose qu’un simple individu non différencié de la tribu, de la communauté, l’homme est une personne, une personne constituée autour du don de l’être, don accordé de la Personne de Dieu à l’individu humain pour qu’il devienne personne…

Cette prise de conscience fut progressive, elle s’établit dans la conjonction de Jérusalem, Athènes et Rome. L’affirmation que l’homme est une personne, qu’il est investi de l’être est, de tous les biens spirituels, culturels, matériels, de toutes les gloires, le bien le plus précieux, la gloire la plus grande à nul autre pareil. Toute la civilisation occidentale s’articule sur cette évidence, cette connaissance de l’humain, elle doit être défendue sans concession, avec passion jusqu’au don de sa vie, car elle est l’une des grandes vérités de Dieu comme de l’Homme. Même si aujourd’hui la notion de personne a pris le pas sur celle de l’être avec tous les excès que nous connaissons. Cette vérité de l’être humain demeure supérieure à tout, c’est elle qui donne sens à notre civilisation dont la supériorité substantielle est sans égale, sans précédent. C’est le socle qui sous-tend tous les appétits de liberté même si ceux-ci sont désordonnés, mieux vaut une société excessive que toute autre société dans laquelle l’humain ne serait pas reconnu dans toute sa vérité… Au risque d’un scandale, il est préférable de se damner par excès de liberté que de se sauver dans l’ignorance de cette liberté, car le mésusage de notre liberté n’en reste pas moins fondamentalement conforme à la volonté créatrice de Dieu sur l’humanité. L’homme qui dit librement « NON » à Dieu se damne et c’est un drame infini, mais ce non est prononcé dans un ordre conforme à ce que Dieu établit ; cette liberté dramatique rend hommage à Celui qui l’a conférée.

Nous souhaitons l’accélération de la chute de notre civilisation, car nous aspirons de tout notre être à ce que l’Europe retrouve l’éclat de l’épure qu’elle avait su si bien enchâsser au cœur de sa respiration et que la culture révolutionnaire ne cesse d’engloutir dans sa pourriture.

Gerber d’Aurillac (à suivre…)

 

 

L’EUCHARISTIE

 

 

   

 

 

 

Nous espérons que le peuple de Dieu, par la conduite virile et sage de ses pasteurs qui sauront se délivrer de toute concession à l’esprit du monde, recentrera sa vie sur L’Eucharistie en s’appuyant sur Marie.

 

LA LETTRE APOSTOLIQUE

 

 

 

 

 

MANE NOBISCUM DOMINE

 

 

 

La lettre du Saint Père Jean-Paul II s’introduit par l’entretien que Jésus établit avec les pèlerins d’Emmaüs : «  […] Reste avec nous, Seigneur, le soir approche. » Luc. 24, 29

Le Pape nous invite à vivre cette année liturgique en la présence de Jésus Eucharistie. Présence qu’il convient de conserver en notre cœur d’une messe à l’autre : « Je serai avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. » Mt. 28, 20

Le Saint Père reprend le thème général du prochain synode ordinaire des évêques à Rome : « L’Eucharistie : source et sommet de la vie et de la mission de l’Église. »

Le Saint Père rappelle la continuité dans laquelle s’inscrit sa démarche. Cette Année Eucharistique devrait enraciner dans l’habitude de la prière les mystères lumineux d’autant que le dernier est l’Institution de l’Eucharistie.

Il insiste également sur l’importance à donner aux écritures saintes qui ont leur conclusion dans ce mystère, elles sont une nourriture substantielle pour se mettre en présence de cet admirable sacrement.

Dans son développement le Saint Père réaffirme que tout de la vie du chrétien découle de l’Eucharistie, le Pain Rompu, et tout y remonte. C’est ce sacrement qui donne à notre acte sa valeur de charité –

aimer selon Dieu - .

Nous espérons que le peuple de Dieu, par la conduite virile et sage de ses pasteurs qui sauront se délivrer de toute concession à l’esprit du monde, recentrera sa vie sur L’Eucharistie en s’appuyant sur Marie.

 

 

 

 

Nous saisissons l’opportunité de cette lettre apostolique pour rappeler certains points de droit canon concernant le mode de réception de l’Eucharistie.

 

 

 

CONGRÉGATION POUR LE CULTE DIVIN
ET LA DISCIPLINE DES SACREMENTS

 

INSTRUCTION de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, le 25 mars 2004, en la solennité de l’Annonciation du Seigneur. Francis Card. ARINZE

 

 

Redemptionis Sacramentum extraits "sur certaines choses à observer et à éviter
concernant la très sainte Eucharistie"

 

 

 

2. LA DISTRIBUTION DE LA SAINTE COMMUNION

- 88 - Les fidèles reçoivent normalement la Communion sacramentelle de l’Eucharistie au cours de la Messe et au moment prescrit par le rite même de la célébration, c’est-à-dire immédiatement après la Communion du prêtre célébrant.[172] Il revient au prêtre célébrant de donner la communion, avec, le cas échéant, l’aide des autres prêtres ou des diacres; la Messe elle-même ne doit pas se poursuivre tant que la Communion des fidèles n’est pas achevée. Les ministres extraordinaires peuvent aider le prêtre célébrant, selon les normes du droit, seulement en cas de nécessité.[173]

- 89 - Pour que même par «ces signes, la Communion apparaisse mieux comme la participation au Sacrifice actuellement célébré»,[174] il est préférable que les fidèles puissent la recevoir avec des hosties consacrées au cours de la Messe.[175]

- 90 - «Les fidèles communient à genoux ou debout, selon ce qu’aura établi la Conférence des Évêques», avec la confirmation du Siège Apostolique. «Toutefois, quand ils communient debout, il est recommandé qu’avant de recevoir le Sacrement ils fassent le geste de respect qui lui est dû, que la Conférence des Évêques aura établi».[176]

- 91 - Au sujet de la distribution de la sainte Communion, il faut se rappeler que «les ministres sacrés ne peuvent refuser les sacrements aux personnes qui les leur demandent opportunément, sont dûment disposées et ne sont pas empêchées par le droit de les recevoir». [177] Ainsi, tout baptisé catholique, qui n’est pas empêché par le droit, doit être admis à recevoir la sainte Communion. Par conséquent, il n’est pas licite de refuser la sainte Communion à un fidèle, pour la simple raison, par exemple, qu’il désire recevoir l’Eucharistie à genoux ou debout.

