LA LETTRE CATHOLIQUE N°12

SOYEZ FIERS D’ETRE DE L’EGLISE CATHOLIQUE ROMAINE APOSTOLIQUE

 

SEPTEMBRE 2004 – DIFFUSION GRATUITE – FAITES LA CONNAITRE

E.mail : lalettrecatholique@yahoo.fr    son site : lescatholiques.free.fr

 


 

 

AVERTISSEMENT DE LA REDACTION

 

La Chambre Sénatoriale de l’Etat Français, dans la nuit du 9 juillet 2004, dans une ignorance et une indifférence quasi générale, a voté en dernière lecture, LA LOI DE  BIOETHIQUE.

L’extrême gravité de cette loi, le mensonge officiel des responsables politiques, la malignité avec laquelle on la rédigea, par trois ministres se réclamant de la foi chrétienne catholique, ses inévitables conséquences sur les comportements individuels et collectifs, nous ont fait décider de consacrer la Lettre Catholique de septembre exclusivement à elle qui est à considérer comme un événement presque aussi redoutable que le péché originel, au regard de la théologie fondamentale, de l’eschatologie et de la métaphysique.

Il nous est apparu de notre devoir de chrétiens, de fils de l’Eglise Catholique et d’hommes solidaires de toute l’humanité, d’informer nos lecteurs et frères dans la foi en Jésus-Christ vrai Dieu et vrai Homme et tout homme à la conscience droite, de cette tragédie morale et spirituelle.

Nous supplions nos chers lecteurs de tout mettre en œuvre pour diffuser ce numéro spécial en France et dans le monde, pour que tous les efforts, du plus humble d’entre nous et du plus grand, obtiennent que ne soit pas votée la même loi à l’ONU, car le droit français sert de référence au droit international, vote prévu pour l’an 2005.

C’est maintenant l’heure de la prière, que tout catholique prenne place, comme le veilleur à Jérusalem, sur les remparts que nous offre encore Dieu au moyen de l’Eglise et qu’il veille dans la prière et la pénitence, qu’il s’unisse à la supplique d’Abraham : « … Seigneur, Toi faire cela ! Et pour dix justes, Seigneur ?

- Pour dix justes, je ne détruirai pas … » 

Nous appelons l’homme religieux, quelle que soit sa religion, à s’unir à notre démarche dans la prière ou dans l’action, les deux à la fois si possible.

Que tout homme droit se lève est proclame son ‘NON’ à la face des hommes, à la face des univers. ‘NON’ à cette Loi de BIOETHIQUE, ‘NON’ à cette Loi d’ABOMINATION.

                                     LA REDACTION.

 

 « Le mal se nourrit de l’inaction de l’homme de bien. »

 

LES TROIS ANNEAUX DU DRAGON

 

 

LE DRAGON DE L’APOCALYPSE

 

 

 

« Le chef qui doit venir va disloquer la Cité et le Sanctuaire ; et le terme de tout cela : c’est le cataclysme et la désolation qui s’installe jusqu’à la fin » Daniel.9,27

« Lorsque vous verrez l’Abomination de la Désolation dont parle le prophète Daniel en ce lieu Saint, que celui qui lit discerne »[quel est ce lieu] Mt.24

 

 

 

 

 

 

« Et apparut un grand signe dans le ciel : une Femme enveloppée du soleil, et la lune sous ses pieds, et sur sa tête une couronne de douze étoiles. Et elle est enceinte, et elle crie dans les douleurs et les tortures de l’enfantement. Et apparut un autre signe dans le ciel ; et voici un grand Dragon rouge feu, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes ; et sa queue traîne le tiers des étoiles du ciel. Et il les jeta sur la terre. Et le Dragon se tint devant la Femme qui allait enfanter, pour dévorer son enfant, lorsqu’elle l’aurait enfanté. Et elle enfanta un fils, un mâle, qui doit faire paître toutes les nations avec une houlette de fer, et son enfant fut emporté vers Dieu et vers son trône. Et la Femme s’enfuit au désert, où elle a un lieu préparé par Dieu, pour qu’on l’y nourrisse douze cent soixante jours. » Apocalypse : 12, 1 – 6.

 

 

 

Le Dragon représente la part d’humanité qui, de génération en génération, depuis Caïn en passant par Misraïm fils de Cham et Judas, collabore volontairement aux œuvres destructrices de Lucifer ; elle est résolument décidée à combattre un Dieu auquel elle croit, mais dont elle refuse de dépendre et d’être aimée sans rien attendre en retour que son désir de salut. C’est l’un des aspects des plus dramatiques du mystère d’iniquité. Les hommes et les femmes qui s’engagent sur cette voie, engagent l’être de leur personne. C’est de leur propre liberté, leur volonté.

Après que Lucifer et ses anges furent précipités sur la Terre, ils s’efforcèrent de mettre leurs pieds dans celui de Dieu.

C’est dans l’obscurité dramatique du Vendredi Saint, à l’instant même où Jésus-Christ remit son esprit, que Lucifer comprend son erreur et son inexorable défaite.

En inspirant la mise à mort de Jésus, il ne pensait s’en prendre qu’au plus grand des justes, un grand prophète, trop aveuglé par sa haine de Dieu et de l’homme. Il se rendit compte trop tard que ce Juste était le Verbe Incarné, la Vérité jetée sur la Terre. Dieu le Père se joua de l’ange déchu pour réaliser la Rédemption. Ce dernier ne s’en tint pas pour autant vaincu, il décida de tout faire pour perdre le plus d’âmes avant sa déroute définitive, avant sa sortie de l’histoire humaine ; toutefois pour y parvenir, il lui faut la collaboration de l’homme, cette créature qu’il hait le plus après Dieu.

Les anges déchus, chacun dans sa spécialité, se chargent de séduire… Et ils y parviennent allégrement !

 

Les trois anneaux du Dragon constituent le nombre 666.

Les trois anneaux sont la part la plus importante du corps du Dragon. Ils représentent les trois étapes historiques qui arment Lucifer pour l’ultime combat, une sorte d’immense explosion, que la tradition désigne sous le nom d’Armaguedon. – Une bataille beaucoup plus spirituelle que sanglante, on en voit déjà les tentes constituer les prémices du campement, dessinant le champ du combat, toutefois il n’est pas à exclure que celle-ci, selon la tradition, soit également l’annonce de la bataille que livreront les armées des enfers pour exterminer les juifs qui se convertiront au Christ dans la foi catholique romaine. - Une fois constitué, rassemblé dans ses anneaux, ce corps fera dresser ses sept têtes, elles représentent les péchés capitaux nourrissant les sept principales hérésies, les couronnes sont les hommes qui y auront collaboré, leur masse de métal n’est rien que l’accumulation des péchés jamais corrigés, jamais confessés ; les pierres précieuses sont cette part désespérée de l’humanité qui veut le triomphe impossible de Lucifer sur Dieu, ces orgueils fortifiés ; les cornes sont les différents pouvoirs de la cité des hommes unis aux forces du mal.

666 est le nombre représentant les trois accus, les trois étapes historiques, elles amènent radicalement l’humanité au rendez-vous de sa conscience, toute sa geste sera dans la pleine lumière de la justice divine.

L’histoire de l’homme se récapitule dans le Christ-Jésus dès l’Incarnation du Verbe, rien ne peut donc échapper au mystère de la Rédemption porté par deux piliers, l’Amour et la Justice.

La promesse de salut faite à Adam et Eve le laisse entrevoir ; depuis l’instant où la Vérité fut  jetée sur la Terre et en terre, tout de l’homme individuellement et collectivement entre dans l’économie du salut. De même que Dieu s’est servi de l’orgueil de Lucifer pour réaliser son salut, de même il se sert de toute l’histoire individuelle et collective pour parachever, avec le concours volontaire des justes, ce même salut. Il n’y a aucune raison de craindre le passé, ni le présent et surtout pas l’avenir puisque nous en connaissons le terme.

Il n’est pas sot de penser que Lucifer a inspiré des hommes de péché pour ourdir son plan après qu’il eût compris son échec, sans négliger pour autant la vie déconcertante de l’homme qui pourvoit malheureusement à l’extension des puissances infernales, l’ennemi ne se nourrit-il pas de « l’inertie des gens de bien ! »

 

Le premier anneau est aussi le premier 6.

