LA LETTRE CATHOLIQUE N°13
SOYEZ FIERS D’ETRE
DE L’EGLISE CATHOLIQUE ROMAINE APOSTOLIQUE
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La
liberté n’est légitime que dans le respect de l’autre, de tous les autres.
Ce mois du Rosaire
La Rentrée…
Un Vaisseau pour le Cœur et la Raison
Épître de Clément de Rome
La Fin du Monde
Un Procès de toutes les Souffrances…
Histoire de l’Église : le IVeme
siècle
La Tribune du Canigou : l’inconduite d’une
conduite…
Il
n’est pas de meilleure prière que la récitation du chapelet. Cette prière est
si pauvre, si humble qu’elle ouvre le Cœur Immaculé de Marie, source
inépuisable d’amour maternel, que son Fils accourt vers lui pour en recueillir
les soupirs auxquels il ne peut résister.
Mais
bien plus qu’une simple prière, le chapelet nous initie à tous les mystères de
la vie chrétienne intérieure sans pour autant négliger les actes de charité
sans laquelle notre prière serait vaine.
Le
chapelet nous introduit aux seuils de la vie intérieure qui prépare à l’union
transformante. Qu’on ne s’y trompe pas, Marie est la porte obligée qui mène à
Jésus-Christ, ce n’est pas les hommes qui l’ont inventée, c’est Jésus lui-même,
fixé sur la Croix qui l’a instituée.
Marie
est l’étape obligée pour parler à Jésus, au Verbe, comme la maman est l’étape
obligée pour aller parler au papa…
Pierre-Charles
Aubrit Saint Pol
LA
PORTE D’ILL SUR TÊT. P.O.
LA RENTREE ? !
La
racine étymologique de rentrée mot qui apparaît au XVI siècle, vient du verbe
rentrer, - ce qui suppose que l’on soit sorti -, lui-même procède du verbe
entrer qui s’enracine dans la souche indo-européenne ‘EN’. En grec cette racine
fait de ‘en’ une préposition qui fournit l’adverbe en dedans, ce qui donne
intérieur, intestin. (Étymologie du français de J.Picoche. ed. Robert. )
Nous
voici dans la période des rentrées : rentrée politique, ( que voulez-vous,
il y a toujours des plats amers), sociale, économique, - mais cette rentrée là
on ne sait jamais quand on y est entré, surtout avec son banquier, car
l’impression est forte de n’en sortir jamais, sauf si on en est radicalement
exclu. – Il y a bien la rentrée littéraire, c’est la moins certaine, la rentrée
judiciaire et sa traîne de gaffes, d’erreurs et son fleuve de larmes. La
rentrée scolaire, celle dont on parle le plus, sans rien en dire de vrai et, il
y a la rentrée en soi, d’elle on en parle jamais, c’est dommage, car elle
soulagerait nos amis les ânes, eux ne sont jamais en vacances, ils sont
toujours dedans.
La
rentrée scolaire est celle qui bouscule les parents, pour eux ce n’est pas
seulement la rentrée c’est la mise en servage, tant les exigences matérielles
du corps enseignant sont exorbitantes. On se demande, si elles sont toutes dans
l’intérêt pédagogique de l’élève ou pour le confort gratuit de
l’enseignant ? La réponse pourrait être redoutable, ne poser la question
que dans un murmure…
Permettez-moi
de vous arrêter sur le seul sujet qui fâche : la rentrée des programmes de
l’éducation nationale, leur contenu ou la pauvreté de leur contenu. Je ne suis
pas certain que le sujet porte à l’esquisse d’un sourire… Car depuis Mai 1968,
cette fosse sceptique jamais refermée et un certain ministre de l’éducation
Edgar Faure, ce n’est pas une rentrée des programmes mais plutôt leur
évidement. Mais chut ! On peut nous
entendre, et alors ? Bonjour la grève !
Quelle
est la légitimité des syndicats à se mêler des programmes ? Qu’y-a-t-il dans cette exigence, un enjeu
idéologique ? Enjeu à l’intérieur duquel les prédateurs occultes de toutes
sortes de nuits se pourlèchent les babines, mais pour qu’il y est babines
encore faudrait-il un visage ; ce qui est occulte n’a pas de visage ou
plutôt il n’y en a qu’un et on le connaît…
Nous
aurons connu quarante années de réformes et l’on ne cesse d’assister à un
appauvrissement du contenu enseigné : ce qu’on enseignait en 6emeon
le retrouve en 4eme et ce qu’on enseignait en 4eme
s’enseigne en seconde.
Cet
été, le fils d’une amie vint me demander de l’aide en français, il redouble sa
4eme. Je m’aperçus qu’il venait de subir des méfaits pédagogiques,
en effet son professeur de français pratiqua la dictée phonique, contrevenant à
la loi et règlement. Je vous laisse deviner l’état de sa grammaire.
Nous
savons qu’il fut décidé de sacrifier plusieurs générations de français, à
quelle fin ? Pour satisfaire des syndicats en mal de survivance, sans
doute radicalement ‘ménopausés’ depuis 1968…
Espérons
que la rentrée du catéchisme retrouve la grâce vigoureuse d’un contenu
substantiel ? On peut toujours rêver ! Le mieux c’est de prier.
Théodulphe
Soplataris
Cardinal
de Richelieu (portrait exposé à l’académie française
LA
LANGUE FRANCAISE
UN VAISSEAU POUR LE CŒUR ET LA RAISON
Toute
langue permet d’exprimer la pensée d’un individu ou de plusieurs ;
exprimer sa pensée, c’est construire un concept.
L’homme
établit ses relations avec l’univers matériel, spirituel et social, pour son
accomplissement. Il construit son environnement culturel qui passe par le
langage, l’expression écrite et parlée et tous les arts y compris le travail
quotidien, servile.