- 92 - Tout fidèle a toujours le droit de recevoir, selon son choix, la sainte communion dans la bouche.[178] Si un communiant désire recevoir le Sacrement dans la main, dans les régions où la Conférence des Évêques le permet, avec la confirmation du Siège Apostolique, on peut lui donner la sainte hostie. Cependant, il faut veiller attentivement dans ce cas à ce que l’hostie soit consommée aussitôt par le communiant devant le ministre, pour que personne ne s’éloigne avec les espèces eucharistiques dans la main. S’il y a un risque de profanation, la sainte Communion ne doit pas être donnée dans la main des fidèles.[179] »

 

 

 

Nous rappelons que nul n’est propriétaire de l’Église encore moins de la liturgie, l’autorité qu’exerce le pape, l’évêque, le prêtre, le diacre a sa légitimité qu’à la condition que cette autorité soit au service de tous et non pas exercée en un retour à soi.

Quelle que puisse être l’opinion personnelle du célébrant, celle-ci doit s’effacer devant la discipline sacramentelle et respecter la liberté de choix qu’autorise le magistère pour la réception de l’Eucharistie.

Il n’est pas licite d’interdire la communion à un laïc, ni à un religieux ou une religieuse parce que ceux-ci la reçoivent à genoux et sur la langue, user de l’autorité de son état pour sa satisfaction personnelle est condamnable et peut faire l’objet de poursuite au tribunal ecclésiastique. Un laïc qui connaîtrait ce genre d’oppression a le droit d’exiger vertement et en public qu’il lui soit donné satisfaction.

De même que toute personne assistant à une liturgie, qui entendrait une instruction contraire à l’enseignement défini par le magistère, peut reprendre en public et immédiatement l’auteur de cette erreur, qu’il s’agisse du pape, de l’évêque ou d’un prêtre, selon la gravité des propos tenus, le ou les laïcs peuvent exiger l’interruption de la liturgie et en référer immédiatement à l’ordinaire du lieu. Un prêtre enseignant par exemple, la remise en cause du dogme de l’Immaculée Conception, peut être interrompu et empêché de poursuivre la liturgie. Les laïcs frustrés de celle-ci n’en seront pas moins quittes de leur assistance à la messe et leur communion spirituelle vaudra la communion physique par les mérites de l’Église et la communion des saints.

Cette pratique fait partie de la tradition dans l’Église que nul ne peut modifier ou récuser, car tout baptisé a droit à l’intégrité de la Vérité et à l’intégrité de son enseignement. Nul n’est propriétaire de l’Église, nul n’est propriétaire de son autorité, tous sont responsables de l’usage qu’ils en font.

Pierre-Charles Aubrit Saint Pol

 

 

 

L’HISTOIRE DE L’EGLISE

 

 

 

 

LA DERNIERE PERSECUTION

 

 

Cette dernière persécution de l’Empire Romain fut la conclusion inévitable de la recherche de la cohésion de l’empire voulue par Dioclétien. En 297, dans l’édit qui condamne le manichéisme on pouvait lire : « Il est criminel de remettre en question ce qui a été anciennement établi… »

Entre 284 et 303, les chrétiens ne sont guère inquiétés, on relate des persécutions isolées, surtout chez les militaires, plus sérieuses en raison du culte exigé à l’empereur, mais il n’y a encore rien de systématique.

L’organisation de la persécution commence le 23 février 303avec un premier édit qui sera suivi de trois autres jusqu’en février 304. Ces édits vont de l’interdiction de culte à la confiscation des biens et mobiliers en passant par l’arrestation des chefs des églises (évêques) jusqu’à l’obligation de sacrifier aux dieux.

On pense que ce serait sous le conseil de César Galère que Dioclétien aurait ordonné cette persécution. La gravité et la sévérité de celle-ci aura des effets durables dans les régions d’Afrique du Nord, aux limites de l’empire. Mais elle ne sera pas égale dans toutes les provinces : en Gaule et en Bretagne, sous le commandement de César Constance Chlore, le père de Constantin, seul l’application du premier édit sera effective et avec beaucoup de mollesse. Seules les provinces soumises à l’autorité de l’Auguste Maximien subiront toutes les rigueurs.

Il faudra attendre l’empereur Maximin Daïa pour retrouver une paix religieuse acquise sous les coups de Constantin et Licinius.

Eusèbe de Césarée ( à suivre…)

 

 

 

 

 

 

LA TRIBUNE LIBRE

 

 

 

 

DU RACISME

 

Il n’y a qu’une race humaine sur cette Terre, elle est blessée, composée d’une multitude de cultures, de religions, d’origines géographiques, c’est la richesse infinie de notre humanité[…] Il n’est pas permis à l’homme d’être un salop !

