LA LETTRE CATHOLIQUE N°10

 

 

SOYEZ FIERS D’ETRE DE L’EGLISE CATHOLIQUE ROMAINE APOSTOLIQUE

 

 

 

 

JUIN 2004 – DIFFUSION GRATUITE – FAITES LA CONNAÎTRE

 

 

 

E.mail : lalettrecatholique@yahoo.fr    son site : les catholiques.free.fr

 

 

 

 

 

 

CHAPELLE PRES DE LILLE

 

 

 

SOMMAIRE

Éditorial : Le Sida p.2                                           

Histoire de l’Église : Origène, Mani, Cyprien p.3

La Didachè Commentée p. 4


La Passion de Jésus-Christ : Épilogue p.6

Annonce : La Librairie de l’Europe Chrétienne p.7

La Fin Du Monde p.7

Les Belles Lettres : Saint Ambroise p.8

Péché Originel (suite…) p.10

Tribune Libre : Le Mariage Homosexuel ? p.11

Vous avez dit Europe ! … p.12

La Tribune Du Canigou p.13 :

Bref ! p.14

 

 

 

 

 

 


 

 

L E    S I D A

 

 

Fin avril, une nouvelle campagne de collecte de fonds fut organisée pour la recherche et l’aide aux malades.

Il est normal de faire appel à la solidarité nationale pour compléter l’apport de l’État surtout quand il s’agit de la santé publique.

L’humanité, en présence d’un mal qui s’apparente de plus en plus à un fléau, s’impatiente, elle espère que l’intelligence de l’homme appliquée à cette recherche trouvera prochainement le remède… A-t-on pensé que la complexité du virus, sa capacité impressionnante à muter, à s’adapter pourrait augurer une incapacité à trouver un vaccin et un traitement efficace ? …

Il est dans l’ordre de la nature humaine de tout faire pour s’en protéger afin de profiter des plaisirs charnels de la vie en toute sécurité. Il est également dans la mission de l’Église Catholique Romaine, qui ne méconnaît pas la nature humaine, de rappeler la grandeur de l’homme et de l’obligation morale et spirituelle qu’il a envers lui-même de ne pas mépriser la loi naturelle. L’Église, qui est la proposition de salut que Dieu fait à l’humanité, se doit de proposer une exigence de vie plus élevée. L’homme et la femme, n’ont-ils pas vocation à voir Dieu face à face ? 

La manière dont fut amenée cette campagne, surtout sur ARTE et France 3, ainsi que la libération de certaines occasions, suscitent des interrogations.

C’est en 1981 que l’on rendit public l’émergence d’une nouvelle maladie qu’on a semble-t-il identifiée vers 1978, peut être même un peu avant. Ce virus pourrait être la conséquence indirecte de plusieurs facteurs liés eux-mêmes à de malheureuses manipulations génétiques et à l’emploi imprudent et hâtif de vaccins dont on aurait pas forcément mesuré sur un temps assez long les effets secondaires. En admettant que ce virus ait été toujours présent en l’homme, quel déterminant a bien pu le transformer en monstre ? Les réponses sont peut être à rechercher dans les épais silences.

Nous sommes certains que sa transmission se fait par le sang et le rapport sexuel et seulement par ces deux modes là.

Doit-on considérer cette maladie sexuellement transmissible comme une punition de Dieu ?

A l’occasion de la visite du pape Paul VI à l’ONU, on dressa un autel sur lequel le Saint Père célébra la messe, dans le parc de l’exposition universelle. Quelque temps après, une mère de famille, Véronica, qui promenait ses enfants dans ce parc, passa près de cet autel et, c’est alors que la Vierge Marie lui serait apparue. Parmi les messages qu’elle reçut, il y eut celui-ci : « Si l’humanité ne se repend pas de ses impuretés, elle connaîtra un mal pire que la peste et le choléra … » Dieu ne peut vouloir le mal, mais en présence de l’entêtement orgueilleux de l’homme, il peut ne pas retenir les conséquences des actes que celui-ci décide de libre propos. C’est peut être ce qui se passe pour le SIDA ? Il est majoritairement établi que cette maladie se transmet par des relations sexuelles qui ne respectent pas la loi naturelle, ni l’engagement de fidélité, bien sûr il y a la toxicomanie, mais elle n’est plus qu’un facteur réduit de transmission pour les pays développés. On peut donc se demander si cette maladie ne serait pas le résultat logique d’une volonté de jouir le plus vite possible de son corps sans embarras de moralité. Comme si l’homme se réduisait à l’instinct animal ! Il est avéré que le meilleur moyen de se préserver de ce mal est de respecter la loi naturelle et de tendre à la maîtrise de son corps, de ses sens. Donc de s’ouvrir à l’autre par la voie de l’amour de charité et de l’espérance.

Quelle attitude faut-il avoir envers un malade du SIDA ? La même qu’envers tous les autres malades : la compassion, l’absence de tout jugement. Ne surajoutons pas du désespoir. Cette maladie génère d’elle-même un sentiment de honte parce qu’elle touche au principe de la procréation, de la génération. C’est pourquoi, il convient de témoigner une compassion et un respect plus appuyés, un amour qui s’enracine dans la Miséricorde Divine.

Était-il acceptable qu’à l’occasion de cette collecte, des fâcheux en aient profité pour faire la promotion des pratiques homosexuelles ? La promotion de la ‘libération morale ?’ Nous souhaitons un peu plus de pudeur, un peu plus de respect de soi et des autres, surtout des enfants.

Que ceux qui demandent le respect du droit à la différence ne cherchent pas à marginaliser ceux qui décident de respecter la loi naturelle et la morale qui en découle !  Il se pourrait que l’effet soit inversement celui recherché et qu’aucune loi ne pourrait arrêter.

S’il est inacceptable de s’en prendre physiquement ou moralement aux personnes à cause de leur différence, toutefois ceux qui exposent leur vie privée au public doivent s’attendre à des oppositions morales, car il est normal que la société se protège de l’anormalité, de ce qui n’est pas conforme, en pratique, à la loi naturelle. Il est normal qu’elle protège sa descendance, qu’elle dise son refus de se voir imposer une pratique hors-norme comme naturellement acceptable. Les pratiques contre la loi naturelle relèvent du domaine privé.