La
parole fut le premier véhicule d’expression, don que l’homme reçut de Dieu le
jour où l’ordre animal fut convoqué pour donner sa soumission à l’humain.
Pour
parvenir à se faire comprendre, à construire un concept, toute langue possède
une variété de mots qui ont une identité propre, nature, et une fonction.
L’expression de la pensée obéit à des règles dites de construction, et plus une
langue a une grammaire riche plus elle est belle, sa maniabilité est étendue,
déliée. Elle devient un formidable réceptacle pour l’élaboration des concepts.
L’art
de l’écriture ne consiste pas seulement dans la faculté d’exprimer ses pensées,
de se faire comprendre, il est également instrument, vaisseau contribuant à
introduire au beau… Il est le premier dans l’ordre de l’expression de
l’intelligence, bien qu’il soit le dernier arrivé de tous les arts.
La
langue française fait parti du foyer indo-européen, en plus d’apports arabes,
hébraïques. Il n’existe pas de langue pure et il ne faut pas craindre
l’envahissement d’anglicismes ou tout autre mot étranger, l’usage rejettera les
expressions qui ne s’intégreront pas aux règles admirables de sa grammaire.
La
construction de la phrase selon la grammaire française est une architecture de
type gothique. C’est une cathédrale. Sa mise en forme définitive voulue par
Louis XIII sous le conseil du cardinal de Richelieu est à l’image de la cité
Richelieu, d’un équilibre parfait. Elle reflète et exprime l’exception
culturelle française.
L’écriture
est un art exigeant, complet, sans se départir de la rigueur, il peut et doit
exprimer les couleurs, les formes, les odeurs, la musique. Tout en respectant
la grammaire et les règles de composition, l‘artiste doit s’efforcer de s’en
dégager pour donner vie à son œuvre, ce ne serait pour une simple phrase…
Dans
cet art, la poésie est au sommet, car elle traduit et exprime les sentiments de
l’homme à la fine pointe, aucune expression artistique ne saurait la dépasser.
Je suis toujours sceptique quand un musicien
entreprend
de mettre un poème en musique, j’ai l’impression qu’on abaisse l’œuvre comme
s’abaisse une femme dont le visage est trop maquillé. La poésie est poésie
parce qu’elle porte en elle sa propre mélodie, son propre rythme. Elle possède
tout et n’a besoin d’aucun
apport
pour se révéler.
L’écriture
théâtrale vient en second, car de part sa composition elle exige un contenu
riche d’une structure intellectuelle solide. Elle permet d’introduire l’esprit
de l’homme au seuil de ses propres mystères. Shakespeare, Molière, Racine,
Corneille ont porté l’art de l’écriture théâtrale à de tels sommets qu’il
semble difficile à dépasser.
L’art du roman arrive assez loin, en troisième
position. C’est un exercice plus commun de l’écriture, même si par la magie de
la fiction il transporte au cœur de la dramaturgie humaine. Il se décline en
plusieurs degrés et sa forme est très variable. - Le roman moderne témoigne de
la décadence de cette forme d’écriture, il pratique l’illusion du
bateleur : un prétendu contenu
intellectuel qui n’est en fait qu’un dévidoir glauque… - Le roman en général
est par trop l’allié du rêve… La vie se veut, elle ne se rêve pas.
Les
essais, les travaux de culture générale sont un genre méprisé dans l’art de
l’écriture. C’est une mode snob très regrettable, cette attitude procède d’options
intellectuelles discutables dans lesquelles l’art pour l’art est privilégié,
c’est pourtant d’un grand ennui. L’art pour lui-même n’est rien en soi, il n’a
de légitimité que dans la mesure où il se trouve relié étroitement avec la
création, qu’il transcende. L’art est la parure de la forme signifiante de la
vie manifestée.
La vie
n’est perceptible que par la forme, parce qu’elle investit la matière qu’elle a
sorti du néant ; détacher l’art de l’incarnation de la vie, revient à lui
enlever tous sens, car la vie est de l’ordre de la qualité et que l’art est la
qualité possible de la matière.
UNE SURPRENANTE DECOUVERTE !
L’homme
reproduit en toute chose l’ordre du créé et de l’incréé, même s’il n’est pas
religieux. C’est ainsi !
Dans
l’étude structurelle de la phrase on découvre une règle trinitaire.
La
phrase est un monde en lui-même qui a une vie propre.
Le
verbe est ce qui se remarque en premier dans une phrase, il dit l’action. Le
verbe, s’il est en relation directe avec le sujet, est aussi celui qui établit
les interactions entre tous les mots de la phrase.
Schéma
trinitaire :
1)
– Dans la Sainte Trinité
il y a Trois Personnes : le Père, le Fils et le Saint Esprit ; le
Fils est aussi désigné comme étant le Verbe.
2)
- Le Verbe est celui qui agit, il exécute la
pensée du Père. Le Père se cache derrière son Fils. Le Père, entant que
première personne ne s’incarne pas, il ne se voit pas sinon qu’à travers son
Fils, le Verbe.
3)
– Dans la phrase, c’est
le verbe que l’on voit en premier, l’action, car c’est lui qui met la phrase en
mouvement ; c’est évident lorsqu’on entreprend une analyse logique.
4)
– Ce n’est qu’après
avoir repéré le verbe que l’on s’intéresse au sujet, à celui qui pense
l’action, qui suscite le verbe. Comme pour le Verbe de Dieu qui se révèle pour
faire découvrir, dévoiler Dieu le Père.
5)
– Donc, le sujet est le
père de la phrase, c’est en effet lui qui, après avoir poussé le verbe à se
manifester, crée l’univers des mots animés.