 

Dans le journal ‘L’INDEPENDANT’ du samedi 23 dernier, nous avons pu lire que l’Union des Juifs de France avait décidé une campagne d’affichage pour lutter contre l’antisémitisme. Les affiches montreront Jésus et Marie barrés en lettres grasses par ces mots : « SALE JUIF ET SALE JUIVE », puis en bas de l’affiche on lira : « L’ANTISEMITISME : ET SI C’ETAIT L’AFFAIRE DE TOUS ? »

Il ne manquera pas d’esprits choqués par cette forme de campagne, je l’approuve et je remercie les étudiants juifs de l’entreprendre sur cette forme là. Ils nous rendent un grand service à nous catholiques au regard de l’histoire ; ils nous rappellent de veiller à ne pas retomber dans les errances des années 20 et 30 dûment orchestrées par des sociétés occultes haineusement anti-monothéistes qui ont surgi dans l’avant révolution de 1789 et dans l’après.

Il n’y a rien de plus contraire à la dignité de l’homme que de nourrir des sentiments racistes contre d’autres humains, rien ne justifie de semblables sentiments, rien pas même de pseudo éléments scientifiques. Il n’y a qu’une race humaine sur cette Terre, elle est blessée, composée d’une multitude de cultures, de religions, d’origines géographiques, c’est la richesse infinie de notre humanité… Nous chrétiens, catholiques en particulier, avons à nous souvenir des paroles de saint François d’Assise : « Tout homme est mon frère, car tout homme est aimé de Dieu pour lui-même. » Il appartient à chaque homme, sur la surface de la Terre et sous les cieux, de dépasser les différences pour cela il faut voir la personne comme Dieu la voit, dans sa finalité, donc la regarder avec amour.

Toutefois, cette campagne autorise à quelques suggestions, interrogations ?

A la veille d’entrer dans ce troisième millénaire, le Souverain Pontife, chef de l’Église Catholique, imposa que l’on exprimât nos regrets et l’aveu suivi de pardon pour toutes les actions contraires aux exigences évangéliques que des personnes catholiques, à titre individuel, ont posées.

Nous aimerions qu’il en soit de même  pour nos frères juifs, musulmans, réformés, pour tous ceux qui se réclament héritiers de la culture révolutionnaire de 1789.

On peut rêver que nos frères francs-maçons feraient  de même, eux qui ne cessent d’inspirer des persécutions antichrétiennes et anti-monothéistes depuis l’avant révolution et l’après qu’ils orchestrent toujours d’une manière très subtile (confère l’entretien accordé par Baroin, ancien grand maître du Grand Orient peu de jours avant son assassinat.)

Ils pourraient demander pardon d’avoir protégé des français ayant gravement collaboré avec les nazis, non seulement de les avoir protégés mais d’avoir favorisé leur promotion sociale, politique, sans jamais en rougir. Mais il n’est pas dans la culture chrétienne de rêver…

Nous souhaitons que nos frères juifs, entreprennent une étude épistémologique sur la responsabilité de leurs autorités religieuses, politiques, intellectuelles et morales vis à vis de la Shoa, car la théorie selon laquelle personne n’était au courant de ce qui se passait en Allemagne nazie ne tient plus. ( Qui a communiqué les fichiers concernant les juifs de France à la préfecture de Paris, personne d’autre que ceux qui les détenaient et qui avaient eu largement le temps de les détruire… ?! )

«  Mais le jeu alla plus loin. Il fallait réaliser encore de grands projets et poursuivre des buts importants. C'était le tour de la deuxième guerre mondiale ! Les énormes capitaux américains qui furent transférés en Allemagne depuis 1924 sous la couverture du "plan Dawes et du plan Young" constituaient la base sur laquelle Hitler allait construire toute sa machinerie de guerre.
              Ainsi que l'expose le Dr Anthony C. Sutton dans "Wall Street and the Rise of Hitler", "L'apport fourni à l'Allemagne, avant 1940, par le capitalisme américain en vue de préparer la guerre, ne peut être qualifié que de phénoménal.
Il fut, sans aucun doute, décisif pour la préparation militaire de l'Allemagne.
            Des preuves permettent de comprendre que le secteur influent de l'économie américaine était, certes, lucide sur la nature du nazisme, prêt à l'aider et à le soutenir financièrement par intérêt personnel, pleinement conscient que cela finirait par une guerre où serait impliqués l'Europe et les États-Unis...

"En connaissant les faits, il est impossible de plaider l'ignorance. Les preuves très soigneusement établies qui attestent que les milieux bancaires et industriels américains étaient largement impliqués dans la montée du troisième Reich sont maintenant accessibles au public. On peut trouver dans les comptes rendus et les rapports sur les auditions du gouvernement publiés entre 1928 et 1946 par les différentes commissions du Sénat et du Congrès. Parmi les preuves les plus importantes se trouvent celles fournies par le Sous-Comité du Congrès enquêtant sur la propagande nazie ( "House Subcommitee to investigate Nazi Propanganda") en 1934, par le rapport sur les cartels publiés en 1941 par la Commission économique provisoire nationale du Congrès ( " House Temporary National Economic Commitee" ) ainsi que par le Sous-Comité du Sénat pour la mobilisation en 1946 ( "Senate Subcommitee on War Mobilization 1946" ).

SEUL le Pape Pie XII dénonça la machination tout en étant le seul représentant de l’humanité de l’avant-guerre à condamner l’idéologie nazie en écrivant l’encyclique « Mit Brennender Sorge »… On sait à quel point Hitler et … les Illuminati lui en ont voulu. On comprend mieux pourquoi les futurs alliés, noués qu’ils étaient avec les Banques de la famille Rotschild/Bauer, étaient désignés pour encourager et soutenir la montée hitlérienne et la tension aryenne. 