 

Un anneau se constitue progressivement. On peut, au regard de l’histoire des six premiers siècles de la chrétienté et de l’humanité dans son ensemble après Jésus, envisager que des esprits engoncés dans leur virulente opposition au Christ et aux chrétiens aient œuvré contre l’Église, cet instrument honni du salut. Il n’y a pas à désigner du doigt un tel plus qu’un tel, nous savons que des hommes de tous horizons ont œuvré et oeuvrent toujours contre l’Église et certains sont dans la hiérarchie sacerdotale, non seulement contre l’Église mais aussi contre les juifs qui vont se convertir ; - ils sont vigilants et veillent à contrecarrer toute situation susceptible de favoriser une conversion, il n’est qu’à observer ce qui se passe aux Indes avec les hindouistes. - A cette volonté, s’ajoutèrent les courants hérétiques de toutes sortes, l’orgueil intellectuel de nos théologiens ainsi que des ambitions de reconquête : ce sont les juifs restés en Palestine et dans le Moyen-Orient qui, pour reconquérir Jérusalem sur les chrétiens, contribuèrent à la naissance religieuse et politique de Mahomet. C’est encore eux qui appelèrent les Perses à venir combattre les chrétiens de Jérusalem aux côtés des Arabes, c’est dans le sillage de cette reconquête que naquit la religion Mahométane. - Cette religion porte un coup d’arrêt à l’évangélisation, sa part la plus néfaste vient de ce qu’elle est constituée d’un véritable bric-à-brac de toutes les religions de cette époque qui sévissaient dans cette région et de ce fait, rompant avec la Révélation judéo-chrétienne, celle d’un Dieu d’amour, elle rejette la Sainte Trinité, se libérant de l’obligation du pardon, du sens chrétien de la charité, malgré l’obligation de l’aumône. Elle est négatrice de la personne, de l’être de la personne, déniant à tout individu le droit à l’exercice du libre arbitre : l’homme n’est rien qu’un individu qui ne peut, en aucun cas, s’affirmer aux dépens de la communauté. C’est une religion de soumission à Dieu qui rejette toute idée de liberté, de choix, ce qui est radicalement opposé à toute l’histoire, à tout le développement de la Révélation Judéo-Chrétienne. C’est une religion dont la psychologie communautaire et individuelle est fortement marquée par la peur, une peur qui procède de cette négation de l’être de la personne, ce qui explique la pérennité du statut dégradant de la femme et les lois réformistes n’y changeront rien, car rien ne sera possible tant que l’Islam ne remettra pas en cause l’intelligence qu’elle a de l’être humain et cette remise en cause signifiera la fin de cette religion.

 

Le deuxième anneau ou deuxième 6 se constitue six cents ans après l’Islam, il s’agit de l’erreur d’Occam.

 

Guillaume d’Occam est né anglais, en 1290, il meurt en 1350 sous la protection de l’empereur Louis IV de Bavière.

Occam sera excommunié par le pape Jean XXII pour soutenir une thèse théologique dans laquelle il affirme, qu’il n’y a pas d’autre source de connaissance que l’intuition, la perception sensible ne peut pour lui que saisir le particulier non le général. Il rejette la métaphysique et affirme que Dieu ne peut être connu que par la Révélation et la foi. Il confondra dans une même cause l’être de l’homme, créé par Dieu et la vie de l’homme donnée par l’âme. Sa proposition rompt l’équilibre thomiste entre la raison et la foi. – On a injustement fait porter la paternité de cette erreur philosophique et théologique à Duns Scot qui participa à la dispute des universaux et qui fut montré comme le plus opposé à saint Thomas d’Aquin. C’est faire preuve d’une bien étrange compréhension de la vie intellectuelle ; on sait très bien que l’on peut se passionner pour un thème du point de vue philosophique et rester parfaitement orthodoxe du point de vue de la doctrine religieuse. On oublie que c’est Duns Scot qui a jeté les fondements théologiques de l’Immaculée Conception, et c’est Jean-Paul II qui l’a béatifié. ( Dieu a toujours fait preuve de beaucoup d’humour avec les sots et les suffisants.) –

D’Occam, en posant ses faux principes, va permettre aux théoriciens de la Réforme protestante de structurer la première idéologie qui conservera un caractère religieux et qui se découvre par une démarche qui peut être considérée comme les prémices lointains de la psychanalyse : le libre examen ; par le libre-examen, l’homme se fait juge de lui-même et donc décideur de son salut. Cette proposition d’Occam, par une filiation éloignée, en passant par Descartes, sustentera le siècle dit ‘des lumières’, et viendra alimenter l’action révolutionnaire. - Jean Wyclif 1330-1384  fut sans doute le premier idéologue, il jettera les bases du matérialisme athée. Il s’affirmera comme le père de l’anticléricalisme idéologique. -   Les protestants verront, dans la révolution de 1789, l’accomplissement de leur idéologie politique issue de leur errance théologique. Les courants protestants ayant évacué toute vie contemplative, toute relation intime avec un Dieu d’Amour, pour combler ce vide, se crisperont dans une attitude morale, faisant d’elle la perfection de la vie religieuse, ce qui donnera l’explosion d’amoralité et d’immoralité que nous connaissons depuis la fin du 19eme siècle.

 

Le deuxième anneau va se renforcer à partir d’une autre phase, la phase révolutionnaire.

 

Il était logique, qu’après avoir renversé l’ordre de la Révélation, vienne le renversement des ordres naturels, à commencer par les pouvoirs politiques. Il était fatal, qu’il y ait une première conclusion pratique qui touche à l’ordre des sociétés et des gouvernements, surtout visés les gouvernements qui, historiquement, étaient liés à la mission de l’Église. Il fallait donc abattre la Maison Royale de France, pour que la France ne soit plus la fille aînée de l’Église.

La violence de la révolution de 1789 ne pouvait pas surgir de cette manière et atteindre ses objectifs sans qu’il y ait eu une étape intermédiaire. Il fallait que l’approche philosophique soit libérée radicalement de toute forme et de tout contenu procédant de la Révélation. Il importait de rompre le lien qui ordonnait jusqu’alors la vie intellectuelle à une vérité révélée, une vérité supérieure, dogmatique.

Après la Renaissance, qui favorisa le retour d’un humanisme païen, vint Descartes et son « doute méthodique » ainsi que son « je pense donc je suis. »

Descartes est un vrai philosophe, c’est même un grand philosophe, il a le génie de manier les concepts, c’est un homme intelligent.

Nous savons par l’histoire que la richesse qu’accorde Dieu à un individu n’est pas certitude de salut, ni certitude que cette éminente intelligence entreprenne de servir fidèlement la Vérité.

Descartes fut pour la vie intellectuelle ce que le faux-monnayeur est pour la vie économique… Il fut un vrai prédateur. Il est loin d’avoir été ce que régulièrement on veut, de lui, donner l’image d’un gentilhomme. C’était un des membres importants de la société secrète des rose-croix. - C’est une société occulte fondamentalement anti-chrétienne qui, derrière ses enseignements, préparait les esprits au renversement des  ordres et avait renoué avec des rites sataniques de l’Antiquité ; actuellement il existe deux résurgences de cette société, elles furent suscitées comme certains ordres templiers modernes pour accroître la pénétration du new-age. – Descartes est un monstre à sang froid qui semble avoir eu constamment peur de la vie, de son ombre et qu’il n’eut rien de plus effrayant pour lui que le rire d’un enfant et les larmes silencieuses d’un vieillard.

Descartes, en posant le postulat du : « Je pense donc je suis », nie que la création ait pour origine Dieu, car il fait passer l’existence avant l’essence, et ce faisant, il renverse l’ordre de la vie, ce qu’aucun philosophe n’eut jamais conçu de faire. Quelque part, cette inversion se relie à Guillaume d’Occam qui origine l’être et la vie à une même cause, même si à cette époque Occam ne conçoit pas de rejeter Dieu, il ne fait que confondre.

Dans la proposition de Descartes se trouve le fondement du rationalisme athée. Son « Discours de la Méthode » introduit un doute en toute chose y compris sur Dieu. Cette méthode, par son scepticisme, aura une influence particulièrement néfaste sur la science, la recherche scientifique, elle fera reculer le regard unitaire de la création, elle rendra difficile une approche contemplative, elle handicapera beaucoup l’approche des soins à apporter aux malades, elle contribuera au fondement du nihilisme et de l’existentialisme. Cette méthode sera la cause d’une chaîne très longue d’explosions qui rendront l’homme quasi inintelligible, si profondément que de nos jours, on est incapable de l’accueillir dans son unité, dans l’être de sa personne, dans toute sa richesse puisqu’on le clone et qu’on le tue à sa conception. La philosophie cartésienne est le rejet radical et tragique de la contemplation et de l’adoration.