Tout homme, toute femme et tout enfant qu’il soit à naître ou né a droit au plus profond respect, non pas à cause de son mode de vie, mais parce qu’il est un individu de la race des hommes. Et, il est contraire à ce respect, d’exiger une qualité de respect spécifique au mode de vie personnel que l’on affirme en public.

Le péché rend témoignage de la nature historiquement blessée de l’homme.      Désiré Wasson.


 

 

 


 

 

 

 

HISTOIRE DE L’EGLISE

           

Origène, Mani, Cyprien

Le troisième siècle est marqué par trois importants courants qui marqueront également toute la chrétienté.

Le monde grec vit à cette époque un renouveau philosophique ayant deux chefs de file : Origène et Plotin. Ce renouveau intellectuel déterminera le devenir de la civilisation chrétienne.

Pour le monde latin, c’est une  nouvelle expansion illustrée par le pape Corneille et l’évêque de Carthage Cyprien. En Syrie naissent des mouvements ascétiques dont se détache le manichéisme.

Origène incarne le néo-platonisme, son influence s’étendra à toute la théologie grecque qui s’en inspire encore, mais Origène se laissera très influencé par la gnose juive. Il naît dans une famille chrétienne, son père mourra martyr sous Sévère. Son évêque, Dimitrius d’Alexandrie, le charge de la catéchèse, il s’applique alors à l’étude des textes sacrés. En opposition avec des hérétiques, il s’adonne à l’étude philosophique, pour maître il choisit Ammonius Sabbas, chrétien apostat, son influence sera malheureusement trop forte sur Origène. Il fondera la première université chrétienne, le Discalée et sera ordonné prêtre en 230 par l ‘évêque de Césarée, Théoctiste. Son évêque, Démitrius, le condamne pour avoir accédé à la prêtrise, il le chasse de la ville. Peut être avait-il compris le danger qui couvait chez Origène ? Il serait mort vers 252-253 sous la persécution de Dèce. Malheureusement sa pensée théologique et exégétique s’égareront dans la gnose ce qui lui vaudra de sévères condamnations et bon nombre d’hérésiaques puiseront dans son œuvre pour se justifier. 

 

Mani :

Le christianisme sémitique est en expansion de la Transjordanie à toute la Babylonie. L’église arabe est très active, organise des synodes et lutte contre les hérésies. Elle établit des liens avec les Indes et les dignitaires Brahmanes.

Mani est né le 14 avril 216 en Babylonie, il descend des Arsacide remplacés par les Sassanide.

La pensée religieuse de Mani se rattache aux survivances d’un messianisme juif. Sa démarche est de construire un syncrétisme en s’appuyant sur Bouddha, Zoroastre et Jésus. Il se présente comme le révélateur suprême comme le fera Mahomet 400 ans plus tard. Il trouve la mort en 277, sans doute à la demande des Mages qui s’opposèrent à lui. Son hérésie s’étendra de la Chine à l’Afrique du Nord et en Europe jusqu’au Moyen-Age sous des appellations différentes. Cette hérésie sera vigoureusement combattue dés le début par Cyrille de Jérusalem, plus tard par Augustin et Hégemonius.

 

Corneille et Cyprien :

Dés le 3eme siècle l’église latine commence son expansion en affirmant son originalité. Elle s’étend en Gaule, en Espagne, en Italie du Nord et en Illyrie. Les évêchés de Toulouse, Arles, Narbonne, Vienne, Paris, Reims, Trèves sont crées. Mais Rome et Carthage sont les principaux foyer de l’église latine. Dans les catacombes de Rome, on peut vénérer le caveau dans lequel étaient enterrés tous les évêques à partir de 235. C’est à cette période que le latin va devenir la langue qui véhiculera la pensée chrétienne d’Occident. On traduit l’Adversus Haereses de Saint Irénée. Le pape Corneille rédige sa correspondance e  latin. L’Église s’organise bien, anime bien des synodes et des conciles. De bonnes communications s’établissent en son sein. Le synode romain et l’évêque de Rome jouissent d’une autorité que reconnaît Cyprien.

 

Carthage :

Il s’agit d’une église plus homogène parce que moins cosmopolite, en 240 elle réunit un concile composé de 90 évêques d’Afrique et Numidie. Cyprien va s’affirmer et se révéler comme l’une des plus belles figures de l’église latine. Il est carthaginois de naissance, il devient d’abord rhéteur, puis évêque de Carthage en 248, donc métropolite d’Afrique. Il aura une influence sur toute l’Eglise. Il s’affirmera comme un grand écrivain.

Cyprien est confronté à trois grandes questions : la discipline de la pénitence ; celle du baptême et de l’épiscopat.

1 – Cyprien exige une pénitence prolongée et sévère pour ceux qui ont brûlé de l’encens aux idoles, mais il est pour le renouvellement du pardon contrairement à Tertullien. Rome et Carthage vont s’unir pour s’opposer au courant des spirituels qui s’opposent à la cité terrestre, alors que Cyprien et Corneille sont pour une Eglise qui rassemble tous les hommes.

2 – A l’occasion de la dispute sur le baptême conféré par une hiérarchie hérétique Cyprien s’oppose à Etienne évêque de Rome, il admet difficilement l’autorité doctrinale de Rome sur  Carthage. Ce siècle est gros de tous les problèmes qui vont jalonner toute l’histoire de l’Eglise qu’on retrouvera sous formes différentes selon les époques et l’organisation des États. On retrouvera bon nombre de propositions hérétiques de ce 3eme siècle dans l’Islam.

Eusèbe de Césarée

 

 

 

 

L A  D I D A C H E

 

Commentaire de

Pierre-Charles Aubrit Saint Pol

 

IX. 1. Pour ce qui est de l’Eucharis- tie, rendez grâces ainsi : 2. D’abord sur le calice : nous te rendons grâce, notre Père, pour la sainte vigne de David ton serviteur, que tu nous as fait connaître par Jésus ton serviteur.

-          A toi l gloire pour les siècles.

3. Puis, sur le pain rompu : Nous te rendons grâces, notre Père pour la vie et la connaissance que tu nous as fait connaître par Jésus ton serviteur.

-          A toi la gloire pour les siècles.

4. Comme ce pain rompu, d’abord dispersé sur les montagnes, a été recueilli pour devenir un. Qu’ainsi ton Église soit rassemblée des extrémités de la Terre dans ton royaume, car à toi appartiennent la gloire et la puissance  <par Jésus-Christ> pour les siècles.