6)
– Oui, mais où est l’Esprit Saint ? S’il n’est pas visible, sa
présence est pourtant manifeste. ( C’est le Verbe qui envoie l’Esprit Saint,
qui est la seule Personne trinitaire a être passive, il n’agit que si le Père
et le Fils l’envoient par le Verbe.) Dans la phrase française, sa mise en
mouvement ne se produit que part l’action commune et pourtant distincte du
sujet (le Père) et du verbe (le Fils). Sa présence est donc manifeste par le
mouvement qu’il met dans la phrase.
7)
- La construction d’une phrase selon les
règles de la grammaire française procède bien du principe trinitaire.
La langue française semble être la plus proche
héritière de l’hébreu, qui est manifestement, comme l’ont démontré les
chercheurs informaticiens japonais, frappée du sceau de la Saint Trinité. – En
effet la conclusion des recherches informatiques au sujet de la langue
hébraïque se résuma en un seul mot : feu !
Toutes
les langues méritent d’être défendues et protégées, mais la richesse de la
grammaire française est un patrimoine en soi. Elle permet d’exprimer très
clairement les concepts les plus délicats, elle est l’instrument idéal pour
exprimer l’intelligence du cœur et de l’esprit. C’est un vaisseau de
liberté !
Il est
infiniment regrettable d’assister impuissant à l’enseignement galvaudé de ce
patrimoine, tout ça pour satisfaire des esprits impuissants à l’espérance qui,
ne sachant plus sourire, ne savent que détruire.
Quelle
légitimité peut bien encore avoir un pouvoir politique qui se rend complice
d’une volonté occulte qui, depuis plus de quarante ans, sacrifie des générations
au moyen d’un instrument aussi noble que l’enseignement, à seule fin de les
manipuler, pour les perdre plus facilement à l’amour des hommes et de
Dieu ?
Pierre-Charles
Aubrit Saint Pol
Épître
de Saint Clément de Rome aux Corinthiens
(Clément
de Rome fut le troisième successeur de Pierre, sa lettre fut écrite aux
environs de 95 durant la persécution de Domitien.)
L’Église
de Dieu qui séjourne à Rome à l’Église de Dieu qui séjourne à Corinthe, à ceux
qui ont été appelés et sanctifiés dans la volonté de Dieu, par Notre Seigneur
Jésus-Christ.
Que la
grâce et la paix vous soient données du Dieu tout-puissant par le Christ Jésus
en abondance !
I, 1.
Ce sont les malheurs et les épreuves dont nous avons été frappés soudainement
et coup sur coup qui nous ont retenus trop longtemps, à notre gré, de nous
tourner vers vous, bien-aimés, et de nous occuper des affaires en litige parmi
vous, de cette sédition qui n’a ni droit ni place parmi des élus de Dieu, œuvre
de souillure et d’impiété, qu’une poignée d’individus à un tel degré de
démence, que votre nom révéré, célébré, justement aimé de tous s’en trouve
gravement décrié.
2. Qui
donc n’est revenu de chez vous convaincu de la qualité et de la solidité de
votre foi, plein d’admiration pour la sagesse et la mesure de votre piété dans
le Christ, proclamant partout la générosité de votre accueil, élevant aux nues
la perfection et la sûreté de votre connaissance !
3. Vous
agissiez en tout sans acception de personnes, vous marchiez dans les
commandements de Dieu, vous obéissiez à vos chefs, vous rendiez à vos anciens
l’honneur qui leur est dû. Aux jeunes gens vous demandiez une attitude posée et
digne ; aux femmes vous recommandiez d’accomplir tous leurs devoirs avec
une conscience irréprochable, sainte et pure, aimant leurs maris comme il
convient ; vous leur enseigniez à gouverner saintement leur maison, sans
se soustraire à la règle de l’obéissance en toute discrétion.
II, 1.
Tous, vous vous montriez humbles, exempts de jactance, plus prompts à obéir
qu’à commander, plus heureux de donner que de recevoir. Les viatiques du Christ
vous suffisaient et c’est à eux que vous appliquez votre esprit, oui, vous
teniez ses paroles soigneusement gravées dans votre cœur et ses souffrances
étaient devant vos yeux.
2.
C’est ainsi qu’une paix profonde et féconde vous avait été donnée avec un désir
insatiable de faire le bien ; et une abondante effusion de l’Esprit-Saint
s’était répandue sur tous.
3. Il
n’y avait en vous que volonté droite, bon zèle, confiante piété, lorsque vous
éleviez les mains vers le Tout-Puisant pour lui demander de vous regarder avec
bienveillance, si vous aviez commis quelque faute involontaire
4. Vous
luttiez jour et nuit pour toute la communauté des frères, afin que soit sauvé
(grâce à votre compassion et à votre communion de sentiment) le nombre des élus
de Dieu.
5. Vous
étiez sincères, simples, sans rancune.
6.
Toute sédition, tout schisme vous faisait horreur. Vous pleuriez sur les fautes
de votre prochain : ses défaillances étaient les vôtres, selon vous.
7. Vous
étiez sans repentir dans toutes vos bonnes actions, « prêts à toute bonne
œuvre »(Tt.3, 7.)
8. Une
vie toute de vertu et d’honneur était votre parure. Vous accomplissiez toutes
vos actions dans la crainte de Dieu.
Les
commandements et les préceptes du Seigneur étaient sur les tables de votre
cœur.
III. 1.
La gloire et la prospérité vous avaient été données en plénitude et ce mot de
l’Écriture s’était accompli pour vous : « Il a mangé et il a bu,
il s’est engraissé et il a regimbé, le bien-aimé » (Dt. 32, 15.)
2. De
là sont nés la jalousie et l’envie, la discorde et la sédition, la persécution
et le désordre, la guerre et la captivité.
3.