Si Descartes est bien le fondateur du siècle des ‘lumières’, il est la pierre sur laquelle tous les philosophes modernes et idéologues s’appuieront, il est leur géniteur, mis à part ceux qui auront le courage de renouer avec la métaphysique.

La philosophie cartésienne est l’accomplissement parfait de l’inversion de la pensée thomiste commencée avec Guillaume d’Occam, elle est, dans toutes ses conséquences directes et indirectes, la cause de l’effondrement de la morale collective et individuelle. Elle permettra l’élaboration du darwinisme, cette très fumeuse théorie de l’évolution.

Nous le savons, le siècle dit des ‘lumières’ sera le prolongement et l’accomplissement du premier niveau de la philosophie de Descartes : à part Voltaire qui était habité par un grand talent littéraire, ce siècle fut un naufrage de la culture française, une régression affligeante de la pensée philosophique.

Il serait intéressant d’assister un jour à un entretient qu’accorderait l’un de nos intellectuels modernes et progressistes à un âne, celui-ci l’interrogerait sur ce qu’il pense, au regard de l’histoire, de ce fameux siècle des ‘lumières’ ; ne doutons pas que sa réponse ne soit accueillie par le sinistre rire de Voltaire que les enfers amplifieraient, les anges déchus s’en battraient les flancs.

La révolution s’enracine dans la révolte de Lucifer et de ses anges contre Dieu et toute sa création. Elle la continue et, quelque part, il faut admettre qu’elle s’accomplit comme s’accomplit la Rédemption de tous les ordres créés.

La révolution a sa propre culture, sa propre religiosité, ses rites cruels, elle est le navire des damnés, la contre-église. C’est la part la plus importante du Dragon.

 

La révolution de 1789 est la conclusion logique de la conjonction des errances de l’intelligence, des sociétés occultes tels les rose-croix, les illuminés de Bavière qui devinrent les illuminati et mettront au pas les francs-maçons. Elle servira de justification pour les révolutionnaires qu’elle enfantera ; Lénine justifiera sa propre violence en se référant à elle. Hitler s’inspirera des camps de concentration de l’URSS pour construire les siens. La révolution de 1789 est coupable de génocide, de crimes contre l’humanité. On veut nous faire croire qu’il y a eu plusieurs révolutions dans cette révolution, n’en croyez rien, c’est la même, son évolution était conforme au plan initial. La révolution de 1789 est une monstruosité, l’acte de l’homme déshumanisé.

Ne croyez pas non plus ceux qui vous disent que la révolution est terminée, n’en croyez rien ! Son œuvre de destruction n’est pas achevée ; elle se prolongeait avec les guerres napoléoniennes, par elles, elle s’installait dans tous les esprits. C’est elle dans le déclenchement de la guerre de 1870, dans celle de 14-18 et c’est toujours elle dans celle de 1939-1945. Croyez-le également, ce fut-elle dans la guerre de Corée, dans celle du Vietnam, dans l’inhumaine décolonisation, dans l’expansion de l’idéologie carcérale du communisme comme du nazisme, comme dans les régimes fascistes, dans les évènements de 1968. C’est elle-même dans les guerres intestines d’Afrique, dans le massacre organisé du Rwanda - il ne fallait pas que ce pays, presque entièrement chrétien, conserve sa stabilité, - comme tous les pouvoirs d’Afrique Noire, cet État devait être inféodé, via la franc-maçonnerie, au pouvoir de la pieuvre, les illuminati. C’était encore elle dans les Balkans et c’est elle en Irak.

La culture révolutionnaire s’étend à la science, elle se révèle dans les actes génocidaires qui vont de la révolution 1789 au Rwanda.

Les évènements inhumains de toute cette période porteront un coup fatal à la psychologie collective et individuelle, ils accéléreront l’effritement de la morale.

Le délabrement de la morale, l’effondrement du respect de la loi naturelle, les inventions toujours plus dangereuses, le travail de sape d’un concept idéologique de la laïcité, la compromission des intellectuels avec l’air du temps, leur lâcheté, la profonde et sourde apostasie d’une part importante des hiérarchies religieuses, la crise du modernisme qui est actuellement à son plein, vont finalement avoir raison des résistances sur le point le plus profond de l’être humain et de sa vocation à voir Dieu, à devenir semblable à Lui.

L’humanité ne parviendra pas à défendre l’interdit qui protège l’acte de génération de l’homme. En trois étapes parfaitement programmées, la culture intellectuelle de la révolution va connaître son accomplissement total, elle va faire admettre comme acceptable que l’on touche au principe de génération. Elle remet l’humanité dans la situation qui était la sienne lors du déluge de Noé. Car si Dieu intervint du temps de Noé, c’est parce que l’humanité s’était mise en danger dans son principe de génération, il en est de même aujourd’hui.

La formation du deuxième anneau est achevée avec la seconde guerre mondiale et l’expansion idéologique. On aurait tort de croire que l’effondrement du mur aura affaibli ce second anneau, il est bien formé et solide.

Dans les premiers mois du gouvernement de Gorbatchev, au début de ses réformes, une expédition scientifique internationale était installée en Sibérie afin d’y faire des études géologiques, un événement devait précipiter l’interruption des recherches. Les savants avaient enfoncé profondément un long tube pour y mesurer les ondes qu’émet le noyau de la Terre. Ils introduisirent dans le tube un appareil de mesure et, tout à coup, ils virent un être démoniaque surgir du tube et proclamer : « Je vous ai tous vaincus. » Un peu avant, cette manifestation avait été précédée et suivie par des cris effrayants qui sortaient de ce tube. Cette information nous parvint par une communication de ces chercheurs qui fut reprise dans la presse suédoise et par des journaux à petit tirage venant des milieux  protestants, catholiques ainsi qu’orthodoxes. La presse française n’en fit pas mention, mais on retrouva cette information dans la presse anglaise et américaine.

« Je vous ai tous conquis ! »

A saint François d’Assise, au cours d’un exorcisme, Lucifer s’adressa en ces termes : « Si Dieu ne t’avait suscité, aujourd’hui je posséderai l’Église. » 

Pourquoi Dieu, a-t-il contraint Lucifer à se manifester de la sorte ? Qu’a-t-il voulu nous dire ?

Comment est-il possible que Lucifer nous ait tous conquis ?

L’apostrophe de cet être démoniaque s’adressait au seul auditoire présent, le groupe de savants ; ceux-ci représentaient donc, pour cet être, l’ensemble des savants et chercheurs. Nous pouvons donc penser que Dieu, en le contraignant à se manifester de la sorte, voulait faire savoir que dans tous les domaines des sciences et recherches les intelligences étaient largement dévoyées et que de ce fait Lucifer avait investi tout leur champ d’activité. Nous allons voir comment cela a pu se faire puisqu’il s’agit de la constitution du troisième anneau, du troisième 6.

 

 

 

 

 

Du troisième anneau et troisième six.

 

Parallèlement aux divers courants idéologiques du 19émesiècle plusieurs approches scientifiques se formaient : le scientisme, le positivisme, le naturalisme, l’évolutionnisme, la psychanalyse de Freud et l’essor impressionnant des mouvements occultes : le spiritisme, la théosophie à tout ceci vint s’amalgamer les courants philosophiques issus des religions de l’Inde, le modernisme dans l’Église se développait.

Dans ce laps de temps, la recherche scientifique faisait de grandes avancées et se détachait des impératifs moraux que  l’Église défend, elle rompait avec toute référence religieuse. On espérait imposer un nouvel ordre social qu’ordonnerait la seule recherche scientifique.

Sans aucun accompagnement moral, philosophique, la science passa de la radioactivité à la bombe atomique, de la chimie à la chimie organique, de la physique à la physique moléculaire, de la génétique à la biogénétique etc.

Cette explosion scientifique est due au détachement, à la rupture avec toutes les références religieuses : il n’y a plus qu’une seule morale, celle de la science et ses impératifs!
                     
A l’intérieur de cette évolution, on soupçonne une nouvelle volonté, elle est inspirée par Lucifer, elle procède directement du noyau dur de sa révolte contre Dieu : devenir Dieu lui-même, devenir un créateur, le créateur, prendre la place de son Créateur. Cette inspiration va pénétrer la réflexion scientifique et, comme beaucoup de chercheurs doivent leur carrière à des sociétés secrètes, ils seront plus malléables pour aller vers cet objectif, connaître le mystère de la vie, le maîtriser et enfin produire un homme en dehors des lois établies par Dieu pour Le contraindre à donner l’être à cette semence d’homme de laboratoire.