Une partie de cette histoire fascinante et troublante est dévoilée par l'historien G. Edward Griffin : "Les années précédant la deuxième guerre mondiale virent naître un cartel "international" qui avait son siège central en Allemagne, qui contrôlait l'industrie chimique et pharmaceutique dans le monde entier et auquel 93 pays coopéraient. C"était une force politique et économique puissante dans certaines parties de la Terre. »  Conf. Le site : lescatholiquesdu.net

Il n’est pas permis à l’homme d’être un salop !

 Un an après l’élection d’Hitler tous savaient parfaitement ce qu’il advenait des juifs et des autres ethnies. A la fin de 1940 tous les hauts dignitaires juifs et sionistes savaient que commençait la SHOA et pour des raisons ténébreuses beaucoup de leurs coreligionnaires contribuèrent au massacre de juifs, (conf :  les études historiques à partir des archives sionistes à Tel Aviv, confère le site :http://www.israelshamir.net/french/zionists.shtml.)

Beaucoup savaient bien avant et surtout dans les milieux juifs financiers et politiques, que l’on se réfère également à l’entretien accordé en son temps à un journal par le fondateur de la famille Rockefeller.

Je crois que cette demande est tout à fait légitime, d’autant qu’elle est possible. Elle contribuerait à saboter les fondements pseudo intellectuels des mouvements racistes et permettrait de mieux s’opposer à eux. Puis, au lieu de toujours obliger les autres au pardon, peut être est-il temps de demander pardon aux rescapés du nazisme ? Mais peut-être ne le veut-on pas ?

Je voudrais également que mes frères juifs se positionnent plus clairement quant au grave problème moral que pose le conflit israélo-palestinien. Ce serait la moindre des choses, une honnêteté intellectuelle impérative ! Car, convenons-en, les actes antisémites sont surtout dus aux français musulmans et cela peuvent malheureusement se comprendre ; ne nourrissent-ils pas un vif sentiment d’injustice pour leurs frères palestiniens ?

L’homme de prière ne peut qu’aimer, servir, il ne peut qu’offrir son sang et sa vie, mais il ne peut ensanglanter ses  mains surtout pas au nom de sa religion.

L’homme de prière, qui tue au nom de sa foi, est menteur !

Oui, nous devons tous faire de la lutte contre le racisme notre affaire, mais nous devons agir dans la lumière de la vérité, de toute la vérité, et avec un souci premier de pardon pour mettre au-devant de tout l’amour que nous nous devons mutuellement.

Il nous appartient d’aimer !

Théodulfe Soplataris.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LA FIN DU MONDE

 

 

 

 

 

 

L’histoire de l’humanité est sainte. Elle est dirigée, mais surtout résumée, récapitulée par Dieu. Son unique objet est de rendre chaque homme et toute sa génération humble, assoiffée de salut, car il doit aimer (Agapè) pour entrer dans la salle des noces où Dieu l’attend pour l’épouser.

 

 

 

 

LES SEPT JOURS

 DE

L’HISTOIRE DU MONDE

 

 

 

 

 

 

« […] en attendant que tout lui soit soumis : déjà présent dans l’Église, le Règne du Christ n’est cependant pas encore achevé ‘ avec puissance et grande gloire ’. Jusqu’à ce que tout lui ait été soumis, l’Église vit elle-même parmi les créatures qui gémissent présentement encore dans les douleurs de l’enfantement et attendent la manifestation des fils de Dieu. » (cathé.de l’Eg. Catho. Éd. Mame 1992.)

L’histoire de l’humanité est sainte. Elle est dirigée, mais surtout résumée, récapitulée par Dieu. Son unique objet est de rendre chaque homme et toute sa génération humble, assoiffée de salut, car il doit aimer (Agapè) pour entrer dans la salle des noces où Dieu l’attend pour l’épouser. Il inspire chaque personne individuellement par l’ange gardien dont il dispose pour chacun.  Il dirige également l’humanité par son histoire qu’il récapitule en Jésus-Christ. Pour y parvenir, il missionne les chœurs des anges, appelés : « Princes » dans l’Écriture qui, selon Denys, connaissent ce qu’il convient de faire pour diminuer l’orgueil des peuples.

L’histoire du monde peut être décrite comme une semaine de sept jours symboliques, mêmes s’ils sont historiques. C’est pourquoi ils peuvent se chevaucher.

Les trois premiers jours de l’humanité suivent la chute d’Adam et Eve.

Le Premier Jour fut le temps du complet silence de Dieu, laissant l’homme livré à sa liberté dans la nuit de l’Esprit. Dieu laissa, après la mort d’Adam et Eve, l’humanité devenue égoïste, vivre comme elle le désirait. Elle goûta jusqu’au bout les fruits séduisants de l’arbre d’orgueil. Elle en récolta la solitude, les souffrances, la vie insensée et la mort. Dieu se cacha, il n’expliqua plus son but aux hommes qui en oublièrent le sens de la vie. Ils tendirent les bras vers le ciel vide. Ils créèrent de multiples dieux imaginaires croyant combler leur solitude. Ayant alors touché le fond de la misère, humilié, l’homme désira de tout son cœur un Sauveur. Les plus orgueilleux des hommes, à travers la souffrance, se disposèrent à comprendre un début d’humilité et un besoin d’amour…

C’est la plus terrible des périodes, elle conduit l’homme, du fait du silence de Dieu, au désespoir devant la mort. Elle s’étend jusqu’à l’heure de la vocation d’Abraham. Dans l’Évangile, elle est présente par le ‘Mauvais Larron’ crucifié avec Jésus. Elle est la phase du silence de Dieu, silence efficace contre l’orgueil de l’homme qui meurt.

Le Deuxième Jour est celui où il promit à quelques-uns un sauveur sans préciser la nature. Il le fit aux hébreux mais aussi à quelques païens.