C’est ainsi que « les manants s’en sont pris aux nobles, les
petits aux illustres, les insensés aux sages, les jeunes aux anciens »
(Is. 3, 5.)
4.
Aussi, adieu la justice et la paix, puisque désormais chacun a délaissé la
crainte de Dieu, obscurci le regard de la foi ; personne ne marche plus
dans les commandements de Dieu, personne ne mène une vie digne du Christ, mais
chacun marche selon les désirs de son cœur pervers, nourrissant en lui la
jalousie ennemie de toute justice et de toute piété, par laquelle « la
mort est entrée dans le monde » (Sag. 2, 24.) ( à suivre)
LE CHÂTIMENT
LA FIN DU MONDE (suite)
LE
JUGEMENT
Première
partie : Le Grand Spectacle de la
Fin du Monde…
La date
n’appartient qu’à Dieu :
La
Révélation enseigne que le monde ne durera pas toujours et qu’il n’appartient
qu’à Dieu de connaître le nombre d’êtres humains à naître. A son heure, l’heure
de sa justice et de sa miséricorde, Dieu mettra fin au monde terrestre, au
monde de la matière. Cette heure-là n’étant pas naturelle, n’est pas
prévisible. Elle concerne Dieu seul et son projet sur l’homme.
La
dernière génération, celle qui vivra sur Terre à cette époque, sera témoin
d’événements étonnants. Dieu prépare pour la Terre une nouvelle manifestation
de son amour ; ce sera un spectacle grandiose, digne de ce que la Bible
appelle : « Le Jour Du Seigneur. »
Dieu
étant esprit, le spectacle qu’il donnera de sa Gloire sera éminemment
spirituel.
A cette
heure-là, en ce jour-là, l’amour ne sera pas manifesté par la douleur
silencieuse, il le sera par une victoire joyeuse. Cette heure est en liens avec
« le retour du Christ dans sa Gloire. »
L’Église ne connaît pas la date de ces événements.
Jésus dit en Mathieu 24, 36 : « Quant
à la date de ce jour, et à l’heure, personne ne les connaît, ni les anges dans
les Cieux, ni le Fils, personne si ce n’est le Père. » Bien plus, afin de
couper court à des indiscrétions qui s'étaient produites, elle n'a pas hésité à
défendre sous peine d'excommunication d'annoncer pour époque déterminée la
venue de l'Antéchrist ou le jour du Jugement dernier. C'est sous Léon X, en
l'an 1516, le 14 des Calend. de janvier, au Ve concile oecuménique
de Latran (sess. XI, Constit. Supernæ
majestatis præsidio) que ce décret, dont voici la teneur, a été porté :
« Nous ordonnons à tous ceux qui exercent la charge de la prédication
ou qui l'exerceront dans l'avenir qu'ils ne présument pas de fixer dans leurs
prédications ou dans leurs affirmations un temps déterminé pour les maux
futurs, soit pour l'avènement de l'Antéchrist, soit pour le Jugement : attendu
que la Vérité dit : Ce n'est pas à vous de connaître les temps ou les moments
que le Père a fixés de sa propre autorité : ceux donc qui, jusqu'à présent, ont
osé émettre de pareilles choses, ont menti, et il est avéré que, par leur fait,
un grand dommage a été porté à l'autorité de ceux qui prêchent sagement[1]. »
La raison en est simple. Il s’agit d’un événement tout à fait comparable à
la mort individuelle de chaque homme. Dieu se réserve l’heure de la mort de
chacun. Le suicide lui déplaît puisque nul ne peut juger avec les yeux de Dieu
qu’il a assez appris de son passage ici-bas. De même, nulle communauté humaine
ne peut connaître sa fin (il s’agit ici de la fin d’un monde et non du monde)
avant d’avoir compris qu’elle n’est rien. Il doit en être de même pour le monde
dans son ensemble (la fin des fins.)
Le Christ laissa des prophéties suffisamment
précises et nombreuses pour permettre de comprendre le déroulement de ce qui
précédera la fin du monde. Des signes sur la proximité des événements sont
progressivement donnés aux hommes et ceux qui auront la foi en ces jours-là les
comprendront de l’intérieur, ils sentiront l’imminence du retour du Christ.
D’autres signes seront plus extérieurs, adressés à ceux qui n’auront pas la
foi.
Appuyés sur ces Révélations contenues dans les
Écritures, il est possible de dire quelque chose de sûr.
Comment se produira la fin du monde ?
Il
peut être intéressant de se livrer à un petit exercice. Mettons-nous à la place
de Dieu. Imaginons que nous recevions la responsabilité de préparer la fin de
la dernière génération humaine avec les objectifs suivants.
1- Former les hommes
à l’humilité, cette vertu qui dispose le cœur à l’amour ;
2- Leur laisser le
temps d’approfondir leur soif consciente ou inconsciente du salut;
3- Leur prouver d’une manière
définitive et grandiose l’amour de Dieu, en vue de les sauver.
Comment
nous y prendrions-nous?
Il va de soit que, étant
Dieu, nous aurions le droit d’utiliser tous les moyens à notre disposition,
notamment une puissance infinie, tout en respectant au moment du choix final, la
liberté de ceux qui refusent l’amour. Il faut en effet remarquer qu’avant ce
choix final, Dieu ne respecte pas toute la liberté de l’homme. Au contraire, il
forme cette liberté en la soumettant à toutes sortes de contraintes que nous
expérimentons tous les jours.