Ils espèrent, du moins quelques-uns, complètement acquis au projet des sociétés secrètes lucifériennes, humilier Dieu, l’abaisser à la volonté de l’homme profanateur. Voilà le projet qu’ourdit Lucifer dans l’esprit et le cœur de ses serviteurs plus ou moins éclairés. C’est ce que les prophètes annonçaient : « La profanation du Saint des Saints .» La loi d’abomination !

L’histoire des guerres modernes nous montre que la science a concouru largement à la cruauté de ces conflits ; son incidence sur la morale dans ces contextes conflictuels, sur le respect de la loi naturelle, est déterminante même si elle s’étend lentement, comme une goutte d’huile dans le buvard de la vie des hommes pécheurs.

L’utilisation de la bombe atomique contre le Japon exprime la rupture de la science avec la morale,  les deux villes bombardées n’étaient pas stratégiques, mais elles abritaient les deux plus importantes communautés catholiques.

On peut souhaiter aujourd’hui la destruction des armes atomiques, cela n’a plus aucune importance, cette destruction n’est significative que d’une autre stratégie militaire. 

Le mal est fait, la rupture consommée:  on a atteint le cœur de la matière ! On a prouvé que l’on pouvait à tout instant ordonner, décider de la destruction de l’univers.  L’homme, dans cet acte tout aussi moralement et spirituellement  abominable que les camps de concentration nazis ou communistes, s’est prouvé qu’il était capable de décider de l’histoire matérielle de la création. Il fait savoir à Dieu qu’il a toute autorité sur elle, - ce qui est vrai théologiquement mais dans la mesure où il se sert de cette autorité pour parachever l’œuvre de Dieu -, l’homme de la bombe lance un défi : « Tu vois, j’irai jusque là ! Que peux-tu contre moi ? » Il réplique l’acte de défi que Lucifer adressa à Dieu.

Certains savants, jouant les faux-culs, firent connaître leur opposition à l’utilisation de cette arme absolue. Peut être étaient-ils sincères ? Ils ne pouvaient toutefois ignorer l’utilisation certainement militaire de leur découverte quand ils entreprirent leurs recherches, d’autant que tous, en Occident, collaborèrent à sa fabrication, ce sont là des regrets de confort, ils n’avaient rien à craindre pour leur vie, ni leur notoriété, ni leur retraite, ni leur liberté, ce n’était pas comme en URSS…

Pour l’homme de la rue, cette terrible audace réduisait son sens de la vie, sa capacité à l’espoir en l’homme, la valeur même de sa propre vie à presque rien – Raymond Devos a dit : « Rien c’est quelque chose … ! »

Oui, mais rien c’est peu, c’est si peu que nous en sommes arrivés à considérer  l’être de l’homme en dessous de ce rien.  Ne se propose-t-on pas de faire naître des enfants médicaments ?  Il n’est qu’à se souvenir de certains films pour s’en convaincre : Le Grand Bleu, l’Ours, Taxi, Tous les Matins du Monde etc., des œuvres portant en elles une inspiration philosophique réductrice de l’homme, profondément attentatoire à sa dignité, sans oublier les courants du roman moderne.

Lors de l’entrée des troupes alliées en Allemagne nazie, on découvrit des laboratoires clandestins expérimentant déjà des manipulations génétiques, on y pratiquait des greffes réussies de gènes d’animaux avec des gènes humains, une monstruosité. Ainsi en 1944-45, les Allemands commençaient à maîtriser la génétique.

Les alliés se turent. Ils reprirent pour leur compte les recherches dans des laboratoires dissimulés dans des centres hospitaliers. Nous avons des témoignages qui ne laissent aucun doute de cette réalité, puisque certains témoins ont eu recours à des aides pour préserver leur vie menacée parce qu’ils avaient vu ce qu’ils n’auraient pas dû voir. Ces témoignages reçus dans les années quatre-vingts, furent confirmés par des autorités religieuses compétentes et honorables.

Il fallait préparer les peuples à des découvertes nécessaires pour leur projet, il fallait donc obtenir des lois qui prépareraient les esprits à cette évolution et obtenir des subventions nécessaires.

En France, dès la libération et malgré des avancées sociales certaines, il n’y eut jamais aucune politique familiale réelle; on prit bien quelques mesures, rien de bien concret et ceci est vrai pour tous les partis politiques qui ont eu à présider au destin de la patrie depuis cette période, cette politique est identique à tous les pays libéraux ainsi qu’aux pays anciennement communistes.

A l’issue de la guerre, il y a eu deux temps : restaurer les économies et profiter de cette période pour habituer les peuples à la jouissance matérielle, les endormir afin de faire accepter les lois qui s’opposeraient à la loi naturelle et à la morale qui en découle. Dans ce but, plusieurs aides vont venir préparer le terrain.

L’association du Planning Familial, une branche de la fondation Rockefeller, cette famille est connue pour son appartenance aux illuminati, c’est elle qui fondera la Trilatérale. L’action officielle du Planning Familial après la guerre était de venir en aide aux familles, puis progressivement, elle sera l’association la plus active pour la dépénalisation de l’avortement. Elle organisera des réseaux pour aider aux avortements clandestins, elle obtiendra l’aide de la franc-maçonnerie et avec elle organisera des campagnes de mise en index des Etats qui refusent la dépénalisation de l’avortement, c’est elle qui affrète le navire avorteur qui bat pavillon dans les eaux des mers froides de l’Irlande à la Pologne. C’est elle qui fit campagne pour obtenir un allongement de la période autorisée.

Elle jouera un rôle important pour obtenir la vente libre de la contraception, les francs-maçons se chargeront de faire passer la loi en faisant bramer leurs serviteurs députés et ils feront une campagne pour persuader le peuple que cette loi évitera l’avortement, bien au contraire; ils savaient très bien que cette loi préparerait les esprits à admettre la liberté d’avorter.

Il y eut mai 68, cette période fut le moyen par lequel on renversa définitivement les barrières psychologiques et sociologiques de la morale ainsi que le renversement des principes légitimes de l’autorité.

Soixante-huit est la révolte qui se conclura par une indigence morale, intellectuelle, scolaire sans précédent, l’histoire considère cette période comme le creusement de la plus grande fosse-septique qui ait jamais été creusée et qui reste à ciel ouvert. Les médias depuis 68 œuvreront en agents complaisants pour ceux de droite, quant aux autres, ils sont aux ordres. On vit et entendit des animateurs se faire propagateurs de cet abandon moral, n’hésitant pas, dans des émissions de variétés, à se faire les champions de la liberté de transformer le ventre d’une mère en lieu de mort, rien ne pourrait se faire sans l’IVG. Certains n’hésitèrent pas à brocarder de la plus grossière façon les souverains pontifes : Paul VI et Jean-Paul II, le plus souvent, comme Arthur, sur des stations nationales ou comme l’équipe Ruquier, combattant le rappel courageux de  la morale sexuelle de J.P. II. On verra dans les années qui suivirent l’aggravation, par Mitterrand, de l’IVG, ces mêmes animateurs, continuer à défendre cette loi, car il fallait qu’elle entre dans la culture, la culture de non-vie. 

Un homme politique, rayonnant d’ambition, ne recula pas, entre les deux tours de scrutin, monsieur Giscard d’Estaing promit que s’il était élu, il ferait passer la loi qui dépénaliserait l’avortement. Les classes aisées  se réjouir, elles avaient la certitude de la tranquillité économique et une loi pour libérer leur conscience.

Nous entrions dans une nouvelle espérance de liberté, la morale était chassée de la cité après que l’on eût chassé Dieu de la culture, l’ère post-industrielle s’ouvrait sur la culture de mort. On effacerait joyeusement le sourire des enfants… !

Quelle promesse d’avenir ! Mais il y manquait un élément qui contribuerait à une acceptation sociale définitive de cette loi : son remboursement devait être assumé par la collectivité, par cette disposition on établit une sorte de coresponsabilité morale sur l’ensemble du peuple, l’impôt ferait l’affaire !

Plus tard, sous le gouvernement de Jospin, madame Guigou, garde des sceaux, fera une modification législative de façon à ce que l’on ne puisse plus légalement remettre en cause non seulement cette loi, mais sa culture, que l’on ne puisse plus la contester… Il convenait qu’une femme conclue une loi immorale puisque ce fut une autre femme qui défendit la naissance de cette loi, elle fut votée après que madame Veil se soit recommandée de son internement dans les camps nazis… On ne commente pas un tel naufrage moral !