L’homme appela à l’aide. Mais la souffrance, sous toutes ses formes, ne s’arrêta pas. Il supplia qu’on vienne le sauver : « Y-a-t-il quelqu’un la haut ? Qui attend nos prières ? » Dieu répondit bien des années plus tard. «  Il promit un Sauveur. » Il attendit pour l’envoyer que la soif des hommes s’approfondisse. Ils devinrent plus humbles, leur âme désira progressivement la Révélation  de Dieu dont ils ne connaissaient pas le cœur. Le cœur de l’humanité, grâce aux souffrances, mûrit vers une humilité plus grande et un plus grand désir d’amour.

Ce sont surtout les Juifs qui vécurent plus particulièrement cette attente, ce désir inassouvi vers l’Attendu, la venue du Messie Jésus. Elle est singulièrement présente dans l’Évangile par le ‘Bon Larron’ crucifié à la droite de Jésus lui disait : « Souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton royaume. »  Elle est la phase de la foi et de l’espérance.

Le Troisième Jour est le temps où le Verbe s’est fait chair et durant lequel Il annonça l’Évangile. 

Dieu sauva les hommes. Il le fit lui-même par un moyen merveilleux tel, que chacun put s’écrier : « Vraiment, Dieu nous aimait ! » La seconde Personne de la Sainte Trinité se fit homme en Jésus le Fils virginal de Marie et de Joseph, fils de David de la tribut de Juda. Le Messie-Dieu enseigna et voulut mourir de la main de ceux qu’il sauvait, pour que les plus orgueilleux ne puissent plus douter de son amour.

C’est l’amour qui est de nouveau révélé, période qui dure depuis 2000 ans.

Dieu n’a pas pour autant supprimé la souffrance, ni son silence. Le chrétien comme le païen meurt. Mais par sa Passion, Jésus-Christ donne une valeur efficace à notre souffrance pour autant qu’elle soit unie à lui, Homme de Douleurs ; le chrétien a la possibilité de vivre sa condition avec d’autant d’intensité qu’il sait ou il va et ce qu’il fait sur la Terre. Cette part de notre humanité (et de notre cœur)est au Golgotha par le Christ lui-même. L’Église terrestre, qui est sensée le suivre dans la même lumière, est comme un corps resté sur la Terre.

Ces trois jours disposent le cœur de l’homme  au salut et ils sont toujours d’actualité. Les deux premiers sont vécus par tous les hommes qui n’ont jamais entendu parlé du Christ mais seulement d’un hypothétique salut futur.

Les Quatre Derniers Jours :

« Depuis l’Ascension, le dessein de Dieu est entré dans son accomplissement. Nous sommes déjà à ‘la dernière heure’. Ainsi donc déjà les derniers temps sont arrivés pour nous. » (Cath.Eglise.Catho.n° 670)

Après son Ascension, Jésus annonce trois étapes de l’histoire durant lesquelles il préparera les nations à son retour glorieux. On peut les discerner à la lecture de son discours eschatologique et des multiples prophéties dispersées ici et là dans les lettres des apôtres.

Le quatrième temps est celui de l’extension de l’Évangile dans le monde. C’est une période accompagnée de luttes et de souffrances nombreuses.

Le cinquième temps est celui du rejet de l’Évangile.

Le sixième est le temps de sa disparition quasi du monde.

On remarque un parallélisme entre ces trois temps et la vie apostolique de Jésus ; d’abord écouté, puis rejeté et mis à mort.

L’humanité vit donc sur Terre six jours ( elle connaît six phases, six états spirituels en fonction de son salut ) puis vient le septième, le jour du Seigneur, inauguré par le retour du Christ.

Bien des symboles bibliques trouvent leur interprétation dans cette remarque, en particulier celui de la création du monde en six jours. La recréation y trouve son modèle.

Ces trois derniers temps comprenant le règne de l’Antéchrist ne sont pas des évènements symboliques, il s’agît là d’une réalisation historique certaine comme le furent les prophéties de l’Ancien Testament et dont certaines sont en cours de réalisation : (La loi d’abomination annoncée par Daniel et qui se réalise avec la loi dite de bioéthique.) Chaque prophétie de Jésus a, c’est certain, un sens symbolique valable pour toutes les générations. Mais elle a aussi un sens historique : « Le ciel et la Terre passeront mais mes paroles ne passeront pas. » Toute la difficulté consiste à démêler leur écheveau.

La vie de saint Pierre, le premier pape, facilite la compréhension du caractère concret, incarné dans l’histoire de ces évènements annoncés, elle raconte l’action de Dieu sur et dans l’Église.

Premier temps : les succès apostoliques. Pierre animé de l’Esprit Saint qu’il venait de recevoir au Cénacle, il se mit à prêcher sans crainte dans la rue. Ceux qui l’écoutèrent eurent «  le cœur transpercé ; ils furent trois mille à recevoir le baptême. »

Deuxième temps : le temps des demi-succès, le temps ou Pierre découvre ses faiblesses, fait l’expérience de sa pauvreté. Les oppositions se firent nombreuses. La puissance des premiers temps est l’action de l’Esprit Saint qui soutenait l’apostolat de manière à implanter solidement la jeune Église.

 Troisième temps : le temps de la prison et de l’exécution. Pierre fut persécuté, mis en prison, battu et exécuté. Il vécut la même croix que Jésus pour quitter ce monde assoiffé de Dieu.