La
première solution qui vient à l’esprit des enfants du catéchisme, surtout des
garçons, consiste à organiser un festival du miracle, un spectacle avec
mouvements d’astres, feu d’artifices d’étoiles se terminant par le bouquet
final, l’atterrissage dans le plus pur style Albator, d’un Christ lumineux. Les
descriptions de ce scénario ne manquent pas dans l’Écriture. Les anges ne
disent-ils pas aux apôtres le jour de l’Ascension: « Ce même Jésus viendra comme cela de la même manière dont vous l’avez vu
s’en aller vers le ciel. » Il est vrai qu’un tel spectacle supprimerait
l’athéisme. C’est l’argument principal des enfants. Cependant, répond-il aux
trois critères imposés plus haut ? Il est vrai que le critère 3 (La
manifestation de Dieu), serait en partie réalisée. Mais qu’en serait-il de la
charité et de sa mère, l’humilité, les seules réalités importantes pour la vie
éternelle? Jésus, dans l’Évangile de saint Jean, montre les effets ambigus des
miracles sur les hommes. Il multiplie pour une foule des pains; Les gens
croient et applaudissent puis décident de le couronner roi d’Israël… pour qu’il
chasse les Romains. Le Christ, voyant qu’ils ont détourné ses miracles pour en
faire un outil de puissance politique, est obligé de se retirer dans la montagne.
Ce scénario n’est donc pas apparemment le meilleur possible, au moins pour ce
qui concerne le critère 1.
Il ne faut pas se moquer des
enfants. Les adultes ne trouvent pas mieux, malgré leur bonne volonté, et ils
se servent souvent mal de leurs trouvailles.
On peut
donc être certain qu’avant que le Christ revienne en descendant du Ciel, il
aura préparé le cœur des hommes par une série d’évènements. Existe-t-il des
textes du Magistère papal les décrivant? Au cours de ses 2000 ans d’histoire,
l’Église s’est très peu prononcée sur ces événements, sauf pour condamner
certaines interprétations trop fondamentalistes de la Bible. Pourtant, depuis
quelques décennies, elle parle. Le phénomène est nouveau et, nous le verrons,
il constitue certainement un signe.
Le Catéchisme de l’Église Catholique
donne en deux paragraphes un enseignement nouveau et précis[2].
C’est la première fois qu’un texte doté d’une infaillibilité ordinaire[3]
est aussi explicite: “Avant l’avènement
du Christ, l’Église doit passer par une épreuve finale qui ébranlera la foi de
nombreux croyants. La persécution qui accompagne son pèlerinage sur terre
dévoilera le « mystère d’iniquité » sous la forme d’une imposture
religieuse apportant aux hommes une solution apparente à leurs problèmes au prix
de l’apostasie de la vérité. L’imposture religieuse suprême est celle de
l’Anti-Christ, c’est-à-dire d’un pseudo-messianisme où l’homme se glorifie
lui-même à la place de Dieu et de son Messie venu dans la chair.
Cette imposture anti-christique
se dessine déjà dans le monde à chaque fois que l’on prétend accomplir dans
l’histoire l’espérance messianique qui ne peut s’achever qu’au-delà d’elle à
travers le jugement eschatologique: même sous sa forme mitigée, l’Église a
rejeté cette falsification du Royaume à venir sous le nom de millénarisme,
surtout sous la forme politique d’un messianisme sécularisé,
“ intrinsèquement pervers“.
L’Église n’entrera dans la gloire du Royaume qu’à
travers cette ultime Pâque où elle suivra son Seigneur dans sa mort et sa Résurrection.
Le Royaume ne s’accomplira donc pas par un triomphe historique de l’Église
selon un progrès ascendant mais par une victoire de Dieu sur le déchaînement
ultime du mal qui fera descendre du Ciel son épouse. Le triomphe de Dieu sur la
révolte du mal prendra la forme du jugement dernier après l’ultime ébranlement
cosmique de ce monde qui passe.”
Ce
texte de théologie donne la clef de toutes les prophéties de l’Écriture sur la
fin du monde. Jésus annonce pour son retour une Église humiliée, presque absente
du fait de la réussite quasi-universelle d’un Antéchrist qui ne sera même pas
nécessairement violent puisqu’il établira “une
fausse paix sur le monde[4]”.
Il est clair que ce succès provisoire de ce qui s’oppose au Christ sera permis
par Dieu et entrera au centre même de son projet grandiose. S’il avait voulu
autre chose, il lui aurait suffi d’agir, “ Lui
qui peut faire naître à partir des pierres des fils à Abraham[5]”.
S’il
s’agit là du scénario prévu par Dieu, c’est qu’il est le meilleur possible[6].
Or,
et c’est remarquable, ce scénario ressemble à celui que choisit l’Esprit Saint
pour le Christ. C’est ainsi qu’il sauva le monde. Lui aussi passa par un
martyre, après une lente « kénose. »
La clef de l’histoire est ici. Le même
Esprit qui conduisit le Christ, conduira l’Église à son Heure. C’est en passant
par la croix, à l’imitation de son époux, qu’elle provoquera le retour du
Messie et le salut de l’humanité entière. La fin de l’Église est donc la même,
analogiquement, que celle du Christ car c’est le même Esprit Saint.
Nous verrons au long de ce récit à quel point la vie du
Christ est une allégorie de celle de l’Église, jusqu’à la fin du monde. Ce sera
même une allégorie de détail, chaque acteur du drame de la passion trouvant sa
place sous forme d’un courant idéologique particulier lors du témoignage final
de l’Église.
Avant de reconstituer cette histoire à venir pour la fin
des fins, suivons pas à pas le cheminement de l’humanité au cours de son
histoire. En effet, comme toutes les prophéties apocalyptiques, elles ont
plusieurs manières de se réaliser dans l’histoire des hommes[7].
1- A chaque époque
de l’histoire, c’est-à-dire pour chaque homme face à l’histoire de sa
génération. C’est ce que je vais décrire dans le chapitre 3.