A partir de 68, on ne cessera pas de combattre les valeurs morales, on lira des articles d’intellectuels, d’hommes politiques qui encourageront la consommation de la drogue, la libération sexuelle, allant jusqu’à justifier les jeux sexuels avec les enfants. Un enseignant conseillera au fils d’une famille catholique de coucher avec sa sœur, celui-ci non seulement ne sera pas poursuivi, mais les parents seront menacés pour les empêcher de porter plainte. Il est vrai, que cela se passait dans les jeunes années glorieuses de l’ère mitterrandienne !

Pendant toute cette période la recherche médicale avançait, on greffait le cœur et l’on produisait le bébé éprouvette, la fécondation in vitro. On procédait à la congélation de la semence d’homme, à la congélation des embryons humains.

On le proclamait, on s’en réjouissait, on préparait les peuples à l’acceptation du but recherché. On réussit à décrypter l’ADN, ce qui fut présenté comme une avancée pour la compréhension des maladies génétiques, mais dans le même courant et parallèlement, on préparait les esprits au but espéré, le clonage humain.

On envisageait la possibilité d’exiger de Dieu de communiquer l’être selon notre bon vouloir…

Quel triomphalisme pour l’homme ! La science vaincra le Créateur !

 

Une société qui s’autorise à enfreindre les interdits sur lesquels elle s’est fondée, est une société en voie d’autodestruction.

Depuis la législature de Giscard d’Estaing, il est admis qu’il s’est pratiqué en France, environ 6 à 7 millions d’avortements et l’on décompte approximativement 6 à 7 millions de pauvres vivants en dessous du seuil de pauvreté, on ne compte pas les avortements clandestins. Depuis cette loi, la crise économique ne s’est jamais résorbée, toutes les réformes qui furent entreprises ont échoué et échoueront.

De ces lois, on ne s’est pas risqué à publier les conséquences évidentes sur les psychologies collectives et individuelles. Pourtant, l’accroissement de la délinquance ne cesse pas et sa progression en vitesse est un multiple impressionnant et parallèle à la liberté de l’avortement.

Il y a dans les pays où cette loi est autorisée le sentiment diffus, d’un pouvoir politique et institutionnel dépourvu de légitimité. On le sait, l’histoire nous le démontre: rien n’est plus dangereux que la perte de légitimité pour tous les pouvoirs qui ont la mission de présider à l’avenir des peuples, car la loi ne la confère pas…

Dans le peuple, il y a la prescience que l’acte humain est allé là où il ne devait pas aller, qu’il a franchi des frontières de la conscience morale et que maintenant pèse sur l’humanité le poids d’une justice qu’elle attire sur elle. On ne peut impunément défier les lois naturelles, les lois morales, les lois spirituelles…

Nous comprenons bien que le troisième anneau, le troisième 6 est maintenant formé et accompli avec la loi de bioéthique.

La culture révolutionnaire et son acte de révolte viennent de s’accomplir. Tout ce qui suivra en sera la conséquence… Il est possible que Dieu fasse en sorte qu’on ne puisse jamais cloner un humain dans le respect des règles scientifiques, mais le seul fait que des Etats aient fait voter la loi suffit à cet accomplissement.

 

L’étymologie de la loi de bioéthique

 

Le verbe vivre provient d’une racine indo-européenne : ‘ gweyè’. Cette racine donne en grec deux mots : le verbe ‘zân’ et son temps du passé ‘biônai’ qui signifie vivre. D’où deux séries de dérivés : ‘zân’ a donné zoé (vie) ; ‘zôon’ (être vivant) ; ‘zôotés’ (nature animale), d’où l’origine de zodiaque : constellation symbolisée par des animaux.

‘Bio’ a donné ‘bios’ (vie), ‘biôtikos’ ( qui concerne la vie) ; ‘sumbioum’ (vivre ensemble).

Ethique, mot provenant de la racine indo-européenne ‘swe-, se’, elle marque l’appartenance d’un individu à un groupe social. Elle signifie le ‘soi’.

Ethique vient du substantif ‘ethiké’ dérivé de ‘ethos’ qui signifie science des mœurs.

L’utilisation de ce mot comme remplaçant du mot morale, est non seulement abusive, mais véritablement, intellectuellement malhonnête – on comprend que la vie politique en ait fait un usage de confort ‘politiquement correct’. - De même que les Etats fascistes : nazis ou communistes, les démocraties  font appel aux experts en sémantique pour le maniement des mots. Elles ne peuvent faire autrement pour banaliser par le vocabulaire les objectifs qu’elles veulent atteindre.

Tout comme Dieu, la morale déserte le gouvernement de la cité et l’homme s’en trouve progressivement réduit à ce RIEN…

La biologie est l’étude des micro organismes qui structurent et animent le vivant, ces micro organismes n’ont aucune liberté, n’ont aucune faculté conceptuelle, ils sont simplement programmés pour un travail, on ne peut donc pas leur appliquer la science des mœurs.

 

Qu’avait-on besoin de nommer un comité d’éthique ?

Il le fut pour permettre au pouvoir politique de se débarrasser de ses obligations morales et ainsi, s’autoriser à renverser les interdits de la loi naturelle et de la loi divine, dans tous les domaines de la science, en maintenant une apparence de légitimité au moyen de ce comité.

 

La manipulation du mot bioéthique dans le discours politique le fait bien ressortir, elle tend à préparer les esprits à admettre, quand cela les arrange, que la science a ses propres lois auxquelles on ne pourrait se soustraire sous peine de recul du progrès ; qui a dit que le progrès était inexorable et au bénéfice de l’humanité ?

 

L’avenir des ânes est sérieusement compromis : que de fous-rire mortels à venir et quelle occasion de dilatation pour les enfers ! Il faut bien qu’ils fassent de la place !

Génétique vient de la racine indo-européenne : ‘gen(e)- gnè’ (engendrer – naître), ce qui a donné gens.

En grec, le mot a donné ‘genos’ naissance, famille, race; ‘genesis’ force productrice, origine, création : il a donné aussi ‘genês’ celui qui engendre ou semence génitale.

La génétique est donc la science de la création du vivant, de la procréation. Il s’agit ici du point fermé de la vie en acte. C’est donc la vie donnée, communiquée, répandue par Celui qui seul la possède, l’origine en lui-même, DIEU. C’est répandre la vie par accouplement du vivant, c’est à dire l’union sponsale. C’est le Saint des Saints… Le sanctuaire par excellence !

Titrer la loi sur le clonage du vivant : loi de bioéthique est une farce digne des meilleurs sophistes. C’est une subtile conjonction du bateleur et du faux-monnayeur. Nous sommes en présence d’une sévère manipulation des mots et d’une sévère intoxication des esprits.

 

 

 

 

DE LA LOI DE BIOETHIQUE

 

 

 

Le 11 décembre 2003, les députés adoptèrent en seconde lecture la loi bioéthique à la majorité absolue, moins une voix contre, celle de Madame Boutin, le seul homme de cette chambre; la gauche s’abstint, car elle trouva cette loi pas assez libérale et, s’il y a eu des abstentions dans la majorité, elles devaient avoir pour origine une crise inflammatoire aiguë des articulations des deux mains…

En février 2001, au forum de bioéthique à Lyon, le chef de l’Etat, Jacques Chirac, prononça un discours dans lequel il prenait position contre tout projet qui autoriserait le clonage :« …une intrusion inacceptable dans le Sanctuaire de la Vie ». Il répéta cette prise de position à plusieurs occasions…  Ce n’est qu’après le bicentenaire de la franc-maçonnerie que sa position changea, après qu’il eut reçu le Grand Maître du Grand Orient, Monsieur Bauer. C’est alors, que faisant fi, une fois de plus, de sa parole et des avis précis et autres conseils sévères qu’il ne manqua pas de recevoir, qu’il pressa le gouvernement pour la rédaction de cette loi…

La loi fut rédigée par essentiellement trois ministres, trois ministres catholiques, prétendus tels : Mattei, Douste-Blazy et Dominique de Villepin. 

Quelle a bien pu être l’information reçue du Grand Maître du Grand Orient pour que le chef de l’Etat pousse sans retard le vote de cette loi ? Aurait-il eu des menaces pour sa sortie de présidence ?