Quatrième temps : le Christ lui apparut glorieux… « Entre dans ma joie. » De même que pour Pierre, les trois temps qui précéderont le retour du Christ peuvent être datés. Le premier, celui de l’annonce de l’Évangile, commence avec le jour de la Pentecôte et dure jusqu’à aujourd’hui. Il se caractérise par l’extension de la chrétienté à travers le monde et par des luttes que le Seigneur appelle « des guerres et des rumeurs de guerre »

Le second, le temps de l’apostasie qui se généralise, trouve son origine en Occident  comme en Orient dans l’orgueil des catholiques comme dans celui des orthodoxes trop puissants à la fin du Moyen-Age. Après les guerres de religion, la réaction humaniste du siècle des lumières portait en elle le rejet de l’Église puis du Christ. Il commence au plan politique avec les soubresauts antichrétiens de la Révolution française. Il continue à s’étendre jusqu’à aujourd’hui.

Quant au troisième temps, celui du règne mondial d’un Antéchrist, de la disparition politique de tout ce qui porte le nom de Dieu, il est imminent au plan politique. Certes, l’Antéchrist et son gouvernement mondial n’est pas là. Au plan des idées, le rêve d’un monde libéré de tout ce qui porte le nom de Dieu a commencé en France au milieu du XIXéme siècle. Dans le Grand Orient de France, on espère depuis longtemps ce que les Beatles mirent en chanson dans « Imagine. » […]

Divers courants antichrétiens oeuvrent puissamment, écrivent et souhaitent l’arrivée d’un gouvernement mondial athée. De puissants courants en Europe Occidentale voudraient chasser de la mémoire historique le passé chrétien de ces nations. Pour saint Paul, le fait que ce troisième temps ne soit pas réalisé est la preuve que le retour glorieux du Christ n’est pas imminent. Il ne reviendra pas se montrer à l’humanité tant que les dernières prophéties n’auront pas été réalisées.

Arnaud Dumouch. ( à suivre )

 

 

 

 

 

LE PECHE ORIGINEL

 

 

 

Dieu par ce vêtement taillé de ses mains rappelle l’éminente dignité de l’être humain, exprime son immense sollicitude et confirme que Dieu maintient son projet, il fera de l’homme déchu son collaborateur pour répandre la vie et pour amener le salut.

 

 

LA MORALE ENTRE DANS L’HISTOIRE

 

 

( L’Éternel Dieu fit à Adam et  sa femme des tuniques de peau et les revêtit.) Gen. III v.21

Dieu mit la création humaine dans l’ordre naturel.

L’homme et la femme ont perdu un état de vie privilégié, entre celui des anges et l’ordre naturel, état de vie qui leur permettait de maîtriser leur nature physique et ses appétits, ainsi que la maîtrise sur l’ordre naturel, la création animale. Cet état est à jamais perdu, et ceux, qui par orgueil, car il faut être habité d’un terrible orgueil désespéré pour ne pas accepter la réalité de la condition humaine, entreprennent de retrouver les pouvoirs d’avant la faute, se mettent gravement en danger et peuvent compromettre définitivement leur salut, car ces pouvoirs perdus sont maudits, ils sont la propriété aliénante de Lucifer et de ses anges déchus.

Dieu se devait de tenir un engagement moral, celui de  respecter la liberté de sa plus belle créature, il ne pouvait se renier lui-même, mais il avait décidé que son projet aurait lieu, qu’il le réaliserait : élever l’humanité dans sa Gloire au-dessus des anges par la grâce.

L’aveu de la faute par le premier couple, sans enlever la réalité du joug de Lucifer, préservait, dans une certaine mesure, la liberté d’user du libre - arbitre et donc leur permettait de préserver, de défendre leur dignité de prince de la création. Dieu va donc accompagner la descente de l’homme dans l’ordre naturel, il va même en sanctifier son entrée, Dieu va intervenir pour la première fois directement dans notre histoire. Cette intervention directe ne va nullement déranger nos premiers parents qui expérimentent que la vie n’est pas un rêve, nous ne sommes pas encore dans la culture révolutionnaire, - il n’y a pas de socialiste ni de ‘libéraux-ploufs’ pour venir mesurer notre sourire ni pour taxer notre respiration -.

Dieu  va leur fabriquer un vêtement de peau, - ce qui nous permet de ne pas culpabiliser d’élever des animaux pour leur fourrure -.

La faute de nos premiers parents les a dépouillés de leur habit de lumière, Dieu leur offre un habit de peau de bête ce qui est également significatif de leur déchéance, de leur chute et du danger qu’ils sont de perdre leur dignité de nature, Lucifer n’attend que cela.

Dieu par ce vêtement taillé de ses mains rappelle l’éminente dignité de l’être humain, exprime son immense sollicitude et confirme que Dieu maintient son projet, il fera de l’homme déchu son collaborateur pour répandre la vie et pour amener le salut.

Le vêtement de peau de bête est signification du don de la pudeur.

 

Le regard humain n’était plus dans la lumière de la contemplation et parce que la matière qui servit à l’expression de la désobéissance est le corps, la nudité de celui-ci est devenue un objet de désir, une source dramatique de confusion pour l’âme.

 

Dans l’ordre de la gravité, le péché de la chair, c’est à dire celui du dérèglement des sens, arrive en seconde position après celui de l’orgueil, mais il est à noter que l’orgueil entraîne toujours soit positivement, soit par défaut le dérèglement des sens et de la vie affective. Les désordres de la chair sont toujours l’activation secondaire mais au combien redoutable  de la déchéance de la personne soumise au despotisme de l’orgueil. C’est un rouage impitoyable qui n’ouvre que sur un univers clos enfermant toutes les perversions, leurs incidences s’étendent subtilement sur l’ensemble de la société, elles en corrodent toutes les assises.