5. Que personne ne mange ni ne boive de votre eucharistie, si ce n’est les baptisés au nom du Seigneur, car c’est à ce sujet que le Seigneur a dit : « Ne donnez pas ce qui est saint aux chiens » Mat.7, 6.

X, 1. Après vous être rassasiés, rendez grâces ainsi : 2. Nous te rendons grâces, Père Saint, pour ton saint Nom que tu as fait habiter dans nos cœurs et pour la connaissance, la foi et l’immortalité que tu nous as fait connaître par Jésus ton serviteur.

-          A toi la gloire pour les siècles.

3. C’est toi maître tout-puissant, « Qui a créé l’univers » (Sg.1, 14 ; Si.18, 1) Pour la gloire de ton Nom et qui a donné aux hommes la nourriture et le breuvage en jouissance, pour qu’ils te rendent grâces ; mais nous tu nous as gratifiés d’une nourriture et d’un breuvage spirituels et de la vie éternelle, par Jésus ton serviteur.

4. Par-dessus tout, nous te rendons grâces, car tu es puissant.

-          A toi la gloire pour les siècles.

5. Souviens-toi, Seigneur, de ton Église, pour la préserver du mal et la rendre parfaite dans ton amour. Et « rassemble-la des quatre vents » Mat.24, 31, cette Église que tu as sanctifiée, dans ton royaume que tu lui as préparé, car à Toi appartiennent la puissance et la gloire pour les siècles.

6. Vienne la grâce et que passe ce monde !

_ « Hosanna au Dieu de David » Mat.21, 9,15.

-  Si quelqu’un est saint, qu’il vienne ! Si quelqu’un ne l’est pas, qu’il fasse pénitence !

-  « Maran Atha », Amen (1 Co. 16,22; cf. Ap.22, 20.

7. Laissez les prophètes rendre grâces autant qu’ils le veulent.

8. [ La version copte ajoute cette prière : «  Dans la question des parfums, rendez grâces comme ceci en disant : « Père, nous te rendons grâces pour le parfum que tu nous as fait connaître par l’intermédiaire de Jésus ton Fils : à toi, gloire éternellement ! Amen » ]

          

           Commentaire :

La pratique de l’action de grâces selon le mode liturgique, mais aussi dans le cœur à cœur, expriment le remerciement et la reconnaissance à Dieu pour tous les dons qu’il nous accorde Merci Seigneur !

Se rappeler le Nom de Dieu, c’est se souvenir de l’inconcevable dialogue entre Dieu et Moïse au Sinaï, au cours de cette théophanie Dieu se fait proche de l’humanité : « Je suis celui qui soit » Le nom de Dieu est ETRE.

Celui que le péché originel avait propulsé dans le plus lointain possible, celui que l’on désigne comme : « L’Insaisissable » se fait proche et révèle son identité. Depuis ce jour, Dieu est identifiable, on le nomme.

Dieu se veut si proche de l’humanité qu’il va introduire son Nom au cœur de l’être de la personne par le sacrement baptismal. C’est pourquoi se souvenir de son Nom est une obligation, car par lui c’est aussi se souvenir de son Incarnation et de sa naissance à Bethléem.

On se souvient également que Dieu est le créateur de toute chose et de tous les vivants. Il est la source dont tout procède. C’est de sa main pauvre et généreuse que nous recevons son bienfait. Mais la création matérielle est insuffisante, car elle n’est pas une fin en soi, c’est pour cela qu’il nous a envoyé son Fils Unique, Jésus-Christ, pour qu’il nous mérite les bienfaits spirituels sans lesquels nous ne saurions vivre ni espérer.

Enfin l’Église se reconnaît dans une totale dépendance de Dieu, car elle sait que si Dieu venait à se retirer d’elle, elle n’aurait plus aucune raison d’être. Quoique sainte à sa fondation, elle reconnaît son besoin de sainteté  pour rester l’humble instrument du projet d’amour rédempteur de son Époux qui vient.

N’est-elle pas la plus certaine des propositions pour le salut des hommes ?

Communier au Corps et Sang du Christ n’est pas rien, ce n’est pas un banale événement, ni une simple commémoration, c’est vraiment recevoir le Vivant et engager sa propre éternité. N’allez pas à la table de communion les mains dans les poches, ne vous présentez pas avec les épaules chargées de vos péchés, ne confondez pas être pauvre de Dieu et médiocrité de conscience…

 

 

 

 

 

LA PASSION DU CHRIST

Épilogue

J’ai vu le film !

A Dieu, je rends grâces d’avoir inspiré Mel Gibson de faire ce film. Il introduit dans le mystère de l’amour. Dieu ne nous a pas aimés pour rire ! A quelques détails près, très accessoires, il est d’une rigoureuse fidélité historique, exégétique et théologique, tout le drame historique du péché originel s’y trouve résumé.  Nous sommes au cœur du mystère d’iniquité et celui de la Rédemption. Il n’y a pas d’œuvre humaine qui ait rendu avec autant d’intelligence et de cœur la largeur, la hauteur et la profondeur de l’usage dramatique du libre arbitre, cette liberté tragique qui témoigne de la grandeur de Dieu et de l’homme et dont l’exercice consiste à choisir en permanence entre le bien et le mal, entre la Vérité et le mensonge.

Ce n’est pas une œuvre de violence au sens spectaculaire de cet art, mais bien l’éclairage intérieur de la souffrance qui peut amener l’homme à une exaspération contre lui-même, d’autant plus douloureuse, qu’il l’exprime, qu’il s’en délivre sur autrui, sur l’Innocent, comme aujourd’hui sur nos enfants à naître ou nés, parce qu’il n’a pas trouvé l’Espérance ou, bien que l’ayant pressentie, il la refuse.

Cette œuvre entre dans le cercle restreint des créations de l’homme, qui peuvent s’opposer entre elles, mais qui sont des signes d’alerte  pour tout ce qu’il est et dans tous ses actes qui détermineront la nature de l’éternité qu’il décide ici bas.

Tous les personnages historiques y compris la foule sont interprétés avec une mesure, une retenue surprenante, chacun à sa place y est immense.