2-
D’une manière plus grandiose, lors de la dernière génération sur la terre. Ce
sera l’objet des chapitres suivants.
La connaissance de la fin de tel ou tel monde particulier
permettra de mieux comprendre la fin des fins.
Arnaud Dumouch. (à suivre…)
D’OUTREAU ?
UN PROCES DE TOUTES LES SOUFFRANCES !!!
Quand, l’institution
judiciaire, prendra-t-elle en compte l’expérience de ses propres erreurs avec
ses cortèges de souffrances indicibles ?
Le procès d’Outreau aura révélé
les défaillances profondes et non accidentelles de notre justice. Saura-t-elle
en tirer les leçons et reconsidérer humblement son mode d’instruction ?
Pour quelle raison a-t-on
confié l’instruction d’une affaire criminelle aussi douloureuse et
médiatiquement déportée à un juge inexpérimenté ?
Qu’elle est la nature d’un zèle
irréfléchi venant d’un juge dont l’inspiration s’avèrera si éloignée du devoir
de la justice qui est de faire la vérité, de l’établir ?
Quand finira-t-on d’user de
l’intime conviction ?
Il n’est plus acceptable d’autoriser
ce genre de démarche bien trop subjective. Un accusé ne peut être arrêté et
condamné que dans la mesure où la justice apporte les preuves matérielles et
non subjectives de sa culpabilité.
Peut-on espérer du législateur
un courage intellectuel et moral quant au comportement des médias, de la presse
écrite vis à vis d’un drame de cette nature ?
Doit-on tolérer à l’infini un
comportement de journalistes dépravés, car il faut être dépravé pour présenter
et annoncer comme ils l’ont fait un drame pareil ! Ils se sont comportés
avec moins de dignité que les metteurs en scène pornographiques, il y avait
dans leur façon d’être un mépris souverain de la personne, une complaisance
féroce au voyeurisme, ils ont humilié un quartier, blessé des visages, humilié
sans contexte les familles des victimes et celles non moins respectables des
criminels, sans compter celles des faux suspects véritablement innocents.
Ils ont passé et repassé ces
tristes événements comme on se repasse les bons plats ou une bonne partie de
fesses, si tenté qu’il y ait de bonnes parties de fesses ?
Qui s’étonnera après tout cela
que des esprits tourmentés puissent envisager de restreindre la liberté de la
presse ? Elle ne cesse d’apporter de l’eau aux détracteurs, elle a si
souvent une attitude indigne qu’il faudra bien que le législateur redéfinisse
le cadre de son activité dans le cas de drames comme celui-ci.
La liberté n’est légitime que
dans le respect de l’autre, de tous les autres.
Souvenons-nous de l’affaire
Grégory, dont on retrouva le corps dans la Vologne. Je me souviens du
comportement de la rédaction de France Inter. Le principal présentateur du
journal avait sa petite idée, et avait clairement montré du doigt la
coupable…Or, il s’est avéré qu’elle était innocente, mais ne fallait-il pas
venir au secours d’une institution judiciaire dans les mains d’un ministre de
gauche, et d’un petit juge, si petit qu’il ne sut pas même présenter ses
excuses pour tant d’égarements. Les erreurs n’étaient pas minces, le sujet fut
l’occasion d’innover dans l’art de l’instruction et, on sait ce qu’il advint,
un papa s’est fait désespérément justice… Le pire dans le comportement
déshonorant de cette équipe de journalistes d’un service public, c’est qu’elle
ne fut jamais sanctionnée, pourtant tous les fondements de la déontologie
avaient été bafoués. Mais dans cette affaire, on devait arriver au fond de
l’indignité: le directeur de ce journal, au soir du jour de sa déconvenue, joua
la vieille fille effarouchée, presque aurait-il accusé ce petit juge d’être à
l’origine de ses propres errements – la lourdeur de ce faux-cul devait être
proportionnelle à la profondeur de la médiocrité intellectuelle et morale de
cette station de radio du service public.
La presse de France doit
retrouver impérativement, si elle veut regagner l’estime du peuple, le sens du
respect de l’homme même vis à vis d’un criminel. En a-t-elle encore les
capacités morales et intellectuelles… ?
Comment un juge d’instruction
a-t-il pu inculper autant de personnes sur la simple dénonciation d’un couple
criminel ? Comment a-t-il pu mépriser à ce point les protestations
d’innocence de ceux qui seront ses propres victimes ? Que l’on ne vienne
pas nous rabâcher qu’il aurait respecté les règlements d’instruction !
Qu’a-t-il fait de la présomption d’innocence ? Comment n’-a-t-il pas
ordonné des contres expertises et prêté plus d’attention et de respect aux
avocats ?
Devant ce qu’il faut bien
appeler une faute professionnelle lourde, nous devons réfléchir à la
possibilité de permettre aux victimes de la justice, aux victimes d’un juge, de
pouvoir se retourner nominativement contre le juge d’instruction ? Car mis
en présence de fautes lourdes qui n’ont guère de précédent, la loi doit
contraindre l’instruction judiciaire dans son ensemble à reconnaître qu’elle
est une institution humaine et qu’elle peut, malheureusement, commettre des
erreurs majeures, et que leurs auteurs doivent comme le médecin pouvoir
répondre de leurs actes. Il n’est pas légitime qu’en présence de pareils drames
un petit ou grand fonctionnaire de justice puisse se réfugier dans l’anonymat
et faire porter toute la responsabilité au seul niveau de l’État, de la
communauté nationale !
La question qui ne cesse de
surgir depuis tant d’années est celle-ci : quel homme politique aura le
courage de décider enfin de sortir l’institution judiciaire et l’esprit des
lois de l’enfermement idéologique qui est encore le sien ? A quand le
règne du bon sens et du courage ?