 

La pudeur n’est pas une entrave à la vie, elle n’est pas une chape qui aliène l’homme au point qu’il ne pourrait pas s’épanouir, non ! « La pudeur […]est le gardien naturel du domaine de la vie. »

(Tillmann)

La pudeur est donc une disposition de Dieu qui donne à l génération humaine des moyens de se garder d’actes nuisibles à sa dignité, c’est à dire d’actes posés en dehors de la loi de Dieu qui peuvent amener la destruction de la personnalité et rendre impossible l’amitié avec Dieu.

 

On ne peut dissocier la morale ni de la vie, ni de l’amour, ni du don de la pudeur.

Désiré Wasson ( à suivre…)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bref d’actualité

 

Au sujet du 11 septembre ! ?

 

 

 

 

 

 

ILS NE SAVAIENT PAS ? !

 

 

 

En 1998, une maison d’éditions, aux États Unis, fait paraître un jeu de cartes sur lesquelles est dessiné un avion s’écrasant sur le Pentagone et un autre sur les tours jumelles. Le gouvernement fédéral intente un procès contre la maison d’éditions pour divulgation de secrets d’État. ? !  Ils ne savaient pas !

Le premier mardi du mois d’octobre, sur le plateau de l’émission : ‘ On a tout essayé ’ un auteur révèle que l’avant-veille de l’attentat, le troisième directeur de la CIA, chargé de surveiller les mouvements boursiers, organise une formidable spéculation, qui relève du délit d’initié, sur les deux compagnies aériennes mises en cause dans les attentats du 11 septembre ? !  Ils ne savaient pas !

Il nous apprend également que, contre toute attente, le ministère fédéral de la justice n’a, à ce jour, pas encore émis de mandat international contre Ben Laden ?

Lors d’une expédition de renseignements en Afghanistan, une brigade spéciale met la main sur un terroriste saoudien. Le chef, comprenant qu’il venait d’arrêter un gros poisson, le fait mettre en isolement, et fait habiller deux agents américains en saoudien, sachant parler parfaitement l’arabe.

Le terroriste se croyant en compagnie amicale, donne un numéro de téléphone, en disant : «  …avec ce numéro nous serons sortis d’ici 24 heures. » Le supérieur est si surpris de la personne qu’il découvre au bout du fil, qu’il revient vers le prisonnier et lui dit son scepticisme, l’autre lui donne alors d’autres numéros… Il s’agira de trois numéros reliant ce terroriste à trois neveux du roi d’Arabie Saoudite : les trois trouveront une mort étrange pour des princes, l’un sera déclaré mort de soif à 70 km de Riad ?! ( Et après cela on s’étonnera que les ânes meurent d’un fou-rire !) Ces princes devaient mourir, car il ne fallait que l’on puisse remonter aux donneurs d’ordres qui se trouvent aux États Unis.

Nous voyons bien le mensonge d’État de l’administration américaine ! Nous plaignons beaucoup le peuple des États Unis, puisse Dieu l’amener à ouvrir les yeux. C’est de tous les peuples le plus blessé, le plus trompé qui subit le régime policier le plus redoutable qui soit, le plus pervers qui se soit imaginé dans une grande démocratie.

 

 

 

 

 

 

 

 

De la loi de bioéthique…

 

Nous apprenons que le projet de loi sur le clonage humain qui devait avoir lieu en 2005 est accéléré, sa lecture et son étude a commencé dans la deuxième quinzaine d’octobre. Pourquoi une telle accélération ? De quoi ont peur ceux qui veulent cette loi ?

L’administration Bush a fait savoir qu’elle s’opposait au vote d’une telle loi, puisse-t-elle maintenir sa position, relever l’honneur que la France a laissé tomber !

Malgré la politique étrangère des États Unis fort condamnable, mais à cause des enjeux moraux immenses que posent les avancées scientifiques et la volonté affichée de revenir sur la liberté d’avortement, il est souhaitable que Monsieur Bush soit réélu, d’autant que l’élection de Kerry ne changera rien quant à la guerre d’Irak.

Kerry et Bush sortent tous les deux du même courant d’influence fortement engagé dans la logique des Illuminati. Kerry ne pourra changer cette politique puisque lui comme Bush exécutent des ordres contre lesquels ils ne peuvent rien.

Le conflit irakien n’est rien d’autre que la mise en application des accords de Rabat, accords signés vers 1975 dans lesquels il est stipulé que la nation arabo-musulmane devra se libérer de toute présence étrangère à la religion musulmane. L’administration américaine n’est que l’exécutante docile et intéressée financièrement d’une politique dont elle n’a pas le contrôle et qui veut instaurer un gouvernement mondial athée, facilité le règne de l’antéchrist, cela peut paraître farfelu, inimaginable pour l’homme de la rue, - on devait dire la même chose pour Hitler et son parti nazi, - c’est pourtant vers ce que l’on va inexorablement à cause de notre manque de prière et de sanctification. (Confère les prophéties de Daniel.)

 

 

 

De la laïcité… ?!

 

Nous avons appris, de sources officielles, que plusieurs aumôniers catholiques ont été refoulés des établissements publics d’enseignement parce qu’ils avaient osé porter au revers de leurs vêtements une croix ??? Nous voilà revenus à l’époque fleurie du Père Combe, les francs-maçons doivent se réjouir ! Le grand cirque à quand ? Les pontons de Vendée, c’est pour quand ? Le retour des bombardements d’églises remplies de catholiques, c’est pour quand ? A quand les grandes heures de la terreur ?

Il est à craindre que bien des rhumatisants des ombres s’en trouvent fortement soulagés !

Comme elle est belle ta démocratie, Ô ma France !

Mais au fait ! Va-t-on exiger du cardinal, du recteur de la grande mosquée, du grand rabbin une tenue laïc lorsqu’ils iront à L’Élysée ? Je vois d’ici, le rabbin coupe sa barbe et met une postiche pour ressortir du palais, décidément cette république a un sens inégalé du ridicule. Pauvres ânes, ils n’ont pas fini de souffrir d’un fou-rire… !