Ce chef d’œuvre cinématographi-que est un des canaux actuels par où Dieu se plait à laisser passer sa grâce, son action, comme le furent en leur temps, les temples païens, le Temple de Salomon, les cathédrales et telles œuvres picturales, sculpturales, littéraires.

Dieu se rit des suffisants !

Ce film aura contraint les esprits progressistes, modernistes à sortir du bois, ceux-là même qui ne cessent de compromettre la Vérité et son Principe avec l’esprit du monde et ses princes. Il aura eu le mérite intellectuel de mettre à jour l’extrême tension qui règne dans ces milieux si près de l’apostasie ; ils sont assujettis aux tourments des peurs ancestrales sur lesquelles viennent s’ajouter celles que génère leur esprit qui a fui, de libre-propos, l’intangibilité de la Révélation qu’ils s’évertuent à dissimuler par des discours d’un humanisme douteux, comme l’illustre l’article paru dans la revue Peuple de Dieu n°7 du 10 avril dernier, sous la signature de Monsieur Jean-Baptiste Blondeau, curé de la cathédrale Saint Jean, du diocèse Perpignan-Elne :

«  Avec une opportunité commerciale suspecte, le film de la Passion du Christ vient de sortir sur nos écrans. Irais-je le voir ? J’hésite, … » Si Monsieur Blondeau avait fait preuve de rigueur, il se serait enquis des informations qui prouvent que le souci commercial n’était pas dans les préoccupations de Mel Gibson, voir la lettre n°9 de mai et, comment peut-on parler d’un film que l’on a pas vu ?

« Je serai gêné que des images où Jésus apparaît tel que Mel Gibson l’imagine, […] qui mettent à mal les nerfs de la jeunesse, et peut-être des moins jeunes, partagés entre la curiosité sadique et le goût ambigu des frissons d’une terreur sans risques. » Monsieur Blondeau, s’il était allé le voir avant de le critiquer, et malgré la confusion de son esprit englué qu’il se trouve par ses choix idéologiques aux dépens de la simplicité évangélique, se serait souvenu de ses études historiques, exégétiques, théologiques et n’eût pas manqué de se réjouir de la qualité intellectuelle et spirituelle de ce film.

«  Jésus n’est jamais montré comme une loque ensanglantée mais comme quelqu’un qui mène son procès de bout en bout et qui, comme le souligne la deuxième prière Eucharistique entre librement dans sa Passion. » Ce film exalte la liberté que Jésus prend pour donner sa vie. Et, quant à la souffrance, que Monsieur Blondeau veuille bien relire Isaïe II, les chants du Serviteur souffrant : « […] Il n’avait plus figure humaine […] C’était nos péchés qu’il portait… »  Que faudra-t-il encore souffrir pour obtenir la conversion des esprits et des intelligences ? On ne peut qu’être surpris de lire un article de si piètre qualité intellectuelle dans un organe censé diffuser la Vérité, c’est d’autant plus étonnant que son auteur est agrégé de philosophie ? Cet article illustre bien l’une des plus profondes souffrances de l’Eglise de France et d’Occident, une décadence, une perversion structurelle de la vie intellectuelle qui est le résultat des abandons doctrinaux, des compromissions délibérées avec l’esprit du monde, ce besoin pathologique de se rassurer humainement.

Ne cessons pas d’espérer, ne cessons pas de prier…

Merci Monsieur Mel Gibson d’avoir répondu à la grâce de conversion. Puisse Dieu vous maintenir sur le chemin des mendiants de l’Amour…

Pierre-Charles Aubrit Saint Pol

 

 

 

 

ANNONCE

 

En raison des difficultés croissan-tes pour de jeunes auteurs à se faire publier, de la main-mise sur les pouvoirs culturels par des courants divers qui ne respectent pas la vie culturelle et intellectuelle, de la malhonnêteté des décideurs et parfois même de leur incompétence avérée, les fondateurs de la Lettre Catholique vous informent de la mise à disposition gratuite de leur Librairie-Editions.

La Librairie-Editions de l’Europe Chrétienne met ses pages Internet à la disposition des auteurs qui n’arrivent pas à se faire éditer. Une mise à disposition gratuite qui va permettre aux auteurs de contrôler la diffusion de leur œuvre, d’établir un contact personnel avec le lecteur. Cette mise à disposition est conditionnée à des exigences qui figureront sur une charte excluant les écrits immoraux, amoraux, idéologiques, racistes et contraires à la doctrine catholique ainsi que les œuvres délibérément opposées au Souverain Pontife. Dans le respect de ces conditions, tous les ouvrages de qualités seront acceptés sans aucune condition financière.

Pour nous contacter, il vous suffira d’aller sur le site : lescatholiques.free.fr, de cliquer dans la fenêtre édition l’E.C.

Nous acceptons des auteurs de confessions et de cultures différentes avec les mêmes conditions citées plus haut.

La Rédaction

 

 

 

 

LA FIN DU MONDE

 

En accord avec l’auteur, Arnaud Dumouch, agrégé de théologie, nous publions progressivement l’intégralité de son livre qui traite de la fin du monde. Cet ouvrage a reçu le Nihil Obstat de l’archevêché de Paris le,7/07/1996 (n°37), M.Dupuy. L’imprimatur fut accordée par l’archevêché de Paris le, 05/11/2002, par Mgr M. Vidal.

Ce livre est dédié au Père Marie-Dominique Philippe.

 

Préface de

Pierre-Charles Aubrit Saint Pol

 

La lecture de cette œuvre magistrale demande de l’attention et un cœur de pauvre.  C’est un sujet ardu, difficile mais qui, à la manière de la rosée, fera en vous progresser la vertu théologale : l’Espérance.

L’auteur, par une grâce particulière, installe toute sa réflexion au cœur du mystère de la Passion du Christ et au cœur de l‘expérience intérieure de l’Eglise elle-même qui s’achemine à la rencontre de son époux, rencontre qui passera par un chemin de Croix identique à celui de Jésus-Christ.

Lecteur aborde la lecture de cette œuvre avec un esprit de pauvre, abandonne tes espoirs humains, ce levier de toutes les désappropriations sans lequel tu ne pourras pas entrer dans l’Espérance du Fils de Dieu.

Le travail de l’auteur répond à l’une des demandes de Marie, la Dame de l’Apocalypse. Son grand mérite est d’avoir osé déchirer les voiles épais et sombres jetés sur un sujet que l’on voulait oublier.