Au nom de quoi, une société occulte peut-elle imposer sa volonté à un personnel politique qui a eu mandat de servir le peuple ? Comment comprendre qu’un groupement d’hommes, aux activités inavouables puisque secrètes, puisse avoir un tel ascendant sur ceux qui président aux destinées de notre pays ?

Mais pourquoi s’étonner de la volte face de Monsieur Chirac? Ne nous y a-t-il pas habitués. N’est-ce pas lui qui a dit : « … les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent… » ?  La tentation est grande de commenter la médiocrité, mais attachons-nous à nous occuper de ce qui est, de ce qui existe.

La loi de bioéthique est votée définitivement par la chambre sénatoriale dans la nuit du 9 juillet 2004, à la majorité moins six voix ; la gauche s’étant abstenue pour les raisons citées plus haut. Toutefois, nous pouvons compter sur elle pour aggraver la loi, comme elle le fit avec l’IVG: ne faut-il pas qu’elle entre dans l’histoire? La gauche est à la vie de la cité ce qu’est le second enfant dans une famille : « …pourvu que l’on sache que j’existe ! » 

 

Il y a dans ce gouvernement et dans toutes les démocraties une sorte spécifique de clone, de clone de la morale ! Il s’agit du mensonge d’Etat, il est identique à ceux que généraient autrefois les régimes nazis et communistes.

 

Le ministre de la santé, Monsieur Douste-Blazy affirmait, tranquillement, sur TF1, que cette loi n’autorisait pas le clonage reproductif.

 

Il s’agit là d’un mensonge.

 

L’article 15 de cette loi dit ceci : « Est interdit toute intervention ayant pour but de faire naître un enfant génétiquement identique à une autre personne vivante ou décédée. »

 

Premier point contestable : La loi n’interdit plus le clonage reproductif s’il est réalisé à partir d’un embryon non-né ( par exemple, une femme enceinte désirant faire naître un clone de son embryon non-né.)

Second point : On ne peut poursuivre l’auteur d’un clonage reproductif que 18 ans plus tard, après la majorité de l’embryon cloné. (Exception faite d’une poursuite du parquet, ce qui est peu probable) que fera-t-on contre un contrevenant âgé créant son propre clone peu avant sa mort ?!

La formulation de l’article 15 donnerait par ailleurs à croire que ce qui est considéré par le législateur comme un crime contre l’espèce humaine n’est pas la commission même du clonage reproductif humain ( créer un clone humain pour le faire naître), mais le fait de retirer à une personne humaine le droit à une identité génétique qui lui soit propre. Est-ce vraiment là le crime ?

Troisième point : Ambiguïté quant à la possible condamnation d’un thérapeute.

La 'conception' de clone pour la thérapeutique n'est plus interdite. Seule la ‘constitution’ est condamnée, c’est à dire le fait que le clone soit implanté en utérus au 8éme jour ( ce qui revient à dire, que le clonage thérapeutique est autorisé, si on en développe le clone en laboratoire pour pouvoir en extraire les cellules souches embryonnaires, ce qui est la définition même du clonage thérapeutique.)

Quatrième point : Pour la recherche, l’interdiction de la conception de clone par la recherche est bien hypocrite puisqu’on en maîtrise aujourd’hui la technique[ donc inutile et incongru que de faire une loi pour en autoriser la recherche !]. Le projet demande donc qu’on autorise la recherche sur le développement embryonnaire d’un clone humain, technique non encore maîtrisée, pour qu’on puisse arriver un jour à maîtriser toute la chaîne du clonage humain et l’autoriser alors : « …ce qui est inéluctable » disaient en Chambre certains députés avec arrogance en réponse à cette remarque de Mme Boutin. » Notez le principe éthique énoncé par le Ministre Mattéi : « La transgression est nécessaire pour le progrès : la loi doit éclairer des principes, puis autoriser leur transgression conformément au ‘principe d’exception’, comme elle le fait déjà par exemple pour la congélation d’embryons ‘surnuméraires’, ou pour le ‘diagnostique pré-implantatoire (sélection eugéniste.)

Cinquième point : Clonage-import-export ? Le texte autorise l’importation de clones fabriqués à l’étranger… On peut compter sur l’appui des réseaux mafieux internationaux pour alimenter en clone nos laboratoires, les pays en voie de développement seront une cible facile…

Comme il nous vient d’en être démontré, l’architecture juridique de ce texte est faite pour permettre le clonage reproductif de fait, sans que l’on puisse inquiéter réellement leurs auteurs, puisque durant ces cinq dernières années, on a cessé d’élever des jurisprudences en vue de créer un véritable maquis juridique et procédurier pour décourager toute démarche judiciaire.

 

 

Ce constat nous amène à poser plusieurs questions :

 

1ere : Pourquoi faire un tel montage juridique si l’intention du législateur est droite ?

 

2eme :  Quelle est donc l’intention du législateur qui se dissimule derrière toutes ces précautions juridiques ?

 

3eme :  S’agit-il d’une disposition stratégique qui, dans la perspective d’une réussite du clonage humain, envisage la possibilité de constituer une armée de clones pré-informés à seule fin d’être des tueurs ?

 

4eme :  Quels sont les objectifs financiers possibles derrière cette loi, toujours dans la perspective où le clonage reproductif réussirait ?

 

5eme :  Quelle est la nature de la matière philosophique, morale et religieuse qui a inspiré cette disposition ?

 

6eme :   Qui gouverne réellement la France et les pays démocratiques ?

7eme : Pourquoi le pouvoir politique est-il à ce point soumis à la dictature des sociétés occultes ?

Ces questions sont légitimes, elles expriment une vive inquiétude quant au devenir des personnes et des peuples.

Il faut aussi savoir que le droit français sert de référence à l’élaboration des lois internationales. Nous savons que toutes les sociétés secrètes, franc-maçonnerie inclue, font tout ce qu’elles peuvent pour obtenir le vote d’une loi internationale qui autoriserait le clonage reproductif humain. En obtenant une telle loi internationale, elle empêcherait que certains pays souverains puissent, selon leur propre jurisprudence, poursuivre par delà leurs frontières tel ‘cloneur’ ou tel laboratoire ou firme internationale qui travaille sur son territoire et pratique de telles horreurs.

Cet ensemble de dispositions juridiques prouve que nous sommes en présence d’une volonté qui méprise totalement, non seulement la loi naturelle, mais bien évidemment la loi divine et donc, malgré ses protestations de vieille fille outragée, qui méprise profondément et religieusement l’homme. Elle poursuit un but qui s’inscrit dans la continuité de la culture révolutionnaire au sens métaphysique du mot. 

 

 

LA LOI DE BIOETHIQUE EST-ELLE UNE LOI POUR OU CONTRE LE CLONAGE HUMAIN ?

 

 

Pour la St Daniel ( lequel avait prophétisé l’Abomination de la Désolation ), le 11 décembre 2003, le projet est voté en deuxième lecture par les députés !! Il n'interdit pas vraiment les diverses formes de clonage humain, sauf dans certains cas !! L'Incroyable désinformation des médias est inexplicable,  preuve : voici la REALITE du texte ( Source : Institut Nazareth et Vigilance-clonage. )

     Petit mémento minimum et vulgarisé pour comprendre
que la loi-clonage est la "loi d'abomination".

I/ le projet loi a été voté en première lecture à l'Assemblée Nationale le 22/1/2002.

II/ il est passé légèrement modifié en première lecture au Sénat 17/1/2003

III/ il a été voté en deuxième lecture à l'Assemblée Nationale le 11/12/2003 

IV/ et est  devenu une LOI après passage inchangé des textes au Sénat le 10/7/2004

A/ Elle prétend interdire toute forme de clonage humain tout en ouvrant implicitement la voie à la transgression de ce principe, et autorise explicitement au titre de la recherche des actes interdits par la loi de 1994

B/ Elle condamne le clonage reproductif, mais pas dans tous les cas ( article 15 ) : seulement si c'est un enfant cloné à partir d'une personne déjà née.