Cette affaire aura gravement
décrédibiliser l’institution judiciaire qui ne se porte pas très bien. Son rôle
pédagogique aura été occulté, ainsi que l’expression obligatoire de sa compassion, mais plus gravement encore,
comment sera ressenti son travail de vérité ?
De toute cette affaire, elle
n’arrivera à retrouver la grandeur de sa mission que si elle accepte de se
remettre en cause et de présenter ses excuses.
Elle doit retrouver le visage
de son humanité si elle veut demeurer un point d’espoir surtout chez les plus
fragiles…
Une institution, qui génère la
peur, tant elle devient anonyme et monstrueuse dans ses errements, n’est plus
porteuse d’espoir, elle peut être perçue comme une anomalie sociale avec tous
les risques potentiels…
Pierre-Charles Aubrit Saint Pol
Le
début du quatrième siècle est marqué par deux événements majeurs : la
persécution de Dioclétien(303 – 304) la plus violente, la plus cruelle, la
dernière attaque d’un empire païen et la montée progressive du futur et premier
empereur chrétien Constantin (306 – 324.)
Ce
fut le 23 janvier 303 que fut affiché l’édit de persécution de Dioclétien en
résidence à Nicomédie près de la mer de Marmara. Cet édit surprit l’empire, car
depuis 260, l’Église n’était quasiment plus inquiétée, sans pour autant que sa
situation au sein de l’empire soit légalisée. Pendant toute cette période
l’Église voit sa mission s’étendre et s’approfondir dans toutes les couches de
la société. Le royaume d’Osroène est officiellement chrétien.
Dans cette même période l’Église est
géographiquement dans tout l’empire, au concile d’Arles, en 314 trois évêques
de Grande Bretagne y sont présents, mais cette implantation est inégale.
L’Église entre dans toutes les
couches sociales, du plus simple citoyen aux dignitaires de l’empire, dans la
maison impériale.
Cette période de relative
tranquillité affaiblit la qualité des recrues, des vocations. On admet assez
facilement des compromis. Une sorte de rétro paganisme s’installe ici et là.
C’est alors que Dieu permit cette nouvelle persécution.
La violence de cette
persécution, spamodique et irrégulière ainsi que son échec ne se comprend que
si le problème chrétien est redéfini par le cadre général du monde romain,
subissant une mutation politique et religieuse.
Le bas empire romain pour
restaurer la puissance de l’État, qui a bien failli sombrer tant par la double
pression extérieure des germains et des perses ainsi que par un effondrement
intérieur causé par de multiples facteurs, va devenir totalitaire et plus
dangereusement promouvoir une nouvelle religiosité, une sorte d’ultime
affrontement contre les chrétiens avant l’effondrement du paganisme.
C’est Dioclétien qui fondera
dans sa politique de restauration ce que l’on appellera à la mort de
Constantin, l’époque byzantine.
La nouvelle religiosité va se
structurer autour des religions à
mystères qui pouvaient se rattacher au panthéon romain, et de ce fait l’église
va se mettre en contestation avec le pouvoir impérial qui progressivement
s’affirme comme un pouvoir religieux d’essence divine. Un concept nouveau,
puisque l’empereur prétendra s’affirmer comme l’émanation du dieu des dieux.
C’est de cette affirmation nouvelle que procédera la notion de ‘souverain de
droit divin.’
C’est de ce renouveau
politico-religieux qu’émanera la dernière persécution d’une grande férocité. (
à suivre…)
Adam reconnaît sa femme Eve et la confirme dans sa
mission : répandre la vie
« Adam nomma sa femme Eve
parce qu’elle est la mère de tous les vivants. » (Gen.III. v.20)
1-
Adam
nomma sa femme Eve...
Dieu
vient de prononcer sa justice et son pardon, il appartient maintenant à Adam de
revenir à sa mission, à sa vocation de chef de foyer, de premier père des
vivants.
De
même qu’en tant que premier humain et couronnement de la création il fut invité
à nommer les ordres inférieurs, de même il doit rétablir sa femme dans son
affection et sa confiance, la confirmer dans sa vie et dans sa mission.
Il doit rétablir l’ordre naturel
dans son foyer ainsi que la hiérarchie des états et des missions propres au
genre humain tel que l’a voulu son Créateur.
Adam appela femme l’être qui
lui est semblable, avant d’être chassé du paradis il lui impose le nom d’Eve.
Adam
est confirmé dans sa mission de père de l’humanité, il sait que de sa chair
viendra le Désiré des collines. En donnant un nouveau nom à sa femme, il ne
fait qu’exprimer et affirmer l’autorité légitimée par sa mission surnaturelle
en plus de celle découlant de l’ordre naturel.
En exerçant ce droit, il
réaffirme la primauté de l’humain dans l’ordre du créé qu’il avait déjà
affirmée lors de l’imposition des noms sur les ordres inférieurs. Dieu a
délégué ses pouvoirs à l’homme, c’est donc à lui d’imposer un nom à sa femme et
à sa descendance, car si c’est Eve qui peut choisir le nom des enfants, il
reste à son époux de reconnaître ses enfants en les appelant du nom que lui
destine son épouse.
Adam en imposant le nom d’Eve à
sa femme la confirme dans sa mission d’être la mère de l’humanité de qui
naîtront Marie et Jésus.
En Eve est la mission de toutes
les femmes : donner la vie. Cette mission originelle condamne toute
atteinte à la vie. Si Eve et Adam
introduisent la mort dans la génération humaine, Eve et Adam ne sont pas pour
autant les auteurs de la mort, celle-ci existait avant eux dans les ordres
inférieurs.
Le nom d’Eve est un interdit à
tout ce qui s’oppose à la transmission de la vie.