 

INTRODUCTION

Dans l’Eglise Catholique, un silence s’installa sur le sujet de la fin du monde.

Les théologiens, depuis un siècle, ainsi que les prédicateurs n’osèrent plus en parler, car au XIXeme siècle, les curés en avaient fait des récits effrayants, si effrayants et si formalistes, que le thème en devint suspect. A la suite de quoi, chez bon nombres de docteurs surgit la crainte du ridicule, voir du sectarisme. La recherche ne fut autorisée que dans la mesure où l’on se contentait de donner un sens symbolique aux textes.

La peur n’est pas évangélique. Ce silence eut de graves conséquences, il laissa un grand espace aux sectes politiques et religieuses. Beaucoup de fidèles mirent alors leur espoir dans la construction d’un monde ici-bas et rejetèrent la venue du Royaume de Dieu. Hegel et Marx furent les théologiens politiques de la fin de l’histoire et l’arrivée du Paradis Terrestre. L’espérance marxiste causa directement la mort d’au moins 100 millions d’hommes, de femmes et d’enfants.

Sur les esprits les plus religieux, les propositions fondamentalistes les détournèrent de cette foi en la venue du Royaume de Dieu qui est source d’une paix profonde. Si les sectes religieuses apocalyptiques causèrent relativement peu de morts en comparaison des idéologies politiques, elles transformèrent de manière hideuse en fanatisme illuminé ce qui devrait rayonner d’amour et d’humilité.

Une autre conséquence touche l’espérance théologale.

L’Eglise Catholique vit une crise depuis deux siècles. En Occident, elle perd des fidèles et d’anciennes nations chrétiennes sont au bord d’apostasier tout rapport à la foi.

Les chrétiens ne comprennent plus : le Christ n’avait-il pas annoncé que les portes de l’Enfer ne l’emporteraient jamais ?

Or le Christ parle explicitement dans les évangiles d’événements difficiles. Il annonce même, de façon mystérieuse, « l’abomination de la désolation dans le Temple Saint ». Ce texte ne peut annoncer quelque chose de positif… Pourtant, dans un passage parallèle, parlant de la venue de ces malheurs, jésus dit : « Quand tout cela commencera d’arriver, réjouissez-vous et relevez la tête car votre rédemption est proche. »

Comment Jésus peut-il demander de se réjouir d’un malheur ? Qui peut, parmi les lecteurs de ce livre, répondre maintenant pour lui-même de manière claire à cette question ? La plupart est dans l’ignorance de ces sujets. Si le Christ, Maître et Seigneur de notre foi, en a parlé, ce n’était certainement pas pour que nous mettions un boisseau d’obscurité sur ses paroles.

Il est donc nécessaire, plus que jamais, de raconter l’espérance catholique pour la fin du monde. Lorsqu’on découvre qu’il ne s’agit pas seulement d’un traité théorique mais d’une vie qui de plus se raconte comme une histoire, avec une fin de lumière et d’amour, on ne peut qu’en être enthousiasmé. Cet ouvrage vise à le manifester. 

A.     Dumouch. (à suivre…)

 

LES BELLES LETTRES

 

SAINT AMBROISE ( 340-397 )

 

Traité de la Pénitence

 

Présentation H. V.

 

La vie de saint Ambroise, archevêque de Milan, docteur et Père de l’Église, se prête au récit romanesque, certainement moins que celle de Saint Augustin, encore qu’elle n’ait vraiment rien de commun.

Il était gouverneur de Ligurie et d’Émilie, lorsque, sous la pression populaire mécontente de l’évêque arien de Milan, en trois ans il fut baptisé, catéchisé et ordonné prêtre puis évêque. Lui-même disait à son propos, qu’il s’instruisait pour instruire ses propres fidèles. Il le fit si bien dans les deux sens, que c’est lui qui donna la dernière impulsion à Augustin, pour le décider à suivre la même route, et qu’il acquit tant de prestige auprès du peuple chrétien, que, fort de la confiance qu’on lui portait, il put s’opposer à deux reprises victorieusement au pouvoir impérial.

Il écrivit son traité de la Pénitence pour lutter contre la secte toujours vivace des Novatiens, qui, depuis 251 refusait d’admettre que les péchés d’apostasie puissent être pardonnés. Car, dans l’idée de Novatien, fondateur de ce schisme, l’Eglise est une communauté de sauvés, n’ayant aucun moyen de venir en aide à ceux qui pèchent gravement, considérant ces derniers comme de dangereux contami-nateurs en puissance.

La polémique engagée contre eux par Saint Ambroise, à qui il est aisé de relever ce qui dans l’Écriture Sainte contredit formellement cette aberration, a pour nous le mérite supplémentaire de souligner les lignes de force de tout ce qui concerne la rémission des péchés, et en particulier l’importance primordiale de l’aveu de ses fautes.

Le passage que nous citons, concernant ce dernier point, pour être lu sans problème, demande qu’on débroussaille un peu l’expression nerveuse et parfois touffue, qui est le style habituel de saint Ambroise.

Qu’on se rappelle, d’abord dans la Bible, ‘ être justifié ’ ne signifie pas être reconnu juste, mais ‘ être rendu juste ’, c’est à dire transformé dans son être intérieur par la grâce de Dieu, de façon à pouvoir désormais résister victorieuse-ment à la même tentation.

Deuxièmement, que le style imagé, plus concret, plus facile à saisir, plus parlant aussi souvent, est dans l’usage habituel des Pères, comprenons bien que Lazare, c’est nous, sa mort, c’est celle de notre âme quand nous avons péché gravement, Marthe et Marie, le peuple, ceux qui roulent la pierre, enlèvent les bandelettes, c’est l’Eglise, par qui nous parviennent les secours de Dieu.