Ne serait par exemple pas interdit de faire naître un enfant-cloné   à partir d'un embryon avorté.  De toutes façons même si le crime est commis, il n'est pas permis de le pénaliser avant dix-huit ans ( majorité du clone)

                C/ Elle n'interdit pas de concevoir des embryons-clones pour le thérapeutique :( article 19 ) … L'interdiction ne porte que sur leur "constitution" ( implantation au  stade du 8ème jour )

 D/ Elle autorise d'importer des cellules souches embryonnaires et embryons-clones fabriqués à l'étranger, et de les "travailler" dans le cadre de la "recherche" ( article L.1245-4 )

E/ Elle autorise de dépecer des embryons issus de la fivete, par exemple les embryons "en trop" (surnuméraire), pour analyser comment se développerait une cellule souche embryonnaire "normale" par comparaison au développement à partir d'une cellule souche embryonnaire "clonée" ( on appelle cela : autorisation de la recherche sur cellules souches embryonnaires ).. But : maîtriser toutes les étapes du clonage embryonnaire, n'est-ce pas pour pouvoir ensuite libéraliser son développement jusqu'à la naissance ("ce qui est inéluctable" avouaient les députés avec arrogance )

PRINCIPES ENONCES ( voir débats en Chambre ) DU LEGISLATEUR :

Axiome n°1 : ceux qui s'opposent à cette avancée "entravent la laïcité, la recherche scientifique, et le droit des malades"

Corollaire n°1: la transgression est nécessaire pour le progrès : la loi doit édicter des principes, puis autoriser leur transgression conformément au "principe d'exception",  comme elle le fait déjà par exemple pour la congélation d'embryons "surnuméraires", ou pour le "diagnostic" pré-implantatoire ( sélection eugéniste )

Corollaire n°2 : l'emploi du mot "clonage" ou "transfert de noyau dans un ovocyte énucléé" dans les cas d'exception où ils deviennent autorisés est exclu de la discussion dans les hémicycles, et doivent être bannis des médias

Axiome n°2 : la loi, la politique doivent définitivement décider de bannir toute dimension qui touche à l'origine transcendante dans la création de l'homme et donc de l'homme...
elle doit donc bannir de tous ses critères de décision les principes de toute dignité de l'être humain...

Corollaire : elle doit étendre cette notion de non-dignité universelle de ces principes à l'homme en général ( comment faire différence entre clone et non clone, embryon et "cellule"[ expression employée par le Ministre pour désigner un début de clone ! ] ? : interrogation devant laquelle tous les intervenants s'inclinent )

Axiome n°3 : Prenant acte qu'il est impossible de contrôler si un enfant né a eu une origine normale ou clonée, cette difficulté ne doit pas empêcher la transgression du principe officiel de la loi. Cette loi s'autorise d'être par ailleurs une transgression du principe "intangible" qu'elle édicte...

Corollaire : le législateur admet qu'il fait une loi mensongère et parfaitement hypocrite, sans compter qu'elle est abominable sur le plan du Droit : L'humanité doit revoir ses Droits de l'Homme en généralisant l'instrumentalisation de l'humain au bénéfice de droits déclarés supérieurs : les "valeurs républicaines" ( par exemple dans la constitution européenne : les droits sexuels [ en anglais "the based-gender rights "]  ou, en France la liberté de la recherche ou celle de la science, et la primauté de la "laïcité" sur toute valeur humaine ou philosophique. )

Nous sommes bien en présence d’une application idéologique du droit français quant à la laïcité et il en est de même pour l’intégralité du corps de ce texte de loi.

Nous sommes en présence d’une définition idéologique de la notion de laïcité, c’est un retour aux dispositions inhumaines et insultantes de 1789 et au climat abject du gouvernement Combe. Nous voyons que ce recul est ostensiblement tourné contre les religions monothéistes seules à pouvoir s’opposer à cette sourde dictature des sans culotte.

Comme on a pu le lire dans le long exposé historique, il s’agit bien, par cette loi, d’un accomplissement de la culture et de l’action révolutionnaire, le troisième 6 ou anneau du Dragon est bel et bien constitué.

 Devant cette évidence ne peut-on parler d’un complot des pouvoirs de toute origine, de toute nature ?

 

  

LE GRAND SILENCE LA COMPLICITE DES MEDIAS

Nous constatons une bien étrange discrétion des médias : écrits, parlés et visuels. Mais ce que nous déplorons c’est le mutisme des média catholiques et de tous les média religieux, c’est une inexcusable complicité de fait avec le pouvoir : en effet,  les informations concernant la gravité de cette loi, son esprit, mais aussi le fait démontré qu’elle permettrait le clonage reproductif humain, leur parvinrent de manière régulière beaucoup ignorèrent ostensiblement celles-ci; d’autres, comme la Fondation Jérôme Lejeune, non seulement les ignora, mais elle s’autorisa à la pratique de la diffamation contre ceux qui démontraient sa complicité passive avec le pouvoir en place : à croire que ses dirigeants se sont radicalement éloignés de l’esprit de leur fondateur qui ne fut jamais complaisant avec le pouvoir pour tout ce qui concernait la morale et la loi divine, ( que l’on se souvienne de son combat contre l’IVG .)

LOI BIOETHIQUE :  est-elle pour ou contre le clonage humain ?

Le document que nous vous faisons parvenir met en cause une carence  lourde de conséquences concernant une politique de camouflage systématique du véritable contenu des textes du projet de loi bioéthique français   sur la question du clonage humain :

L'Incroyable désinformation de nos médias est inexplicable : tout en insistant sur la chosification ou "l'instrumentalisation" de l'embryon, ils ont pris le parti de détourner l’attention du pire qui se trame :  le clonage humain généralisé et légalement normalisé.

  La loi de bioéthique du 10 juillet 2004 autorise textuellement toutes les fores de clonage de l'homme (suite à l'ONU(en  septembre 2005.)

VOUS LE SAVEZ : c’est la LOI  d’ABOMINATION ( la désolation métaphysique jusqu’à la fin du monde) annoncée par les Prophètes  et déclenchée par les Chambres des élus du peuple français…   Nous pouvons facilement arrêter ce projet en ESPERANT et en PRIANT avec les Saints Innocents pour nos évêques qui ignorent ce fait ainsi d'ailleurs que les médias romains ( motif: désinformation de la Fondation Lejeune ! ) 

 

 

 

J’ACCUSE !

 

Moi, comme simple catholique, j’accuse les médias catholiques de lâcheté, de compromission au moins passive, de collaboration passive avec une volonté explicite de blasphème et de profanation; je n’exclue aucun courant à l’intérieur de la catholicité française. Tous ont une part de responsabilité.     

Cette attitude rejoint un autre événement de l’histoire : lorsque les Turcs attaquèrent Antioche, les théologiens discutaient du sexe des anges !!! Ici Antioche est le Saint des Saints… De guerre lasse, je ne commenterai pas d’avantage la médiocrité.

La responsabilité de ces médias catholiques est grave, car à cause d’eux, l’épiscopat français s’est trouvé entravé dans son expression, il fut détourné de la gravité objective de cette loi. Y a-t-il encore une presse catholique ? Oui, il y en a une : LA LETTRE CATHOLIQUE.

Voici donc que des instruments d’information et de formation, se déclarant de confession chrétienne catholique, sur un sujet d’une gravité morale et spirituelle jamais atteinte jusqu’à maintenant, se sont tus au mieux, ont déformé de libre propos au pire, cet événement éminemment tragique pour l’humanité.

Vous, dont la mission est de témoigner de la Vérité !

Vous, dont la mission est de défendre la Vérité Révélée !

Vous, dont la mission est de défendre les espoirs naturels et de soutenir, dans un monde déséquilibré, l’espérance !

Vous, dont la mission est d’aider à la formation du discernement !

Mesdames, Messieurs les responsables des médias chrétiens que vous êtes vous faits ? Qu’avez-vous fait au plus faible de vos frères et sœurs en Jésus-Christ ?

Vous avez laissé tomber votre honneur !

Vous n’avez plus de légitimité à vous présenter comme chrétiens !

Dans la mission qui est la votre, au regard de cette loi de bioéthique, Mesdames, Messieurs vous avez failli. Vous venez de vous rendre complices de la plus grande catastrophe métaphysique depuis le péché originel ! Si tant est que vous croyiez encore à la faute originelle !