 

 

 

 

 

LA CHRONIQUE DU CANIGOU

 

 

 

 

 

 

 

Le jardin du presbytère…

 

 

 

               « - Maître Ânier, mon aimable ami, vous me voyez plongé dans une certaine perplexité teintée de mélancolie. Savez-vous mon ami, j’ai bien connu l’époque des jardins fleuris des cures ; aimables, ils encourageaient les pénitents de toutes conditions à rencontrer l’homme de Dieu. Ces jardins aimablement fleuris étaient comme une fête avancée pour l’âme qui allait se réconcilier avec son Dieu, étaient un baume sur les plaies qui s’exposeraient à la compassion du curé. Ils étaient comme un signe prophétique du Jardin du Père qui un jour nous recevrait dans ses bras pour le saut dans l’éternité. Maintenant, au soir tombé, le curé est devant sa télé, le dos tourné à son jardin qui n’a plus guère d’herbe, ni de fleurs, on le tapisse de cailloux, de gravier. Il est ‘nickel-chrome’ comme disent les jeunes générations, il ne s’y trouve même pas un bout de papier. C’est une entrée au cimetière pas au ciel qu’il préfigure.

                   -  Voilà, un discours digne du Jour des défunts, bien pi encore, un jour d’impôts ! Mon ami, je vous connais assez pour me rendre compte que vous avez appris une triste nouvelle, une accablante nouvelle…

                 - Entendez-vous le vent d’automne faire bruire les essences des monts et vallons, observez comme les paysages sont changeants d’un instant à l’autre. Nos regards sont éduqués à regarder la permanence de l’acte de Dieu et par delà nous accueillons sa générosité, nous découvrons sa Gloire !

     - Notre époque perd la mémoire du religieux, elle ne sait plus se servir du créé pour aller au divin ; bien peu d’esprits savent, à partir du concret, du créé et de la vie, éduquer le regard à la contemplation. C’est sans doute ce qui explique que les jardins des presbytères ne sont plus fleuris. On ne sait plus cultiver l’éternité sur la Terre.

                - Il y a du vrai dans ce que vous dites, mais les jardins défleuris expriment un mal plus profond. Vous voyez encore l’acte humain avec ce voile de bonté qui confine à une aimable naïveté, cela vous vient de l’amour qui vous fut abondamment donné par vos parents, c’est pour vous une grâce de protection, priez Dieu de vous la conserver. C’est une richesse qui vous ouvre toutes les portes de la vraie pauvreté. C’est un délice divin !

  - J’ai un pressentiment accablant ! Que cherchez-vous à me dire ? Il est rare de vous entendre de cette manière, je vous ai connu plus caustique, plus ironique. J’appréhende de vous entendre plus avant. Je pressens que vous allez ouvrir le couvercle d’une fosse bien sombre. A quelle forme du mal avez-vous été exposé ?

 

 - Je rends grâce à Dieu de votre amitié ! Vous ne vous trompez pas.

                  Vous semble-t-il imaginable que Jésus ait pu seulement penser à ne pas accueillir près de lui Judas ? Pensez-vous qu’il lui aurait été possible de ne pas accueillir le cris du Bon Larron ? Pouvez-vous imaginer qu’il se fut refusé à l’accueil de l’enfant ? Aurait-il pu se refuser aux baisers de Marie-Madeleine, au baiser de Judas ? Dites-moi mon doux ami, aurait-il pu ?

  - Mon terrible ami, mon âme s’accable de votre tristesse. Je sens peser sur moi une onde des déserts charriant les arides murmures des steppes désolées.

Que me voulez-vous dire mon ami ?

                - Sans doute vous souvenez-vous que jadis, sous le silence des cimes alpestres, le doux François de Salle s’entrenait avec moi, c’est au détour d’un de ces entretiens qu’il réalisa que la courtoisie était la fleur de la charité, son sceau d’excellence.

                    Eh bien mon ami ! Figurez-vous, figurez-vous que l’impensable se loge toujours au milieu des tours et détours… Savez-vous qu’en ces jours sinistres, il se trouve en Église, des seigneurs qui ne se laissent approcher que par ceux dont le profil est rassurant, confortable ? Savez-vous, savez-vous qu’il est des lieux de l’Église où les parvis et les perrons sont interdits, surtout semble-t-il aux mendiants de Dieu.

  - Que me dites-vous là ! Se pourrait-il que l’on en soit arrivé là ? Mais enfin, quel pouvoir peut à ce point fermer la porte de la charité, interdire les seuils à la courtoisie ?

                 - On pourrait mon ami, n’en finir point avec l’énumération, je ne vois qu’un seul mot ou plutôt deux : la peur et la médiocrité.

                    Il faudra vous y faire mon ami, il est de par l’Église comme de par le monde, des êtres rejetés non pas tant parce qu’ils sont que parce qu’ils ne sont pas ! Il se trouve que le temps vient où le petit nombre se verra de plus en plus écarté du centre de l’Église et Dieu en fera sa consolation et s’illustrera la parole : «  […] de ces pierres, j’en ferai une nouvelle génération… »

                    Oui, on en est là, des pères sur cette Terre n’ouvrent plus leurs bras à leurs enfants !

                     Le plus drôle voyez-vous, c’est que ces pères là s’apprêtent à restaurer leur maison, ils ne se rendent pas compte qu’il n’y a rien à restaurer, que tout doit être rebâti ailleurs afin que les déserts soient irrigués à nouveau par la charité et que les fleurs surabondent dans les jardins des presbytères…

Raymond Lull.