« Si tu veux être justifié, avoue ta faute ; car ce qui défait les nœuds des crimes, c’est l’humble aveu des péchés. […] VII, 52. Pleurons donc pour un temps, afin d’être dans la joie pour l ‘éternité. Craignons le Seigneur, prenons les devants en confessant nos péchés, corrigeons nos fautes, redressons notre erreur, pour qu’on ne dise pas de nous également : « Hélas, mon âme ! Car l’homme pieux a disparu de la terre, et il n’y en a pas un qui se corrige parmi les hommes. » 53. Pour-quoi craindre d’avouer tes iniquités auprès d’un bon Maître ? « Déclare tes iniquités, dit-il, afin d’être justifié, qui reconnaît spontanément son crime. Aussi «  le juste, au début de son discours, se fait son propre accusa-teur. » Dieu connaît toute chose, mais il attend que tu parles, non pour punir, mais pour pardonner. Il ne veut pas que le diable te fasse affront et qu’il te confonde pour avoir caché ton péché. Devance ton accusateur ; si tu t’accuses toi-même, tu ne craindras aucun accusateur ; si tu te dénonces toi-même, tu revivras, quand bien même tu serais mort. 

54. Le Christ viendra à ton tombeau, et s’il voit pleurer pour toi Marthe, la femme qui s’acquittait bien de son ministère, s’il voit pleurer Marie, qui écoutait avec attention la parole de Dieu, telle la Sainte Église, qui a choisi pour elle la meilleure part, il sera pris de pitié. Quand il aura vu les larmes que ton décès provoque chez un grand  nombre, il dira : « Où l’avez-vous mis ? » C’est à dire : dans quelle situation se trouve-t-il parmi les coupables, dans quelle classe de pénitents ? Je veux voir celui que vous pleurez, afin que lui-même m’émeuve par ses larmes. Je veux voir s’il est déjà mort à ce péché dont on demande le pardon. 55. Le peuple lui dit : « Viens et vois. » Qu’est-ce à dire : « Viens ? » Cela signifie : que vienne la rémission des péchés, que vienne la vie pour les défunts, la résurrection pour les morts, « que ton règne vienne » chez ce pécheur là aussi. 56. Il viendra donc et ordonnera d’enlever la pierre par une parole de commandement ; car même la nature inanimée est habituée à obéir aux ordres du Christ. […] A nous, il appartient d’ôter les fardeaux ; à lui, de ressusciter, à lui de faire sortir des tombeaux ceux qui sont dégagés de leurs liens. 57. Voyant donc le fardeau pesant du pécheur, le Seigneur jésus pleure. En effet, il ne supporte pas que l’Église pleure seule. Il a compassion de sa bien aimée et il dit au défunt : « Viens dehors. » C’est à dire : toi qui gis dans les ténèbres de ta conscience et dans les souillures de tes fautes, cette prison des coupables, viens dehors, déclare ta faute pour être justifié ; car «  c’est de bouche qu’on fait la confession qui mène au salut. » 58. Si à l’appel du Christ, tu fais ta confession, les barreaux seront brisés, et tous les liens seront défaits, même si la puanteur du corps  en voie de décomposition est forte. […] Si forte que soit donc la puanteur du mort, elle disparaît complètement dès que le parfum sacré s’est répandu. Le défunt se lève, et ceux qui sont encore dans le péché s’entendent ordonner de défaire ses liens, d’enlever de son visage le voile qui obscurcissait la vérité de la grâce qu’il avait reçue. Mais c’est parce qu’il a reçu la faveur du pardon, que vient l’ordre de dévoiler la face, de découvrir le visage ; car il n’a pas de raison de rougir, celui à qui le péché a été remis.

 

 

 

LE PECHE ORIGINEL (suite)

 

La Souffrance Entre Dans l’Humanité

 

( Il dit à la femme : « Je multiplie-rai les douleurs et les souffrances de ta grossesse ; tu enfanteras avec douleur ; vers ton mari sera ton désir et lui te dominera. » Il dit à Adam : « Puisque tu as écouté la voix de ta femme et que tu as mangé de l’arbre dont je t’avais défen-du de manger, que la terre soit maudite à cause de toi : tu t’en nourriras péniblement pendant toute ta vie. Elle te produira des épines et des ronces, tu mangeras l’herbe des champs. Tu mangeras ton pain à la sueur de ton front, jusqu’à ce que tu retourne à la terre dont tu as été pris, car tu es poussière et tu retourneras à la poussière. » Gen. III. v. 16 à 19 )

 

La souffrance est entrée dans l’humanité par la faute originelle.

Elle est fille de la condamnation à la mort physique qui nous frappe depuis Adam et Ève.

La souffrance est de trois ordres : physique, morale et spirituelle.

 

La souffrance nous renvoie à la condamnation à la mort, mais celle de la maternité est celle qui nous renvoie le mieux à l’intelligence du péché originel, ainsi que les maladies mentales puisqu’elles touchent au principe mécanique de l’intelligence.

L’acte de manger induit la nécessité du travail. Est-ce pour autant que le travail, avec son lot de souffrance, soit une punition ? Non, le travail est une bénédiction ! Et, à cause du péché originel, il est devenu un instrument de salut. C’est d’ailleurs pour cette raison que Lucifer s’est efforcé de le dévoyer et qu’il en a fait un instrument à désespérer.

 

Si Adam et Ève n’avaient pas commis cette faute, ils n’auraient pas été exemptés de travail, mais la pénibi-lité ne les aurait pas atteints.

Le travail fait partie de la condition humaine originelle, c’est un impératif moral, il participe de la dignité de l’homme. Le travail ne peut être écarté de la vie spirituelle, il est devenu moyen de sanctification.

 

Dans nos sociétés modernes le travail est devenu l’instrument des idéologies, toutes aussi infernales les unes des autres. Elles l’ont séparé de tout lien religieux, se faisant, elles en ont fait un simple instrument de consommation qui se retourne contre l’homme. Le chômage en est l’un des résultats, épreuve radicalement attentatoire à la dignité de l’homme. Épreuve, qui peut être également une chance pour remettre le travail dans le cœur de la dignité humaine et donc dans sa vérité.

Mais l’homme privé d’emploi est un prisonnier clandestin, un pauvre dont le silence crie justice au trône de Dieu. Il est pour l’homme un instrument d’autodestruction.

Le chômage, l’avortement mettent l’humanité en danger, tous les deux la détruisent…  Désiré Wasson  (à suivre )

 

 

 

  

 

TRIBUNE  LIBRE

 

Le ‘ Mariage Homosexuel ? ’

 

Nous le pressentions quand il y eut le débat sur le PACS où le seul homme politique de l’Assemblée Nationale fut une femme. Elle avait parfaitement compris le piège qui se refermerait sur la société… Madame Christine Boutin par sa courageuse position, position solitaire, car elle sera désavouée en seconde proposition par son propre parti d’alors l’UDF - ce mollusque du centre politique sans axe ni vertu cardinale – maintiendra un reste d’honneur parmi nos élus qui n’en ont guère dans l’ordinaire de leur mandat.