Le
pouvoir de donner un nom est un devoir : reconnaître son semblable,
l’identifier comme identique à sa propre nature et le distinguer de l’ensemble.
Le nom est une reconnaissance
du genre, une distinction du nombre. Tout individu a droit à un nom, un droit
de justice, une exigence morale. Il est le moyen naturel qui permet à
l’individu humain d’être reconnu dans sa personne et d’occuper la place qu’il a
de facto dans la société.
Un homme ne sera jamais un
numéro, il a un visage et un regard.
Le nom témoigne de la pérennité
de la pensée de Dieu : un homme sans nom, sans visage ne peut être…
L’homme vivant est la Gloire de Dieu sur Terre et dans tout l’univers matériel
et spirituel, c’est que son visage et son regard ont quelque chose de
Dieu : « …et il fit l’homme à son image,…à son image il les fit
homme et femme… » Désiré Wasson
UNE NOUVELLE APPROCHE DES LOIS DE LA PHYSIQUE…
: « - Cher amis,
que faites-vous le nez dans ces parchemins ?
:
« - Je révise les lois de la physique et de l’hydraulique.
:
« - Cela, me dit quelque chose !
Il me souvient que maître Chien et maître Pie ont observé
durant plusieurs jours les passants du Pont Joffre à Perpignan. Ils ne peuvent
s’empêcher de poser un regard interrogateur sur les travaux qui y furent
effectués. Ils s’en retournent perplexes et envisagent de réviser leur
physique.
:
« - N’allez pas plus avant, je me sers de ces parchemins pour contenir
une poussée de fou-rire qui pourrait m’être fatale.
: « - Comment avez-vous appris la
chose ?
:
« - C’est une aigrette qui, entre deux éclats de rire, réussit à dire son
étonnement à un héron du Soler, qui le rapporta à maître Aigle qui, de
surprise, en faillit oublier les lois de la physique aérienne. Il alla
contrôler en personne, il fut si sidéré qu’il se posa sur une roche affleurant
le lit de la Têt, au grand ébahissement de la faune et de la flore qui se
demandèrent si le Jour du Seigneur n’était pas arrivé.
Ah, voilà maître Aigle !
:
« - Bonjour la compagnie !
Vous semblez ne pas avoir trouvé de solution au problème
posé par l’installation de la conduite d’évacuation des eaux pluviales ?
:
« Hélas ! Non, cette conduite est une inconduite !
:
« - En effet, je ne vois pas comment l’eau s’écoulera quand le niveau de
la Têt montera au-dessus de celui de la conduite ?
:
« - Les habitants du Haut-Vernet observeront avec un étonnement gaulois
leurs baignoires se remplir mystérieusement par le conduit d’écoulement !
Ils n’ont pas fini de réviser les lois de la physique.
:
« - Il faudra compter avec le surplus provenant des larmes des
fou-rire !
:
« - Comme dit trop souvent maître Sanglier : « Pour faire une
bourde pareille, il faut avoir été bercé trop près du mur ! »
:
« - Même la sottise a sa modernité…
Peut-être s’agit-il d’un nouveau plaisir du
ridicule ?
:
« - Il est temps d’obéir aux lois de la physiologie, mangeons !
Je vous ai apporté un panier de cèpes, de la saucisse de
cargolade et des pommes à braiser de Campôme.
:
« - Au moins cette loi là, ils ne la mettront pas à l’envers !
:
« - Qui sait ?Avec les héritiers des mathématiques modernes, on peut
s’attendre à tout.
:
« - On n’a pas fini de rigoler ! »
Raymond
Lull
Bref d’Actualité
De la névrose à la sottise…
Nous
avons appris, de source U.S.A., que le
F.B.I. avait décidé de mettre en fiche et en carte tous les religieux, de
toutes les confessions de par le monde, qui se révéleraient trop attachés aux
dogmes, ils sont considérés comme de
potentiels terroristes. Le Souverain Pontife, Jean-Paul II, qui vient de
recevoir la plus grande distinction U.S. est un terroriste !
Y-a-t-il
une prière pour les sots ? Sans doute, mais elle doit être
puissante !
La loi bioéthique :
Dans
la continuité de cette loi d’abomination, confère la lettre de septembre, le
gouvernement fait pression sur la commission d’éthique pour accélérer l’étude
de cette loi afin de l’adapter en vue d’un vote onusien plus vite que prévu.
De
fait, une commission paritaire établie avec des membres de l’UNESCO étudie une
adaptation de la loi dans l’optique du droit international… Il faut
protéger les firmes qui pratiqueront des clonages reproductifs humains de
tout recours judiciaire par des États qui en interdisent la pratique chez eux.
Qui
a-t-il de si monstrueux de dissimulé dans l’inspiration de cette loi pour se
presser à ce point ?
De la canonisation…
On
a lu et entendu toutes sortes d’indignations au sujet de la béatification du
dernier empereur Charles d’Autriche, mort très jeune en exile et dans une
grande pauvreté…
On
lui reprocha d’avoir ordonné la pratique du gaz moutarde dans le conflit de
1914 -1918 !
Je
ne crois pas que le magistère de l’Église ait pu faire l’impasse sur cet
événement, si véritablement cet empereur avait ordonné un tel acte de guerre.
De
telles critiques expriment un anti-cléricalisme de bas- étage…
Des
esprits pleureurs se coiffent facilement de la médiocrité !
La Rédaction
La rédaction rappelle
qu’il est tout à fait possible d’exprimer vos opinions et critiques au sujet de
son travail de formation et d’information, il vous suffit de nous envoyer un
mail, à l’adresse mentionnée dans l’entête.
Merci de nous faire
connaître, merci de la distribuer.
En nous aidant vous aidez
l’Église, vous aidez vos frères et vos sœurs catholiques, chrétiens et tout
homme et femme juste.