 

LES INTERVENTIONS

DE

L’EPISCOPAT

 

Monseigneur Barbarin, cardinal archevêque de Lyon, primat des Gaules déclara à l’occasion du vote de la loi à la Chambre des députés du 11 décembre 2003 : « la transgression sans précédent »

Monseigneur Lustiger, cardinal de Paris : a pu regretter que la condamnation ( ! ) du clonage reproductif s’accompagne « d’un feu vert sans restriction » pour le clonage thérapeutique. »

Monseigneur André Fort, évêque d’Orléans : «Le vote 1ère & 2ème lecture au Parlement  a soulevé, parmi les chrétiens les plus conscients des enjeux et des conséquences d’un tel projet, une vague de stupeur et d’indignation. Stupeur devant l’inconscience ou la désinvolture de la grande majorité de ceux qui sont censés avoir pour mission de protéger les biens les plus précieux de chacun des membres d’une société authentiquement humaine : la Vie et la Dignité… des voix éminentes de biologistes et de philosophes, de médecins et psychanalystes, de théologiens et de juristes se sont élevées pour dénoncer cette aberration… »

Le cardinal Ratzinger : « un délire nazi. »

Le Conseil Pontifical pour la Vie : « un gouffre pour l’humanité. »

Opinion des autorités Juives : « De l’avis de tous les Sages d’Israël, c’est une vérité constante, certaine, incontestable que Dieu donne l’envoyant du ciel l’âme pure à tout homme dès le principe de sa formation dans le sein maternel. » Rabbi Manassé Ben Israël ( est l’autorité incontestée de la tradition doctrinale ).

La DIFFERENCE ENORME entre AVORTEMENT / EUTHANASIE / HOLOCAUSTE / GENOCIDE … et … ABOMINATION DU CLONAGE suit la libératrice distinction entre les deux dignités sacrées qui se conjoignent dans le principe de la vie embryonnaire : la Vie et la Source de la vie.

L'ange Gabriel a prédit au prophète Daniel, que l'Abomination de la Désolation avait pour but véritable et caché l'établissement du pouvoir absolu de l'Anti-Christ sur toute la terre. Son corollaire: « la suppression du Sacrifice parfait et de l'Hostie vivante » ( c’est à dire la suppression du Christianisme, d'après les Docteurs de l'Eglise )

 

« Le chef qui doit venir va disloquer la Cité et le Sanctuaire ; et le terme de tout cela : c’est le cataclysme et la désolation qui s’installe jusqu’à la fin » Daniel.9, 27

« Lorsque vous verrez l’Abomination de la Désolation dont parle le prophète Daniel en ce lieu Saint, que celui qui lit discerne »[quel est ce lieu] Mt.24

Nous nous réjouissons qu’il y ait eu trois éminents représentants de l’Eglise de France pour prendre la parole.

Mais comment ne pas s’étonner du silence du Président de la Conférence Episcopale, Monseigneur l’archevêque de Bordeaux ! Comment ne pas dire notre souffrance devant le silence majoritaire de notre Eglise de France, qui ressemble fort à celui qui s’établit lors du vote de l’IVG, le président de la Conférence Episcopale d’alors osa justifier ce silence sous le prétexte de la campagne électorale…

Pourquoi n’avez-vous pas fait entendre la clameur du peuple de Dieu contre cette abomination ?

Mes Seigneurs, prêtres, religieux et laïcs responsables oserez-vous encore recevoir les honneurs d’un Etat aux mains d’un personnel politique qui, par cette loi, dit expressément sa volonté, sa décision de tourner le dos à Dieu, à la loi divine, à la loi naturelle, à la dignité de l’homme ?

Celui qui fera ce pas, à dater de maintenant, devra compter sur le bruit que nous ferons, il ne sera plus regardé comme une autorité religieuse crédible mais apostate : « …que ton oui soi oui et que ton non soit  non. » «  On ne peut servir Dieu et Mammon. »  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Catéchèse au sujet de cette loi d’ABOMINATION.

Catéchèse n° 1:  Dieu Créateur se rend présent pour créer l'esprit vivant et l'âme immortelle à l'instant et dans le lieu où apparaît le premier génome: dans la première cellule   (Pape JP II ).

Le Créateur, Etre premier et Source de tout ce qui existe, en cet instant initial et unique pour nous, S’est rendu présent à nous en y communiquant l’esprit vivant.  Réalisant alors l’unité substantielle entre le corps, l’âme et l’esprit, Il est en cet instant et en ce lieu du principe embryonnaire, et en cet instant et ce lieu seulement, Donateur de vie, Créateur et Père de notre animation, de notre liberté vivante, de notre subsistance rationnelle et immortelle. Et cette Présence Personnelle, vivante, Lumineuse, Paternelle, métaphysique et divine à la fois  n’a pu jaillir que dans cet instant initial[1].

Catéchèse n°2: Cette loi est appelée "loi d'abomination" par les prophètes et par les saints : intrusion dans le Sanctuaire réservé à Dieu seul dans le corps de l'homme..

Ainsi les agressions contre l’innocence et la dignité humaine : avortement, chosification de l’embryon n’atteignent-elles et ne blessent-elles qu’indirectement la présence continuelle de Dieu. Mais, lorsqu’elles s’attaquent à l’Origine de la vie, elles viennent ici par surcroît se muer en agression directe contre la Présence vivante de Dieu et en abomination dans le Sanctuaire de la vie[2]. Une libéralisation légalisée de cette agression contre l’Arbre de la vie ferait reposer la responsabilité de cette abomination transcendantale sur la collectivité humaine tout entière, ce qu’il faudra éviter à tout prix.

Catéchèse n°3 : La Ténèbre veut homicider l'Homme dans sa Source: là où il est en lien direct avec son Père et Créateur. Cette faute qui dépasse la gravité de tout péché, est appelée "abomination de la désolation"

Le terme de la relation vivante de Créateur à créature en notre monde et en notre temps ne peut se situer ailleurs que dans le lieu et  l’instant de la conception, lieu et instant de la création de l’âme immortelle donnée directement par Dieu.

Là est le lieu de la rencontre de l’Etre et de la Vie, de l’Unité du visible et de l’invisible, du Don et de la liberté du Don, de la paternité créée et de la paternité incréée, de la subsistance spirituelle et de la présence de l’Acte, de la matière et de l’esprit, de la dépendance au Créateur et de la liberté du créé, de l’Un et du Multiple, de la loi éternelle et de la loi naturelle.,  Le premier  instant est le tabernacle du monde, le corps originel est le Saint des Saints de toute sacralité, la Mémoire de Dieu (Zikaron) en témoignera en chaque acte de vie pleinement humaine. La plénitude humaine : agir en la Mémoire de cela.

Celui qui cherche à pénétrer ce Sanctuaire est menteur, séducteur, homicide, au cœur du Principe lui-même : il est abominateur de l’Un et du Bien en soi.

 « L’Evêque de Rome a prié devant cette Icône sacrée en implorant que vienne le jour où nous serons tous unis et où nous pourrons proclamer au monde, d’une seule voix et dans la communion visible, le salut de notre unique Seigneur et sa victoire sur toute les puissances mauvaises et impies qui portent atteinte à notre foi et à notre témoignage d’unité. » Jean-Paul II – (extrait de la lettre au patriarche Alexis II patriarche de Moscou et de toutes les Russies, à l’occasion du retour de l’Icône de Notre Dame Kazan.)

 

 

 

 

 

 

Une conclusion en forme de questionnaire…

I - Un catholique peut-il être membre d’un parti politique qui approuve les lois opposées à la loi naturelle et à la morale qui en découle ? 

II - Les catholiques ne doivent-ils pas reconsidérer leur mode d’engagement dans la cité des hommes et peut être s’investir d’avantage sur le plan associatif ?

III - Est-il concevable, qu’un dignitaire de l’Eglise ou un laïc accepte toutes les formes de décorations et de distinctions à quelque titre que ce soit, d’un personnel politique engagé dans des lois radicalement contraires à la volonté divine ?

IV -Est-il encore concevable pour un catholique, et pour tout homme de droite conscience, de participer aux élections puisque, depuis le vote de la loi de bioéthique, l’illégitimité du pouvoir politique et celui de toutes les institutions est avéré ?

V - Quel peut être le rôle d’un catholique aujourd’hui dans la vie de la cité ?

VI - Peut-on envisager de continuer d’assumer nos devoirs de citoyens envers une patrie dont le gouvernement et le personnel politique est radicalement entaché de déshonneur ?

VII - Quelle orientation pastorale et sociale convient-il d’envisager pour s’adapter à cette situation juridiquement et objectivement blasphématoire ?

VIII - Qu’elle est la valeur des lois qui régissent notre communauté nationale et dans quelle mesure, nous catholiques devons-nous les respecter, puisque toute la structure juridique de la France est maintenant frappée d’illégitimité comme le sont toutes les institutions ?

IX - Faut-il nous retirer de tout engagement dans le gouvernement de la cité ?

Ces questions ne peuvent ni ne doivent rester sans réponse.

PIERRE AUBRIT SAINT POL

Nous remercions pour leur soutien et leur aide : le Père Nathan, Marie-Thérèse dit Tatoue, Marcelle et bien d’autres amis…