Nous en avons déjà soulevé le constat, la société française et mainte-nant l’ensemble des sociétés vivent l’ascension de la culture révolution-naire en attendant de reprendre les armes.

Depuis la première guerre mondiale, avec une constante progres-sion, le législateur n’a cessé de promouvoir des lois contraires à l’ordre de Dieu et contraire à l’ordre naturel à la loi naturelle. Il semble, qu’au-delà des engagements idéologiques, qu’il y ait une ou des volontés occultes qui exigent la soumission des pouvoirs politiques légitimes à leur dictat. Ces forces occultes comme les franc-maçonneries, les illuminatis, les rosicruciens… sont animées d’une haine farouche contre Dieu, auquel elles croient malgré leurs affirmations d’athéisme et une haine contre l’homme qu’elles dissimulent derrière leurs discours humanistes qui ne trompent que ceux qui veulent être trompés.

Quoiqu’il en soit, Monsieur Mamère, qui s’affirme comme écologiste, a pris la décision d’unir en mariage deux personnes de même sexe, lui, le défenseur de la nature – ce qui induit la défense de la loi naturelle – on ne fait pas plus incohérent, mais que ne ferait-on pas pour exister politique-ment, il semble que les hommes à moustache aient un besoin viscéral à se faire remarquer.

Quant à Monsieur Strauss-Kahn, il nous a habitués à d’étranges absences de mémoire, il a sans doute oublié qu’il est fils d’Abraham et qu’à ce titre, il se doit de témoigner du Décalogue… Comment a-t-il pu seulement penser à une telle proposition lui qui est marié ? Je ne doute pas un instant qu’il ait répété gravement, avec application, son discours dans la chambre nuptiale sous le regard extatique de Madame Sinclair. Jusqu’où peut aller la libération de la femme ?

Et les ânes furent pris d’un terrible fou-rire !

Mais il est vrai, que ce monsieur est socialiste et, que le parti idéologique auquel il appartient n’a qu’une seule constante depuis l’élection de François Mitterrand, celle de n’avoir aucune identité morale et de cesser toute culture de l’honneur et du respect d’autrui. Dans ce cas précis, les anciens n’eurent pas manqué de souligner qu’un homme sans vertu, qu’un groupement d’hommes sans vertu ne sont plus identifiables, car ils n’ont plus ou pas de visage, ils n’ont donc aucune existence. Il est étrange que le peuple de France se laisse gouverner par l’inexistence, mais est-ce si étrange que cela ? Les ânes ont sûrement la réponse.

Ce projet de loi est tout à fait conforme au délabrement des sociétés modernes marquées par une profonde décadence de civilisation, et ce ne sont pas les avancées technologiques ou biologiques qui y changeront quoi que ce soit. Le débat est d’un autre ordre et pour l’instant, il n’y a que deux maîtres d’œuvres : Lucifer et Dieu. Devinez qui aura le dernier mot ?

Ce projet soulève deux interrogations majeures : le personnel politique, toutes tendances confondues,   a-t-il encore de la légitimité à nous gouverner ? La présence des catholiques dans les partis politiques qui vont officiellement soutenir ce projet est-elle acceptable en regard des exigences de l’Évangile ?

Une conséquence est acquise dans le cas probable où cette loi soit votée,  elle trouvera des soutiens obéissants dans tous les partis politiques, car depuis des décennies, ils nous ont habitués aux consensus lâches, veules, faire carrière voilà le maître mot, les ombres tremblent de leurs propres ténèbres. N’ont-elles pas besoins de se solidariser ?  Elle contribuera, comme la dépénalisation de l’avortement, à accroître le délabrement des comporte-ments individuels vis à vis des exigences de la société. Il n’y aura plus aucune raison de respecter la loi puisque le législateur aura résolument détourné de sa mission son pouvoir et son devoir.

Une autre conséquence est certaine, c’est la responsabilité aggravée

des politiques qui vont, de libre propos, à l’encontre de l’exigence de salut que Dieu veut pour tout homme. Que vaudra leur mandat d’élu face au NON tonnant ou murmuré de Jésus-Christ au jugement des nations ?

La réponse se trouve sans doute dans les larmes et les silences des papas et des mamans mis en présence d’un pouvoir si dévoyé, qu’il projette ses déjections sur une descendance fragile qui n’aura bientôt qu’un seul choix à faire, se perdre dans une société aux appétits mortifères et morbides ou se refuser à elle et forger la liberté de conscience et l’honneur dans la marginalité… ! Les ânes n’ont eux-mêmes qu’une réponse : l’offrande compatissante de leur silence, le silence du bon sens et de la sainteté… 

Théodulfe Soplataris.

 

 

VOUS AVEZ DIT EUROPE…

 

S’agit-il d’une Europe des franc-maçonneries, des illuminatis ?…

Faites-nous rires messieurs, faites-nous rire !

 

Un extrait de l’hymne nationale Maltais : « A cette douce terre, la mère qui nous a donné son nom,

Protège-la, Seigneur, comme tu as toujours fait ;

Rappelle-toi que tu l’as embellie avec la plus haute grâce.

Accordez mon Dieu, de la sagesse à ceux qui la gouvernent ;

Rendez l’indulgence aux maîtres, et la force aux travailleurs ;

Assurez l’unité entre les Maltais et la paix. »

 

Le ridicule de la république de France est-il sans limite… ? Question à un €uro pour le sourire d’un âne !

 

La France, lit-on dans la Croix du 26 mai, serait toujours opposée avec la Belgique, la Suède et la Finlande à l’insertion d’un passage faisant référence à l’héritage religieux ? Comment voulez-vous qu’il en soit autrement, quand on a confié la rédaction de cette constitution à un homme qui doit le couronnement de sa carrière à la promesse de ne plus punir le meurtre des enfants à naître…  Il eut été extraordinaire que Valéry  Giscard d’Estaing se souvienne du temps où il était scout… Et ce n’est pas avec Monsieur Chirac qu’il faut compter pour l’obtenir, quand on sait la manière dont il a amené la nouvelle loi de laïcité, ne doit-il pas continuer de donner des signes rassurants à ces courants occultes fondamentalement anti-chrétiens, s’il ne veut pas finir peut être en prison à la fin de son mandat ? Ambition, ambition quand tu me tiens !!!

Ne s’apprête-t-il pas à faire voter une loi dite de bioéthique qui, par un tour de passe-passe juridique, autorisera les pires manipulations génétiques, clonage humain compris, alors qu’il avait solennellement promis de n’en rien faire ? Mais, que sait-il ce monsieur de l’honneur de la parole donnée, lui qui affirma que les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent ? Quel respect a-t-il du peuple qu’il gouverne, sans doute inversement proportionnel avec ses frais de bouche.

Vous ne voulez pas vous rappeler que l’Europe fut fondée sur les valeurs de la chrétienté, tant pis pour vous ! Dieu se chargera, en son temps très proche et sous une forme terrifiante, de vous la rappeler, et sa colère portera sur vos épaules et non sur le peuple, hommes sans courage ni vertu…

Gerber d’Aurillac

 

 

 

 

LA TRIBUNE DU CANIGOU

 

Du Pouvoir Culturel

Ou le Triomphe de l’Incompétence

 

: «  - Maître Aigle, que me dites-vous là ! Êtes-vous bien sur de votre informateur, le pigeon est par nature distrait. Il aurait pu confondre les différents échos de cette immense ville qu’est Paris ?

 

: - Hélas, maître Âne ! Il ne s’est pas trompé, car figurez-vous que la maîtresse Chouette a tenu à m’envoyer l’un de ses rejetons préférés comme messager. Elle a failli s’étrangler dans son hululement tant elle fut saisie de ce que lui rapportait un merle de première classe,  attaché au réseau téléphonique.

 

: - Je ne parviens pas à le croire. C’est une des maisons d’éditions des plus réputées, surtout dans le domaine religieux.

 

: - Certes, mais peut-elle éviter de réfléchir l’air du temps, l’opérette de la médiocrité ? 

 

: - Il faut admettre l’impensable ! Reconnaître que nous sommes dans une effroyable décadence de civilisation, dans ce qu’elle a de plus élevé, la vie de l’esprit.

 

: - Bonjour la compagnie ! Vous ne m’aviez pas entendu ? Vous semblez plongés dans un abîme de stupeur, j’ai bien peur d’ajouter un peu plus à cette stupéfaction.

 

: - Je crains bien que rien, de ce que vous avez à nous dire, ait la porté de ce que nous venons d’apprendre.

 

: - O, vous savez, il y a bien longtemps que j’ai cessé de mettre des limites à la sottise des suffisants.

 

: - Qu’elles sont donc ces fâcheuses nouvelles, mon ami ?

 

Maître Chien : - Vous ignorez donc que la République vient de distinguer un enfant catalan, artisan bonnetier. C’est un ministre de la culture qui le lui a remis, coiffé semble-t-il d’un bonnet phrygien trop grand pour son chef… Ce qui l’excuse et explique pourquoi, il n’aurait pas bien vu le récipiendaire, ni la fausse marche qui l’a fait choire. Il n’est plus aux commandes de ce ministère.

 

: - Oui, nous sommes informés ! Il ne faut pas s’étonner, la République a toujours montré beaucoup de zèle à honorer ceux qu’elle identifie à elle-même. Une ombre sera toujours une ombre !

 

: - Nous avons une nouvelle atterrante à vous communiquer.

Voyez-vous, nous et d’autres croyions que certains centres névralgiques de la culture chrétienne, comme les maisons d’éditions, se préservaient de la décadence environnementale. Nous avons eu tort de notre naïveté. Il est vrai que dans les abîmes, il y a aussi des degrés !

 

- Que me dites-vous là ?

 

: - Figurez-vous qu’un merle de première classe, chargé des résonances téléphoniques, a surpris une conversation entre un jeune auteur et une chargée des manuscrits chez les Éditions Téquis.

Il entendit  ceci : « … si je vous comprends bien chère Madame, si aujourd’hui Dante venait à vous proposer sa Divine Comédie, vous la lui refuseriez ! – Il eut cette mémorable réponse. – Qui donc est Dante ?… »  Cet auteur, en eut le souffle court et compris subitement qu’il venait d’être témoin du triomphe de l’Incompétence.

 

: - On peut excuser un jeune enfant de cette ignorance, un ouvrier qui n’a le temps que de travailler pour nourrire son foyer, mais pour une responsable de ce niveau qui a toute autorité sur l’avenir d’un auteur, non ! Il n’y a pas d’excuses possibles !

 

: - Voici, l’une des apothéoses de nos sociétés modernes, Le Triomphe de l’Incompétence et du Ridicule qui ne tue plus.

 

: - Maître Aigle, mon ami, distrayez notre cœur et notre esprit, pendant que je dispose une frigoulette d’artichauts et mon carré d’agneau à l’ail, en récitant quelques chants d’Homère. On parle beaucoup de la Guerre de Troie en plaine.

 

: - Mon ami, je fais confiance à votre gourmandise et vous excellant ami, je vous sais d’un grand talent de comédien, vous n’aurez aucune peine à couvrir les discours en creux des satisfaits… »         Raymond Lull

 

 

 

BREF !

 

Nous venons d’apprendre que, profitant de l’effervescence des commémorations du Débarquement des Alliés en Normandie, le gouvernement vient de fixer la date du vote de la loi dite de BIOETIQUE pour le Sénat, au mardi 8 juin.

 

Décidément, Monsieur Chirac sera l’homme de la mort de l’enfant à naître pour aboutir à l’abomination de la désolation… Quelle marche monsieur, au rythme de votre ambition !

 

Voyez comme ce gouvernement est sûr de lui dans des matières si graves, quel manque d’honnêteté morale et intellectuelle de sa part, pour un sujet dont les conséquences auront des répercutions spirituelles si graves que Dieu pourrait ne plus entendre la prière des justes.

 

Mais, en dehors du Prima des Gaules, où est passé la voix de nos évêques ? Mais peuvent-ils encore parler, eux qui chantent si bien l’air de la complicité et de la lâcheté ?

Ne soyez étonnés de rien, dans la promotion de la légion d’honneur pour le 14 juillet, il se trouvera des évêques pour la recevoir…